Téléphonie Industrielle et Commerciale
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Téléphonie Industrielle et Commerciale (Télic), est une société créée en 1927, qui conservera son nom jusqu'en 1990.
Origine
[modifier | modifier le code]L'origine de Télic est une petite société allemande de matériel téléphonique[1]. Cette société est une simple succursale de vente et d'installation de matériel téléphonique[2] Elle est mise sous séquestre à la fin de la Première Guerre mondiale.
En 1919, Aaron Weil, provenant du commerce des cuirs et des peaux où il a fait fortune, opère un changement radical dans son orientation professionnelle, en faisant l'acquisition de cette société qui devient Le téléphone privé, et se lance dans la production[3]. L'entreprise est en pleine croissance, et prend le nom de Téléphonie Industrielle et Commerciale, fusionnant la vente et la production.
L'extension
[modifier | modifier le code]Après plusieurs déménagements, la société s'installe dans le domaine de la téléphonie privée[4]. En 1933, René Weil prend la présidence de la société à la suite du décès de son père[5] La même année, une commande des P&T amène Télic au marché public. Télic poursuit une politique de recherche et développement active : les premières études de commutateurs automatiques privés sont lancés. Les recherches sont interrompues lors de la Seconde Guerre mondiale[6].
Après la guerre
[modifier | modifier le code]En 1947, la branche commerciale reprend son autonomie sous le nom de Société Alsacienne et Lorraine de Télécommunication et d'Electronique (Alsatel). En 1954, Télic acquiert Cofratel[7]. En 1955, de nouveaux locaux ouvrent à Strasbourg[8]. Télic achète une licence pour l'adaptation du commutateur Crossbar aux contraintes des normes françaises de téléphonie privée : c'est le Crossbar Télic[9]
Télic rejoint par la suite la CIT, et la Compagnie générale d'électricité.
80 % de la production des minitels, soit six millions, sont fabriqués en Alsace par Telic-Alcatel entre 1981 et 2002, sur deux sites de fabrication, essentiellement l'usine de Wœrth, au nord de Haguenau et, pour les derniers modèles, à Illkirch-Graffenstaden, dans la banlieue sud de Strasbourg.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Installée à Strasbourg, elle est issue de l'achat du français Fould avant la Première Guerre mondiale par la firme allemande Telefonbau und Normalzeit
- Sa maison-mère est la Privat Telefongesellschaft.
- La société transfère ses bureaux rue Haguenau, et construit une usine au 129, rue de Colmar
- Elle lance son réseau commercial par l'ouverture d'agence à Colmar, Metz, et Mulhouse
- Il est contraint en raison de difficultés économiques, de céder 49 % des parts de la société à Léon Giler, propriétaire d'une société d'installation de matériel téléphonique à Marseille, et ancien de la Telefonbau und Normalzeit
- Une partie de l'entreprise rejoint Bordeaux.
- Compagnie Française du Téléphone
- 205, route de Colmar
- Il est mis au point après 4 années d'études. Il est innovant.
Source partielle
[modifier | modifier le code]- Histoire de la Compagnie générale d'électricité. Larousse, 1991.