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Famille de Pechpeyrou-Comminges de Guitaut

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Famille de Pechpeyrou-Comminges de Guitaut
Image illustrative de l’article Famille de Pechpeyrou-Comminges de Guitaut
Armes

Blasonnement Écartelé : aux 1 et 4, d'or, au lion de sable armé, lampassé et couronné de gueules (Pechpeyrou) ; aux 2 et 3 : de gueules, à quatre otelles d'argent adossées en sautoir (Comminges)
Devise Ut fata trahunt
(Ils vont vers leur destin)
Période XIVe siècle - à nos jours
Pays ou province d’origine Drapeau du Quercy Quercy
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Second Empire
Drapeau français République française
Fiefs tenus Pechpeyrou, Beaucaire, Guitaut, Époisses
Demeures Château de Pechpeyrou (Quercy)
Château d'Époisses (Bourgogne)
Charges Gouverneur général par intérim des Antilles française
Gentilhomme de la chambre du roi
Ambassadeur de France
Fonctions militaires Lieutenant général
Maréchal de camp
Général de brigade
Récompenses civiles Ordre du Saint-Esprit
Preuves de noblesse
Admis aux honneurs de la Cour 1753[1]

La famille de Pechpeyrou-Comminges de Guitaut, anciennement de Pechpeyrou, est une famille subsistante de noblesse médiévale, sur preuves de 1346, originaire du Quercy.

La famille de Pechpeyrou-Comminges de Guitaut est la branche subsistante de la famille de Pechpeyrou, originaire du Quercy[2].

À la fin du XVIe siècle, la famille de Pechpeyrou se scinde en deux branches :

  • la branche aînée, de Pechpeyrou-Beaucaire, fixée à Lauzerte , est issue de Bernard de Pechpeyrou (1564-1622), « baron de Beaucaire » (à Lauzerte) et seigneur de Pechpeyrou, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi. Elle s'éteignit en ligne masculine en 1827 ;
  • la branche cadette, de Pechpeyrou-Comminges de Guitaut, fixée à Montesquieu-Guittaut[3] (le blason de cette commune comporte toujours les quatre otelles d'argent sur fond de gueules, inspirées par les armes du Comminges où les quatre otelles/amandes d'argent délimitent une croix pattée rouge), puis à Époisses, est issue de Pons de Pechpeyrou (1565-?), seigneur de Montbarla, marié en 1593 avec Françoise de Comminges, fille de François de Comminges, seigneur de Guitaut, et de Catherine de Noailhan. Le contrat de mariage entre Pons et Françoise stipule que leurs enfants à naître ajouteraient à leur nom et à leurs armes ceux de la famille de Comminges. La famille de Pechpeyrou-Comminges de Guitaut n'est donc pas à confondre avec la famille subsistante de Comminges qui est de noblesse d'extraction chevaleresque sur preuves de 1385 et qui porte de gueules à quatre otelles d'argent posées en sautoir[4]. Au XVIIe siècle, le petit-fils de Pons de Pechpeyrou et de Françoise de Comminges, Guillaume de Pechpeyrou-Comminges de Guitaut, combat sous les ordres du Grand Condé, dont il devient proche, et est fait chevalier de l'ordre du Saint-Esprit. Par son mariage avec Madeleine de La Grange d'Arquien, héritière du « marquisat d'Époisses »[5], il fixe sa famille en Bourgogne. Au XVIIIe siècle, la famille[Qui ?] est admise aux honneurs de la Cour[4]. Depuis le XIXe siècle elle compte parmi ses membres un général de brigade, un ambassadeur de France. Elle a été admise à l'Association d'entraide de la noblesse française (ANF) en 1939[1].
  • Guillaume de Pechpeyrou-Comminges de Guitaut (1626-1685). Épouse Antoinette Élisabeth de Verthamon, d'où[2] :
    • Louis Athanase de Pechpeyrou-Comminges de Guitaut (1681-1748). Épouse Madeleine Chamillart, d'où :
      • Alexandre de Pechpeyrou-Comminges de Guitaut (1736-1763). Épouse Louise-Adélaïde Durey de Mesnières, d'où :
        • Charles de Pechpeyrou-Comminges de Guitaut (1759-1835). Épouse Charlotte-Victoire du Champ d'Assaut, d'où :
          • Athanase de Pechpeyrou-Comminges de Guitaut (1787-1835). Épouse Henriette de Thomassin de Bienville, d'où :
            • Charles de Pechpeyrou-Comminges de Guitaut (1815-1892). Épouse Louise Le Cornu de Balivière, d'où :
              • Athanase de Pechpeyrou-Comminges de Guitaut (1839-1908). Épouse Louise Soult de Dalmatie, d'où :
                • Henri de Pechpeyrou-Comminges de Guitaut (1876-1946). Épouse Eléonore d'Ursel, d'où :
                  • Charles de Pechpeyrou-Comminges de Guitaut (1908-1986). Épouse Anne-Marie Gilormini, d'où :
                    • Christian de Pechpeyrou-Comminges de Guitaut (1939-1992). Épouse Anne Féris.
                  • Jean de Pechpeyrou-Comminges de Guitaut (1913-1992). Épouse Élisabeth Blanquet du Chayla, d'où :
                    • Bénigne de Pechpeyrou-Comminges de Guitaut (1948-2020). Épouse Marie-Noëlle Doué, d'où :
                      • Nicolas de Pechpeyrou-Comminges de Guitaut. Épouse Lucie Jouault.

Personnalités

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Châteaux et demeures

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  • Château de Pechpeyrou, en Quercy, siège de la seigneurie familiale
  • Château de Beaucaire, à Lauzerte, résidence de la branche des « marquis de Beaucaire »
  • Château de Guitaut, en Comminges, fief de la branche des « comtes de Guitaut »
  • Château de Lavalade, à Castelsarrasin
  • Château de Tresneau, en Thymerais, demeure de la « comtesse de Guitaut », née Durey de Mesnière
  • Château d'Époisses, en Bourgogne : en 1661, la famille de Pechpeyrou-Comminges de Guitaut s'établit en Bourgogne, après avoir acquis par mariage, la terre d'Époisses. La famille de Pechpeyrou-Comminges de Guitaut possède toujours le château.

Les principales alliances de la famille de Pechpeyrou-Comminges de Guitaut sont : de Comminges (1593), d'Eygua, de La Grange d'Arquien, de Verthamon, de Chamillart, Durey de Mesnières, du Champ d'Assaut, de Thomassin de Bienville, Le Cornu de Balivière, Soult de Dalmatie, de Bresson (1842), de Wendel (1843), d'Irumberry de Salaberry (1861)[11], Hoskier (1888), de Solages (1892), Merlin d'Estreux de Beaugrenier (1896), d'Ursel, Gilormini, Féris, L'Épine, Doué, Jouault, Burrus (1947), Chastellux, Mathieu de Vienne, Jourdan de Savonnières, Marzloff, Certain de Germay de Cirfontaine (1997), de Lavaulx, de Froissard.

Armes, devise

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Écartelé : aux 1 et 4, d'or, au lion de sable armé, lampassé et couronné de gueules (Pechpeyrou) ; aux 2 et 3 : de gueules, à quatre otelles d'argent adossées en sautoir (Comminges)[2].

Supports :
  • un léopard lionné d'or à dextre (Pechpeyrou)
  • une licorne d'argent à senestre (Comminges)

Cimier : un lion issant de sable, armé, lampassé et couronné de gueules (Pechpeyrou)

Devise : Ut fata trahunt (Ils vont vers leur destin)

Les titres portés par cette famille sont des titres de courtoisie.

Notes et références

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  1. a et b Tallandier, 2008, p.211.
  2. a b et c Henri Jougla de Morenas et Raoul de Warren, Grand armorial de France. t.5 Martin-de Richaud, Société du Grand armorial de France, 1934-1952 (lire en ligne), p. 231, no 25887
  3. « Montesquieu-Guittaut : Guittaut et Montesquieu, deux villages réunis en 1839 », sur La Dépêche du Midi, le 06/05/2012
  4. a et b Régis Valette, Catalogue de la noblesse française, Robert Laffont, , p. 150.
  5. Éric Thiou, Dictionnaire des titres et des terres titrées en France sous l'Ancien Régime, p.114, éd. Mémodoc, Versailles, 2003
  6. a b c et d Jean-Joseph Expilly, Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules et de la France, Volume 1, Desaint & Saillant, 1762
  7. Charles de Courbon, comte de Blénac, 1622-1696, gouverneur général des Antilles françaises, 1677-1696...
  8. Comte de Waroquier, Tableau de la noblesse présenté au roi, 1787
  9. Le Mémorial diplomatique, 1868
  10. « Cote LH/2079/6 », base Léonore, ministère français de la Culture
  11. J.. Argamasilla de la Cerda y Bayona, Nobiliario y armería general de Nabarra - Volumes 1 à 3, , p. 220

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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