Français : représentation théorique et très simplifiée des turbulences générées en aval d'un arbre par un vent régulier. Par rapport à un système figé la turbulence est modifiée par le balancement de l'arbre (et en réalité de manière bien plus complexe par la percolation du flux dans les branches et feuilles ). Ces turbulences ont une importance pour les microclimats bocagers et forestiers, la circulation aériennes des pollens, d'invertébrés et microorganismes aéroportés, de propagules (ex : spores de mousses, lichens et autres épiphytes), mais aussi de phytohormones et d'odeurs aéroportées (parfum floral qui attire abeilles ou papillons par exemple, ou hormones de stress qui attirent d'autres espèces.). L'arbre est ici facteur de rugosité du paysage. Un buisson, bosquet, haie, ou massif forestiers auront des effets différents, assez importants parfois pour freiner le vent de 5 à 15 % dans la couche des 10 à 20 m au dessus du sol.