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Fidelio

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Fidelio
Leonore
Description de cette image, également commentée ci-après
Günther Treptow (Florestan) et Karina Kutz (Leonore)
dans une représentation de Fidelio
à l'Opéra allemand de Berlin, en .
Genre Singspiel
Nbre d'actes 2
Musique Ludwig van Beethoven
Livret Joseph Ferdinand von Sonnleithner
Langue
originale
Allemand
Sources
littéraires
d’après le livret de Jean-Nicolas Bouilly pour Léonore ou l’Amour conjugal, musique de Pierre Gaveaux
Dates de
composition
1804, 1805, révisions en 1806, version définitive en 1814
Partition
autographe
publication Artaria, Vienne, 1814
Création
Theater an der Wien Vienne
Création
française
1825
Théâtre de l'Odéon Paris

Versions successives

Représentations notables

Personnages

  • Don Fernando, ministre (basse)
  • Don Pizarro, gouverneur d’une prison d’État (baryton-basse)
  • Florestan, un prisonnier (ténor)
  • Leonore, son épouse, sous le nom de Fidelio (soprano)
  • Rocco, geôlier (basse)
  • Marzelline, sa fille, amoureuse de Fidelio (soprano)
  • Jacquino, concierge, amoureux de Marzelline (ténor)
  • Prisonniers, officiers, gardes, le peuple.

Airs

Acte I

  • 1 Duo : « Jetzt, Schätzchen, sind wir allein »
  • 2 Aria : « O wär'ich schon mit dir vereint »
  • 3 Quatuor : « Mir ist so wunderbar »
  • 4 Aria : « ...man braucht auch... »
  • 5 Trio : « Gut, Söhnchen, gut, hab'ich immer Mut »
  • 6 Marche
  • 7 Aria et chœur : « Ha! Welch ein Augenblick »
  • 8 Duo : « Jetzt, Alter, jetzt hat es Eile »
  • 9 Récitatif et aria : « Abscheulicher! Wo eilst du hin »?
  • 10 Finale

Acte II

  • 11 Introduction et Aria : « Gott! Welch Dunkel hier »
  • 12 Duo : « Wie kalt ist es in diesem unterirdischen Gewölbe »
  • 13 Trio : « Euch werde Lohn in besser'n Welten »
  • 14 Quatuor : « Er sterbe! Doch er soll erst wissen »
  • 15 Duo : « O namenlose Freude »
  • 16 Finale

Fidelio, op. 72, est l’unique opéra de Ludwig van Beethoven, d'abord composé en 1804[1]. La version définitive date de 1814[2]. Le livret est de Joseph Sonnleithner[3].

Les principaux thèmes développés par le livret sont la dénonciation de l’arbitraire, incarné par le gouverneur d’une prison espagnole, l’appel à la liberté, et l’amour (notamment conjugal) qui pousse Leonore, déguisée en homme, à risquer sa vie pour libérer son époux Florestan.

Dans la tradition du Singspiel, l'ouvrage comporte des dialogues parlés.

Composition

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Portrait de Ludwig van Beethoven en 1815 (détail) par Willibrord Joseph Mähler (1778–1860).

L'opéra est commandé à Beethoven par le baron Peter von Braun qui venait de racheter le Theater an der Wien. Le livret est tiré d'une pièce de Jean-Nicolas Bouilly intitulée Léonore ou l'amour conjugal, traduite par Joseph Sonnleithner, secrétaire du Theater an der Wien. Bouilly s'est lui-même inspiré d'un fait divers sous la terreur révolutionnaire : une femme travestie en homme s'était fait engager comme geôlier pour libérer son mari de la prison de Tours.

Beethoven tient en très haute estime ses idéaux de liberté et de fraternité. Fidelio est si emblématique de ces thèmes que le compositeur n'hésitera pas à retravailler son œuvre à trois reprises pour qu'elle obtienne enfin le succès espéré. La première représentation eut lieu au Theater an der Wien le [4],[3]. Le premier public est constitué ce d'officiers français qui apprécient peu l'ouvrage, desservi par un mauvais orchestre[n 1]. L’œuvre est retirée après trois représentations. En décembre de la même année, au cours d'une réunion chez les Lichnowsky, Beethoven accepte avec l'aide de Stephan von Breuning mais à contrecœur, de faire des coupures, de fusionner les deux premiers actes et de composer une deuxième ouverture[5]. L'œuvre remaniée est donnée le , et obtient un demi-succès. Mais à la deuxième représentation, Beethoven retire l'ouvrage après une querelle avec le directeur du théâtre. Ce n'est qu'après une longue interruption que l'opéra sera mis de nouveau à l'affiche le [3] avec un nouveau librettiste Friedrich Treitschke. Beethoven procède à de nombreuses modifications et compose l'ultime version de l'ouverture. Beethoven de plus en plus sourd conduit la représentation, « aidé » par Michael Umlauf (qui plus tard crée la Symphonie no 9). Le succès est cette fois durable[3].

Les ouvertures

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Au fil des différentes révisions, Beethoven a composé quatre ouvertures pour son opéra[6]. Il est probable que l’ouverture jouée lors de la création de la première version fut celle aujourd’hui appelée l’ouverture nº 2 de Leonore (ou ouverture Leonore II) ; il s’agit d’une vaste page symphonique présentant tout le mouvement de l’opéra depuis l’atmosphère lourde et sombre de la prison, le caractère dramatique de l’action, l’arrivée de Don Fernando annoncé par le célèbre appel de trompette, et la joie extatique de la libération. Beethoven la remania pour la création de la deuxième version, en 1806 ; cette version, l’ouverture no 3, est aujourd’hui préférée à la précédente et est devenue une pièce de concert à part entière.

Cependant, la longueur et le caractère dramatique de ces deux ouvertures produisait avec le duo semi-comique qui ouvre l’acte I un contraste tel que Beethoven la réduisit pour une représentation (qui en fait n'eut jamais lieu) à Prague en 1807 ; il est probable que l’ouverture no 1, malgré son numéro, soit cette version. Enfin, pour la création de la version définitive en 1814, Beethoven dota son opéra, maintenant titré Fidelio, d’une nouvelle ouverture, plus courte, dans l’esprit d’un prélude, pour mieux introduire l’action de l’acte I. Cependant, à la suite d'une question de changement de tonalité, Beethoven dut transposer son ouverture d'ut majeur à mi majeur et il perdit du temps ce qui explique que lors de la première du , l'ouverture ne fut pas prête et on dut lui substituer une autre ouverture, on pense qu'il s'agit plus de celle des Ruines d'Athènes plutôt que de celle des Créatures de Prométhée. Beethoven acheva enfin la quatrième ouverture qui fut jouée lors de la deuxième représentation le .

Au début du XXe siècle, Gustav Mahler introduisit la tradition de jouer l’ouverture Leonore III avant le finale (no 16), à l’issue du duo du no 15. Cette coupure dans l’action peut se justifier par le caractère solennel du final, qui ne se conclut que par l’arrivée d’un deus ex machina. Cette disposition permet de récapituler musicalement l’action de tout l’opéra, avant que le sens profond, détaché de l’histoire elle-même, n’en soit tiré par le chœur dans un effet d’ensemble qui peut rappeler la Neuvième Symphonie. Cette tradition, supprimée au lendemain du départ de Mahler, se perpétua avec Bruno Walter, Wilhelm Furtwängler et Leonard Bernstein.

Instrumentation

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L'orchestre est composé d'un piccolo, deux flûtes, deux hautbois, deux clarinettes, deux bassons, un contrebasson, quatre cors, deux trompettes, deux trombones, timbales, et cordes. S'ajoute une trompette dans les coulisses.

Portrait de Joseph Sonnleithner, librettiste de Fidelio.

Une prison d’État espagnole, non loin de Séville, au XVIIe siècle : Florestan est prisonnier au secret sur l'ordre de Don Pizarro, le féroce gouverneur d'une prison d'État. Pour le libérer, sa femme Léonore se déguise en homme sous le nom de Fidelio et vient travailler à la prison.

Dans la cour intérieure de la prison.

Marzelline, la fille du geôlier Rocco, est courtisée par le portier Jaquino (Duo : «Jetzt, Schätzchen...») mais elle est secrètement amoureuse de Fidelio qui a gagné la confiance de son père («O wär ich schon mit dir verein»). À l'arrivée de Fidelio qui revient de la ville avec des provisions et des lettres, l'amour de Marzelline pour Fidelio est révélé au grand jour (Quattuor: «Mir ist so wunderbar»). Rocco est favorable à cette union mais s'inquiète des revenus du futur couple («Hat man nicht auch Gold beineben». Fidelio questionne Rocco sur les prisonniers et lui promet une aide indéfectible (Trio : «Gut, Söhnchen, gut hab immer Mut»). Don Pizarro arrive sur ces entrefaites et apprend, par une missive, l'arrivée prochaine du ministre Don Fernando. Redoutant que celui-ci ne découvre l'emprisonnement injustifié de Florestan, il décide d'éliminer son prisonnier («Ah! Welch ein Augenblick»). Il envoie un de ses sbires surveiller l'arrivée de Don Fernando et l'en avertir et demande à Rocco de tuer Florestan mais celui-ci s'y refuse et ne sera finalement chargé que de creuser la tombe de Florestan (Duo : «Jetzt, Alter, jetzt hat es Eile»). Fidelio, qui a tout entendu, se doute que la future victime est son mari et prie le ciel de lui redonner espoir («Komm, Hoffnung»). Elle demande à Rocco de laisser sortir les prisonniers pour une promenade à la lumière (Choeur: «O welche Lust») mais Florestan n'est pas parmi eux. Rocco demande à Fidelio de l'aider à creuser la tombe (Duo:«Wir beide graben nur das Grab»). Pizarro revient et reproche à Rocco d'avoir laissé sortir les prisonniers. Rocco prétexte l'anniversaire du nom du roi mais reçoit l'ordre de les faire rentrer dans leur cellule.

Dans le cachot de Florestan, puis sur le terre-plein de la prison pour la scène finale.

Florestan dans son sombre cachot se lamente sur sa situation tragique mais accepte la volonté de Dieu («Gott, welch Dunkel hier»). Il évoque l'image consolatrice de son épouse (Duo avec hautbois : «In des Lebens Frühlingstagen») avant de retomber dans une semi-inconscience. Surviennent Fidelio et Rocco qui finissent de creuser la tombe (Duo: «Nur hurtig fort»). Compatissants, ils offrent à Florestan un peu de vin et un quignon de pain (Trio: «Euch werde Lohn»). La tombe creusée, Rocco lance un signal et Don Pizarro surgit, décidé à poignarder Florestan mais Fidelio s'interpose, révélant son identité et menaçant Pizarro d'une arme. La vigie signale l'arrivée de Don Fernando et Don Pizarro est contraint de quitter le cachot pour accueillir le ministre, laissant le couple à ses retrouvailles (Duo: «O Namenlose Freude»). L'arrivée du ministre entraine la libération des prisonniers (Choeur:«Heil sei dem Tag»). Don Fernando découvre l'emprisonnement de Florestan et la forfaiture de Don Pizarro. Il ordonne la libération de Florestan opérée par son épouse. Le chœur entame le final célébrant l'amour conjugal («Wer ein holdes Weib errungen»). Ce final s’apparente à la thématique de l’hymne à la joie de la 9e symphonie.

Différences entre versions

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Entre la version de 1805 et la version finale de 1814, Beethoven a progressivement modifié l'intrigue, la faisant passer de trois actes à deux actes, allégeant le thème de l'intrigue amoureuse avec Marzelline pour la recentrer sur l'amour entre Florestan et Leonore.

Ainsi la version initiale comportait[7] :

  • un solo où Rocco tente de décourager Jaquino («Ein Mann ist bald genommen»);
  • un acte II qui commence à l'entrée de don Pizarro l'acte III commençant aux lamentations de Florestan;
  • un duo amoureux entre Marzelline et Fidelio («Um in des Ehe»);
  • une clôture de l'acte II par une intervention de Don Pizarro distribuant réprimandes et ordres («Auf euch nur will ich bauen»);
  • Rocco désarmant Fidelio avant de rejoindre Don Pizarro lors de l'affrontement dans le cachot;
  • une foule criant vengeance («Zur Rache, Zur Rache») pénétrant dans le cachot de Florestan après ses retrouvailles avec Leonore et laissant tout craindre au couple.

Elle ne comportait pas l'un des deux hymnes finaux («Heil sei dem Tag» ) et présentait une version très différente du final («Wer ein holdes Weib errungen»)[8].

Interprètes

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Affiche de la première de Fidelio au Theater am Kärntnertor de Vienne,
le .

Lors des créations

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Rôles de Fidelio
Rôle Voix Première version
20 novembre 1805
Deuxième version
23 mars 1806
Troisième version
23 mai 1814
Chef d'orchestre Ignaz von Seyfried Michael Umlauf
Leonore, femme de Florestan soprano ou mezzo-soprano Anna Milder Anna Milder-Hauptmann
Florestan, un prisonnier ténor Friedrich Christian Demmer (de) Joseph August Röckel (de) Giulio Radichi
Rocco, geôlier basse Joseph Rothe (de) Carl Friedrich Weinmüller
Marzelline, sa fille soprano Louise Müller (de) Theresa Bondra
Jaquino, assistant de Rocco ténor Joseph Caché (de) Früwald
Don Pizarro, gouverneur de la prison basse ou baryton Sebastian Mayer (de) Johann Michael Vogl
Don Fernando, ministre du Roi basse Johann Michael Weinkopf (de) Ignaz Saal
Deux prisonniers ténor et basse
soldats, prisonniers, gens du peuple

La seconde version de l'opéra jouée le rassemble les mêmes interprètes que la précédente à l'exception de Joseph August Röckel (de) qui prend le rôle de Florestan[9].

Ultérieurement

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Il faut retenir la place qu'occupe Wilhelmine Schröder-Devrient dans la caractérisation du rôle-titre tant au niveau de la voix que du tempérament[10]. La chanteuse assuma ce rôle de soprano dramatique dans une représentation de 1822, à la grande satisfaction du compositeur présent dans la salle. Le 15 juin 1833 à Londres, elle le chante à Covent Garden, elle a été couverte d'applaudissements[n 2]. Par la suite, le rôle fut confié aussi bien à des sopranos dramatiques qu'à des mezzo-sopranos.

« Fidelio » est le mot de passe que doit donner Bill Hartford interprété par Tom Cruise dans le film Eyes Wide Shut de Stanley Kubrick en 1999 (on connaît la passion de Kubrick pour le compositeur).

Arrangements et réduction pour piano

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Sous la direction de Beethoven, deux réductions de l'opéra pour chant et piano ont été réalisées :

Un arrangement pour instruments à vent de la version définitive de l'ouverture et de dix arias a été réalisé par Wenzel Sedlák[n 3] et publié chez Artaria. La première mention de son existence a été faite dans une annonce parue en janvier 1815[11].

Compositeurs ayant traité le même sujet

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  • Pierre Gaveaux, sur le livret original de Jean Nicolas Bouilly, Léonore ou l'amour conjugal — création le 19 février 1798 au théâtre Feydeau.
  • Ferdinando Paër, d'après la pièce de Bouilly sur le livret en italien de Giacomo Cinti, Léonore — création le 3 octobre 1804 à Dresde.
  • Simon Mayr, sous le titre L'Amour conjugal — création le 26 juillet 1805 à Padoue.

L'astéroïde (524) Fidelio, découvert en 1904, est nommé en l'honneur de l'opéra[12].

Le roman Parihaka Woman (2011) du romancier néo-zélandais Witi Ihimaera, traduit en français en 2014 sous le titre de La femme de Parihaka, transpose l'argument de Fidelio dans le contexte de la spoliation des terres maories dans la région du Taranaki[13], dans la Nouvelle-Zélande du XIXe siècle[14]. Le romancier rend hommage à l'opéra politique dans la préface et explicite les hommages à Fidelio, notamment à travers le nom des protagonistes (l'héroïne se nomme Erenora, transposition maorie de Léonore).

Discographie et vidéographie

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Cette liste présente quelques enregistrements particulièrement célèbres de Fidelio dans sa version définitive. Les chanteurs indiqués sont respectivement Leonore, Florestan, Pizarro et Rocco.

Discographie de Fidelio (version définitive)
année chef/orchestre chanteurs lieu enregistrement label commentaire
1941 Bruno Walter
Metropolitan Opera
Kirsten Flagstad, René Maison, Julius Huehn, Alexander Kipnis Concert, Metropolitan Opera 22 février 1941 Naxos « Véritable document sur quelques voix irremplacées et sur la direction visionnaire de Bruno Walter »[15]. (OCLC 315556207)
1950 Wilhelm Furtwängler
Philharmonique de Vienne
Elisabeth Schwarzkopf, Kirsten Flagstad, Anton Dermota, Julius Patzak, Paul Schöffler, Josef Greindl, Hanns Braun concert, Festspielhaus Salzbourg 5 août 1950 EMI/Opus Kura (OCLC 658655948 et 70857731)
1953 Wilhelm Furtwängler
Opéra d'État de Vienne
Martha Mödl, Wolfgang Windgassen, Otto Edelmann, Gottlob Frick 1953 EMI « Intensité et profondeur de la direction, interprétation vocale dominée par la Léonore tragique de Marta Mödl »[16],[17].
1955 Karl Böhm
Opéra d'État de Vienne
Martha Mödl, Anton Dermota, Paul Schöffler, Ludwig Weber concert, Wiener Staatsoper 5 novembre 1955 Orfeo (OCLC 706016730)[18]
1957 Ferenc Fricsay
Orchester der Bayerische Staatsoper
Leonie Rysanek, Ernst Haefliger, Dietrich Fischer-Dieskau, Gottlob Frick Berlin 1957 Deutsche Grammophon « Une grande version de Fidélio avec une Rysanek stupéfiante et une direction allégée pour l'époque »[19]. (OCLC 953392325)
1961 Otto Klemperer
Covent Garden Orchestra
Sena Jurinac, Jon Vickers, Hans Hotter, Gottlob Frick concert, Londres, Royal Opera House 24 février 1961 Testament (OCLC 165001053)
1962 Otto Klemperer
Orchestre Philharmonia
Christa Ludwig, Jon Vickers, Walter Berry, Gottlob Frick Kingsway Hall, Londres 6–10, 12, 17 février et mars 7 mars 1962 EMI/Warner Classics « Voici la version la plus romantique, mais aussi la plus grande lecture de l'œuvre et certainement l'une des mieux enregistrées »[20]. « Galvanisés par Klemperer, les chanteurs donnent le meilleur d'eux-mêmes. Incontestablement une référence »[21],[22]. (OCLC 933523853)
1969 Karl Böhm
Staatskapelle de Dresde
Gwyneth Jones, James King, Theo Adam, Franz Crass Dresde 1969 Deutsche Grammophon (OCLC 224991160 et 254480403)
1970 Herbert von Karajan
Berliner Philharmoniker
Helga Dernesch, Jon Vickers, Zoltán Kelemen, Karl Ridderbusch 1970 EMI [23]
1978 Leonard Bernstein
Wiener Philharmoniker
Gundula Janowitz, René Kollo, Hans Sotin, Manfred Jungwirth Musikverein, Vienne février 1978 Deutsche Grammophon (OCLC 62039979)
1978 Karl Böhm
Bayerisches Staatsorchester
Hildegard Behrens, James King, Donald McIntyre, Kurt Moll 1978 Orfeo (OCLC 164595196)
1979 Georg Solti
Orchestre symphonique de Chicago
Hildegard Behrens, Peter Hofmann, Theo Adam, Hans Sotin Medinah Temple, Chicago mai 1979 Decca (OCLC 705670530)
1989 Bernard Haitink
Staatskapelle de Dresde
Jessye Norman, Reiner Goldberg, Ekkehard Wlaschiha, Kurt Moll Studio Lukaskirche, Dresde novembre 1989 Philips (OCLC 802334254)
2003 Simon Rattle
Berliner Philharmoniker
Angela Denoke, Jon Villars, Alan Held, László Polgár Philharmonie de Berlin 28 avril 2003 EMI (OCLC 553817850)
2004 Nikolaus Harnoncourt

Zurich opera house orchestra

Mise en scène de Jürgen Flimm

Camilla Nylund, Jonas Kaufmann, Gunther Groissböck, Lazlo Polgar Opéra de Zurich Mai 2004 Arthaus Music DVD NTSC 107111
2010 Claudio Abbado
Orchestre du Festival de Lucerne
Nina Stemme, Jonas Kaufmann, Falk Struckmann, Christof Fischesser concert Festival de Lucerne 12-15 août 2010 Decca [24] (OCLC 733267739)
2015 Franz Welser-Möst

Wiener Philharmoniker

Mise en scène de Claus Guth

Adriana Pieczonka, Jonas Kaufmann, Tomasz Konieszny, Hans-Peter König Festival de Salzbourg 7_13 Août 2015 United classica DVD

Pour Leonore dans la version de 1805 :

Pour Leonore dans la version de 1806 :

Bibliographie

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Le chef d'orchestre était Ignaz von Seyfried
  2. Archives de la famille Dumangin
  3. Wenzel Sedlak (1776-1851), clarinettiste, maître de chapelle du prince de Liechtenstein au début du XIXe siècle et directeur de son Harmonie. Il est aussi connu pour ses arrangements pour instrument à vent de plusieurs opéras de Rossini, Weber, von Winter et Cherubini.

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Cooper 1991, p. 429.
  2. Massin 1967, p. 430.
  3. a b c et d Tranchefort 1983, p. 120.
  4. Élisabeth Brisson, Guide de la musique de Beethoven, Éditions Fayard, 2005, p. 346.
  5. Massin 1967, p. 143.
  6. Le titre de l'opéra Fidelio s'est imposé lors de la version définitive de 1814. Les titres des précédentes versions entre Léonore et Fidelio font l'objet de controverses — Voir à ce propos Massin 1967, p. 646–647
  7. Kaminski 2014, p. 15;16.
  8. Kaminski 2014, p. 18.
  9. Massin 1967, p. 89.
  10. Jean-Louis Dutronc, L'Avant-Scène Opéra - Fidélio p. 88.
  11. Livret du disque Fidelio, version pour harmonie. Vienne, c. 1815, Ensemble Nachtmusique, dir. Eric Hoeprich (2003, Glossa GCD 920606) (OCLC 423660876).
  12. (en) « (524) Fidelio », dans Dictionary of Minor Planet Names, Springer, (ISBN 978-3-540-29925-7, DOI 10.1007/978-3-540-29925-7_525, lire en ligne), p. 56–56
  13. (en) « Invasion of pacifist settlement at Parihaka », sur nzhistory.govt.nz (consulté le )
  14. (en) « Witi Ihimaera : New Zealand author », sur Britannica.com,
  15. François-René Tranchefort, L'Opéra, Paris, Éditions du Seuil, , 634 p. (ISBN 2-02-006574-6), p. 572
  16. François-René Tranchefort, L’Opéra, Paris, Éditions du Seuil, , 634 p. (ISBN 2-02-006574-6), p. 571
  17. « Un chef d’œuvre d’intelligence et de style ». Le guide 1996 du CD : Tome 1, Répertoire Classique, Marabout, (ISBN 978-2-501-02361-0), p. 67
  18. Enregistrement salué par un Diapason d'or dans le magazine Diapason, avril 2011, p. 112.
  19. Le guide 1996 du CD : Tome 1, Répertoire Classique, Marabout, (ISBN 978-2-501-02361-0), p. 67
  20. La Discothèque idéale : sous la direction de Bertrand Dermoncourt, Arles/Paris, Actes Sud, , 280 p. (ISBN 978-2-330-00216-9), p. 36
  21. Le guide 1996 du CD : Tome 1, Répertoire Classique, Marabout, (ISBN 978-2-501-02361-0), p. 66
  22. Enregistrement salué par un Diapason d'or dans Diapason, janvier 2010, p. 70.
  23. Enregistrement salué par « 5 diapasons » dans le magazine Diapason, juillet 2011, p. 75.
  24. Enregistrement salué par « 5 diapasons » dans le magazine Diapason, septembre 2011, p. 92 ; par un diamant dans Opéra Magazine, juillet 2011 ; par « ffff » dans Télérama, août 2011 et par un Gramophone Award 2012, du magazine Gramophone.
  25. Enregistrement salué par « 5 diapasons » dans le magazine Diapason, septembre 2009, p. 90.
  26. Enregistrement salué par un « Diapason d'or » dans le magazine Diapason, no 442 de novembre 1993.