Des plans spectaculaires, une imagerie folklorique et des aventures rocambolesques… C’est la recette du film d’animation Ne Zha 2 qui pulvérise les records depuis sa sortie le 29 janvier. Il aurait attiré des millions de spectateurs dans les salles et généré 1,8 milliard d’euros selon les chiffres du tabloïd chinois Global Times. Une somme qui dépasse les bénéfices des plus gros succès hollywoodiens (mais loin encore d’Avatar de James Cameron et de ses 2, 9 milliards de recettes) et lui permet de figurer en septième position des plus succès du cinéma mondial. Sachant évidemment que les six premières places sont occupées par des productions américaines. Il s’agit donc d’un phénomène tout à fait inhabituel, d’autant plus pour un film d’animation.
Il s’agit de la suite de Ne Zha (2019), dont le succès fut presque aussi éclatant, générant 700 millions d’euros au box-office. Le long métrage destiné à un jeune public met en scène Ne Zha, divinité protectrice, et le récit s’inspire d’une célèbre légende, l’Investiture des dieux (XVIe-XVIIe siècles). «Pour qu’un film suscite de l’intérêt du public, il faut faire référence à des thèmes chers à la Chine, constate Luisa Prudentino, sinologue et spécialiste du cinéma chinois. Or Ne Zha est une figure très importante, connue par tous. Cela fait appel à un certain sentiment national