Charles-Augustin Sainte-Beuve
Sénateur du Second Empire | |
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(à 64 ans) 6e arrondissement de Paris |
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Charles-Augustin Sainte-Beuve |
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Académie française 1844 |
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Charles-Augustin Sainte-Beuve est un critique littéraire et écrivain français né le à Boulogne-sur-Mer (Pas de Calais) et mort le à Paris. Représentant du romantisme, il est réputé pour ses critiques littéraires et la méthode d'écriture qu'il a employée.
Biographie
[modifier | modifier le code]Né à Moreuil le , le père de l'auteur, Charles-François Sainte-Beuve[1], contrôleur principal des droits réunis[2] et conseiller municipal à Boulogne-sur-Mer, se marie le 30 nivôse an XII () avec Augustine Coilliot, fille de Jean-Pierre Coilliot, capitaine de navire, née le et morte en 1850[3]. Toutefois, atteint par une angine, il meurt le 12 vendémiaire an XIII ().
Orphelin de père dès sa naissance le 2 nivôse an XIII ()[4] à Boulogne-sur-Mer, Sainte-Beuve est élevé par sa mère et une tante paternelle, veuve également. En 1812, il entre en classe de sixième comme externe libre à l'institution Blériot, à Boulogne-sur-Mer, où il reste jusqu'en 1818. À cette époque, il obtient de poursuivre ses études à Paris. Placé dans l'institution Landry en , il suit comme externe les cours du collège Charlemagne, de la classe de troisième à la première année de rhétorique, puis ceux du collège Bourbon, où il a pour professeur Paul-François Dubois, en seconde année de rhétorique et en philosophie. En 1822, il est lauréat du Concours général, remportant le premier prix de poésie latine. Après l'obtention de son baccalauréat ès lettres, le , il s'inscrit à la faculté de médecine le 3 novembre. Puis, conformément à l'ordonnance du , qui l'exige pour les professions médicales, il prend des leçons particulières de mathématiques et passe le baccalauréat ès sciences, le . Toutefois, alors qu'il a été nommé en 1826 externe à l'hôpital Saint-Louis avec une chambre, il abandonne ses études de médecine en 1827 pour se consacrer aux lettres. Après un article anonyme paru le , il publie dans Le Globe, journal libéral et doctrinaire fondé par son ancien professeur, Paul-François Dubois, un article signé « Joseph Delorme » le 4 novembre.
Le 2 et le , il publie une critique élogieuse des Odes et ballades de Victor Hugo, et les deux hommes se lient d'amitié. Ensemble, ils assistent aux réunions au Cénacle de Charles Nodier à la Bibliothèque de l'Arsenal. Il a une liaison avec l'épouse de Hugo, Adèle Foucher[5].
Le , Sainte-Beuve et l'un des propriétaires du journal Le Globe, Paul-François Dubois, se battent en duel dans les bois de Romainville. Sous la pluie, ils échangent quatre balles sans résultats. Sainte-Beuve conserva son parapluie à la main, disant qu’il voulait bien être tué mais pas mouillé[6].
Après l'échec de ses romans, Sainte-Beuve se lance dans les études littéraires, dont la plus connue est Port-Royal, et collabore notamment à La Revue contemporaine. Port-Royal (1837-1859), le chef-d'œuvre de Saint-Beuve, décrit l'histoire de l'abbaye de Port-Royal des Champs, de son origine à sa destruction. Ce livre résulte d'un cours donné à l'Académie de Lausanne entre le et le . Cette œuvre a joué un rôle important dans le renouvellement de l'histoire religieuse. Certains historiens[7] qualifient Port-Royal de « tentative d'histoire totale ».
Élu à l'Académie française le au fauteuil de Casimir Delavigne, il est reçu le par Victor Hugo. Il est à noter que ce dernier portait néanmoins sur leurs relations un regard désabusé : « Sainte-Beuve, confiait-il à ses carnets en 1876, n’était pas poète et n’a jamais pu me le pardonner »[8].
En 1848-1849, il accepte une chaire à l'université de Liège, où il donne un cours consacré à Chateaubriand et son groupe littéraire, qu'il publie en 1860.
À partir d', il publie, successivement dans Le Constitutionnel, Le Moniteur et Le Temps des feuilletons hebdomadaires regroupés en volumes sous le nom de Causeries du lundi, leur titre venant du fait que le feuilleton paraissait chaque lundi[9].
À la différence de Hugo, il se rallie au Second Empire en 1852. Le , il obtient la chaire de poésie latine au Collège de France, mais sa leçon inaugurale sur « Virgile et L'Énéide », le , est perturbée par des étudiants qui veulent dénoncer son ralliement. Il doit alors envoyer, le , sa lettre de démission[10]. Par la suite, le , il est nommé maître de conférences à l'École normale supérieure, où il donne des cours de langue et de littérature françaises de 1858 à 1861. Sous l'Empire libéral, il est nommé au Sénat, où il siège du jusqu'à sa mort en 1869. Dans ces fonctions, il défend la liberté des lettres et la liberté de penser[11].
Sainte-Beuve meurt à son domicile, 11 rue du Montparnasse[12]. Selon les médecins qui autopsièrent son corps, sa mort fut vraisemblablement provoquée par un « vaste abcès situé sur la partie latérale gauche de la prostate »[13].
Il est inhumé au cimetière du Montparnasse (17e division), dans le caveau où reposait déjà sa mère[14].
Méthode
[modifier | modifier le code]La méthode d'écriture de Sainte-Beuve, qui s'appuie sur l’étude de la biographie et des documents historiques liés à un auteur, est réputée constitutive d'une rupture et d'un renouvellement de la critique littéraire[15] et a donné lieu à diverses analyses : « Un homme bon, a suggéré Jules Lemaître ; un des quatre ou cinq grands esprits du XIXe siècle, a affirmé Taine[16]. ». Marcel Proust a rendu cette méthode célèbre tout en la restreignant à l'idée que la méthode critique de Sainte-Beuve se fonde sur le fait que l'œuvre d'un écrivain serait avant tout le reflet de sa vie et pourrait s'expliquer par elle. Elle se fonde sur la recherche de l'intention poétique de l'auteur (intentionnisme) et sur ses qualités personnelles (biographisme). Cette méthode a été critiquée par la suite. Marcel Proust, dans son essai Contre Sainte-Beuve[17], est le premier à la contester, reprochant de plus à Sainte-Beuve de négliger, voire condamner de grands auteurs comme Baudelaire, Stendhal ou Balzac (ce dernier fut d'ailleurs pour Sainte-Beuve son « gibier favori » ; de fait, tout semblait opposer les deux contemporains : « tempéraments, goûts, styles de vie, conceptions de l'art littéraire et du rôle de l'écrivain[18] »). L'école formaliste russe, ainsi que les critiques Ernst Robert Curtius et Leo Spitzer, suivront Proust dans cette route[réf. nécessaire].
Réception
[modifier | modifier le code]Friedrich Nietzsche, pourtant adversaire déclaré de Sainte-Beuve, a incité en 1880 Ida Overbeck, femme de son ami Franz Overbeck, à traduire les Causeries du lundi en allemand. Jusque-là, Sainte-Beuve n'avait jamais été publié en allemand, malgré sa grande importance en France, car considéré en Allemagne comme représentant d'une manière détestable et typiquement française de penser. La traduction d'Ida Overbeck est parue en 1880 sous le titre Menschen des XVIII. Jahrhunderts (« L'Être humain au XVIIIe siècle »). Nietzsche a écrit à Ida Overbeck le 18 août 1880 : « Il y a une heure que j'ai reçu Menschen des XVIII. Jahrhunderts. […] C'est un livre merveilleux, je crois que j'ai pleuré, et ce serait bizarre si ce petit livre ne pouvait pas exciter la même sensation chez beaucoup d'autres personnes ». La traduction d'Ida Overbeck est un document important du transfert culturel entre l'Allemagne et la France, mais fut largement ignorée. En 2014 apparut la première édition critique et annotée[19].
Charles Maurras s'inspire directement de la méthode d'analyse du critique littéraire pour forger sa méthode d'analyse politique, l'empirisme organisateur, qui aboutira chez lui au nationalisme intégral[20],[21].
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Plaque 2 cour du Commerce-Saint-André (Paris), où il vécut de 1831 à 1841.
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Plaque commémorant la mort de Sainte-Beuve, 11 rue du Montparnasse (6e arrondissement de Paris).
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La tombe de Sainte-Beuve au cimetière du Montparnasse à Paris.
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Vue de la sépulture, monument par José de Charmoy.
Œuvres
[modifier | modifier le code]Poésie
[modifier | modifier le code]- Vie, poésies et pensées de Joseph Delorme (1829)
- Les Consolations (1830)
- Pensées d'août (1837)
- Livre d’amour (1843)
- Poésies complètes (1863)
Romans et nouvelles
[modifier | modifier le code]- Volupté (1834) - réédité par S.E.P.E. en 1947 avec illustrations de Marguerite Bermond.
- Madame de Pontivy (1839)
- Christel (1839)
- Le Clou d’or qu'il dédia à Sophie de Bazancourt, femme de lettres et épouse du général François Aimé Frédéric Loyré d'Arbouville.
- La Pendule (1880)
- De la littérature industrielle, Paris, Allia, , 48 p. (ISBN 9782844857309)
- Portrait de Leopardi, Paris, Allia, , 2e éd., 80 p. (ISBN 9791030411591)
Critique
[modifier | modifier le code]- Tableau historique et critique de la poésie française et du théâtre français au XVIe siècle (1828), 2 volumes
- Port-Royal (1840-1859), 5 volumes
- Portraits littéraires (1844 et 1876-78), 3 volumes
- Portraits contemporains (1846 et 1869-71), 5 volumes
- Portraits de femmes (1844 et 1870)
- Les Lundis
- Causeries du lundi (1851-1862), 16 volumes
- Nouveaux lundis (1863-1870), 13 volumes
- Premiers lundis (1874-75), 3 volumes
- Étude sur Virgile (1857). Texte de cette étude annoté par Henri Goelzer en 1895.
- Chateaubriand et son groupe littéraire (1860), 2 volumes
- Le Général Jomini (1869)
- Madame Desbordes-Valmore : sa vie et sa correspondance (1870)
- M. de Talleyrand (1870)
- P.-J. Proudhon (1872)
- Chroniques parisiennes (1843-1845 et 1876)
- Les cahiers de Sainte-Beuve (1876)
- Portraits allemands (Berlin: Internationale Bibliothek, 1923) (extraits des "Causeries du lundi" et "Premiers lundis")
- Mes poisons (1926) : carnet secret édité à titre posthume
Correspondance
[modifier | modifier le code]- Lettres à la princesse (Mathilde), (lire sur Wikisource)
- Correspondance (1877-78), 2 volumes
- Nouvelle correspondance (1880)
- Lettres à Collombet (1903)
- Correspondance avec M. et Mme Juste Olivier (1904)
- Lettres à Charles Labitte (1912)
- Lettres à deux amies (1948)
- Lettres à George Sand
- Lettres à Adèle Couriard
- Correspondance générale, 19 volumes publiés de 1935 à 1983, annotés par Jean Bonnerot, suivis en 2006 par deux volumes de Lettres retrouvées publiées par son fils Alain Bonnerot[22]
Biographie
[modifier | modifier le code]- Le général Jomini, étude, Paris 1869. Texte sur Gallica
Hommage
[modifier | modifier le code]- Denys Puech (1854-1942), Monument à Sainte-Beuve, 1898, Paris, jardin du Luxembourg.
- Un timbre-poste dessiné par Clément Serveau et gravé en taille-douce par Jean Pheulpin a été émis par la poste française en 1969 pour le centenaire de sa mort.
Musique
[modifier | modifier le code]Dans les coins bleus pour voix et piano, poème mis en musique par Camille Saint-Saëns (1921)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Le nom de famille Sainte-Beuve fait référence à Beuve de Reims, vierge, abbesse et sainte du VIIe siècle.
- Les droits réunis sont des impôts indirects sur les tabacs, les alcools, les voitures publiques, les cartes et la marque d’or ou d’argent.
- geni.com
- Registre d'état-civil de Boulogne-sur-Mer (an VIII-1808), 5 MIR 160/14, Archives départementales du Pas-de-Calais, 1345 p. (lire en ligne), p. 828
- Sainte-Beuve est mis en scène dans une comédie de Michel Lengliney, État Critique, montée à Paris en 2005. La pièce met l'accent sur ses rapports avec Madame Hugo. Voir Présentation d'État critique, Trait d'union, no 382, octobre-décembre 2006, p. 1-4.
- Sainte-Beuve : Exposition organisée pour le cent cinquantième anniversaire de sa naissance, Bibliothèque nationale, 1955, 67 pages, p. 13.
- Molino, Jean, Port-Royal et la méthode de Sainte-Beuve, in Pour ou contre Sainte-Beuve : le Port-Royal, Actes du colloque de Lausanne, septembre 1992.
- Victor Hugo, Choses vues 1870-1885, Paris, Gallimard, folio, , 529 p. (ISBN 2-07-036141-1), p. 391.
- Anne Martin Fugier, « Le Salon XVIIe siècle selon Sainte-Beuve », Cahiers du Centre de recherche historique, no 28-28, avril 2002, p. 141-142.
- Maurice Allem, La vie quotidienne sous le second Empire, Hachette, 1948, 287 pages, p. 237, et Hubert Juin, Victor Hugo, Flammarion, 1984, 24 pages, p. 355 (ISBN 2080647121).
- Charles-Augustin Saint-Beuve sur le site du Sénat.
- Polybiblion : revue bibliographique universelle, Volume 4, Paris, 1869, p. 265 (« Chronique »).
- Souvenirs et Indiscrétions. Le dîner du Vendredi-Saint. Par C. A. Sainte-Beuve. Publiés par son dernier secrétaire, Michel Lévy Frères, Paris, 1872, pp. 337-338.
- Souvenirs et Indiscrétions. Le dîner du Vendredi-Saint. Par C. A. Sainte-Beuve. Publiés par son dernier secrétaire, Michel Lévy Frères, Paris, 1872, p. 342.
- « Vie et œuvre de Sainte-Beuve (1804-1869) », sur etudes-litteraires.com
- Maxime Leroy, Vie de Sainte-Beuve, Paris, Janin, , 205 p. (lire en ligne), préface.
- Contre Sainte-Beuve/La Méthode de Sainte-Beuve (Wikisource)
- Richard M. Chadbourne, « La comédie humaine de Sainte-Beuve », Études françaises, vol. 9, n° 1, février 1973, p. 15 (lire en ligne).
- Charles-Augustin Sainte-Beuve: Menschen des XVIII. Jahrhunderts. Übersetzt von Ida Overbeck, initiiert von Friedrich Nietzsche. Mit frisch entdeckten Aufzeichnungen von Ida Overbeck neu ediert von Andreas Urs Sommer. 423 pages. Berlin: Die Andere Bibliothek, 2014. (ISBN 978-3-8477-0355-6)).
- Ch. Maurras, Chateaubriand, Michelet, Sainte-Beuve : trois idées politiques, p. 29 & sq., H. et E. Champion, Paris, 1912.
- « Toulouse - Cercle L'Empirisme Organisateur », sur youtube.com, (consulté le ).
- Les six premiers volumes ont paru chez Stock, entre 1935 et 1949 ; les treize volumes suivants, t. VII à XVIII, qui inaugurent d'ailleurs une « Nouvelle série » (donc numérotés de I à XII), ont été établis par les soins de J. Bonnerot jusqu'au tome XIV, puis, après sa mort, par son fils Alain, et sont sortis, en coédition, chez Privat à Toulouse et chez Didier à Paris, entre 1957 et 1977 ; enfin, le dernier volume paru à ce jour, t. XIX (donc XIII de la « Nouvelle série ») a paru chez Privat seul, à Toulouse, en 1983. Manquent donc un volume de "Supplément", et l'index général.
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Sainte-Beuve, [Pour le cent-cinquantenaire], numéro spécial de la Revue d'Histoire Littéraire de la France, Paris, Armand Colin, 54e année, no 4, octobre-décembre 1954, fasc. gr. in-8o, p. 417-576.
- Sainte-Beuve, numéro spécial de la Revue des Sciences humaines, nouvelle série, Lille, Faculté des Lettres, fasc. 135, juillet-septembre 1969, fasc. gr. in-8o, p. 353-536.
- Sainte-Beuve et la critique Littéraire contemporaine, actes du Colloque tenu à Liège du 6 au 8 octobre 1969, Paris, Société d’Édition « Les Belles Lettres », « Bibliothèque de la Faculté de Philosophie et Lettres de l’Université de Liège », fasc. CXCVIII, 1972, gr. in-8o, 210 p.
- Sainte-Beuve ou l'invention de la critique, Romantisme, Paris, Armand Colin, no 109, 2000 [lire en ligne]
- Allart de Meritens, H., Lettres inédites à Sainte-Beuve (1841-1848), avec une introduction et des notes par Léon Séché, Paris, Mercure de France, 1908, in-12, 341 p.
- Maurice Allem :
- Portrait de Sainte-Beuve, Paris, Albin Michel, 1954, in-8o, 331 p.
- Sainte-Beuve et « Volupté », Paris, Société Française d'Éditions Littéraires et Techniques, coll. « Les Grands événements Littéraires », 1935, in-12, 281 p.
- Bellessort, A., Sainte-Beuve et le XIXe siècle, Paris, Librairie Académique Perrin, 1954, pet. in-8o, XI-355 p.
- Bertrin, G., Sainte-Beuve et Chateaubriand. Problèmes et polémiques, Paris, V. Lecoffre, 1906, in-12, 235 p.
- Billy, A., Sainte-Beuve. Sa vie et son temps, Paris, Flammarion, coll. « Les Grandes biographies », 1952, 2 vol. pet. in-8o carré, X-50 + 395 p.
- Bonnerot, J., Un demi-siècle d'études sur Sainte-Beuve (1904-1954), Paris, Les Belles Lettres, 1957, pet. in-8o, 177 p.
- Bray, R., Sainte-Beuve à l'Académie de Lausanne. Chronique du cours de Port-Royal 1837-1838, Lausanne - Paris, F. Rouge - E. Droz, « Publications de la faculté des lettres de l'université de Lausanne », fasc. 4, 1937, gr. in-8o, 367 p.
- Henri Bremond, Le Roman et l’Histoire d’une conversion. Ulric Guttinguer et Sainte-Beuve d’après des correspondances inédites, Paris, Plon-Nourrit et Cie, 1925, in-12, [VI]-263 p.
- Paul Bourget, L'Actualité de Sainte-Beuve, extr. de la Revue des deux mondes, 15 juin 1927, p. 926 à 936.
- Augustin Cabanès, Sainte-Beuve, in : Grands névropathes, t. 2, Paris, Albin Michel, 1931, in-12, p. 311-340 [lire en ligne]
- José Cabanis, Pour Sainte-Beuve, Paris, Gallimard, « Les Essais », n° CCXXXI, 1987, in-8o, 189 p.
- Casanova, N., Sainte-Beuve, Paris, Mercure de France, coll. « Ivoire », 1995, in-8, 509 p.
- Choisy, L.-Fr., Sainte-Beuve. L'homme et le poète, Paris Plon-Nourrit et Cie, 2e édition, 1921, in-12, IV-299 p.
- Combe, Th. G. S., Sainte-Beuve poète et les poètes anglais, Bordeaux, Imprimerie-Librairie Delmas, 1937, gr. in-8o, 231 p.
- Émile Faguet, La Jeunesse de Sainte-Beuve, Paris, Société Française d’Imprimerie et de Librairie, 1914, in-16, 339 p.
- Fayolle, R., Sainte-Beuve et le XVIIIe siècle, ou comment les révolutions arrivent, Paris, Armand Colin, 1972, gr. in-8, 466 p. (Thèse : dir. J. Fabre)
- Giraud, V. :
- Le « Port-Royal » de Sainte-Beuve, étude et analyse, Paris, Mellottée, coll. « Les Chefs-d’œuvre de la littérature expliqués », s.d., in-12, 310 p.
- La Vie secrète de Sainte-Beuve, Paris, Stock, 1935, in-16, 215 p.
- Grappe, G., Dans le jardin de Sainte-Beuve, Paris, H. Jonquières, coll. « La tradition de l’intelligence », 1929, gr. in-8o, 287 p., portr. front.
- Grojean, O., Sainte-Beuve à Liége. Lettres et documents inédits, Bruxelles et Paris, Misch et Thron, A. Fontemoing, 1905, pet. in-8o, 66 p.
- Grosclaude, P., Sainte-Beuve et Marceline Desbordes-Valmore. Histoire d’une amitié, Paris, Éd. de la Revue Moderne, 1948, in-12, 119 p.
- Guyot, Ch., Notes inédites de Sainte-Beuve, Neuchâtel, Secrétariat de l'Université, « Recueil de Travaux publiés par la Faculté des Lettres », fasc. XVI, 1931, gr. in-8, 147 p.
- Joseph d’Haussonville, Sainte-Beuve, sa vie et ses œuvres, Paris, Michel Lévy, 1874, in-12, 338 p.
- Hommage à Sainte-Beuve, commémoration du centenaire du cours de Sainte-Beuve sur Port-Royal, Lausanne, Imprimerie centrale, 1938, gr. in-8, 79 p.
- Jean-Aubry, G., Sainte-Beuve poëte suisse, Neuchatel et Paris, Ides et Calendes, 1946, pet. in-8o, 67 p.
- René Lalou, De Sainte-Beuve à Baudelaire, Paris, Crès, 1927, in-16, 265 p.
- Le Hir, Y., L’Originalité littéraire de Sainte-Beuve dans « Volupté », Paris, Société d’Édition d’enseignement supérieur, 1953, in-12, 83 p.
- Jules Lemaître, Les Péchés de Sainte-Beuve, Paris, Dorbon-aîné, « Collection des Bibliophiles fantaisistes », 1913, in-8o, 75 p.
- Wolf Lepenies, Sainte-Beuve, au seuil de la modernité, Paris, Gallimard, « Bibliothèque des Idées », 2002, in-8o, 518 p.
- Maxime Leroy :
- La Pensée de Sainte-Beuve, Paris, Gallimard, 1940, pet. in-8o, 249 p.
- La Politique de Sainte-Beuve, Paris, Gallimard, 1941, pet. in-8o, 289 p.
- Vie de Sainte-Beuve, Paris, J.-B. Janin, coll. « Janus », 1947, pet. in-8o, 204 p., ill.
- Jules Levallois (ancien secrétaire de Sainte-Beuve), Sainte-Beuve. L'œuvre du poète. — La méthode du critique. — L'homme public. — L'homme privé, Paris, Librairie académique Didier et Cie, 1872, in-16, XLIV-279 p.
- Le Livre d'or de Sainte-Beuve, publié à l'occasion du centenaire de sa naissance 1804-1904, Paris, Fontemoing/Journal des Débats, 1904, in-4, XXI-466 p., front. et pl. h.-t.
- Gustave Michaut
- Chateaubriand et Sainte-Beuve, Fribourg, Librairie catholique suisse, 1900.
- Quibus rationibus Saint-Beuve opus suum de XVIe seculo iterum atque iterum retractaverit : cui dissertationi adjectus est ejusdem operis apparatus criticus, Paris, Albert Fontemoing, 1903.
- Sainte-Beuve avant les « Lundis ». Essai sur la formation de son esprit et de sa méthode critique, Fribourg-Paris, Veith-Fontemoing, 1903, gr. in-8o, VII-735 p. (Thèse)
- Livre d'amour de Sainte-Beuve : documents inédits, Paris, Albert Fontemoing, 1905.
- Études sur Sainte-Beuve, Paris, A. Fontemoing, coll. « Minerva », 1905, pet. in-8o, VI-301 p.
- Sainte-Beuve, Paris, Hachette, coll. « Les Grands écrivains français », 1921, in-16, 208 p.
- Molho, R., L'Ordre et les Ténèbres, ou la naissance d'un mythe du XVIIe siècle chez Sainte-Beuve, Paris, Armand Colin, 1972, gr. in-8o, 422 p. (Thèse : dir. P. Moreau)
- Moreau, P., La Critique selon Sainte-Beuve, Paris, Société d'Édition d'Enseignement Supérieur, 1964, in-12, 155 p.
- Morin, G., Sainte-Beuve et la médecine. Essai de Philosophie Médicale, Paris, J.-B. Baillière et fils, 1928, gr. in-8, 262 p.
- Nicolardot, L., Confession de Sainte-Beuve, Paris, Éd. Rouveyre et G. Blond, 4e édition, 1882, in-12, IV-194 + 26 p. [Catalogue des publications d’amateurs de bibliophiles éditées par Ed. Rouveyre et G. Blond]
- Pailleron, M.-L., Sainte-Beuve à seize ans (d'après des Carnets et des documents inédits), Paris, Le Divan, coll. « Saint-Germain-des-Prés », 1927, in-8, 93 p.
- Pons, A.-J., Sainte-Beuve et ses inconnues, avec une préface de Sainte-Beuve, Paris, Ollendorff, 1879, in-12, IX-328 p.
- Pour ou contre Sainte-Beuve : le « Port-Royal », avant-propos de Pierre Gisel, actes du Colloque de Lausanne, septembre 1992, Genève, Labor et Fides, « Chroniques de Port-Royal », vol. 42, 1993, gr. in-8o, 308 p.
- Marcel Proust, Contre Sainte-Beuve, préface de Bernard de Fallois, Paris, Gallimard, 1954, in-12, 448 p.
- Regard, M., Sainte-Beuve, Paris, Hatier, coll. « Connaissance des Lettres », 1960, in-12, 224 p.
- Léon Séché, Études d’Histoire romantique : Sainte-Beuve. I. Son esprit, ses idées. II. Ses mœurs, Paris, Mercure de France, 2e édition, 1904, 2 vol. in-16, 390 + 331 p.
- Ernest Seillière, Sainte-Beuve agent, juge et complice de l’évolution Romantique, Paris, Société d’Économie Sociale, 1921, gr. in-8o, 184 p.
- Simon, G., Le Roman de Sainte-Beuve, Paris, Ollendorff-Société d’Éditions littéraires et artistiques, 1906, pet. in-8o, VII-323 p.
- Charles de Spoelberch de Lovenjoul, Sainte-Beuve inconnu, Paris, Plon, 1901, in-16, VIII-245 p.
- Thomas, J., Sainte-Beuve et l'École Normale (1834-1867), Paris, Les Belles-Lettres, 1936, in-16, 203 p.
- Troubat, J., Un coin de littérature sous le second Empire. Sainte-Beuve et Champfleury. Lettres de Champfleury à sa mère, à son frère et à divers, Paris, Mercure de France, 1908, in-12, 336 p.
- Troubat, J., La Salle à manger de Sainte-Beuve, Paris, Mercure de France, 1910, in-12, 341 p.
- Vier, J., Le « Joseph Delorme » de Sainte-Beuve, Paris, Archives des lettres Modernes, « Études de critique et d’Histoire Littéraire », janvier-février 1960, pet. in-8o carré, 82 p.
- Girardin, M., Flaubert : Critique biographique, biographie critique. La mise en place d'un savoir sur Flaubert au XIXe siècle, Paris, Honoré Champion, 2017, 296 p.
- Richard M. Chadbourne, « La comédie humaine de Sainte-Beuve », Études françaises, vol. 9, no 1, février 1973, p. 15-26 (lire en ligne).
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Prix Sainte-Beuve (prix littéraire)
- Contre Sainte-Beuve (recueil d'essais de Marcel Proust)
Liens externes
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- Store norske leksikon
- Treccani
- Universalis
- Visuotinė lietuvių enciklopedija
- Œuvres sur le site du projet Gutenberg
- Œuvres lire en ligne sur Gallica
- Portrait de Sainte-Beuve et « Un journaliste au Sénat » sur le site du Sénat
- Célébrations nationales 2004 sur le site du ministère de la Culture
- Portrait de Sainte-Beuve « historien ». Publié dans Quelques figures historiques, Jacques Bainville.
- Sainte-Beuve
- Écrivain français du XIXe siècle
- Écrivain romantique
- Écrivain picard
- Poète romantique français
- Critique littéraire français
- Auteur publié dans la Bibliothèque de la Pléiade
- Membre de l'Académie française
- Membre du Comité des travaux historiques et scientifiques
- Professeur à l'université de Liège
- Professeur au Collège de France
- Sénateur du Second Empire
- Collaborateur de la Revue de Paris
- Personnalité liée à George Sand
- Personnalité liée à Gustave Flaubert
- Lauréat du concours général
- Élève du lycée Charlemagne
- Naissance à Boulogne-sur-Mer
- Naissance en décembre 1804
- Décès dans le 6e arrondissement de Paris
- Décès en octobre 1869
- Décès à 64 ans
- Personnalité inhumée au cimetière du Montparnasse (division 17)