Viva Bertaga !
Viva Bertaga ! | ||||||||
Auteur | Frédéric Dard | |||||||
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Pays | 1968 | |||||||
Genre | Polar | |||||||
Éditeur | Fleuve noir | |||||||
ISBN | 978-2-265-08498-8 | |||||||
Chronologie | ||||||||
Série | San Antonio | |||||||
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Viva Bertaga ! est un roman publié en janvier 1968 par Frédéric Dard sous le nom de plume de San-Antonio, il est le 69e de la série policière San-Antonio
Chez l’éditeur Fleuve noir, il porte d’abord le numéro 679 de la collection « Spécial Police », puis en 1975 le numéro 37 de la collection « San-Antonio », avant de figurer en soixante-neuvième position lorsque cette même collection adopte la numérotation par ordre chronologique, en 2003.
Couverture
[modifier | modifier le code]- 1re édition de 1968 : illustration de Michel Gourdon.
- 2e édition de 1975 : illustration Photo.
- 3e édition de 1989 : illustration Photo.
- 4e édition de 1996 : illustration d' Alain Siauve.
- 5e édition de 2007 : illustration de François Boucq.
- 6e édition de 2015 : illustration
Titres des chapitres
[modifier | modifier le code]Chapitre premier | A l'ombre de lui-même |
Chapitre II | Et quatre jours plus tard... |
Chapitre III | Y a comme un défaut ! |
Chapitre IV | C'est au pied du mur qu'on voit le colimaçon |
Chapitre V | Travail avec et sans filet |
Chapitre VI | La cerise sur toute la ligne |
Chapitre VII | Les attractions sont comprises dans le prix des consommations |
Chapitre VIII | Les feux passent du rouge au... blanc |
Chapitre IX | L'immobilisation n'est pas la guerre |
Chapitre X | On charrie Bencyla |
Chapitre XI | Pas de quoi avoir la grosse tête |
Chapitre XII | Péripéties dans la périphérie |
Chapitre XIII | Que viva Bertaga ! |
Chapitre XIV | D'émotions en émotions, de surprises en surprises... |
Chapitre XV | Ma petite (ma toute petite) tête de Béru |
Et maintenant | Con... ...clu... ...sion |
Con con clu sion sion |
Résumé
[modifier | modifier le code]Bérurier se porte volontaire pour une périlleuse mission au Rondubraz. Sa femme Berthe ayant disparu, il se retrouve obligé d'entraîner dans ses aventures sa jeune nièce Marie-Marie.
Personnages principaux
[modifier | modifier le code]- Personnages récurrents
- San-Antonio : héros du roman, commissaire de police.
- Alexandre-Benoît Bérurier : inspecteur de police, ami et collègue de San-Antonio.
- César Pinaud : adjoint du commissaire.
- Berthe Bérurier : épouse de Bérurier.
- Marie-Marie : nièce des Bérurier, âgée de 8 ans.
- Personnages liés à ce roman
- Nibdanlkalbhâr : chef des Indiens Livaros, tribu composée de réducteurs de têtes.
- Enhespez (Don) : patron du domaine de San-Kriégar.
- Tassiépa Sanchez : majordome de Don Enhespez.
- Krackzek : physicien tchécoslovaque spécialiste d'un minerai rare.
- Sin Jer Min En Laï : chef de la base chinoise.
- Chi Danlavaz : guérillero du Rondubraz.
Lieux de l'aventure
[modifier | modifier le code]San-Antonio, Béru et Marie-Marie quittent Paris pour le Rondubraz, pays imaginaire d'Amérique du Sud où se passe l'essentiel de l'aventure.
Événement majeur
[modifier | modifier le code]Première apparition de Marie-Marie, l'espiègle nièce des Bérurier :
« Le verrou gémit et l'huis s'entrouvre sur une bonne femme haute comme quatre pommes au regard de souris grise, aux pommettes flamboyantes et au nez retroussé. Elle a de longues nattes mal tressées qui lui pendent de chaque côté de la frimousse, et sa denture en cours de transformation peut se résumer à deux fortes canines, largement espacées à la mâchoire supérieure[1]. »
L’onomatopée :
« Plaouff! Le moteur est immergé. Vlac, vlac[2] ! »
« Ma promptitude et ma force font mieux que patience et longueur de temps, mes fieux! Bzzaoûm! Vrrrang! Ploff[3] ! »
L’antimétabole :
« Je ne jette pas le manche apres la cognée, mais je cogne avec le manche[4] ! »
La paréchèse :
« Je les laisse rallier Paris et railler Paris d'une voix éraillée[5]. »
L'expression métaphorique :
- piège à macaroni : barbe. « Ils ont des pièges à macaroni vachement abondants. Ces barbes noires, aussi touffues que la foret, ont quelque chose de castriste[6]. »
- avoir la communication avec l'au delà : mourir. « Si tu ne me dis pas la vérité, toute la vérité, je presse la détente et t'as aussi sec la communication avec l'au delà[7]. »
Les néologismes :
- karabéru : sorte de karaté revu et corrigé par Bérurier. « Lui a terminé son adversaire en deux coups de karabéru[8]. »
- tangoter: tanguer. « Notre guinde tangote de plus en mieux[9]. »
- lieucommuniser : dire une banalité. « Elle erre comme une âme en peine, lieucommunise Pinaud[10]. »
Le calembour :
- « Ça n'est pas mon habitude, rétorqué-je du talc au talc (comme l'a enseigné un copain masseur)[11]. »
- « ...on dirait qu'ils sont en train de tourner les derniers jours de mon pays »[12]
- « C'est un des six mulâtres de jugement ! »[13]
Hommage
[modifier | modifier le code]Le roman prête son nom à l'album live de Bérurier Noir, Viva Bertaga, sorti en 1990.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Page 24.
- Page 94 de l’édition Fleuve noir 1996.
- Page 118.
- Page 119.
- Page 21.
- Page 125.
- Page 207.
- Page 136.
- Page 122.
- Page 50.
- Page 10.
- Page 112.
- Page 134.