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Diennes-Aubigny

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Diennes-Aubigny
Diennes-Aubigny
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Nièvre
Arrondissement Nevers
Intercommunalité Communauté de communes Amognes Cœur du Nivernais
Maire
Mandat
Éric Robert Cottin
2020-2026
Code postal 58340
Code commune 58097
Démographie
Population
municipale
91 hab. (2022 en évolution de −4,21 % par rapport à 2016)
Densité 2,5 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 55′ 16″ nord, 3° 34′ 58″ est
Altitude Min. 192 m
Max. 287 m
Superficie 36,89 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Guérigny
Législatives Première circonscription
Localisation
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Diennes-Aubigny
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Diennes-Aubigny
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Diennes-Aubigny

Diennes-Aubigny est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie

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Hydrographie

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  • L'Andarge (affluent de l'Aron et donc sous-affluent de la Loire) ;
  • La Senelle.

Villages, hameaux, lieux-dits, écarts

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Avril les Loups, Babise, les Blains, le Bourg, Bois Tronçain, les Chaises, le Champ Balais, Champdoux, Chevannes, Couaults, Crot de l'Ombre, Haut des Champs, Aubigny-le-Chétif, le Petit Chevanne, les Louats, le Petit Doreaux, le Grand Doreau, les Gauthiers, la Guiche, les Perrats, l'Huilerie, le Marais, Montceneau, le Ninliat, Passy, Sauvigny, Romenay, le Troncin, la Vallée.

Communes limitrophes

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En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 922 mm, avec 13,2 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Fours », sur la commune de Fours à 16 km à vol d'oiseau[3], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 904,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,8 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −13,2 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Au , Diennes-Aubigny est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9] et hors attraction des villes[10],[11].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (74,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (40,4 %), terres arables (33,4 %), forêts (23,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,4 %), zones agricoles hétérogènes (0,9 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Pour Diennes : Diana (1147), Domus leprosorum de Dyana (1285), Dyane (1456), Dienne (1464), Dyana (1478), Dyenne (1513), Dhiene (1699)[13].

Pour Aubigny : Albiniacum (1147), Albigniacum (1226), Aubigny-le-Chetif (1279), Albigniacum Captivum (1478), Aubigny-le-Chestif (1602)[14].

Les paroisses de Diennes et d'Aubigny-le-Chétif, deviennent deux communes distinctes pendant la Révolution avant d'être réunies sous le nom actuel par un décret du 16 avril 1862.

Localisation des paroisses de Diennes et d'Aubigny-le-Chétif sur la carte de Cassini.

En 1885, Soultrait indique qu'il existe encore des restes d'une voie d'époque romaine près de Dienne[15].

La paroisse de Diennes dépend du prieuré de Saint-Révérien qui y créer une annexe et y envoie quelques moines, ce n'est pas un prieuré (comme mentionné dans le pouillé de 1478) mais sans doute un gros centre d'exploitation[16]. Cette annexe est durement touchée durant la première phase de la Guerre de Cent Ans : la maison presbytérale, où autrefois habitaient deux moines, fut complètement détruite, et la paroisse, qui comprenait quatre cents feux avant l’épidémie de 1348, n’en comptait plus que soixante en 1384[17].

La paroisse d'Aubigny est donnée au prieuré de Saint-Gildard par l'évêque Fromond, (elle dépend donc de l'abbaye de Saint-Laurent). Cela est confirmé en 1147 dans une bulle du pape Eugène III[18]. Le prieuré-cure d'Aubigny a sa tête un chanoine (ordre des chanoines réguliers de saint Augustin) qui porte le titre de prieur-curé et qui, à la fin du Moyen Âge, laisse cette charge à un desservant qui lui paye un cens annuel.

Époque moderne

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Le 20 avril 1694, François Boulet un habitant de Diennes est condamné à être pendu à Nevers pour vols avec effraction aux dépens du curé de Saint-Cy-Fertrève[19].

Époque contemporaine

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En 1862, les communes d'Aubigny-le-Chétif et de Diennes sont réunies. Le cœur du village se trouve à Diennes, tandis qu'Aubigny ne devient qu'un simple hameau. Son église est décrite comme en ruines en 1885 :

Ancienne église paroissiale de Saint-Médard d'Aubigny-le-Chétif, en ruines, XIIe siècle ; plan rectangulaire terminé par une abside en cul-de-four ovoïde, percée de trois fenêtres cintrées ; sur les parois de cette abside, restes de peintures du XIIIe siècle ou du XIVe siècle ; grandes figures de chaque côté de la fenêtre centrale on lit près de l'une d'elles, en lettres capitales gothiques, Toma ; chœur de deux travées voûtées en berceau brisé ; arcs-doubleaux sur pilastres à impostes et arcatures gothiques, aussi sur pilastres, garnissant les parois ; fenêtres semblables à celles de l'abside. Nef entièrement ruinée. Contre la paroi nord du chœur, inscription rappelant une fondation faite en 1721 par Claude Maulnory, chevalier, seigneur d'Aubigny, conseiller à la cour des aides ; au-dessus de cette inscription, écu à trois têtes de loup, surmonté d'une couronne de comte[20].

Les derniers restes de l'église sont rasés au cours du XXe siècle par les exploitants installés à Aubigny.

Politique et administration

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Mairie.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 juin 2020 Jean-Pierre Carré DVD Retraité
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[22].

En 2022, la commune comptait 91 habitants[Note 2], en évolution de −4,21 % par rapport à 2016 (Nièvre : −3,28 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
531293343269321344340321264
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
300304470433471440453464449
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
455430393342325323287268239
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
229210164136128106108107111
2014 2019 2022 - - - - - -
969291------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24]. |recens-prem=200.)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

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L'intérieur de l'église de Diennes-Aubigny.

Lieux et monuments

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Église Saint-Pierre-Saint Paul, XIIe et XVe siècles, Logo monument historique Classée MH (1992)[25]

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Elle présente l'une des plus belles charpentes de la région et a la particularité d'avoir un chevet plat et non arrondi. À la suite de sondages récents, des chantiers de bénévoles sont mis en œuvre par les associations « Pérennité de l'église » et « Rempart ». Ils permettent la remise en état des chapelles latérales dédiées à la Vierge Marie et à saint Pierre, ainsi que la restauration d'un immense saint Christophe et la mise en évidence de la bichromie en ocres rouge et jaune autour des baies hautes. Un tailleur de pierre est également intervenu pour reconstituer les chapiteaux, à l'entrée du chœur. En 2013 des vitraux contemporains dont été créés par l’artiste et dominicain, Kim En Joong[26].

Le château trouve son origine dès le XIVe siècle lorsque le domaine est acheté par Jean Coquille, ancêtre de Guy Coquille, célèbre historien du Nivernais et juriste. Le château est agrandi au XVIIe siècle, puis largement transformé au XVIIIe siècle. Abandonné à la Révolution française, ce n'est en 1966 que le comte et la comtesse de Montrichard, descendants de Guy Coquille et propriétaires du château à l'époque, reviennent s'y installer. Les actuels propriétaires rachètent la propriété en 1982 et y effectuent depuis de très importants travaux[28].

Notes et réf��rences

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Diennes-Aubigny et Fours », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Fours », sur la commune de Fours - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Fours », sur la commune de Fours - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  9. Insee, « Métadonnées de la commune de Diennes-Aubigny ».
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. Georges de Soultrait, Dictionnaire topographique du département de la Nièvre, 1865, p. 64.
  14. Georges de Soultrait, Dictionnaire topographique du département de la Nièvre, 1865, p. 6.
  15. Soultrait Georges de, Répertoire archéologique du département de la Nièvre, Paris, Imprimerie Nationale, 1875, p. 182.
  16. Longnon Auguste, Obituaire de la province de Sens, t. III : diocèses d’Orléans, d’Auxerre et de Nevers, Paris, Imprimerie Nationale, 1909, p. 535.
  17. Denifle Heinrich, La désolation des églises, monastères et hôpitaux de France vers le milieu du XVe siècle, 2 volumes, Mâcon, 1897-1899, t.II, p. 253.
  18. Crosnier Augustin-Joseph, « Saint-Gildard et les Sœurs de la Charité de Nevers », Bulletin de la Société nivernaise des Lettres, Sciences et Arts, n°1, 1854, p. 255-256.
  19. Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790, Henri de Flamare, département de la Nièvre, 1891, p. 259.
  20. Soultrait Georges de, Répertoire archéologique du département de la Nièvre, Paris, Imprimerie Nationale, 1875, p. 183.
  21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  24. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022.
  25. https://pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA00112878
  26. Laure Brunet, « Les vitraux contemporains de l’artiste et prêtre Kim En Joong inaugurés hier », Le journal du centre,‎ (lire en ligne).
  27. https://pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA00112877
  28. https://www.journees-du-patrimoine.com/SITE/chateau-romenay--diennes-aubigny-205678.htm

Articles connexes

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Liens externes

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