Grenade-sur-l'Adour
Grenade-sur-l'Adour | |||||
L'église de Grenade-sur-l'Adour. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Landes | ||||
Arrondissement | Mont-de-Marsan | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays grenadois (siège) |
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Maire Mandat |
Odile Lacouture 2020-2026 |
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Code postal | 40270 | ||||
Code commune | 40117 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Grenadois | ||||
Population municipale |
2 414 hab. (2022 ) | ||||
Densité | 122 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
3 002 hab. (2022) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 46′ 37″ nord, 0° 25′ 42″ ouest | ||||
Altitude | Min. 48 m Max. 84 m |
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Superficie | 19,72 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Grenade-sur-l'Adour (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Mont-de-Marsan (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Adour Armagnac | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Landes
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Grenade-sur-l'Adour est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département des Landes en région Nouvelle-Aquitaine.
Ses habitants sont appelés les Grenadois.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La commune est située au bord de l'Adour et de la route nationale 124, entre Aire-sur-l'Adour et Mont-de-Marsan.
Elle s'étend sur près de 2 000 hectares. Elle doit son paysage de barthes au passage de l'Adour qui matérialise la limite sud de son territoire.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Les communes limitrophes sont Bascons, Bordères-et-Lamensans, Castandet, Larrivière-Saint-Savin, Maurrin et Saint-Maurice-sur-Adour.
Climat
[modifier | modifier le code]Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1990 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[8]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1,9 | 2,4 | 4,4 | 6,5 | 10,7 | 13,7 | 15,2 | 15,2 | 11,9 | 9,3 | 5,1 | 2,5 | 8,3 |
Température moyenne (°C) | 6,5 | 7,6 | 10,6 | 12,4 | 16,7 | 19,7 | 21,5 | 21,7 | 18,4 | 14,9 | 9,7 | 6,7 | 13,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 11 | 12,9 | 16,7 | 18,4 | 22,7 | 25,7 | 27,8 | 28,2 | 24,9 | 20,4 | 14,2 | 10,9 | 19,5 |
Record de froid (°C) date du record |
−9,5 27.01.07 |
−10,5 12.02.12 |
−9,5 01.03.05 |
−4 04.04.1996 |
1 05.05.19 |
4,5 01.06.06 |
7,5 04.07.1990 |
6 30.08.1998 |
2 25.09.02 |
−3,5 25.10.03 |
−8 17.11.07 |
−12 25.12.01 |
−12 2001 |
Record de chaleur (°C) date du record |
21,5 13.01.1993 |
27 27.02.19 |
29 20.03.05 |
33,5 08.04.11 |
35 30.05.01 |
41,5 21.06.03 |
40,5 19.07.16 |
40,5 17.08.12 |
37,5 12.09.16 |
32,5 01.10.1997 |
27,5 06.11.15 |
22 07.12.00 |
41,5 2003 |
Précipitations (mm) | 89,2 | 80,2 | 76,4 | 92,1 | 87,9 | 65 | 56,9 | 70,6 | 73,8 | 90,9 | 106,5 | 94,3 | 983,8 |
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Grenade-sur-l'Adour est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Grenade-sur-l'Adour[Note 4], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est ville-centre[Note 5],[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mont-de-Marsan, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[11]. Cette aire, qui regroupe 101 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (77,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (63 %), zones agricoles hétérogènes (11,7 %), forêts (10 %), zones urbanisées (8,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Voie de communication et transports
[modifier | modifier le code]Voies
[modifier | modifier le code]124 odonymes recensés à Grenade-sur-l'Adour au | |||||||||||||||
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Allée | Avenue | Bld | Chemin | Cours | Impasse | Passage | Place | Quai | Rd-point | Route | Rue | Square | Villa | Autres | Total |
3 [N 1] | 8 | 0 | 33 | 0 | 12 | 0 | 5 [N 2] | 0 | 0 | 4 [N 3] | 58 [N 4] | 0 | 0 | 1 [N 5] | 124 |
Notes « N » |
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Sources : rue-ville.info & OpenStreetMap |
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Grenade-sur-l'Adour est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].
Risques naturels
[modifier | modifier le code]Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Adour. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1989, 1991, 1999, 2009 et 2014[17],[15].
Grenade-sur-l'Adour est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[18],[19].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[20].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. Aucune partie du territoire de la commune n'est en aléa moyen ou fort (19,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 076 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, aucun n'est en aléa moyen ou fort, à comparer aux 17 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[21],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 1991 et par des mouvements de terrain en 1999[15].
Risques technologiques
[modifier | modifier le code]Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[22].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de Grenade, dérivé de « Terra granata », évoquerait une terre propice aux céréales[23]. Il est inspiré de celui de Grenade en Espagne, ville riche qui devait être perçue comme un Eldorado. Au moment de la fondation de la bastide des Landes en 1322, ce nom avait déjà été utilisé pour celle de Grenade, en Haute-Garonne, en 1290. En 1962 est ajouté officiellement l'extension « sur-l'Adour », du nom du fleuve bordant la cité, pour la différencier des villes homonymes[24].
Histoire
[modifier | modifier le code]Fondation et Moyen Âge
[modifier | modifier le code]Grenade est une bastide fondée le 2 mai 1322 par paréage entre la comtesse Jeanne d'Artois, nièce du roi Louis IX, et Jean de Chanauld, commandeur de l'hôpital de Saint-Antoine de Goloni, sur la commune de Bats. Jeanne d'Artois est également la veuve du comte Gaston Ier de Foix-Béarn et la tutrice de son fils, Gaston II de Foix-Béarn, vicomte de Marsan. La ville nouvellement fondée a la particularité d'être défendue par un fleuve, un mur d'enceinte et un fossé, qui ont laissé les noms de rue « des remparts », des « anciens fossés », du « chemin de ronde », ayant conservé maisons à colombage et pontets[24].
- Rue des remparts
-
Porte en ogive datant de la fin de Moyen-Age dans la rue des Remparts.
-
Pontets (ou pountets) passant au-dessus de la rue des Remparts.
-
Rue des Remparts, vue d'ensemble.
- Rue du chemin de ronde
-
Rue du chemin de Ronde, pontet à colombage.
La surface intra muros est un rectangle de 230 x 140 m, la place centrale des Tilleuls mesure 75 x 70 m (5 250 m2), faisant d'elle l'une des plus importantes des bastides landaises. Elle est bordée de couverts qui constituaient des portions de rues à part entière. Sa vocation est commerciale, notamment en raison du transport fluvial de céréales via ses installations portuaires sur l'Adour en lien avec le port de Dax et le port de Bayonne en aval[23].
-
Place des Tilleuls, espace public central de la bastide de Grenade.
-
Couverts (arcades) de la bastide, présents sur deux côtés de la place centrale.
-
Pont franchissant l'Adour au débouché de la place centrale en direction du sud.
La première mention d'un curé de Grenade date de 1340, elle concerne Nicolas de Fabrica. Le premier pont en bois sur l'Adour est érigé en 1358. Le roi Charles VII de France fait étape à Grenade en 1422 lors d'une campagne contre le roi d'Angleterre pendant la guerre de Cent Ans[24].
Évolutions
[modifier | modifier le code]L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul date du du XVe siècle. Grenade est prise par les troupes protestantes en 1569 à l'occasion des guerres de religion. L'église subit des dommages à cette occasion avant d'être remaniée au XVIIIe siècle puis classée à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques (portail ogival, très belle descente de croix encadrée par le retable, chœur orné de boiseries, chaire du XVIIIe siècle)[23].
En 1620, le roi Louis XIII s'arrête à Grenade lors d'une campagne contre les Protestants[Note 7]. Le couvent des Capucins de Grenade-sur-l'Adour est fondé en 1642. Devenu bien national en 1792, il est de nos jour un relai paroissial[24]. En 1755, les murailles sont modifiées pour faciliter l'extension et la circulation, et de nouveau en 1814[23].
La commune de Grenade est créée en 1790. Elle devient chef-lieu de canton en 1800. Le 1er mars 1814, le pont est coupé pour faciliter le repli de l'armée napoléonienne vers Toulouse pendant la campagne d'Espagne. L'armée anglo-espagnole le restaure dès le lendemain, 2 mars 1814, date de la bataille d'Aire-sur-l'Adour. Dans les premières années du XIXe siècle, les courses landaises sont pratiquées sur la place centrale. Un siècle plus tard, et jusqu'en 1946, c'est l'actuelle place des Déportés, face à la mairie, qui sert régulièrement d'arènes[24].
-
Église de Grenade-sur-Adour de nuit.
-
Façade du couvent des Capucins.
La Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Le , au cours d'une action des maquisards dirigée par maître Vielle, adjoint au maire, un important convoi allemand était intercepté aux portes de la ville infligeant à l'ennemi des pertes sensibles. En représailles, la population rassemblée sur la place publique et tenue sous la menace des mitrailleuses assistait, impuissante, à l'incendie de ses principaux édifices et à l'arrestation de cinquante otages dont bon nombre furent déportés.
En juin 1948, Grenade-sur-l'Adour faisait ériger une stèle sur la façade principale de la mairie. Le 11 novembre de cette même année, la ville est citée à l'ordre du corps d'armée par le secrétariat d'État aux forces armées (guerre) recevant le , la Croix de guerre avec étoile de vermeil.
Un odonyme (route du 13-Juin-1944) rappelle également cet évènement.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blasonnement :
de gueules à la barre cousue d'azur chargée de trois fleurs de lys d'or à plomb, accompagnée, en chef, d'une gerbe de blé du même et, en pointe, d'un archange contourné aux ailes abaissées d'argent tenant dans ses mains les deux parties d'un chaînon brisé du même * Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives.
Commentaires : Devise: « terra granata » (terre fertile en grains).
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Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[26]. En 2022, la commune comptait 2 414 habitants[Note 8], en évolution de −4,09 % par rapport à 2016 (Landes : +5,78 %, France hors Mayotte : +2,11 %). |
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Édifices et sites
[modifier | modifier le code]- Berges de l'Adour
- Les berges de l'Adour, anciens chemins de halage pour le commerce fluvial en direction du port de Bayonne situé en aval.
- Fronton
- Les Landes sont un département dans lequel se pratique la pelote basque, ce qui explique la présence d'un fronton sur l'une des places de Grenade-sur-l'Adour.
- Abri
- Un certain nombre d'abris, certains restaurés comme celui-ci, se trouvent encore dans le village.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Simon d'Artigues (1756-1835), aristocrate et militaire français.
- Alain Vidalies, homme politique français, né le à Grenade-sur-l'Adour.
- Antoine Simon Durrieu, général français, né en 1775 à Grenade-sur-l'Adour.
- Jean-Louis Vielle alias René est né à Geaune (Landes) le . Après l’invasion de la zone libre, il devient un agent du réseau Hilaire-Buckmaster, puis chef de la résistance dans la ville de Grenade. Il fut tué dans la nuit du 12 au , lors d’un combat qui eut lieu sur le territoire de Bordères-et-Lamensans (Landes) au lieu-dit Maras, alors qu’il commandait un groupe de dix résistants chargés d’attaquer un convoi allemand. Il fut abattu par un officier allemand blessé qui appelait à l’aide et auprès duquel il s’était approché. En guise de représailles, les Allemands procédèrent à des arrestations à Grenade à la suite de cette embuscade. 30 civils seront arrêtés, 17 déportés seuls 7 survécurent. La rue principale de Grenade-sur-l’Adour porte aujourd'hui son nom et sa mémoire est honorée chaque année le .
- Jean Cassaigne, né à Grenade-sur-l'Adour le , partit comme missionnaire sur les hauts plateaux de Cochinchine en 1926 où il fonda la léproserie de Djiring. Nommé évêque de Saïgon en 1941, il démissionne en 1955 après avoir décelé les premiers signes de la lèpre sur son corps. Il rejoint la léproserie de Djiring où il meurt le .
- Philippe Ulrich, concepteur de jeux vidéo et musicien, l'un des pionniers de l'industrie du jeu en France, né le à Grenade-sur-l'Adour.
- Pierre Bouneau, homme politique français, sénateur des Landes de 1965 à 1983, décédé le à Grenade-sur-l'Adour.
- Alban Laboudigue, résistant, né à Bégaar en 1909 et exploitant forestier à Grenade. Il fut arrêté en 1943 avec des armes en forêt de Lussagnet. Il s'évada puis créa le maquis « Jean-Pierre », prénom de son fils, dans la forêt de Grésigne dans le Tarn. Avec son groupe, il participa aux nombreuses actions du maquis Vendôme contre les troupes allemandes. Après la guerre, il créa les fêtes du quartier Laboudique à Grenade et s'investit dans les clubs de tennis et de pétanque.
Culture et société
[modifier | modifier le code]Événements
[modifier | modifier le code]- Fêtes patronales début juin.
Jumelages
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Meyranx, Louis-Bernard, Monographie de Grenade-s-l'Adour, Galiax, J. Villeneuve, , 243 p. (lire en ligne)
- Meyranx (Abbé), Grenade-sur-l'Adour, histoire d'une bastide landaise, Monein, PyréMonde (Ed. des Régionalismes), , 206 p. (ISBN 978-2846184243)
- Bruneton-Governatori, Ariane, Grenade-sur-l'Adour, d'un siècle à l'autre. Une bastide au fil de l'eau. Castay, 2000, 307 p.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :
- Site de la mairie
- Communauté de communes du Pays grenadois
- Office de tourisme du Pays grenadois
- Fiche Station verte de Grenade-sur-l'Adour
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Grenade-sur-l'Adour, il y a une ville-centre et une commune de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Dans les Landes, le monarque fera procéder à la démolition du château de Nolibos et des tenailles de Mont-de-Marsan
- Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Carte IGN sous Géoportail
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
- « Fiche du Poste 40117001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Grenade-sur-l'Adour », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Grenade-sur-l'Adour ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Mont-de-Marsan », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Grenade-sur-l'Adour », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs des Landes », sur landes.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
- « Règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. », sur landes.gouv.fr (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs des Landes », sur landes.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
- « Dossier départemental des risques majeurs des Landes », sur landes.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs des Landes », sur landes.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
- Bastides d'Aquitaine, Grenade-sur-l'Adour
- Grenade, suivez les coutumes, panneau de présentation réalisé par la Ville de Grenade-sur-l'Adour, le conseil départemental des Landes et la région Nouvelle-Aquitaine, consulté sur site le 26 décembre 2024
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022.