Écologie intégrale

concept de la religion chrétienne qui intègre les aspects environnementaux, économiques, sociaux, bioéthiques, les aspects culturels et éducatifs, et les aspects de la vie quotidienne

L'écologie intégrale est un concept de la religion chrétienne qui intègre les aspects environnementaux, économiques, sociaux (les trois piliers du développement durable), culturels et de la vie quotidienne, le principe du bien commun et la justice entre générations. Portée par l'encyclique Laudato si' du pape François, elle considère que ces composantes sont interdépendantes et que les problèmes actuels requièrent un regard qui tienne compte de tous les aspects de la crise mondiale[1].

Historique

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Une longue maturation dans les milieux chrétiens depuis la fin des années 1960

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Comme le souligne l'écologue catholique Jean-Pierre Raffin, avant que n'apparaisse explicitement l'expression « écologie intégrale », les préoccupations écologiques étaient déjà prises en compte par certains croyants[2] :

  • En septembre 1968, l’UNESCO organise une conférence intergouvernementale sur les ressources de la biosphère : « L'homme et ses écosystèmes : l'objectif d’un équilibre dynamique avec le milieu satisfaisant les besoins physiques, économiques, sociaux et spirituels ». De cette conférence intergouvernementale naîtra, en 1971, le programme international MAB (Man and Biopshere : l'Homme et la Biosphère).
  • Dès le début des années 1970, le pape Paul VI exprime des préoccupations écologiques : le 16 novembre 1970, il intervient sur ce thème à l'occasion du 25e anniversaire de la FAO à Rome[3] ; en 1971, pour le 80e anniversaire de l'encyclique Rerum Novarum de Léon XIII, il identifie dans sa lettre apostolique Octogesima adveniens l'environnement comme l'une des thématiques sociales émergentes que l’Église doit désormais considérer sérieusement[4] ; en juin 1972, il envoie un message pour l'ouverture de la conférence des Nations unies sur l'environnement de Stockholm[5].
  • Le , soit un an après son élection, le pape Jean-Paul II promulgue saint François d'Assise « patron devant Dieu de tous ceux qui font la promotion de l’écologie ». Jean-Paul II interviendra tout au long de son pontificat, pratiquement chaque année, sur le thème de « l’écologie » ; ses interventions ont été publiées à titre posthume dans Les gémissements de la Création - Vingt textes sur l'écologie en 2006[6].

Apparition de l'expression « écologie intégrale »

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Les premières occurrences de « l’écologie intégrale » sont recensées dans le mensuel Je suis Français, organe des royalistes marseillais d’Action française, dans deux articles de 1984[7]. Jean-Charles Masson y développe l'idée d'un écologisme inspiré du nationalisme intégral développé par Charles Maurras. L'auteur invoque l'importance d'un « réenracinement » de la France de sorte à « dénomadiser » culturellement le pays pour respecter la « nature éternelle », « seul moyen » de sa « renaissance »[7].

Dans son important message du à l'occasion de la journée mondiale de la paix, « La Paix avec Dieu créateur, la paix avec toute la création », le pape Jean-Paul II fait l'éloge de l'écologie, constatant les menaces qui pèsent sur la paix « à cause des atteintes au respect dû à la nature, de l'exploitation désordonnée de ses ressources et de la détérioration progressive dans la qualité de la vie » ; il présente la crise écologique comme un « problème moral » et déclare que « le problème écologique a pris aujourd’hui de telles dimensions qu’il engage la responsabilité de tous ». L'expression « écologie intégrale » n'est pas encore employée[8].

Les 8 et 9 septembre 1990, un colloque pluridisciplinaire « Sauvegarde et gérance de la Création » est organisé, à Paris, par Pax Christi, au cours duquel interviennent des théologiens, des philosophes, des écologues, des médecins, des économistes, des enseignants, des élus, etc. L’essentiel des communications est rassemblé dans l’ouvrage « Sauvegarde et gérance de la Création »[9].

Le est lancé l'appel de Klingenthal[Quoi ?] à la fin du colloque international « Écologie, éthique, spiritualités », organisé par Pax Christi-France en octobre 1995, face aux défis de la sauvegarde de la planète. Il est suivi par plusieurs rencontres scientifiques, pluridisciplinaires et interreligieuses autour de l'eau, de l'air, de la terre, de la forêt et de la biodiversité[10].

En 2000, Ken Wilber applique la théorie intégrale qu'il a développée dans les années 1970 à l'écologie et utilise l'expression « écologie intégrale » dans A Theory of Everything (« Une théorie du tout »). En 2009, les théologiens Michael E. Zimmermann et Sean Esbjörn-Hargens ont approfondi cette perspective dans Integral ecology: Uniting Multiple Perspectives on the Natural World (« L'écologie intégrale : unifier diverses visions du monde naturel »)[11].

Le concept est introduit en France d’abord dans les milieux chrétiens, notamment catholiques, par Falk van Gaver en 2007 dans un article du magazine catholique L'Homme nouveau, intitulé « Pour une écologie intégrale »[12]. Il le reprend ensuite en 2011 dans son livre L'Écologie selon Jésus-Christ dans une approche chrétienne.

En France, Gaultier Bès de Berc, avec Marianne Durano et Axel Norgaard Rokvam, emprunte l'expression dans Nos limites, pour une écologie intégrale en 2014.

Développement de la notion par le pape François

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L'expression se trouve sous la plume du pape François dans son encyclique Laudato si' publiée en juin 2015[13].

En employant l'adjectif « intégral », François s'inscrit dans la lignée de ses prédécesseurs : Jean XXIII définissait le bien commun dans l'encyclique Mater et Magistra (1961) par l'« ensemble des conditions sociales qui permettent et favorisent dans les hommes le développement intégral de leur personnalité »[14], et parle également dans l'encyclique Pacem in Terris (1963) de « développement intégral dans l'éducation de la jeunesse »[15]. En 1967, Paul VI théorise le premier la notion de développement humain intégral dans son encyclique Populorum progressio. Développée ensuite par Jean-Paul II (Centesimus annus, 1991) et Benoît XVI (Caritas in veritate, 2009), cette dénomination aboutira à une conception originale du développement, en rupture avec le projet moderne d’un développement économique et technique. Elle recouvre la vision chrétienne d’un développement de l’humanité qui réponde au projet de Dieu créateur. C’est un développement qui équilibre les dimensions économiques, sociales et environnementales, sans occulter la dimension spirituelle et la solidarité, autant avec tous les habitants de la planète qu’avec les générations futures. C’est le développement de tout l'homme, et de tous les hommes en respectant les piliers de la Doctrine sociale de l'Église : respect de la dignité de chacun, option préférentielle pour les plus démunis, destination universelle des biens et attention à ce que le bien commun profite à tous, solidarité, subsidiarité (agir et décider au plus près de, agir avec et pas à la place de, agir dans les limites de ses compétences, respecter le travail et les compétences des plus petits…)[16].

Description

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Écologie à la fois naturelle et humaine

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L'écologie chrétienne est une écologie intégrale, aussi bien humaine que naturelle. En effet, dans son message du , journée mondiale de la paix, le pape Benoît XVI a exprimé son attachement profond à une écologie authentique car complète[17] :

« Dans l'encyclique Centesimus annus, Jean-Paul II écrit : "Non seulement la terre a été donnée par Dieu à l'homme qui doit en faire usage dans le respect de l'intention primitive, bonne, dans laquelle elle a été donnée, mais l'homme, lui aussi, est donné par Dieu à lui-même et il doit donc respecter la structure naturelle et morale dont il a été doté". C'est en répondant à cette consigne, qui lui a été donnée par le Créateur, que l'homme, avec ses semblables, peut donner vie à un monde de paix. en plus de l'écologie de la nature, il y a donc une "écologie" que nous pourrions appeler "humaine", qui requiert parfois une "écologie sociale". Et cela implique pour l'humanité, si la paix lui tient à cœur,, d'avoir toujours plus présents à l'esprit les liens qui existent entre l'écologie naturelle, à savoir le respect de la nature, et l'écologie humaine. L'expérience montre que toute attitude irrespectueuse envers l'environnement porte préjudice à la convivialité humaine, et inversement. »

Lors d'une autre journée mondiale de la paix, le , le message de Benoît XVI s'intitulait « Si tu veux la paix, protège la création »[18] :

« Le respect de la création revêt une grande importance car "la création est le début et le fondement de toutes les œuvres de Dieu" et, aujourd'hui, sa sauvegarde devient essentielle pour la coexistence pacifique de l'humanité. Si en effet, à cause de la cruauté de l'homme envers l'homme, nombreuses sont les menaces qui mettent en péril la paix et le développement intégral authentique de l'homme - guerres, conflits internationaux et régionaux, actes terroristes et violations des droits de l'homme - les menaces engendrées par le manque d'attention — voire par les abus — vis-à-vis de la terre et des biens naturels, qui sont un don de Dieu, ne sont pas moins préoccupantes. C'est pour cette raison qu'il est indispensable que l'humanité renouvelle et renforce "l'alliance entre l'être humain et l'environnement, qui doit être le miroir de l'amour créateur de Dieu, de qui nous venons et vers qui nous allons." »

Question écologique

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Tout comme il y eut une question sociale au XIXe siècle, il y a une question écologique au XXIe siècle. Mais l'écologie, « science de la maison » selon l'étymologie, serait bien trop souvent tronquée. C'est pourquoi une écologie intégrale se veut être une écologie complète, non seulement humaine et naturelle, mais aussi temporelle et spirituelle. On en trouve de nombreux axes dans le Magistère, dans les écrits des papes, notamment Jean-Paul II et Benoît XVI (déjà cités), mais aussi dans le Catéchisme et dans la doctrine sociale de l'Église, ainsi que dans toute la Tradition chrétienne à travers les siècles, chez tous les grands saints d'Orient et d'Occident de deux mille ans de christianisme. On en trouve des bases dans toute la Bible, à commencer par la Genèse, mais aussi les Psaumes, les Proverbes, la Sagesse et le Nouveau Testament (Évangiles, Épîtres, Apocalypse…). La question écologique est centralement présente dans toute la Bible, par exemple dans cette phrase de Jésus de Nazareth : « Allez et évangélisez la Création tout entière »[19].

La question écologique est une question moderne, car c'est surtout la modernité qui a posé la nature comme problème et donc l'écologie sous le mode de la crise. L'écologie intégrale entend se pencher sur le monde d'avant la question écologique et voir ce que la tradition chrétienne, des origines à nos jours, dit de la nature, afin d'apporter des éléments de réponse à cette crise majeure du XXIe siècle, qui à terme met en péril l'humanité elle-même. L'écologie intégrale estime qu'il est profitable de découvrir la permanence centrale de la « pensée écologique chrétienne », bien souvent ignorée du grand public, même catholique[20].

Nécessité d'une morale pour l'écologie

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La question écologique - de même que la question sociale et la plupart des grandes questions de l'humanité - est avant tout une question morale. Cette morale peut prendre la forme d'une éthique de responsabilité ou d'une éthique de conviction. L'éthique de responsabilité, qui est une morale de l'utilité, serait plus légitime que l'éthique de conviction, qui est morale de principe. En écologie, on en appelle souvent à l'éthique de responsabilité, comme on le voit avec le philosophe allemand Hans Jonas et son « Principe responsabilité », ce qui est une bonne chose, mais n'est pas suffisant[21].

Applications

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La publication de l'encyclique Laudato si' sur l'écologie intégrale a suscité un certain nombre de réactions positives dans la communauté internationale :

En France, le label Église verte, créé en 2017, est une application de l'écologie intégrale dans les communautés chrétiennes[22].

Selon Ségolène Royal, ministre française de l'écologie et présidente de la COP 21 qui s'est tenue en novembre 2015, l'encyclique a contribué à la dynamique de l'accord de Paris sur le climat de décembre 2015 ; elle a estimé qu'il s'agissait d'« un texte remarquable qui ne concerne pas seulement les catholiques mais a une portée universelle », et a noté qu'il constituait avant tout « un appel à l’action »[23].

La Communauté Saint-Jean fonde l'Académie pour une écologie intégrale en 2017 à la suite de l'encyclique papale. Cette académie est située au sanctuaire Notre-Dame du Chêne près de Sablé-sur-Sarthe[24].

Une étude européenne menée par l'Alliance Laudato Si' européenne (ELSiA) en 2024 a révélé que l'encyclique a eu un impact tangible sur 95 % des organisations catholiques en Europe. Pour 36 % d'entre elles, cela a conduit à des changements substantiels ou des transformations intégrales. Pour ces organisations, l’écologie n’est pas une « mode passagère » et a une « approche synodale », puisque les activités inspirées par l’encyclique étaient des « actions communautaires et participatives montrant un passage à des activités écologiques, pratiques et communautaires ». 82 % des organisations ont rapporté travailler avec d’autres groupes confessionnels et non confessionnels. L’implication de bénévoles est un autre fait marquant, avec 93 % des initiatives comptant sur le bénévolat[25].

Débats autour du concept

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Ce concept est parfois dénoncé comme servant d'écoblanchiment (greenwashing en anglais) pour le militantisme conservateur, à travers des figures issues de La Manif pour tous comme Eugénie Bastié ou Gaultier Bès[26], qui s’exprimerait notamment dans la revue Limite (arrêtée en 2022). Il s'agirait de se servir de la bannière écologique pour un militantisme antiféministe et anti-avortement.

À propos de ce groupe, le chercheur Jean-Louis Schlegel explique qu'« il s’agit d’être « conservateur » authentiquement, intégralement, radicalement, dans la vie quotidienne comme dans les combats publics : conservateur de la planète dans toutes ses dimensions, mais aussi conservateur du corps humain, de la famille, du domestique, du local[27]. »

Les sociologues Étienne Grésillon et Bertrand Sajaloli ajoutent :

« Cette écologie intégrale moralisatrice et traditionaliste ressurgit ainsi à la faveur des discours contre le mariage homosexuel. Mais, instrumentalisant l'écologie, notamment dans son champ défense de la vie, récupérant et mettant au service de valeurs très conservatrices la réflexion engagée au sein du catholicisme sur les rapports homme-nature, ce mouvement est loin d'être partagé par tous les catholiques. […]
La notion d'écologie humaine […] en plaçant la question morale du respect de la vie humaine au centre du débat détourne le croyant de la nature et des enjeux environnementaux[28]. »

À l'opposé, Delphine Batho dans son Écologie intégrale, le manifeste[29] combat farouchement toute interprétation qui consisterait à promouvoir des valeurs réactionnaires pour confiner les femmes au monde naturel et à leur fonction reproductrice. Vouloir travestir le sens de l'écologie intégrale pour en faire une arme contre les femmes, contre leur droit à maîtriser leur corps, contre le droit à l'avortement et à la contraception, contre les progrès de la bioéthique, contre les libertés individuelles, à commencer par la faculté de vivre librement son orientation sexuelle que l'on soit homme ou femme, est, selon elle, exactement le contraire de la révolution anthropologique nécessaire[30],[31].

Pour Delphine Batho, comme pour Génération écologie, le parti dont elle est présidente, l'écologie intégrale démocratique est le projet politique qui fait le lien entre les alertes scientifiques qui annoncent que « bientôt il sera trop tard » et des propositions pour inscrire le respect de la Terre et de la Nature dans les fonctionnements démocratiques, par la loi et par la société mobilisée. Il associe les sciences et la démocratie[32].

Aux élections européennes de , elle intègre la liste Urgence Écologie menée par le philosophe Dominique Bourg qui s’affirme lui aussi partisan d’une écologie intégrale[33] selon la même approche qui récuse les motivations religieuses. Celui-ci affiche également ses distances avec l'écologie intégrale d'extrême droite de la revue Limite, qu'il voit comme une simple récupération opportuniste de la thématique écologiste au profit d'une extrême droite traditionaliste : « Pour ces antimodernes, l’écologie est aujourd’hui une aubaine. Elle leur permet de se rénover, de se réaffirmer et de reprendre une importance dans l’époque[27]. »

Notes et références

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  1. Pape François, Encyclique Laudato si', quatrième chapitre : « Une écologie intégrale », § 137 à 162 (lire en ligne, consulté le 2 juillet 2020).
  2. Jean-Pierre Raffin, « Eglise et écologie, Groupe des Amis de la Vie de Paris », sur lapenseeecologique.com
  3. « Discours du pape Paul VI à l'occasion du 25e anniversaire de la F.A.O. », 1970, DC no 1575, p. 1051-1056.
  4. Paul VI, « Lettre apostolique Octagesima adveniens », 1971, DC no 1587, p. 2-17, lire en ligne.
  5. Message du pape Paul VI à l'occasion de l'ouverture de la Conférence des Nations unies sur l'environnement.
  6. Jean-Paul II, Les gémissements de la Création - Vingt textes sur l'écologie, Parole et silence, , 126 p. (ISBN 978-2-84573-413-5)
  7. a et b Simon Blin, « Les droites dures s’enracinent dans «l’écologie intégrale» », sur Libération (consulté le )
  8. Jean-Paul II, « La pais avec Dieu créateur la paix avec toute la création », sur vatican.va
  9. René Coste et Jean-Pierre Ribaut (dir.), Sauvegarde et gérance de la Création, Desclée, .
  10. Écologie intégrale : 25 ans après l’Appel de Klingenthal : Sous la direction de Frédéric Trautmann, titulaire de la chaire Jean Rodhain de Strasbourg, et Marc Feix, sur fondationjeanrodhain.org, 7 mai 2021.
  11. Octave Larmagnac-Matheron, « L’écologie intégrale, de l’extrême droite (et du New Age) au pape François », sur philomag.com,
  12. « « Pour une écologie intégrale », L’Homme Nouveau, 2007 »
  13. Fabien Revol et Alain Ricaud (préf. Philippe Barbarin), Une encyclique pour une insurrection écologique des consciences, Paris, Parole et silence, , 319 p. (ISBN 978-2-88918-721-8, OCLC 935315994), 69-70.
  14. Jean XXIII, « encyclique Mater et Magistra, seconde partie », sur vatican.va, (consulté le )
  15. Jean XXIII, « Pacem in Terris, lettre encyclique sur la paix entre toutes les nations, fondée sur la vérité, la justice, la charité, la liberté no 153 », sur vatican.va, (consulté le )
  16. « Dossier écologie intégrale », sur rural.catholique.fr, (consulté le )
  17. Falk van Gaver 2011, p. 11-12
  18. Falk van Gaver 2011, p. 12-13
  19. Falk van Gaver 2011, p. 14-15
  20. Falk van Gaver 2011, p. 15-16
  21. Falk van Gaver 2011, p. 21-41
  22. « Église verte », sur Église catholique en France, Conférence des Évêques de France
  23. Nicolas Senèze, « Ségolène Royal a remercié le pape pour Laudato si' », La Croix,‎ (lire en ligne, consulté le )
  24. « Académie pour une écologie intégrale - Sanctuaire Notre-Dame du Chêne (Vion) », sur academie-ecologie-integrale.org (consulté le ).
  25. « Quel impact de Laudato Si’ sur les catholiques européens ? Résultats d’étude »
  26. Bernadette Sauvaget, « Limite, des réacs en vert et contre tous », Libération, .
  27. a et b Catherine Vincent, « "Ecologie intégrale", écofascisme… : une histoire des écologies identitaires », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  28. (en) Étienne Grésillon et Bertrand Sajaloli, « The green church? Building a catholic ecology: steps and tensions », VertigO, vol. 15, no 1,‎ (DOI 10.4000/vertigo.15905).
  29. Delphine Batho, Écologie intégrale, le manifeste, éditions du Rocher, 2018.
  30. « Delphine Batho lance son manifeste pour l’écologie intégrale », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le ).
  31. « Delphine Batho : "L’écologie ne peut pas être consensuelle" », sur L'Obs (consulté le ).
  32. « Nos orientations », sur Génération Écologie (consulté le ).
  33. Les matins, France Culture. Entretien avec Dominique Bourg dans la seconde partie de « L’invité des matins ».

Voir aussi

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Bibliographie

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Classement par ordre chronologique :

  • René Coste et Jean-Pierre Ribaut (dir), Sauvegarde et gérance de la Création, Desclée,
  • Falk van Gaver, L'écologie selon Jésus-Christ, Paris, Éditions de l'Homme nouveau, , 168 p. (ISBN 978-2-915988-39-0, OCLC 762905511, présentation en ligne).  
  • Gaultier Bès, Nos limites. Pour une écologie intégrale, Le Centurion,
  • Jean-Baptiste Douma, Bible et écologie, Kerygma,
  • Dominique Lang, Petit manuel d'écologie intégrale : avec l'encyclique Laudato si', un printemps pour l’Église, Chouzé-sur-Loire, Saint-Léger éditions, , 380 p. (ISBN 978-2-36452-117-9, OCLC 932121439)
  • Pape François, Vivre la conversion écologique : Chaque jour du temps de carême, une méditation, un extrait de Laudato si', un verset biblique et des idées de résolution, Peuple libre,
  • Dominique Bourg et Christian Arnsperger, Écologie intégrale, pour une société permacirculaire, Paris, PUF, coll. « L'Écologie en questions », , 204 p. (ISBN 978-2-13-079246-8, OCLC 1008567577)
  • Fabien Revol (dir.), Avec Laudato si’ devenir acteurs de l’écologie intégrale, Éditions Peuple libre, , 248 p.
  • Pape François, Notre mère la Terre, Salvator,
  • Pierre d'Ornellas, Écologie et bioéthique : un nouveau chemin !, Balland, , 42 p.
  • Nathalie de Kaniv et François You, L'écologie intégrale au cœur des monastères, Les Plans-sur-Bex (Suisse)/Paris/52-Langres, Parole et Silence, , 279 p. (ISBN 978-2-88959-104-6)
  • Éric de Kermel, Abécédaire de l'écologie joyeuse, Bayard, (présentation en ligne).
  • Francis Venciton et Enzo Sandré (préf. Jacques de Guillebon), Quelle écologie pour demain ?, Paris, Éditions de Flore, , 162 p. (présentation en ligne).
  • Frédéric Trautmann et Marc Feix, Écologie intégrale : 25 ans après l’Appel de Klingenthal, Ercal publications, (présentation en ligne).
  • Ensemble pour notre terre, Les évêques de France s'engagent au service de l'écologie intégrale, éditions du Cerf, , 362 p..
  • Martin Kopp, Vers une écologie intégrale, théologie pour des vies épanouies, Labor et Fides, coll. « Fondations écologiques », , 224 p. (ISBN 978-2-8309-1829-8, présentation en ligne)
  • Mathieu Detschessahar, Cécile Ezvan et Sandrine Frémeaux, L'entreprise au défi de l'écologie intégrale, penser et agir pour une économie du bien commun, Nouvelle Cité, , 256 p. (présentation en ligne)

Articles connexes

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Liens externes

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