Aller au contenu

Niozelles

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Niozelles
Niozelles
La mairie.
Blason de Niozelles
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Forcalquier
Intercommunalité Communauté de communes Pays de Forcalquier - Montagne de Lure
Maire
Mandat
Christophe Lopez
2022-2026
Code postal 04300
Code commune 04138
Démographie
Gentilé Niozellens
Population
municipale
281 hab. (2021 en évolution de +2,18 % par rapport à 2015)
Densité 27 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 56′ 13″ nord, 5° 50′ 18″ est
Altitude Min. 354 m
Max. 603 m
Superficie 10,47 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Manosque
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Forcalquier
Législatives 2e circonscription des Alpes-de-Haute-Provence
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Niozelles
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Niozelles
Géolocalisation sur la carte : Alpes-de-Haute-Provence
Voir sur la carte topographique des Alpes-de-Haute-Provence
Niozelles
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Voir sur la carte administrative de Provence-Alpes-Côte d'Azur
Niozelles

Niozelles est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Le nom de ses habitants est Niozellens[1],[2].

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes de Niozelles sont Pierrerue, Lurs, La Brillanne, Villeneuve, Forcalquier.

Ce village est situé à 5 km de Forcalquier, dans la vallée du Beveron.

Le territoire du Parc naturel régional du Luberon

Le village est sur un site perché, dans le parc naturel régional du Luberon. La commune est l'un des soixante-dix-sept membres du parc naturel régional du Luberon, parc qui s'étend, de Cavaillon à l'ouest jusqu'à la Durance à l'est, sur deux départements et quatre-vingt-cinq communes et 185 145 hectares.

Géologie et relief

[modifier | modifier le code]
Massif des Alpes et localisation des Monts de Vaucluse

Le territoire se situe dans les Monts de Vaucluse, sur des formations calcaires provençales du Jurassique supérieur et du Crétacé inférieur (roches sédimentaires issues d'un ancien océan alpin), entre plusieurs formations géologiques majeures des Alpes[3] :

  • le massif des Baronnies au nord ;
  • la faille de la Durance au sud-ouest, dans la vallée ;
  • le plateau de Valensole à l'est : bassin molassique du Miocène et du Pliocène composé de roches sédimentaires détritiques (dépôts liés à l'érosion des montagnes apparues à l'Oligocène).
  • le massif du Luberon au sud.

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

Cours d'eau sur la commune ou à son aval[4] :

La commune est traversée :

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 762 mm, avec 6,2 jours de précipitations en janvier et 3,7 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Dauphin », sur la commune de Dauphin à 6 km à vol d'oiseau[9], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 693,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,1 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −16,4 °C, atteinte le [Note 1],[10],[11].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[12]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Milieux naturels et biodiversité

[modifier | modifier le code]

La commune compte 476 ha de bois et forêts, soit 45 % de sa superficie[1].

Au , Niozelles est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[14]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Manosque, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (58,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (30,7 %), terres arables (30,4 %), zones agricoles hétérogènes (28,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (10,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,5 %)[17].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement

[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 220, alors qu'il était de 204 en 2013 et de 171 en 2008[I 2].

Parmi ces logements, 56 % étaient des résidences principales, 34,7 % des résidences secondaires et 9,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 86,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 11,6 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Niozelles en 2018 en comparaison avec celle des Alpes-de-Haute-Provence et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (34,7 %) supérieure à celle du département (31,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 65 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (63,2 % en 2013), contre 59,4 % pour les Alpes-de-Haute-Provence et 57,5 % pour la France entière[I 3].

Le logement à Niozelles en 2018.
Typologie Niozelles[I 2] Alpes-de-Haute-Provence[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 56 60,5 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 34,7 31,1 9,7
Logements vacants (en %) 9,3 8,3 8,2

Voies routières

[modifier | modifier le code]

Niozelles est traversée par la départementale RD 4100 (ancienne route nationale 100).

Distance des grandes villes françaises

L'orientation et la localisation de Niozelles par rapport à quelques grandes villes françaises sont données dans le tableau suivant. Distance à vol d'oiseau :

Ville Marseille Nice Montpellier Lyon Toulouse Bordeaux Strasbourg Paris Nantes Rennes Lille
Distance

Orientation

80 km

(S)

118 km

(S-E)

162 km

(S-O)

218 km

(N)

355 km

(O)

521 km

(O)

538 km

(N-E)

611 km

(N)

684 km

(N-O)

743 km

(N-0)

774 km

(N)

Services d'autocars

[modifier | modifier le code]
Lignes régionales, réseau Zou !
[modifier | modifier le code]

Forcalquier est desservie par[18] :

Logo du réseau Zou !
  • 2 lignes de PROXIMITE :
Ligne Tracé
482 Forcalquier ↔ Niozelles ↔ Digne-les-Bains
915 AvignonForcalquier ↔ Niozelles ↔ La Brillanne

Transports ferroviaires

[modifier | modifier le code]

Gares SNCF à La Brillanne-Oraison à 5 km et Manosque - Gréoux-les-Bains à 13 km, toutes les deux sur la ligne Lyon-Perrache - Marseille-Saint-Charles (via Grenoble).

Risques naturels et technologiques

[modifier | modifier le code]

Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Forcalquier auquel appartient Niozelles est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[19], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[20]. La commune de Niozelles est également exposée à trois autres risques naturels[20] :

  • feu de forêt,
  • inondation,
  • mouvement de terrain : la moitié de la commune est concernée par un aléa moyen à fort[21].

La commune de Niozelles est de plus exposée à deux risques d’origine technologique[22] :

  • celui de rupture de barrage ;
  • celui de transport de matières dangereuses par canalisation. La canalisation Transéthylène qui sert à acheminer de l’éthylène vers l’usine Arkema de Saint-Auban traverse la commune et constitue donc un facteur de risque supplémentaire[23],[24].

Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune[22] ; le Dicrim existe depuis 2010[25].

La commune a été l’objet d’un arrêté de catastrophe naturelle, pour inondation, coulées de boue et glissement de terrain en 1994[20].

La localité apparaît pour la première fois dans les chartes en 1030 (Nuacellas)[26]. Selon Ernest Nègre, ce nom est un composé des termes occitan Nyos (nuages), et cèlas, couvents : le « couvent des nuages »[27] ; selon le couple Fénié, c’est « le nouveau couvent » (exactement, les nouvelles cellules, comme le Cirque de Navacelles)[28].

Dans l’Antiquité, le territoire de Niozelles fait partie de celui des Sogiontes (Sogiontii), dont le territoire s’étendait du sud des Baronnies à la Durance. Les Sogiontes étaient fédérés aux Voconces et après la conquête romaine ils furent rattachés avec eux à la province romaine de Narbonnaise. Au IIe siècle, ils furent détachés des Voconces et formèrent une civitas distincte, avec pour capitale Segustero (Sisteron)[29]. La voie domitienne traverse la commune.

Alors que le sud-est de la Gaule était une terre burgonde, le roi des Ostrogoths Théodoric le Grand fait la conquête de la région entre la Durance, le Rhône et l’Isère en 510. La commune dépend donc brièvement à nouveau de l’Italie, jusqu’en 526. En effet, pour se réconcilier avec le roi burgonde Gondemar III, la régente ostrogothe Amalasonthe lui rend ce territoire[30].

Quelques années avant l’An Mil, une butte sur laquelle était construite une vaste maison perchée devient une motte castrale. La butte est agrandie par l’apport de 1 600 m3 de terre, et une tour est construite ; une palissade entoure la motte (diamètre de 22 m). Les bâtiments utilitaires compris dans l’enceinte, celle-ci et la tour constituent un petit château, embryon de domaine seigneurial, qui est occupé jusqu’au début des années 1030. Le château perd ensuite sa fonction militaire pour abriter un pressoir à huile[31]. Les fouilles de la motte révèlent l’utilisation importante du bois de chêne pubescent, le plus abondant localement, dans la construction[32], ainsi que du buis et du sorbus crataegus pour des usages spécifiques (comme les chevilles réalisées en buis)[33]. L’intérêt du site réside également dans les restes alimentaires (ossements) qui renseignent sur le régime des élites de l’époque[34].

La colline proche du lieu-dit Vieille-Église a été occupée comme oppidum[35] à une époque indéterminée. Un château fort en pierre y existait au milieu du Moyen Âge[36].

Du XIe au XIIIe siècle, l’église Sainte-Marie près du Vieux-Niozelles appartenait à l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, qui en percevait les revenus[37]. Le prieuré Saint-Marcellin relevait lui de l’abbaye Saint-Victor de Marseille[35]. La seigneurie appartient à la famille de Sabran (XIVe siècle), puis aux Bouliers (XVIe siècle), et enfin aux Glandevès (XVIIe et XVIIIe siècles)[38]. La communauté relevait de la viguerie de Forcalquier[35].

Lors du dénombrement de 1471, le village est abandonné[38].

Le fief appartint successivement aux familles de Sabran, d'Agoult (XVe siècle), de Bouliers (fin XVe et XVIe siècles), de Joye (XVe siècle), de Matheaud de Joye (XVIe siècle), de Castellane (XVIe siècle/XVIIe siècle) et de Glandevès (XVIIe siècle/XVIIIe siècle)[39].

Révolution française et Empire

[modifier | modifier le code]

Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792[40]. Les tours du château sont détruites à cette époque[41].

Époque contemporaine

[modifier | modifier le code]

Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 7 habitants de Niozelles sont traduits devant la commission mixte, la peine la plus courante étant la déportation en Algérie[42].

Comme de nombreuses communes du département, Niozelles se dote d’une école bien avant les lois Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu[43]. La même instruction est donnée aux filles, bien que la loi Falloux (1851) n’impose l’ouverture d’une école de filles qu’aux communes de plus de 800 habitants[44]. La commune profite des subventions de la deuxième loi Duruy (1877) pour construire une école neuve[45].

Jusqu’au milieu du XXe siècle, la vigne était cultivée à Niozelles. Plusieurs dizaines d’hectares produisaient un vin destiné au marché de Forcalquier et à la vente sur les marchés locaux. Cette culture est aujourd’hui abandonnée[46].

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux

[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs

[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Forcalquier du département des Alpes-de-Haute-Provence.

Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Forcalquier[47]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Forcalquier porté de 10 à 15 communes.

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription des Alpes-de-Haute-Provence.

Intercommunalité

[modifier | modifier le code]

Niozelles est membre de la communauté de communes Pays de Forcalquier - Montagne de Lure, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2002 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Cette communauté de communes est l'une des deux qui constituent le Pays de Haute-Provence, une intercommunalité de loi Voynet, regroupant 25 communes des Alpes-de-Haute-Provence.

Administration municipale

[modifier | modifier le code]

Compte tenu de la population de la commune, son conseil municipal compte 11 membresn y compris le maire et ses adjoints[48]

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Paul Romand, ancien maire.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
2001 août 2022[49] Paul Romand[50],[51] DVG[52],[53] Commerçant retraité
septembre 2022[54] En cours
(au 4 février 2023[55])
Christophe Lopez   Cadre retraité

Finances communales

[modifier | modifier le code]

En 2017, le budget de la commune était constitué ainsi[56] :

  • total des produits de fonctionnement : 240 000 , soit 843  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 167 000 , soit 587  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 176 000 , soit 618  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 322 000 , soit 1 130  par habitant ;
  • endettement : 226 000 , soit 792  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 13,00 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 18,75 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 49,00 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2015 : médiane en 2015 du revenu disponible, par unité de consommation : 20 789 [57].

Équipements et services publics

[modifier | modifier le code]

Eau et déchets

[modifier | modifier le code]

Déchèterie la plus proche à Pierrerue à 2,3 km.

Enseignement

[modifier | modifier le code]

La commune est dotée d’une école maternelle, mais pas d'une école primaire publique[58],[59]. Ensuite, les élèves sont affectés au collège Henri-Laugier à Forcalquier[60]. Puis les élèves sont dirigés vers les lycées de Manosque[61], soit le lycée polyvalent Les Iscles[62], soit le lycée Félix-Esclangon[63].

Hôpital Saint-Michel

Professionnels et établissements de santé[64] :

Justice, sécurité, secours et défense

[modifier | modifier le code]

Niozelles fait partie du canton de Forcalquier depuis 1793[47]. La commune fait partie des juridictions d’instance de Forcalquier, de la prud'hommale de Manosque, et de grande instance de Digne-les-Bains[67].

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[68]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[69].

En 2021, la commune comptait 281 habitants[Note 3], en évolution de +2,18 % par rapport à 2015 (Alpes-de-Haute-Provence : +2,64 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1765 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846
203226252242285334356403368
1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
379381406396354354316320300
1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
300296266254201208202190155
1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007
158138125106111170199229233
2012 2017 2021 - - - - - -
272271281------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee à partir de 2006[70].)
Histogramme de l'évolution démographique

L'histoire démographique ancienne de Niozelles est marquée par la grande saignée des XIVe et XVe siècles qui détruit la communauté. S'ensuivit une lente croissance allant de la fin du XVe siècle aux années 1830. La population de Niozelles marque ensuite une période d'« étale » où la population reste assez stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1841 à 1872. L'exode rural provoque ensuite un mouvement de diminution assez rapide : en 1921, Niozelles a perdu 50 % de sa population, par rapport au maximum démographique du XIXe siècle (406 habitants en 1861), après à peine un demi-siècle de baisse[71]. Celle-ci continue jusqu'aux années 1970, le mouvement s'inversant ensuite. Aujourd'hui, la population de Niozelles est repassée au-dessus des 50 % de son niveau de 1861.

Aperçu général

[modifier | modifier le code]

En 2009, la population active s’élevait à 108 personnes, dont 10 chômeurs[73] (17 fin 2011[74]). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (78 %)[75] et travaillent majoritairement hors de la commune (71 %)[75].

Revenus de la population et fiscalité

[modifier | modifier le code]

En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de 17 519 , ce qui plaçait Niozelles au 14 835e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole[76].

Agriculture

[modifier | modifier le code]
Les champs de fleurs forment de grandes bandes de couleurs vives.
Champs de fleurs à Niozelles.

Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait cinq établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et neuf emplois salariés[77].

Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de six en 2010[78]. Il avait chuté de 18 en 1988[79] à quatre en 2000[78]. Actuellement, ces exploitants sont spécialisés dans les grandes cultures (trois d’entre eux), un autre pratiquant l’horticulture[78]. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) avait chuté, de 364 à 238 ha (la surface moyenne des exploitations doublant dans le même temps)[79]. La SAU a crû de nouveau lors de la dernière décennie, à 311 ha, mais sans revenir à celui de 1988[78].

Les agriculteurs de la commune de Niozelles ont droit à trois labels appellation d'origine contrôlée (AOC) (dont le banon) et à neuf labels indication géographique protégée (IGP) (dont petit épeautre, miel de Provence et agneau de Sisteron)[80].

La culture de l’olivier est pratiquée dans la commune depuis des siècles, tout en étant limitée à des surfaces restreintes. Le terroir de la commune se situe en effet à la limite altitudinale de l’arbre, qui ne peut que difficilement être exploité au-delà des 650 mètres. Actuellement, l’oliveraie communale compte moins de 1000 pieds[81]. L’huile produite à partir des olives récoltées dans la commune bénéficie des AOC huile d’olive de Provence et huile d’olive de Haute-Provence[80].

Parmi les labels couvrant la commune, ceux concernant le vin (alpes-de-haute-provence (IGP) blanc, rouge et rosé et VDP de Méditerranée blanc, rouge et rosé) ne sont pas utilisés, la vigne n’étant pas cultivée pour une production commerciale dans la commune[46].

Productions agricoles de Niozelles[réf. nécessaire].

Activités de service

[modifier | modifier le code]
Le bistrot de pays, en 2014.

Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait 23 établissements (avec 14 emplois salariés), auxquels s’ajoutent les quatre établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant cinq personnes[77].

D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est d’une importance moyenne pour la commune, avec entre un et cinq touristes accueillis par habitant[82], l’essentiel de la capacité d'hébergement étant marchande[83]. Plusieurs structures d’hébergement à finalité touristique existent dans la commune :

Réception officielle : les personnages sont en tenues d'été claires. La ministre est face au maire en jean et à la préfète en uniforme brodé d'or.
Visite officielle de Sylvia Pinel, ministre du Tourisme, au Bistrot de Pays, en 2013.

Les résidences secondaires apportent un petit complément à la capacité d’accueil[90] : au nombre de 64, elles représentent 37 % des logements. Parmi les résidences secondaires, 36 possèdent plus d’un logement[85],[91].

Le Café de Niozelles, qui porte le label Bistrot de pays[92], adhère a une charte qui a pour but de « contribuer à la conservation et à l’animation du tissu économique et social en milieu rural par le maintien d’un lieu de vie du village »[93]. Le , lors du vingtième anniversaire de l’association Bistrot de pays, il a accueilli le Sylvia Pinel, ministre de l'Artisanat, du Commerce et du Tourisme, accompagnée d’élus de la région : le sénateur Claude Domeizel, le député Christophe Castaner et le vice-président de la région Jean-Yves Roux[94],[95].

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
L’église du village.

Le château, au milieu du village, est une résidence seigneuriale massive, de plan rectangulaire. Une des deux tours d’angle de la façade a disparu. Les ouvertures sont toutes cintrées. La clef de voûte du portail, qui donne sur la cour en arrière du château, porte la date de 1768, ce qui correspond au style du château[96].

Il subsiste, à proximité de la Vieille Église (ferme), la base d’une tour du XIIIe siècle, sur un éperon rocheux. Il est possible que le vieux Niozelles se soit construit contre la tour[97].

L’église paroissiale, placée sous l’invocation de l’Invention de saint Étienne martyr et le patronage de saint Alban et saint Candide, est datée de 1681 pour la nef à deux travées voûtées d’arêtes et la façade. Le chœur et le bas-côté droit, voûtés sous croisées d’ogives, remontent à un état antérieur, probablement au XVIe siècle[98]. Le clocher est logé dans une tour construite contre le chœur[99].

  • église Saint-Alban
  • moulin,
  • château des XVIe et XVIIIe siècles
  • le donjon du XIIIe siècle à la Vieille-Église (site de l'ancien village, en ruines)

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Blason de Niozelles Blason
De sable au nom de NIOZELLES écrit en caractères d’argent et posé en fasce[100],[101].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee

[modifier | modifier le code]

Autres sources

[modifier | modifier le code]
  1. a et b Roger Brunet, « Canton de Forcalquier », Le Trésor des régions, consultée le 10 juin 2013
  2. « Habitants de Niozelles », sur habitants.fr.
  3. Les chaînons de Digne, Carte très schématique, montrant les rapports entre les chaînons des Baronnies orientales (moitié nord) et ceux de Digne (moitié sud), avec l'avant-pays de la nappe de Digne (partie occidentale), par Maurice Gidon, professeur de géologie à l'Université de Grenoble.
  4. L'eau dans la commune
  5. Fiche du Lauzon sur le site du SANDRE
  6. Fiche du Béveron sur le site du SANDRE
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  9. « Orthodromie entre Niozelles et Dauphin », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Dauphin », sur la commune de Dauphin - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  11. « Station Météo-France « Dauphin », sur la commune de Dauphin - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  12. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  13. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  14. « La grille communale de densité », sur le site de l���Insee, (consulté le ).
  15. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Manosque », sur insee.fr (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. Zou ! Le réseau de transport de la Région Sud
  19. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), 2008, p. 39
  20. a b et c Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 27 mai 2011, consultée le 6 août 2012
  21. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, p. 37
  22. a et b Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 97
  23. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 81
  24. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 75
  25. Document, base Dicrim, consultée le 6 août 2011
  26. Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », 1989, Relié, 72 p. (non-paginé) (ISBN 2-7399-5004-7)
  27. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 3 : Formations dialectales (suite) ; formations françaises, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 195), , 1852 p. (lire en ligne). § 27283, p 1509
  28. Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie provençale, Éditions Sud-Ouest, coll. « Sud Ouest Université », , 128 p. (ISBN 978-2-87901-442-5), p. 59.
  29. Brigitte Beaujard, « Les cités de la Gaule méridionale du IIIe au VIIe s. », Gallia, 63, 2006, CNRS éditions, p. 18-19
  30. Audrey Becker-Piriou, « De Galla Placidia à Amalasonthe, des femmes dans la diplomatie romano- barbare en Occident ? », Revue historique, 2008/3, n° 647, p. 531.
  31. Parc naturel du Luberon, Autour de l’An Mil en pays de Forcalquier, catalogue d’exposition, 2007, p. 33.
  32. Aline Durand, « Les bois de construction employés à Niozelles (Xe – XIe siècles) », Provence historique, tome 49, no 195-196, 1999, p. 235-236.
  33. Aline Durand, op. cit., p. 237.
  34. Daniel Mouton, « Genèse des premières fortifications provençales », Laboratoire d’archéologie médiévale et moderne en Méditerranée, consulté le 11 novembre 2013.
  35. a b et c Daniel Thiery, « Niozelles », Aux origines des églises et chapelles rurales des Alpes-de-Haute-Provence, publié le 22 décembre 2011, mis à jour le 23 décembre 2011, consulté le 6 août 2012
  36. Mariacristina Varano, Espace religieux et espace politique en pays provençal au Moyen Âge (IXe – XIIIe siècles). L'exemple de Forcalquier et de sa région, thèse soutenue à l'université d'Aix-Marseille I, 2011, p. 145.
  37. Guy Barruol, Michèle Bois, Yann Codou, Marie-Pierre Estienne, Élizabeth Sauze, « Liste des établissements religieux relevant de l’abbaye Saint-André du Xe au XIIIe siècle », in Guy Barruol, Roseline Bacon et Alain Gérard (directeurs de publication), L’abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, histoire, archéologie, rayonnement, Actes du colloque interrégional tenu en 1999 à l'occasion du millénaire de la fondation de l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, Éd. Alpes de Lumières, Cahiers de Salagon no 4, Mane, 2001, 448 p. (ISSN 1254-9371), (ISBN 2-906162-54-X), p. 223.
  38. a et b Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017), p. 187.
  39. Agnel Giacomoni, "Les Glandevès : seigneurs marquis de Niozelles, Mirabeau, Pierrerue et autres places", Paris : Agnel, 1994.
  40. Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires », La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 07, 1er trimestre 1989, 108e année, p. 296-298.
  41. Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p., p. 243.
  42. Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, p. 71.
  43. Jean-Christophe Labadie (directeur), Les Maisons d’école, Digne-les-Bains, Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013, (ISBN 978-2-86-004-015-0), p. 9.
  44. Labadie, op. cit., p. 16.
  45. Labadie, op. cit., p. 11.
  46. a et b André de Réparaz, « Terroirs perdus, terroirs constants, terroirs conquis : vigne et olivier en Haute-Provence XIXe – XXIe siècles », Méditerranée, 109 | 2007, p. 56 et 59
  47. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  48. Article L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance.
  49. « Niozelles : le maire a envoyé sa démission au préfet », Le Dauphiné libéré,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Paul Romand s’arrête donc au cours de son quatrième mandat pour des raisons de santé, mais pas seulement : « l’histoire du feu m’a pas mal secoué », confie le septuagénaire ».
  50. Site de la préfecture des AHP
  51. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, « Liste des maires », 2014, consultée le 20 octobre 2014.
  52. Paul Romand est l’un des 500 élus qui ont parrainé la candidature d’Arlette Laguiller (LO) à l’élection présidentielle de 2007, cf Parrainages élection présidentielle 2007, consulté le 28 juillet 2010 et Liste des citoyens ayant présenté les candidats à l'élection du Président de la République de 2007
  53. Paul Romand est l’un des 500 élus qui ont parrainé Philippe Poutou (NPA) à l’élection présidentielle de 2012, Conseil constitutionnel, « Listes des citoyens ayant présenté les candidats à l’élection du Président de la République », Journal officiel, 31 mars 2012
  54. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
  55. « Niozelles. Premiers vœux pour Christophe Lopez : Les nouveautés pour le village présentées par le maire et les vices-présidents de l'intercommunalité », Haute-Provence info,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  56. Les comptes de la commune
  57. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
  58. « Établissement primaires publics des Alpes-de-Haute-Provence », Inspection académique des Alpes-de-Haute-Provence.
  59. Inspection académique des Alpes-de-Haute-Provence, Liste des écoles de la circonscription de Sisteron-Sud, publiée le 27 avril 2010, consultée le 31 octobre 2010
  60. « Sectorisation des collèges des Alpes-de-Haute-Provence », Académie Aix-Marseille, .
  61. « Sectorisation des lycées des Alpes-de-Haute-Provence », Académie Aix-Marseille, .
  62. « Site du lycée Les Iscles », Académie Aix-Marseille, .
  63. « Site du lycée Félix-Esclangon », Académie Aix-Marseille, .
  64. Professionnels et établissements de santé
  65. « Site de l'hopital », sur etablissements.hopital.fr.
  66. « classement des hôpitaux locaux français », l'Express.
  67. « Les Juridictions judiciaires des Alpes-de-Haute-Provence », Ministère de la Justice et des Libertés.
  68. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  69. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  70. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  71. Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes-de-Haute-Provence depuis le début du XIXe siècle. », Provence historique, tome 21, no 85, 1971, p. 288.
  72. Paroisse du Pays de Forcalquier
  73. Insee, Dossier local - Commune : Niozelles, p. 5 (mis à jour le 28 juin 2012)
  74. Insee, Dossier local, p. 8
  75. a et b Insee, Dossier local, p. 7
  76. « CC-Résumé statistique/com,dep,zone empl », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  77. a et b Insee, Dossier local, p. 16
  78. a b c et d Ministère de l'Agriculture, « Orientation technico-économique de l’exploitation », Recensements agricoles 2010 et 2000. (lien : attention, le fichier fait 4,4 Mio)
  79. a et b Insee, « Exploitations agricoles en 1988 et 2000 », Insee, 2012 (fichier de 24,6 Mio)
  80. a et b « Liste des appellations AOC et IGP à Niozelles », sur INAO.
  81. Réparaz, op. cit., p. 58
  82. Observatoire départemental du tourisme, Atlas de l'hébergement touristique, décembre 2008, p. 6
  83. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 7
  84. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 21, 23 et 27
  85. a et b Insee, Dossier local, op. cit., p. 17
  86. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 32
  87. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 36
  88. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 38
  89. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 30
  90. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 44
  91. Insee, « Hébergements touristiques des communes, 2008, 2009 et 2012 », Insee, 2012 (fichier de 20,8 Mio)
  92. La charte Bistrot de Pays Bistrot de Pays
  93. Fédération nationale des bistrots de pays L'implantation des Bistrots de pays en France métropolitaine
  94. La ministre de l'Artisanat, du Commerce et du Tourisme Sylvia Pinel en visite à Niozelles
  95. Tourisme : la ministre Sylvia Pinel : "tout faire pour promouvoir nos territoires gorgés de talents"
  96. Raymond Collier, op. cit., p. 268.
  97. Raymond Collier, op. cit., p. 312.
  98. Raymond Collier, op. cit., p. 173-174.
  99. Raymond Collier, op. cit., p. 222.
  100. Louis de Bresc, Armorial des communes de Provence, Raphèle-lès-Arles, Marcel Petit CPM, (1re éd. 1866).
  101. Dominique Cureau, « Pays de Forcalquier et montagne de Lure : Niozelles », sur vexil.prov.free.fr (consulté le ).