pastèque
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]Nom commun
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel |
---|---|
pastèque | pastèques |
\pas.tɛk\ |
pastèque \pas.tɛk\ féminin
- (Botanique) Plante de la famille des cucurbitacées, cultivée pour ses fruits, de nom taxinomique Citrullus lanatus.
Pastèque et melon sont cités dans les règlements urbains médiévaux de Perpignan, indiquant qu’ils sont couramment cultivés en Roussillon au moins depuis le XIIIe siècle dans les potagers et ils sont largement illustrés dans les tacuins qui en montrent les techniques de culture [Daunay et al., 2009].
— (Ruas, Marie-Pierre, et al. « 23. Regard pluriel sur les plantes de l’héritage arabo-islamique en France médiévale », Catherine Richarté éd., Héritages arabo-islamiques dans l'Europe méditerranéenne. La Découverte, 2015, pp. 347-376.)La salinité élevée des sols dans la partie ouest d’Ouarizane, où se trouve cette catégorie d’attributaires, réduit leurs possibilités de diversification en termes de production maraîchère. Ils ne peuvent pas, par exemple, pratiquer la culture du melon ou de la pastèque qui aurait pu leur procurer des revenus agricoles plus importants que ceux dégagés par la culture de l’artichaut.
— (Amichi, Hichem, Sami Bouarfa, et Marcel Kuper. « Arrangements informels et types d’agriculture sur les terres publiques en Algérie : quels arbitrages ? », Revue Tiers Monde, vol. 221, no. 1, 2015, pp. 47-67.)
- (Botanique) (Par métonymie)[1] Fruit comestible de cette plante, gros, lisse et à chair rose, rouge, verdâtre ou blanche.
La pastèque nous fit grand bien ; cette pulpe rose dans cette écorce verte a quelque chose de frais et de désaltérant qui fait plaisir à voir. À peine y a-t-on mordu qu’on est inondé jusqu’au coude d’une eau légèrement sucrée d’un goût très-agréable, et qui n’a aucun rapport avec le jus de nos cantaloups.
— (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)Un torse rond, des épaules droites, des seins gorgés comme des pastèques, des jambes longues et bien en chair se délivrèrent agilement d'un linge multiple importun.
— (Pierre Louÿs, Les aventures du roi Pausole, 1901)La tabatière — Sauveur se plaisait à nommer ainsi la dame affable et dodue qui tenait la petite boutique tabac-journaux-papeterie du bourg — se fendit pour lui d’un large sourire en tranche de pastèque.
— (Hélène de Monaghan, Suite en noir, Librairie des Champs-Élysées, 1970, chapitre Samedi 19 août)L’après-midi ces dames et demoiselles parées de leurs plus beaux atours se pavanaient en grappes serrées tout le long de la rue centrale (seule rue large) en jacassant et grignotant des pépons de courges et pastèques grillées et salées.
— (Aurore Lebouteux, Regards sur le passé, La Pensée universelle, 1973, page 19)Il aimait particulièrement les pastèques et, si on lui en demandait la raison, il expliquait qu’en aucun autre aliment ne se concentrait autant de Lumière.
— (Amin Maalouf, Les Jardins de lumière, 1991, Le Livre de Poche, page 101)
Synonymes
[modifier le wikicode]Dérivés
[modifier le wikicode]Vocabulaire apparenté par le sens
[modifier le wikicode]- past��que figure dans les recueils de vocabulaire en français ayant pour thème : cucurbitacée, fruit, légume, couleur.
Traductions
[modifier le wikicode]- Afrikaans : waatlemoen (af)
- Allemand : Wassermelone (de) féminin
- Anglais : watermelon (en)
- Arabe : بطيخه (ar) bṭīḫh, بِطِّيخ (ar), دُلاَّع (ar)
- Asturien : sandía (ast) féminin
- Azéri : qarpız (az)
- Bachkir : ҡарбуз (*) qarbuz
- Basque : angurri (eu), sandia (eu)
- Breton : melon-dour (br) masculin
- Bulgare : диня (bg) dinya féminin
- Catalan : síndria (ca), meló d’aigua (ca)
- Chaoui : adellaɛ (shy)
- Chinois : 西瓜 (zh) xīguā
- Chleuh : ⵜⴰⴷⴷⵍⵍⴰⵃⵜ (*)
- Coréen : 수박 (ko) subak
- Corse : patecca (co), pastecca (co)
- Créole du Cap-Vert : balansiâ (*)
- Créole réunionnais : mélon dolo (*)
- Croate : lubenica (hr)
- Danois : vandmelon (da)
- Espagnol : sandía (es) féminin
- Espéranto : akvomelono (eo)
- Estonien : arbuus (et)
- Finnois : vesimeloni (fi)
- Gagaouze : karpuz (*)
- Grec : καρπούζι (el) karpouzi, πεπόνι (el) pepóni neutre
- Haoussa : kankana (ha)
- Hébreu : אבטיח (he) avatīakʰ masculin
- Hongrois : görögdinnye (hu)
- Ido : aquomelono (io)
- Ingouche : харбаз (*)
- Islandais : vatnsmelóna (is)
- Italien : cocomero (it), anguria (it)
- Japonais : 西瓜 (ja) suika, スイカ (ja) suika
- Karatchaï-balkar : харбыз (*)
- Kazakh : қарбыз (kk) qarbız
- Khmer : ឪឡឹក (km) ʼəwlək
- Kirghiz : дарбыз (ky) darbız
- Koumyk : харбуз (*)
- Kurde : şûtî (ku), zebeş (ku)
- Néerlandais : watermeloen (nl)
- Nogaï : карбыз (*)
- Norvégien : vannmelon (no)
- Occitan : pastèca (oc), melon d’aiga (oc)
- Ouïghour : تاۋۇز (ug)
- Papiamento : patia (*)
- Pendjabi : ਹਦਵਾਣਾ (pa) hadwāṇā
- Persan : هندوانه (fa) tarboz
- Pirahã : hoagasiá (*)
- Polonais : arbuz (pl) masculin, kawon (pl)
- Portugais : melancia (pt)
- Roumain : pepene verde (ro) masculin
- Russe : арбуз (ru) arbouz
- Sarde : sìndria (sc) féminin
- Slovaque : dyňa (sk) féminin
- Slovène : lubenica (sl)
- Songhaï koyraboro senni : kankani (*)
- Sranan : watramun (*)
- Suédois : vattenmelon (sv) commun
- Tatar de Crimée : qarpız (*)
- Tatare : карбыз (tt) qarbız
- Tchèque : dýně (cs), vodní meloun (cs)
- Turc : karpuz (tr)
- Turkmène : garpyz (tk)
- Ukrainien : кавун (uk)
- Vietnamien : dưa hấu (vi)
Prononciation
[modifier le wikicode]- France : écouter « pastèque [pas.tɛk] »
- (Région à préciser) : écouter « pastèque [Prononciation ?] »
- (Région à préciser) : écouter « pastèque [Prononciation ?] »
- France (Paris) : écouter « pastèque [Prononciation ?] »
- France (Vosges) : écouter « pastèque [Prononciation ?] »
- France (Lyon) : écouter « pastèque [Prononciation ?] »
- France : écouter « pastèque [Prononciation ?] »
- Cabestany (France) : écouter « pastèque [pas.tɛk] »
- Canet-en-Roussillon (France) : écouter « pastèque [pas.tɛk] »
Anagrammes
[modifier le wikicode]→ Modifier la liste d’anagrammes
Voir aussi
[modifier le wikicode]- pastèque sur l’encyclopédie Wikipédia
Références
[modifier le wikicode]- ↑ a b et c « pastèque », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage