Air des bijoux
L’Air des bijoux (« Ah ! je ris de me voir si belle en ce miroir ») est un air d'opéra pour soprano créé en 1859. Il est chanté au troisième acte par le personnage de Marguerite dans l’opéra Faust de Charles Gounod. Le livret est de Jules Barbier et de Michel Carré.
Cet air compte parmi les plus fameux airs d'opéra[1]. Dans Les Aventures de Tintin d'Hergé, c'est l'air fétiche de la cantatrice Bianca Castafiore[2]. Il fut notamment enregistré par Maria Callas.
Interprétation
modifierIl est question dans cet air des bijoux d'une métamorphose, celle d'une jeune fille qui se trouvait laide, en une femme sûre de sa beauté[3].
Paroles
modifierAh ! Je ris de me voir
Si belle en ce miroir,
Ah ! je ris de me voir
Si belle en ce miroir…
Est-ce toi, Marguerite,
Est-ce toi ? Réponds-moi,
réponds-moi,
Réponds, réponds, réponds vite !
Non ! non ! ce n'est plus toi !
Non… non, Ce n'est plus ton visage ;
C'est la fille d'un roi,
C'est la fille d'un roi !
Ce n'est plus toi, Ce n'est plus toi,
C'est la fille d'un roi,
Qu'on salue au passage !
Ah ! s'il était ici !
S'il me voyait ainsi !
Comme une demoiselle
Il me trouverait belle,
Ah ! Comme une demoiselle,
Il me trouverait belle,
Comme une demoiselle
Il me trouverait belle !
[…]
Autres usages
modifierDans les bandes-dessinés de Tintin selon Hergé, la cantatrice Italienne Bianca Castafiore était reconnue mondialement pour ses prestations de "l'air des bijoux[4]"
Notes et références
modifier- Faust, ou, L'Autre en question : Dieu, la femme, le mal, Françoise Mies, Presses universitaires de Namur, 1994.
- « Bianca Castafiore, star d’opéra chez Hergé | Philharmonie de Paris », sur philharmoniedeparis.fr (consulté le ).
- Corps et Objet, Éditions Le Manuscrit (ISBN 2-7481-4071-0).
- Hergé et Hergé, Objectif Lune, Casterman, coll. « Les aventures de Tintin / Hergé », (ISBN 978-2-203-00115-2)