Aller au contenu

Vitry-sur-Orne

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Vitry-sur-orne)

Vitry-sur-Orne
Vitry-sur-Orne
Vue sur la ville.
Blason de Vitry-sur-Orne
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Moselle
Arrondissement Thionville
Intercommunalité Communauté de communes du Pays Orne-Moselle
Maire
Mandat
Luc Corradi
2020-2026
Code postal 57185
Code commune 57724
Démographie
Gentilé Vitrien, Vitrienne
Population
municipale
2 975 hab. (2021 en évolution de −1,16 % par rapport à 2015)
Densité 391 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 15′ 58″ nord, 6° 06′ 34″ est
Altitude Min. 157 m
Max. 360 m
Superficie 7,61 km2
Type Centre urbain intermédiaire
Unité urbaine Metz
(banlieue)
Élections
Départementales Canton d'Hayange
Législatives Huitième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Vitry-sur-Orne
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Vitry-sur-Orne
Géolocalisation sur la carte : Moselle
Voir sur la carte topographique de la Moselle
Vitry-sur-Orne
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Voir sur la carte administrative du Grand Est
Vitry-sur-Orne
Liens
Site web https://www.vitry-sur-orne.fr/

Vitry-sur-Orne est une commune française située dans le département de la Moselle, en région Grand Est.

Ses habitants sont les Vitriens.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]

Vitry-sur-Orne est une ville située dans le nord-est de la France, dans le département de la Moselle (57). La commune est située sur la rive gauche de l’Orne, sur le flanc des côtes de Moselle. Elle a pour annexe Beuvange.

Communes limitrophes de Vitry-sur-Orne
Ranguevaux Fameck
Vitry-sur-Orne Gandrange
Rosselange Clouange Amnéville
Rombas

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique

[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par l'Orne[Carte 1].

L'Orne, d'une longueur totale de 85,7 km, prend sa source dans la commune de Ornes et se jette dans la Moselle à Richemont, après avoir traversé 37 communes[1].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Vitry-sur-Orne.

Gestion et qualité des eaux

[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin ferrifère ». Ce document de planification, dont le territoire correspond aux anciennes galeries des mines de fer, des aquifères et des bassins versants associés, d'une superficie de 2 418 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est[2]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le SDAGE du Bassin Rhin-Meuse[3].

La qualité de l'Orne peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 763 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 9,5 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Malancourt », sur la commune d'Amnéville à 2 km à vol d'oiseau[6], est de 10,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 884,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,3 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −17,9 °C, atteinte le [Note 1],[7],[8].

Statistiques 1991-2020 et records MALANCOURT (57) - alt : 346m, lat : 49°13'07"N, lon : 6°03'25"E
Records établis sur la période du 01-01-1973 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −0,4 −0,3 2,2 4,9 8,5 11,5 13,6 13,4 10,2 7,1 3,2 0,6 6,2
Température moyenne (°C) 1,8 2,7 6,3 10 13,7 16,9 18,9 18,7 14,8 10,4 5,7 2,6 10,2
Température maximale moyenne (°C) 4,1 5,8 10,4 15 18,8 22,2 24,3 24 19,4 13,8 8,1 4,6 14,2
Record de froid (°C)
date du record
−17,9
05.01.1985
−15,6
07.02.1991
−14,6
01.03.05
−6,1
12.04.1986
−1,4
06.05.1979
−0,1
05.06.1991
2,9
22.07.1980
2,9
24.08.1980
1,3
07.09.1985
−3,4
24.10.03
−10,8
23.11.1998
−15,5
03.12.1973
−17,9
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
15,2
05.01.1999
20,9
27.02.19
25,6
31.03.21
27,9
21.04.18
32,4
28.05.17
35,4
26.06.19
39,3
25.07.19
38,2
08.08.03
33,1
15.09.20
26,2
10.10.1979
21,1
02.11.20
15,6
17.12.15
39,3
2019
Précipitations (mm) 85,9 70,2 67,5 52,6 67,9 68,4 70,7 69,5 69,6 79,7 81,7 100,4 884,1
Source : « Fiche 57019001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
4,1
−0,4
85,9
 
 
 
5,8
−0,3
70,2
 
 
 
10,4
2,2
67,5
 
 
 
15
4,9
52,6
 
 
 
18,8
8,5
67,9
 
 
 
22,2
11,5
68,4
 
 
 
24,3
13,6
70,7
 
 
 
24
13,4
69,5
 
 
 
19,4
10,2
69,6
 
 
 
13,8
7,1
79,7
 
 
 
8,1
3,2
81,7
 
 
 
4,6
0,6
100,4
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Au , Vitry-sur-Orne est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Metz[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant 42 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[12],[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[13]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[14],[15].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (62,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (61,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (61,1 %), cultures permanentes (13,7 %), zones urbanisées (12,6 %), zones agricoles hétérogènes (6,8 %), terres arables (3,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,8 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
  • Vitry-sur-Orne[17] : est mentionné sous les formes Vitriaco (1033), Vetereium (XIIe siècle), Vitrei (1128), Viterei (1137), Veteriacum (1236), Vyterey (1320), Vitray (1320), Vitreyo/Vitreio/Vitri (1544), Vitri-sous-Justemont (1571), Victri (1612), Vitry son ancien nom Vallange (D. Cal. not. Lorr.), Victry (1574), Vitry-sur-Orne (1680), Wallingen (1871-1918). Walléngen en francique lorrain[18].

Il s'agit d'un type toponymique gallo-roman *VICTORIACU qui explique tous les toponymes du type Vitry (voir ce nom). Le nom germanique est sans rapport avec le nom roman.

  • Beuvange-sous-Justemont[17] : est attestée sous les formes Bovenges (1128), Buivanges (1236), Bubbingen et Bevingen (1403), Befingen juxta Jusbergh (1515), Buefingen (1578), Bevange (1606), Buvange (XVIIe siècle), Beuvange (1793), Bevingen unter Justberg (1871-1918). Bewwéngen et Biwwéngen en francique lorrain.
  • Vallange[19] : Wanolvingas (848), Vaslinga (1003/1005), Welange (1270), Valengen (1341).

Type toponymique germanique en -ingen, suffixe marquant la propriété, précédé d'un anthroponyme germanique. Les formes en -ange sont des romanisations plus tardives.

Des racloirs, perçoirs, pointes de flèches, erminettes ont été mis au jour sur les hauteurs du Justemont[20], ce qui montre l'ancienneté du peuplement en ce lieu.

Une occupation basée sur le schéma des villas agricoles antiques malgré leur destruction au IIIe siècle a perduré jusqu’au VIIIe siècle ; avec de part et d’autre d’un chemin antique, une activité pastorale et métallurgique. Vers le VIIIe – IXe siècle, au cours d’une phase de transition, se développe une petite société agro-pastorale de cinq ou six unités d’exploitation dotées chacune d’une habitation type de 6 × 11 m en matériau périssable et en face d’annexes pour l’exploitation. Ces maisons disposent en commun d'un puits d'alimentation collectif le long de chemin. Cette communauté est organisée sur la polyculture gérée collectivement (élevage dans le fond de vallée et cultures sur les parcelles laniérées des versants, perpendiculaires au réseau viaire. Elle s’étend sur une centaine d’hectares. Vallange est rattaché à la paroisse de Vitry qui possède également un cimetière. Au XIIe siècle, les habitations se transforment, elles se différencient les unes des autres et sont réalisées avec des pans de bois de qualité faisant appel au savoir de charpentiers. Les fouilles archéologiques préventives menées par l’Inrap préalables à la réalisation de la ZAC de la Plaine ont permis de connaître avec précision l'existence de cet ancien village de Vallange lequel disparaît au XVIIe siècle, les troubles de la guerre de Trente Ans provoquant l’abandon de ces habitats qui sont alors intégrés au village de Vitry, et les terrains rendus à la culture[21],[22],[23],[24].

Fondation de l’abbaye de Justemont au XIIe siècle.

Ancien village du comté de Bar, dépendant de Justemont. Abbaye de prémontrés fondée sur le Justemont en 1124 par l’évêque de Verdun (lieu de sépulture des seigneurs de Florange). Commune indépendante jusqu’en 1810, Beuvange-sous-Justemont est aujourd’hui rattachée à la commune de Vitry-sur-Orne. Partage en trois bans vers 1590 entre Clouange, Vitry et Vallange (qui n’est pas l’ancien nom de Vitry), mais celui d’un ancien hameau qui se trouvait entre Vitry et Gandrange, détruit en 1636 au cours de la guerre de Trente Ans.

En 1817, Vitry-sur-Orne, village de l’ancienne province du Barrois (bailliage de Briey), avait pour annexes le village de Beuvange, l’ancienne abbaye de Justemont réunie au territoire communal entre 1790 et 1794[25]. À cette époque on dénombre 172 habitants répartis dans 38 maisons.

En 1817, Beuvange-sous-Justemont, village de l'ancienne province du Barrois, avait 331 habitants répartis dans 81 maisons.

Politique et administration

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1902 1914 Camille Pochon    
1918 1918 Charles Blanrue    
1919 1925 Pierre Thuillier    
1925 1925 Fr Fauville    
1925 1935 E Schivré    
1935 1940 Gilbert Michel    
1944 septembre 1945 octobre René Vogler    
1945 1952 Charles Hartz    
1952 1962 Nicolas Baur    
1962 mars 1977 Pierre Bauler    
mars 1977 En cours Luc Corradi PCF puis DVG Conseiller général du canton de Moyeuvre-Grande (1994-2015),
puis Conseiller départemental du canton d'Hayange depuis 2015

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[27].

En 2021, la commune comptait 2 975 habitants[Note 5], en évolution de −1,16 % par rapport à 2015 (Moselle : +0,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1871
170151173832986975932935916
1875 1880 1885 1890 1895 1900 1905 1910 1921
8938689041 0621 1622 2583 6121 7211 630
1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
1 6301 6711 5891 5482 0192 9732 7082 6712 512
1990 1999 2006 2007 2012 2017 2021 - -
2 3692 3322 5702 6033 0033 0192 975--
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[28]. |recens-prem=20.)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

[modifier | modifier le code]

La commune de Vitry-sur-Orne dépend de l'académie de Nancy-Metz (zone A). L'école Ambroise Thomas accueille les élèves de maternelle et de primaire. Il y a aussi un collège: le collège du Justemont.

Vitry-sur-Orne dispose de quatre médecins généralistes et d'infirmières. L'hôpital le plus proche se trouve à Moyeuvre-Grande.

Vitry-sur-Orne dispose d'une église catholique, l'église Saint-Étienne. L'abbaye Notre-Dame-du-Justemont fut fondée au XIIe siècle et fut supprimée en 1790.

La ville dispose d'un club amateur de Taekwondo.

Depuis 2013, le club de Football, qui était le FC Vitry 2000, a fusionné avec l'ES Rosselange. La fusion a donc crée l'ESRV (Entente Sportive Rosselange Vitry) qui évolue successivement au stade municipal de Vitry ou Rosselange selon les circonstances[29].

Le stade municipal actuel date de 2005. Construit sur l'ancien stade des "Portugais de Vitry", il remplace le stade auparavant situé derrière l'école primaire et dont les vestiaires étaient considérés comme vétustes[30].

Le complexe sportif a été renforcé par l'ajout d'un city-stade en 2013 et par la rénovation du Gymnase en 2019.

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]
Église Saint-Étienne.
Porte de l’abbaye du Justemont.
Chapelle Saint-Nicolas (rue de Thionville).
L'étang de Tivoli

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]

Édifices civils

[modifier | modifier le code]
  • Vestiges gallo-romains.

Édifices religieux

[modifier | modifier le code]
  • Église Saint-Étienne ; XVIIIe siècle ; statue de Notre-Dame-de-Justemont datant du XIVe siècle.
  • Abbaye du Justemont Ancienne abbaye prémontrée, Notre-Dame-de-l’Assomption, fondée sur le Justemont entre 1120 et 1124 par l’évêque de Verdun qui devient le lieu de sépulture des seigneurs de Florange. L’église abbatiale consacrée en 1174 est partiellement détruite en 1791. De l’église romane seuls demeurent l’emplacement et la terrasse avec panorama.
  • Chapelle Saint-Nicolas première construction XVIIe siècle, plusieurs fois reconstruite et déplacée, elle possédait cinq statues dérobées en , elle se situe actuellement rue de Thionville.
  • Calvaires[31] ou croix de chemin : au nombre de cinq, ils furent restaurés et déplacés; il est possible de les voir aujourd'hui devant le cimetière, devant le centre socioculturel, rue Clémenceau, rue Jean Burger, à Beuvange. Ces croix, qui datent du XVIe siècle, peuvent être appelées également "Bildstocks", c'est-à-dire "colonnes à images".

Autres lieux

[modifier | modifier le code]
  • L'étang de Tivoli (206 m) où viennent des promeneurs et des pêcheurs.

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Blason de Vitry-sur-Orne Blason
D'azur au lys de jardin mouvant d'un mont de trois coupeaux, accosté de deux croisettes recroisetées au pied fiché, le tout d'or.
Détails

Les armoiries[32] de Vitry-sur-Orne se blasonnent ainsi :
D'azur au lys des jardins, issant d'un mont à trois coupeaux, accosté de deux croisettes recroisetées au pied fiché, le tout d'or.

Le lys représente la Vierge et le mont symbolise l'ancienne abbaye Notre-Dame-de-Justemont. Les croisettes proviennent des armes des ducs de Bar dont dépendait Vitry à travers la prévôté de Briey.

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Franck Gérard, « Le village lorrain, un outil de production au service d’une agriculture planifiée. L’exemple des sites de Vitry-sur-Orne (Xe – XVe siècle) et de Demange-aux-Eaux (IXe – XIIe siècle) », Archéologie du Midi Médiéval, vol. 36, no 1,‎ , p. 27–41 (DOI 10.3406/amime.2018.2173, lire en ligne).
  • Jean-Jacques Sitek.- Vitry-sur-Orne (Vitry-Beuvange-Clouange-Abbaye de Justemont).- Ville de Vitry-sur-Orne/ Serge Domini, 1999.

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Notes et cartes

[modifier | modifier le code]
  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Metz comprend une ville-centre et 41 communes de banlieue.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Vitry-sur-Orne » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Sandre, « l'Orne »
  2. « SAGE Bassin ferrifère », sur gesteau.fr (consulté le ).
  3. « Les SDAGE des districts Rhin et Meuse (2022-2027) », sur eau-rhin-meuse.fr (consulté le ).
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Vitry-sur-Orne et Amnéville », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Malancourt », sur la commune d'Amnéville - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Malancourt », sur la commune d'Amnéville - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  11. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. « Unité urbaine 2020 de Metz », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  13. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Vitry-sur-Orne ».
  14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. a et b Bouteiller - Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle, rédigé en 1868.
  18. Marcel Konne et Albert-Louis Piernet, « Dierfer vun äiser Hemecht », Hemechtsland a Sprooch, no 1,‎ (ISSN 0762-7440).
  19. Siedlungsnamen zwischen Spätantike und frühem Mittelalter Monika Buchmüller-Pfaff -1990
  20. Jean-Jacques Sitek, Vitry-sur-Orne, Metz, Ville de Vitry-sur-Orne/ Serge Domini, , 255 p. (ISBN 2-912645-15-8)
  21. Emmanuel Laurentin, « La Fabrique de l’histoire », sur France Culture, .
  22. Gérard Franck, « Vallange, un village retrouvé : sur les pas des arpenteurs médiévaux », Archéologia, Dijon,‎ , p. 42-55 (résumé).
  23. Gérard Franck, Joëlle Burnouf et Jean-Marie Blaising, Vallange, un village retrouvé : les fouilles archéologiques de la Zac de La Plaine, Vitry-sur-Orne, Commune de Vitry-sur-Orne, , 55 p., 21 cm (ISBN 2-915816-05-0, présentation en ligne) [1]
  24. Jean-René Trochet, Maisons paysannes d’Europe occidentale XVe – XXe siècle, Presses Université Paris-Sorbonne, coll. « Géographie », , 372 p., 21cm x 27cm (lire en ligne), p. 165.
  25. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  29. « Associations », sur vitry-sur-orne.com (consulté le ).
  30. « Stade-Gymnase - Images », sur Mairie de Vitry sur Orne (consulté le )
  31. Aurélie CLEMENT, « Vitry-sur-Orne | Communauté de Communes du Pays Orne-Moselle », (consulté le ).
  32. Historique sur le site web de la mairie de Vitry-sur-Orne.