1825 en Lorraine
événements chronologiques en Lorraine
Cette page est une liste d'événements qui se sont produits durant l'année 1825 en Lorraine.
Chronologies
1822 1823 1824 1825 1826 1827 1828 Décennies : 1790 1800 1810 1820 1830 1840 1850 Siècles : XVIIe XVIIIe XIXe XXe XXIe Millénaires : -Ier Ier IIe IIIe |
Architecture, Arts plastiques (Dessin, Gravure, Lithographie, Peinture et Sculpture), (), (), Littérature (), Musique (Populaire et Classique), Photographie et Théâtre |
Événements
modifier- Ouverture de la première bibliothèque publique d’Épinal, avec sa collection de 18 000 ouvrages composée de manuscrits, de livres anciens et d’estampes. En effet, un espace assez vaste devait être construit pour accueillir ces imposants meubles. La nouvelle bibliothèque s'installera dans le bâtiment du Collège, place Lagarde. Elle prendra alors le nom de bibliothèque de l'École. Les boiseries sont démontées à Moyenmoutier en . Le remontage sera achevé en .
- Fondation de la Société d'émulation du département des Vosges à Épinal.
- 1 juin : le 2e arrondissement de la Moselle (Thionville), nomme le baron du Teil député en remplacement de François de Wendel, décédé. Il siège avec la majorité ministérielle.
Presse écrite
modifier- 18 août : premier numéro de "L'Écho de la Lorraine - journal de littérature, de théâtre, de beaux-arts et de moeurs : contenant les annonces et avis divers du département : suivi des arrêts de la Cour royale de Nancy"; bihebdomadaire nanciéien dirigé par Claude-Joseph Hissette[1].
- 30 octobre : premier numéro du bihebdomadaire "Le Spectateur de la Lorraine - journal de littérature, de beaux-arts et de moeurs : contenant les annonces et avis divers du département" qui remplace "L'Écho de la Lorraine"[2].
Naissances
modifier- 20 février à Lunéville : Joseph Constantin Auguste Majorelle, mort à Nancy le , décorateur français, créateur sur céramiques et sur meubles.
- 7 mars à Metz : Charles-Félix Frébault, homme politique français décédé le à Paris.
- 25 mars à Lunéville : Alexis L'Hotte, décédé le , plus connu sous l'appellation de général L'Hotte, général français. Il est écuyer en chef du Cadre noir avant d'en être commandant. Il est notamment à l'origine de cette célèbre doctrine de l'équitation de tradition française : « Calme, en avant, droit .».
- 20 avril à Metz : Charles-Raphaël Maréchal, dit Maréchal fils, mort le à Nogent-sur-Marne[3], artiste peintre français.
- 24 avril à Vic-sur-Seille : Jean-François Eugène Robinet[4], plus communément appelé docteur Robinet, mort le à Paris, est un médecin, historien et homme politique français.
- 29 mai à Rambervillers : Louis Charles Antoine, ingénieur du génie de la Marine française et physicien français, mort le à Brest. Ce polytechnicien vosgien a donné son nom à l'équation d'Antoine.
- 5 juin à Saint-Avold : Pierre-Victor Braun, décédé à Argenteuil le , prêtre français, religieux de Saint Vincent de Paul, fondateur des Servantes du Sacré-Cœur de Jésus de Versailles. Sa cause en béatification a été ouverte en France en 1991, et introduite auprès du Saint-Siège en 2007.
- 28 juillet à Andilly : Caroline Clément, célèbre mystique stigmatisée et voyante, fille du cultivateur François Clément, lequel avait été élu maire du village à 26 ans. (cf. RP. MARC, Histoire d'une âme victime, Caroline Clément, 1895)
- 8 août au Neufour : Eugène Gandar, mort le à Paris 6e, professeur d'université français, spécialiste de littérature.
- 1 octobre à Scy-Chazelles (Moselle) : Gabriel Royer, homme politique français décédé le à Spincourt (Meuse).
- 25 octobre à Phalsbourg : David Gruber, mort le à Koenigshoffen (Bas-Rhin), industriel français, chimiste de formation et diplômé de pharmacie, qui expérimenta de nouvelles techniques de brassage et de maltage et fonda vers 1855 à Koenigshoffen – un quartier de Strasbourg – la Brasserie Gruber[5].
- 15 novembre à Metz : Simon Alexandre Ernest Auburtin[6],[7], mort le à Roullet (Charente)[8], médecin français qui a une influence importante sur Paul Broca et l'amène à étudier les bases du langage dans le cerveau.
- 20 novembre à Metz : Joseph Charles Daga (1825-1885), médecin inspecteur général de la IIIe République[9].
Décès
modifier- 20 janvier au château de Bourlémont à Frebécourt : Pierre-Simon d'Alsace de Hénin-Liétard[10], né le à Neufchâteau (Vosges), militaire français des XVIIIe et XIXe siècles.
- 5 février à Varennes-en-Argonne (Meuse) : Jacob Job Élie, né le à Wissembourg (Bas-Rhin), mort le , général français de la Révolution et de l’Empire.
- 13 mars à Metz : François de Wendel, premier du nom, né le à Charleville, industriel français, maire d'Hayange le , conseiller général le et député de la Moselle du à sa mort.
- 21 avril à Lunéville : Dominique Joseph Aubertin, né le à Lunéville, militaire français. Il prend part aux guerres de la Révolution française et à la guerre de Vendée.
- 25 avril à Metz : Joseph Crouzat né le à Sérignan, un général de brigade de la Révolution française.
- 26 mai à Épinal : Nicolas Christophe Gehin, homme politique français né le à Senones.
- 19 août à Metz : Hubert Lemaire est un homme politique français né le à Cheminot (Moselle).
- 15 septembre à Valfroicourt : Joseph Hugo, né le à Mirecourt , homme politique et un homme de loi français.
- 27 septembre à Varennes (Meuse) : Étienne, baron Radet, né le à Stenay (Meuse), général français de la Révolution et de l’Empire.
- 17 octobre à Metz : Louis Perrin[11], dit Thénard aîné[12], acteur français né le à Lyon[13].
- 24 octobre à Saint-Mihiel : Jean-Baptiste Sauce, né le à Varennes-en-Argonne, personnalité de la Révolution française.
Voir aussi
modifierNotes et références
modifier- « L'Écho de la Lorraine », sur Presse Locale Ancienne (consulté le ).
- « Le Spectateur de la Lorraine », sur Presse Locale Ancienne (consulté le ).
- Archives de Paris, état-civil numérisé du 17e arrondissement de Paris, décès de l'année 1888, acte no 1477 du portant transcription de l'acte de décès de Charles-Raphaël Maréchal, survenu le 14 avril précédent à Nogent-sur-Marne. L'acte précise que le défunt était né le à Metz et domicilié au no 4 rue Darcet dans le 17e arrondissement.
- Jean Maitron, « Robinet, Jean, François, Eugène », sur Le Maitron, Dictionnaire biographique, mouvement ouvrier, mouvement social, (consulté le )
- Maurice Moszberger (dir.), Dictionnaire historique des rues de Strasbourg, Le Verger, Barr, 2012 (nouvelle éd. révisée), p. 481-482 (ISBN 9782845741393)
- Selon son dossier d'optant en 1872.
- Selon son acte de naissance, visible en ligne, sur le site des archives départementales de la Moselle
- Selon son acte de décès, lisible en ligne sur le site des archives de la Charente.
- Dossier Leonore LH/645/36.
- Albert Ronsin, Les Vosgiens célèbres : dictionnaire biographique illustré, G. Louis, , 394 p. (ISBN 978-2-907016-09-4, lire en ligne)
- Henry Lyonnet (Dictionnaires des comédiens français) prétend qu'il s'appelait Auguste-Pierre-Louis Chevalier-Perrin, mais aucun acte ne corrobore cette affirmation. Ses actes de baptême, de mariage et de décès le nomment simplement Louis Perrin
- Acte de décès à Metz (section 1), vue 69/92.
- Acte de baptême à Lyon (paroisse Saint-Pierre-Saint-Saturnin), n° 245, vue 25/73, « fils naturel de Marie Perrin ».