Alexandre Rapin
Alexandre Rapin né le à Noroy-le-Bourg et mort le à Paris est un peintre français.
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Chevalier de la Légion d'honneur (1884) |
Biographie
modifierPierre Étienne Alexandre Rapin est un peintre au style imprégné par les paysages de Franche-Comté[1], région où il est né, d'un père huissier. Monté à Paris, il fréquente les ateliers de Jean-Léon Gérôme, Charles Gleyre et Joseph-Ferdinand Lancrenon, mais c'est surtout Louis Français, avec il se liera, qui aura une influence sur lui[2].
Il débute au Salon à partir de 1867 avec deux paysages du Doubs, et est mentionné comme habitant au 25, rue du Cherche-Midi[3]. Il obtient une médaille de bronze en 1875 puis une médaille d'argent en 1877 et passe hors-concours. Il expose au Salon des artistes français, à partir de 1881, en tant que cofondateur de la Société des artistes français. Il participe aux deux expositions universelles de Paris (1878 et 1889)[2].
Dès la fin des années 1860, il fait partie des peintres qui viennent travailler aux côtés de Gustave Courbet, comme l'indique une lettre de ce dernier à son ami Jules-Antoine Castagnary[4]. Les deux peintres produisent des toiles communes, le premier les préparant, le deuxième les retouchant et, éventuellement, les signant[5].
En , il est nommé chevalier de la Légion d'honneur[6].
Il a participé à des expositions au palais de Fontainebleau, organisées par la Société des amis des arts de Seine-et-Marne, en 1888 et 1889.
Il meurt le , alors qu'il était en train d'achever un grand carton pour la Manufacture des Gobelins dans son atelier situé au 52, rue de Bourgogne. Il souffrait d'une affection cardiaque[7].
Il s'était marié et avait cinq enfants[2], parmi lesquels le peintre Henri Rapin et l'architecte Jacques Rapin.
Œuvres dans les collections publiques
modifier- Dans le ruisseau de Grotte à Nans-sous-Sainte-Anne (Doubs), 1867, Besançon, musée des Beaux-Arts[8].
- Bords de l'étang à Mortefontaine (Oise),1874 , Chalon-sur-Saône, musée Denon[9].
- La Rosée dans les fonds de Bonnevaux, 1875, Beaune, musée des Beaux-Arts[10].
- Le Soir dans La Hague, vers 1875, Bordeaux, musée des Beaux Arts[11].
- Bords de la Loue à Scey-en-Varais (Doubs), 1879, Douai, musée de la Chartreuse[12].
- Le Puits-Noir (Franche-Comté), 1882, Montbéliard, musée des Beaux-Arts[13].
- Le Matin au bord du Doubs, 1887, Dole, musée des Beaux-Arts[14].
- Le Soir, à Druillat, 1888, Paris, musée d'Orsay.
- Sous-bois, Pau, musée des Beaux-Arts[15].
- Autoportrait, mine de plomb, New York, musée d'Art Dahesh[16].
- Le Chevreuil, 1888-1889, tapisserie de la Manufacture des Gobelins d'après Alexandre Rapin, Paris, palais du Luxembourg.
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Le soir dans La Hague (vers 1875), musée des Beaux-Arts de Bordeaux.
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Novembre (1881), gravure sur bois d'Eugène Froment d'après Rapin.
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Paysage de mer au crépuscule, ancienne collection Clerc, localisation inconnue. Une des rares marines du peintre, marquée par le symbolisme naissant[17].
Notes et références
modifier- Nouveau Larousse illustré - Dictionnaire universel encyclopédique, tome 7, p. 170.
- « Nécrologie », La Chronique des arts et de la curiosité : supplément à la Gazette des beaux-arts, , p. 286.
- Salon de 1867, Base Salons, musée d'Orsay.
- Selon l'Institut Courbet, d'après une annotation de Jean-Jacques Fernier, In: Catalogue Raisonné de l'œuvre de Gustave Courbet, Fondation Wildenstein.
- « Les arts en France-Comté », De Artibus Sequanis.
- « Cote LH/2268/10 », base Léonore, ministère français de la Culture.
- Nécrologie, Le Gaulois, .
- Notice no AR323401, base Arcade, ministère français de la Culture.
- Notice no AR327042, base Arcade, ministère français de la Culture.
- Notice no 000PE029281, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
- Notice no 000PE021945, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
- Notice no AR006642, base Arcade, ministère français de la Culture.
- Notice no AR019029, base Arcade, ministère français de la Culture.
- Notice no 50130000396, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
- Notice no 00980001789, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
- Notice de l'œuvre, sur daheshmuseum.org.
- Notice du tableau, galerie Yohann Naldi (Paris).
Liens externes
modifier
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressource relative à la vie publique :