1921 en dadaïsme et surréalisme
Apparence
Cet article présente les faits marquants de l'année 1921 en dadaïsme et surréalisme.
Dada et Surréalisme
Artistes Dadas et personnalités liées au mouvement |
Liste des personnalités du mouvement surréaliste |
Femmes surréalistes |
Techniques surréalistes |
Dada |
Littérature • Cinéma • Peinture • Photographie • Sculpture • Théâtre • Musique |
Surréalisme |
Littérature • Cinéma • Peinture • Photographie • Sculpture • Théâtre • Musique |
1916 • 1917 • 1918 • 1919 • 1920 • 1921 • 1922 • 1923 • 1924 • 1925 • 1926 • 1927 • 1928 • 1929 • 1930 • 1931 • 1932 • 1933 • 1934 • 1935 • 1936 • 1937 • 1938 • 1939 • 1940 • 1941 • 1942 • 1943 • 1944 • 1945 • 1946 • 1947 • 1948 • 1949 • 1950 • 1951 • 1952 • 1953 • 1954 • 1955 • 1956 • 1957 • 1958 • 1959 • 1960 • 1961 • 1962 • 1963 • 1964 • 1965 • 1966 • 1967 • 1968 • 1969 |
291 • 391 • The Blind Man • DADA • Dadaglobe • Littérature • Manifeste DaDa • Merz • Ça ira ! |
Portail • Projet • Catégories |
Éphémérides
[modifier | modifier le code]Janvier
[modifier | modifier le code]
André Breton, Dada soulève tout, tract contre la conférence sur le tactilisme prévue d'être donnée par le chef de tête du futurisme italien Filippo Tommaso Marinetti le 15 janvier suivant[1]. Le tract est reproduit à New York dans le numéro 4 de la revue américaine d'avant-garde The Little Review.
Les dadaïstes Louis Aragon, Breton, Benjamin Péret, Georges Ribemont-Dessaignes, Jacques Rigaut et Tristan Tzara perturbent la conférence de Marinetti au théâtre de l'Œuvre. L'incident est relaté par la presse, le lendemain : « ce fut, dans la salle, un chahut monstre, et des mots pornographiques furent hurlés par nos plus distinguées femmes de lettres[2] ». Dans une lettre à Jacques Doucet, Breton juge la théorie très rudimentaire et reproche à Marinetti de « se satisfaire de l'hyperbole la plus vulgaire. »[3]
Février
[modifier | modifier le code]
Paul Eluard, Les Nécessités de la vie et les conséquences des rêves[4].
Clément Pansaers, Bar Nicanor, avec un portrait de Crotte de Bique et de Couillandouille par eux-mêmes, aux éditions Alde, à Bruxelles : une cinquantaine de pages manuscrites imprimées en caractères sépia sur papier orange[5].
Louis Aragon, Anicet ou le panorama, roman[6]
- Breton assiste à une représentation du drame Les Détraquées au théâtre des Deux-Masques, rue Fontaine[7].
Mars
[modifier | modifier le code]- Littérature publie sous le titre Liquidation un tableau où sont notées de - 25 à + 20 une cinquantaine de personnalités comme :
Charles Baudelaire (Aragon : 17, Breton : 18, Eluard : 12, Tzara : - 25),
Lénine (A. : 13, B. : 12, É. : - 25, T. : - 2),
Picasso (A. : 19, B. : 15, É. : - 2, T. : - 3)
Rimbaud (A., B. et É. : 18, T. : - 1)[8].
Avril
[modifier | modifier le code]
Jean-Joseph Crotti et Suzanne Duchamp exposent une série d'œuvres sous le titre Tabu Dada[9].
À l'initiative d'André Breton, visite de l'église St-Julien-le-Pauvre dans le cadre d'une série d'excursions et visites à travers Paris de lieux volontairement dérisoires auxquelles est convié le public[10] : « Les dadaïstes de passage à Paris voulant remédier à l'incompétence de guides et de cicerones suspects, ont décidé d'entreprendre une série de visites à des endroits choisis, en particulier à ceux qui ont vraiment pas de raison d'exister, - C'est à tort qu'on insiste sur le pittoresque (Lycée Janson de Sailly), l'intérêt historique (Mont Blanc) et la valeur sentimentale (La Morgue). - La partie n'est pas perdue mais il faut agir vite. - Prendre part à cette première visite c'est se rendre compte du progrès humain, des destructions possibles et de la nécessité de poursuivre notre action que vous tiendrez à encourager par tous les moyens. »[11] À cette occasion, Théodore Fraenkel réalise un dessin dans lequel il représente Breton en pape[12]. Roger Vitrac et Jacques Baron y rencontrent Aragon[13].
Procès de la Reichswehr contre Dada, à la suite de première foire internationale Dada à Berlin. George Grosz, John Heartfield, Rudolf Schlichter et le galeriste Otto Burchard sont inculpés d'« outrage aux forces armées du Reich ». L'avocat général réclame six mois d'emprisonnement contre Grosz et Wieland Herzfelde éditeur de son porte-folio Dieu avec nous[14]. Le tribunal condamne Grosz et Herzfelde à verser une amende[15].
Lettre de Christian Schad à Picabia dans laquelle il conteste à Tristan Tzara la paternité de Dada, le mouvement comme le mot et prétend qu'en Allemagne on se réclame non pas de Tzara (« usurpateur et trompeur ») mais de Walter Serner[16]
- Publication du premier numéro[17] de New York Dada, composé par Marcel Duchamp et Man Ray. Il contient, selon les mots de ce dernier, « une caricature d'autorisation officielle » envoyée par Tristan Tzara, après que Gabrielle Buffet-Picabia a sollicité de Tzara « l'autorisation d'ouvrir une branche Dada à New York »[18].
Mai
[modifier | modifier le code]
Vernissage de l'exposition Max Ernst à la librairie Au Sans Pareil[19]. Y sont exposés : 42 peintopeintures dont Dada Degas[20], 8 dessins, 4 Fatagaga dont trois créés en commun avec Jean Arp et un avec Johannes Theodor Baargeld et une sculpture. Le catalogue de six pages reproduit le dessin intitulé Relief tricoté. La préface est de Breton : « Parce que, résolu à en finir avec un mysticisme-escroquerie à la nature morte, [Max Ernst] projette sous nos yeux le film le plus captivant du monde et qu'il ne perd pas la grâce de sourire tout en éclairant au plus profond, d'un jour sans égal, notre vie intérieure, nous n'hésitons pas à voir en [lui] l'homme de ces possibilités infinies. »[21] Ernst ne peut assister au vernissage : de nationalité allemande, son visa d'entrée en France lui est refusé.[réf. nécessaire]
À Rome, soirée Dada organisée par Julius Evola[22].
Réagissant aux préparatifs du procès Barrès, initié par Aragon et Breton, Francis Picabia annonce sa rupture dans un article publié dans Comœdia[10] : « Maintenant Dada a un tribunal, des avocats, bientôt probablement des gendarmes et un préposé à la guillotine ! »[23]
Breton préside le Procès Barrès : « Mise en accusation et jugement de Maurice Barrès pour crime contre la sûreté de l'esprit »[24], organisé contre l'avis de Tzara[25]. L'acte d'accusation proclame « qu'il est temps pour Dada de mettre au service de son esprit négateur un pouvoir exécutif et décidé avant tout à l'exercer contre ceux qui risquent d'empêcher sa dictature, prend dès aujourd'hui des mesures pour abattre leur résistance. »[26] Benjamin Péret y incarne le Soldat inconnu revêtu d'un uniforme allemand, marchant au pas de l'oie, le visage dissimulé par un masque à gaz[27]. Philippe Soupault et Louis Aragon se chargent de la défense de l'écrivain[28].
Erik Satie Le Piège de Méduse, première représentation, au Théâtre Michel, de cette comédie lyrique composée en 1913[29].
Juin
[modifier | modifier le code]
Dans une lettre adressée à Jacques Doucet, depuis Lorient, Breton évoque le projet d'écrire un article d'adieux à Dada[30].
Tristan Tzara organise un salon Dada à la Galerie Montaigne[31] : des cravates suspendues à une ficelle, des pipes, un violoncelle ceint d'une écharpe blanche, des tableaux peints par des poètes et des poèmes écrits par des peintres.- Théodore Fraenkel, Procédé à fil, sculpture composée d'une pelote de ficelle surmontée d'une éponge[30].
- Tzara expose trois tableaux Mon, Cher, Ami.
- Participation de Louis Aragon, Benjamin Péret, Philippe Soupault, Jacques Rigaut mais refus d'André Breton[32]
- Invité à exposer, Marcel Duchamp télégraphie, de New York, à Jean-Joseph Crotti : « Podebal »[33].
Tristan Tzara, Le Cœur à gaz, première représentation : costumes de Sonia Delaunay et interprètes, outre Tzara : Louis Aragon, Théodore Fraenkel, Benjamin Péret, Georges Ribemont-Dessaignes, Philippe Soupault[34]
Sans explication, la direction de la galerie Montaigne clôt, sans préavis, le « Salon Dada ». Philippe Soupault : « Nous étions en colère. Je fus chargé, parce que j'étais bachelier en droit, d'aller requérir un huissier pour constater la rupture du contrat [...] mais nous avons pensé que Dada ne pouvait invoquer les lois, [on] se serait moqué de nous[35]. »
Juillet
[modifier | modifier le code]
Parution de Pilhaou-Thibaou, supplément de la revue 391, intégralement écrit par Francis Picabia, sous le pseudonyme de Funny Guy. Très critique envers les « jeunes dadaïstes qui ont trahi l'esprit Dada lors du Procès Barrès en s'instituant juges. »[36] La revue publie un texte de Clément Pansaers qui annonce sa rupture avec André Breton (conséquence de l'affaire dite du portefeuille garni d'argent et trouvé dans un café et qui a divisé les Dadas parisiens sur la conduite à tenir : le rendre à son propriétaire ou le garder)[33].
Man Ray débarque au Havre. Il est accueilli à Paris par Marcel Duchamp, revenu de New York en juin, qui le présente aux surréalistes[37]. Il s'installe rue Condamine (Paris 17e) chez Suzanne Duchamp et Jean Crotti[38].
- Parution à Postdam du premier numéro de la revue Freiland Dada dirigée par Johannes Baader[33].
Août
[modifier | modifier le code]
André Breton voit au cinéma le dernier épisode de L'Étreinte de la pieuvre, série de quinze épisodes réalisés par Duke Warne[39].
- Parution du numéro 20 de Littérature consacré au Procès Barrès. Breton en conflit avec Soupault lui laisse, seul, la direction de la revue[40].
Septembre
[modifier | modifier le code]
André Breton et Simone Khan se marient[41].
À l'invitation de Tzara, Breton est à Imst dans le Tyrol où il rencontre Max Ernst[42].
Tzara, Ernst et Jean Arp écrivent Dada au grand air[40].
Octobre
[modifier | modifier le code]
Breton rend visite à Sigmund Freud à Vienne[43].
- Paul Eluard et Gala rendent visitent à Ernst à Cologne. Début d'un ménage à trois affiché.[réf. nécessaire]
- Antonin Artaud rencontre Max Jacob qui lui suggère d'aller voir Charles Dullin, directeur du Théâtre de l'Atelier. Peu après il écrit à Max Jacob : « On a l'impression en écoutant l'enseignement de Dullin qu'on retrouve de vieux secrets et toute une mystique oubliée de la mise en scène. »[44]
- Dans la revue De Stijl, parution du manifeste Pour un art élémentaire signé par Hans Arp, Raoul Hausmann, László Moholy-Nagy et Ivan Pougny. Ce manifeste énonce un axe théorique commun aux artistes Dadas et constructivistes : « Artistes, proclamez-vous solidaires de l'art. Détournez-vous des styles. Nous réclamons l'abolition des styles pour atteindre au style ![45] »
Novembre
[modifier | modifier le code]
Ouverture au Grand Palais à Paris du Salon d'Automne à l'occasion duquel Francis Picabia distribue un tract-manifeste qui dit que : « FRANCIS PICABIA est un imbécile, un idiot, un pickpocket !!! MAIS il a sauvé ARP de la constipation[42]! »
- Parution du premier numéro de la revue Aventure créée par René Crevel (gérant), Marcel Arland, Georges Limbour, Max Morise et Roger Vitrac[46].
Décembre
[modifier | modifier le code]
Dans une lettre à Jacques Doucet, Breton lui déconseille l'achat d'un « petit » tableau de Picasso : « Vous savez que je déplore légèrement […] que vous n'ayiez pas fait l'acquisition d'une des œuvres maîtresses de Picasso (je veux dire d'une chose dont l'importance historique soit absolument indéniable), comme ces Demoiselles d'Avignon qui marquent l'origine du cubisme et qu'il serait si fâcheux de voir partir à l'étranger. »[47]
Première exposition parisienne de Man Ray à la librairie Six achetée par Soupault. Présentation des objets impossibles créés à New York[48].
Les dadaïstes parisiens font publier dans Paris-Midi puis dans Le Siècle et Action une lettre collective dans laquelle ils démentent la mort de Dada : « Dites à vos lecteurs que les dadaïstes sont tous morts, mais qu'ils fassent attention à tous ces jeunes gens un peu niais. Dada est éphémère, mais il est immortel. »[49]
Cette année-là
[modifier | modifier le code]- Raoul Hausmann, Hannah Höch et Kurt Schwitters organisent des soirées Merz et anti-Dada à Prague[50].
Œuvres
[modifier | modifier le code]- Louis Aragon
- Anicet ou le panorama, roman : « Une fois qu'on apercevait en lui un autre homme que ce passant incolore, on était pendant un certain temps arrêté par sa mimique : une moue, le clignement prolongé des paupières ; dans l'attention, le rapprochement des poings serrés ; un certain sourire errant dans lequel les dents inférieures mordaient les autres ; un rire assez convulsif bien plus aigu que sa voix, d'ordinaire grave avec de brusques cassures ; une intonation pour le mot crétin, une autre pour l'expression cher ami ; une façon de se frotter les mains, et diverses emphases imprévues. On pouvait encore commettre l'erreur de prendre Baptiste pour le héros amoureux d'une grande dame que Ponson du Terrail appelle immanquablement Raoul. Pour peu que l'on vécût avec lui, cette illusion tombait de soi-même quand on savait le respect dans lequel il tenait l'amour et la place que cette passion occupait dans sa vie. »[51]
- Jean Arp
- Trousse du naufragé, objet : assemblage de six morceaux montés sur une planche de bois[52]
- Trousse d'un Da, objet : bois flotté cloué sur bois et réhauts de peinture[53]
- Johannes Baader
- Der Ober Dada Baader, collage[54]
- Erwin Blumenfeld (ou Bloomfield)
- Charlie Chaplin, collage sur papier[55]
- Marquis de Sade, collage sur papier[56]
- Serge Charchoune
- Foule immobile, poème avec douze dessins de l'auteur[réf. nécessaire]
- Jean-Joseph Crotti
- Mystère acatène, huile sur toile[57]
- Jean-Joseph Crotti & Suzanne Duchamp
- Marcel Duchamp
- Belle haleine. Eau de voilette[58]
- Why not sneeze Rrose Selavy ?, boîte surréaliste : métal peint, 152 morceaux de marbre blanc taillés comme des cubes de sucre contenus dans une cage à oiseaux d'où sortent un os de seiche et un thermomètre[59]
- Paul Eluard
- Les Nécessités de la vie et les conséquences des rêves
- Max Ernst
- Théodore Fraenkel
- Procédé à fil, sculpture composée d'une pelote de ficelle surmontée d'une éponge[réf. nécessaire]
- George Grosz
- Débauche, night club à Berlin, aquarelle, plume et encre de Chine[66]
- Raoul Hausmann
- Hourra ! Hourra ! Hourra ! : « Contradiction remarquable, les Allemands sont ignobles par idéalisme ! Dans cette mesure, ils ont encore un immense avenir. »
- Richard Huelsenbeck
- La Fin du Dr Billig, roman[67]
- Joan Miró
- Homme et femme, objet[68]
- Clément Pansaers
- L'Apologie de la paresse : « O ! le luxe imprévu de la fainéantise ! La grève générale sur une grève ensoleillée ! »[réf. nécessaire]
- Bar Nicanor, avec un portrait de Crotte de Bique et de Couillandouille par eux-mêmes
- Benjamin Péret
- Francis Picabia
- Man Ray
- Cadeau, objet : fer à repasser dont la semelle est garnie de clous[72]
- Marcel Duchamp tonsure, photographie noir et blanc[73]
- Rayogrammes (ou rayographes), impression faite par des objets posés directement sur du papier photographique sensible et exposé à la lumière[74]
- Tristan Tzara, montage photographique, épreuve aux sels d'argent[75]
- Erik Satie
- Le Piège de Méduse, comédie lyrique[76].
- Georg Scholz
- Von kommenden Dingen, huile sur toile[77]
- Kurt Schwitters
- Philippe Soupault
- Cité du Retiro, assemblage composite : morceau de trottoir dans un cadre en bois[82]
- L'Invitation au suicide[réf. nécessaire]
- Sophie Taeuber
- Composition en taches quadrangulaires polychromes denses, huile sur toile[83]
- Tristan Tzara, Max Ernst & Jean Arp
- Dada au grand air[réf. nécessaire]
- Theo van Doesburg
- Portrait d'I. K. Bonset, huile sur toile[84]
Notes et références
[modifier | modifier le code]- André Breton, Œuvres complètes, tome 1, Bibliothèque de la Pléiade, éditions Gallimard, Paris, 1988 (ISBN 2-07-011138-5), p. LXII & Marc Dachy, Archives Dada. Chroniques, éditions Hazan, Paris, 2005 (ISBN 2-7541-0009-1), p. 505.
- Radical 16 janvier 1921.
- Breton, OC1, p. LXII.
- Paul Eluard, Poésies complètes, Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, Paris, 1968, p. LXII.
- Marc Dachy, Archives Dada. Chroniques, éditions Hazan, Paris, 2005 (ISBN 2-7541-0009-1), p. 506.
- Pierre Daix, La Vie quotidienne des surréalistes (1917-1932), éditions Hachette, Paris, 1993, p. 131 et Laurent Le Bon (sous la direction de), Dada, Éditions du Centre Pompidou, Paris, 2005, p. 84.
- Il évoquera ce drame dans son récit Nadja.André Breton : la beauté convulsive, éditions du Centre Pompidou, Paris 1991 (ISBN 2-85850-567-5), p. 106.
- Daix, p. 113.
- Le Bon, p. 921.
- Breton, OC1, p. XLII.
- Le Bon, p. 857.
- Le Bon, p. 436.
- Daix, p. 150. Une photographie reproduite dans Surréalisme de René Passeron, éd. Terrail, 2005, p. 32 indique la date de 1920 (sic!) et montre le groupe composé d'Aragon, Breton, Crotti, Paul Eluard, Fraenkel, Benjamin Péret, Georges Ribemont-Dessaignes, Jacques Rigaud, Philippe Soupault et Tristan Tzara. Mais aucune mention de l'auteur du cliché. Cette photographie appartient à la bibliothèque Jacques Doucet. L'avis de la visite est reproduit dans Adam Biro et René Passeron, Dictionnaire général du surréalisme et de ses environs, Office du livre/Presses universitaires de France, (ISBN 2-13-037280-5), p. 112. La chronologie dans Louis Aragon, Œuvres poétiques complètes, tome I, Gallimard, Bibliothèque de La Pléiade, Paris, 2007 (ISBN 978-2-07-011327-9), p. LVII indique comme date le 14 avril.
- Marc Dachy, Dada, La révolte de l'art, Paris, Gallimard / Centre Pompidou, (ISBN 2-07-031488-X), p. 45.
- Hanne Bergius, Tendenzen der Zwanziger Jahre. 15. Europäische Kunstausstellung Berlin 1977, Berlin, Dietrich Reimer Verlag Berlin, , catalogue, « Dada Berlin », p. 3/72.
- Dachy 2005, p. 507.
- Il sera unique.
- Dachy 2005, p. 76.
- Sise au 37 avenue Kléber, Paris 16e. Breton, OC1, p. XLII.
- Serge Lemoine, Dada, éditions Hazan, Paris, 1991-2005, p. 66.
- Catalogue consultable sur le site de l’International Dada Archive sdrc.lib.uiowa.edu
- Dachy 2005, p. 509.
- Daix, p. 126.
- Daix, p. 126. Quatre mois plus tôt, dans Liquidation, les notes données à Barrès était : Aragon + 14, Breton + 13, Eluard - 1, Soupault + 12, Tzara (qui ne l'avait jamais lu) - 25. Daix, p. 125.
- Dans une salle des Sociétés savantes, rue Danton, Paris 6e. Breton, OC1, p. XLIII.
- Daix, p. 125.
- Henri Béhar, dans la revue Europe no 769 de mai 1983 consacrée à Philippe Soupault, dément que le Plaidoyer pour Maurice Barrès fut écrit par Soupault. Pour lui, le style et les expressions sont plutôt de Louis Aragon : p. 14 note 14.
- Aragon, OP1, p. LVII.
- Le Bon, p. 860.
- Breton, OC1, p. XLIII.
- Dachy 2005, p. 511 qui donne la liste des œuvres exposées.
- Sarane Alexandrian, L'Art surréaliste, Hazan, Paris, 1969, p. 44.
- Dachy 2005, p. 514.
- Dachy 2005, p. 511.
- Dachy 2005, p. 514 et citation de Philippe Soupault en 1970 dans Mémoires de l'oubli, 1981, Lachenal & Ritter.
- Le Bon, p. 73 & p. 916.
- Daix, p. 131.
- Dachy 2005, p. 320.
- Lettre du 13 août à Simone Khan. Séance relatée dans Nadja. André Breton : la beauté convulsive, p. 107.
- Breton, OC1, p. LXIII.
- Michel Murat, Le Surréalisme, 2013, Le Livre de poche (ISBN 978-2-253-12429-0), p. 334.
- Dachy 2005, p. 516.
- Breton, OC1, p. XLIII. Voir aussi Interview du Professeur Freud dans Les Pas perdus, Breton, OC1, p. 255.
- Artaud, p. 1712.
- Dachy 2005, p. 152.
- Biro & Passeron, p. 44.
- Breton, OC1, p. LXIII et Daix, p. 137.
- Daix, p. 133 et Dachy 2005, p. 518.
- Bitton, Jacques Rigaut, Gallimard, 2019, p. 253 et p. 601.
- Lemoine, p. 91.
- Gallimard, collection Folio, 1972, p. 133.
- 19 × 32 × 4 cm. Strasbourg, musée d'art moderne et contemporain. Reproduction dans Didier Ottinger (sous la direction de), Dictionnaire de l'objet surréaliste, Gallimard & Centre Pompidou, Paris, 2013; (ISBN 978-2-07-014181-4), p. 263.
- 39 × 27,5 × 4,5 cm. Paris, Centre Pompidou. Le Bon, p. 108.
- Le Bon, p. 4.
- Collection Estate of Erwin Blumenfeld. Reproduction dans Dachy 2005, p. 169.
- 25 × 25,4 cm. The Vera and Arturo Schwarz Collection, Jérusalem, Israël musueum. Reproduction dans Dachy 2005, p. 168.
- Le Bon, p. 99.
- Reproduction dans André Breton : la beauté convulsive, p. 154.
- 11,5 × 22,5 × 16 cm. Museum of Art, Philadelphie. André Breton, Le Surréalisme et la Peinture, Gallimard, 1928-1965, p. 57.
- Reproduction dans Gaëtan Picon, Le Surréalisme 1919-1939, 1976, éditions Albert Skira (ISBN 2-605-00021-4), p. 57.
- Reproduction dans L'Œil no 613, mai 2009, p. 56.
- 19,3 × 11,5 cm. Musée de Vézelay. Reproduction dans Beaux Arts Magazine no 82, septembre 1990, p. 59.
- Reproduction dans L'Œil no 613, p. 99.
- Reproduction consultable sur le site de l’International Dada Archive sdrc.lib.uiowa.edu
- Agnès Angliviel de la Beaumelle, Yves Tanguy, Centre Pompidou, Paris, 1982, p. 189.
- Collection particulière. Reproduction dans Beaux Arts magazine no 132, mars 1996, p. 68.
- Le Bon, p. 266.
- 17 × 21 cm. Collection particulière. Reproduction dans Beaux Arts magazine no 90, mai 1991, p. 65.
- Le Bon, p. 271.
- Reproduction dans La Quinzaine littéraire no 13, 1er octobre 1966, p. 5.
- 148,6 × 117,4 cm. Musée national d'art moderne, Paris. Reproduction dans Le Bon, p. 69.
- 17,5 × 10 × 14 cm. Paris, Centre Pompidou. Lemoine, p. 70.
- Reproduction dans Arts magazine no 62, février 2012, p. 31.
- Breton 1965, p. 32.
- Musée national d'art moderne, Paris. Reproduction dans Dachy 2005, p. 264.
- Composée en 1913, cette œuvre est considérée comme l'une des pièces les plus représentatives du théâtre dada et surréaliste. Le Bon, p. 860.
- Le Bon, p. 875.
- 91,8 × 70,5 cm. Museum of modern art, New York. Reproduction dans Dachy, p. 231.
- Le Bon, p. 117.
- Sprengel Museum, Hanovre. Citation et Reproduction dans Federico Poletti, L'Art au XXe siècle. I. Les Avant-gardes, éditions Hazan, Paris, 2006, p. 63.
- 18 × 14 cm. Aichi Prefectural Museum of Art, Nagoya. Reproduction dans Dachy 2005, p. 207.
- Reproduction dans Dachy 2005, p. 511.
- Le Bon, p. 929.
- Le Bon, p. 970.