Pepe Ortiz
Présentation | |
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Nom de naissance | Jose Ortiz Puga |
Apodo | Pepe Ortiz |
Naissance | Guadalajara (Mexique) |
Décès | (à 72 ans) Guanajuato (Mexique) |
Nationalité | Mexicain |
Carrière | |
Alternative | Mexico parrain Chicuelo (Manuel Jiménez Moreno) |
Confirmation d'alternative | Barcelone parrain Juan Belmonte |
Invention | Manoletina, orticina |
Fin de carrière | 1934 |
Distinction | chanteur, acteur de cinéma |
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Jose Ortiz Puga, dit Pepe Ortiz, né le à Guadalajara (Mexique, État de Jalisco), mort le à Guanajuato (Mexique, État de Guanajuato), est un matador mexicain.
Présentation et carrière
[modifier | modifier le code]Rien ne prédisposait le garçon à la tauromachie. Dans sa jeunesse, il étudiait le chant et il faisait partie de la chorale religieuse de la cathédrale métropolitaine de Mexico.
Il serait peut-être devenu prêtre si, en 1913, le séminaire où il étudiait n’avait été bombardé[1]. À l’âge de vingt ans, il rencontre l’apoderado Pepe del Rivero qui le trouve doué pour la tauromachie et qui lui fait faire ses premiers essais. Le , Pepe Ortiz est déjà novillero. Il se présente à Santa-Clara, une petite ville de l’État de Mexico, où il fait une forte impression sur les chroniqueurs taurins qui le recommandent à Rodolfo Gaona, lequel le prend sous sa protection[2].
Le , il prend l’alternative à Mexico, des mains de Chicuelo (Manuel Jiménez Moreno), et il la confirme à Barcelone en Espagne, le , avec pour parrain Juan Belmonte. À partir de ce moment-là, il triomphe en Espagne et en France.
Mais vers 1934, il a reçu tant de blessures qu’il décide d’abandonner le ruedo. Et il se tourne vers une carrière artistique. Il est acteur, chanteur, avec un succès honorable. Toutefois, il se retire assez vite du monde du spectacle et il achète une ganadería où il finira ses jours.
En 1955, il joue son propre rôle dans le film La Revanche de Pablito produit par Walt Disney Pictures.
Le style
[modifier | modifier le code]Torero artiste, assez atypique, il est resté longtemps ignoré des historiens au point que les nombreuses passes qu’il a inventées, ont été attribuées à d’autres. On lui doit notamment l’invention de la manoletina, et de l’orticina, une sorte de chicuelina qui s’exécute en marchant[3].
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Paul Casanova et Pierre Dupuy, Dictionnaire tauromachique, Marseille, Jeanne Laffitte, , 180 p. (ISBN 2-86276-043-9)
- Auguste Lafront, Encyclopédie de la corrida, Paris, Prisma,
- Robert Bérard (dir.), Histoire et dictionnaire de la Tauromachie, Paris, Bouquins Laffont, , 1056 p. (ISBN 2-221-09246-5)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Lafront 1950, p. 193
- Bérard 2003, p. 708
- Casanova et Dupuy 1981, p. 118