Échalot

commune française du département de la Côte-d'Or

Échalot est une commune française située dans le canton de Châtillon-sur-Seine du département de la Côte-d'Or, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Échalot
Échalot
La Mare sur le Brévon et le château.
Blason de Échalot
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
Arrondissement Montbard
Intercommunalité Communauté de communes du Pays Châtillonnais
Maire
Mandat
Nicolas Hoffmann
2020-2026
Code postal 21510
Code commune 21237
Démographie
Gentilé Échalotais
Population
municipale
94 hab. (2021 en évolution de −4,08 % par rapport à 2015)
Densité 3,4 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 36′ 46″ nord, 4° 50′ 19″ est
Altitude Min. 368 m
Max. 527 m
Superficie 27,65 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Dijon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Châtillon-sur-Seine
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Échalot
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Échalot
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Échalot

Géographie

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La superficie d’Échalot, situé à 6 kilomètres de Salives, est de 2765 hectares (27,65 km2) avec une altitude comprise entre 368 et 527 mètres. Le Brévon, qui fait partie du bassin versant de la Seine, y prend sa source, alors que le ruisseau de Léry, qui fait partie du bassin versant du Rhône, prend aussi sa source sur la commune, au hameau de Lochère.

Communes limitrophes

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  Étalante Minot  
N Salives
O    Échalot    E
S
Poiseul-la-Grange Léry

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 952 mm, avec 13,2 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bure Les Templiers_sapc », sur la commune de Bure-les-Templiers à 15 km à vol d'oiseau[3], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 898,2 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Échalot est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[8]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dijon, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[8]. Cette aire, qui regroupe 333 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[9],[10].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (57,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (58,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (57,9 %), terres arables (38,8 %), prairies (1,6 %), zones agricoles hétérogènes (1,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

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Histoire

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Préhistoire et antiquité

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On n'a retrouvé aucun vestige antérieur à la période gallo-romaine, époque à laquelle une voie antique venant d'Alise-Sainte-Reine coupe le versant sud du finage[12].

Moyen Âge

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La paroisse est rattachée au bailliage de la Montagne et au diocèse de Langres.

Temps modernes

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Guillaume de Chastenay affranchit les habitants en 1559.

Époque moderne

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Charles de Foucauld enfant séjourne fréquemment au château d'Échalot[12].

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
    Emmanuel de Blic    
1965 1977 Gaston Tavian   Compagnon de la Libération
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 2020 Marc Tupin    
2020 En cours Nicolas Hoffmann    

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[14].

En 2021, la commune comptait 94 habitants[Note 2], en évolution de −4,08 % par rapport à 2015 (Côte-d'Or : +0,44 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
396384396445443405401412374
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
363360332312304269282249245
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
262276247256248224228203187
1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014
1721441331189510310011299
2019 2021 - - - - - - -
9594-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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La commune compte 15 monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[17], 2 objets répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[18], et 31 objets répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[19].

  • Le marais de la Fossilière et le marais de la Lochère sont classés zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique de type I.
  • Le château d'Échalot construit entre 1835 et 1840 à l'emplacement d'une ancienne forteresse médiévale démantelée par Henri IV dont subsistent des restes de tours.
  • La maison natale du général de division Rossin construite au cœur du village entre 1830 et 1840 qui servit d'hôpital durant la Seconde Guerre mondiale. Propriété privée.
  • L'église paroissiale de l'Assomption, remaniée plusieurs fois du XVe au XIXe siècle[20]. De plan allongé sans transept, elle présente une façade orientée sud-ouest surmontée d'un clocher carré à flèche octogonale. Elle renferme une statuaire remarquable : Vierge à l'Enfant de pierre polychrome du XVe, sainte Catherine en bois polychrome du XVIIe siècle ainsi qu'un groupe saint Joseph et l'Enfant de la même époque. D'autres pièces sont déposées au musée d'art sacré de Dijon[12].
  • La chapelle Saint-Roch à Lochère[21]. Construite autour des années 1500, ce bâtiment de forme classique (plan rectangulaire et clocheton sur le pignon de façade) fut un temps transformée en lavoir. Elle a été rénovée dans sa forme originale.

Personnalités liées à la commune

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Extrait d'un tableau peint par Marie de Foucault de Blic dans l'église d'Échalot.

Héraldique

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  Blasonnement :
D'azur à la gerbe d'or liée de gueules, à la bordure aussi de gueules.

Pour approfondir

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Bibliographie

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  • René Paris, A la rencontre du Châtillonnais : Aignay-le-Duc, Baigneux-les-Juifs, Laignes, La Bourgogne,  

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  3. Noël-Henri Rossin (1843-1921) général de division est grand officier de la Légion d'honneur. École Polytechnique (1861-1863) à  : lieutenant en 2(nd) à la 1re batterie du 15e régiment d'artillerie
     : lieutenant en 1er au 17e régiment d'artillerie à cheval à Valence, puis à Metz
    1870 : il était avec cette batterie à la réserve d'artillerie du groupe à cheval du 2e corps de l'armée du Rhin. Il a participé avec elle aux batailles de Forbach (), Rezanville () et Saint-Privas ()
    Il est cité à l'ordre de l'armée pour fait d'armes personnel à la bataille de Forbach : sauvetage de 5 canons de 4 de campagne que deux batteries du 2e corps en position près du bassin de Sternig-Wendel avaient dû laisser sur le terrain à 2 ou 300 mètres d'une lisière de bois que garnissaient les tirailleurs prussiens.
    Promu capitaine (au choix) le en raison de ce fait et classé à la 8e batterie du 15e régiment (division de Laveaucoupet formant garnison de Metz). Passé 15 jours après, sous la demande du général Gagneaud à la 9e batterie du 5e régiment d'artillerie (batterie de mitrailleuses de la 1re division) du 2e corps d'armée.
    Il a participé avec cette batterie aux opérations du siège de Metz.
    -  : en captivité à Neustadt (Brandebourg). Il est rentré à Lyon au 5e régiment d'artillerie en voie de réorganisation.
    1873 : détaché au dépôt central de l'artillerie comme adjoint au service de l'armement des places et des côtes.
    - : commandant la 13e batterie à cheval du 33e régiment d'artillerie
    : promu chef d'escadron (au choix) et nommé major du 29e régiment d'artillerie à Laon. Il est chargé de l'organisation du 9e bataillon d'artillerie (1883). Il a organisé ce Corps à Belfort et va le commander pendant 6 ans.
    - : chef de service de l'armement des places et des côtes (ministère de la Guerre). Il était en même temps l'adjoint à l'inspecteur permanent des travaux des côtes (général Mismes).
    il est secrétaire de la commission de défense du littoral et promu colonel le .
    Colonel commandant l'artillerie de la 39e division à Saint-Mihiel en .
    Il est nommé au commandement du 40e régiment d'artillerie à l'organisation de ce nouveau corps ().
    Général de brigade le , affecté au commandement de l'artillerie du 7e corps d'armée à Besançon puis détaché en 1904 à la tête de la 13e division d'infanterie à Chaumont.
    Général de division en 1905, il commande la 13e division d'infanterie à Chaumont.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Échalot et Bure-les-Templiers », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Bure Les Templiers_sapc », sur la commune de Bure-les-Templiers - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Bure Les Templiers_sapc », sur la commune de Bure-les-Templiers - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  8. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  9. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Dijon », sur insee.fr (consulté le ).
  10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  12. a b et c René Paris 1986, p. 40.
  13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  17. « Liste des lieux et monuments de la commune d'Échalot à l'inventaire général du patrimoine culturel », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  18. « Liste des objets historiques de la commune d'Échalot », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  19. « Liste des objets de la commune d'Échalot à l'inventaire général du patrimoine culturel », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  20. Notice no IA00054363, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  21. Notice no IA00054373, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.