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Médium (spiritisme)

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Médium
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Le Livre des médiums d'Allan Kardec, publié en 1861 popularisa le néologisme « médium ».

Un médium est une personne qui prétend être sensible à des influences subtiles ou à des phénomènes non perceptibles par les cinq sens. Il prétend pouvoir percevoir les manifestations de l'au-delà et de ses « esprits », de même qu'il affirme pouvoir capter intuitivement des informations occultes lors d'un état de conscience modifié.

La croyance dans la capacité des médiums est dépourvue de fondement scientifique.

La communication avec des « esprits » pourrait prendre plusieurs formes, selon qu'elle utiliserait des objets (tables tournantes, ouija, télékinésie), ou qu'elle passerait par l'intermédiaire d'êtres humains vivants (télépathie, incorporation totale ou partielle, visions). Tout ceci permettrait d'obtenir des informations sur le passé, le présent ou le futur, ainsi que sur la vie après la mort[1]. L'idée de médiumnité est très ancienne et remonte aux chamans préhistoriques, de multiples activités, religions et cultures utilisent les capacités supposées de médiums dont les facultés se déclineraient de diverses manières.

Définition et étymologie

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Le substantif « médium », emprunté à la langue anglaise, apparaît en France au milieu du XIXe siècle, après l'arrivée de missionnaires du spiritualisme moderne anglo-saxon[2]. Il passa dans le langage courant avec la diffusion du Le Livre des médiums, publié par Allan Kardec en 1861. Dans cet ouvrage, le mot médium (du latin, medium, milieu intermédiaire) désigne une « personne pouvant servir d'intermédiaire entre les Esprits et les hommes »[3] et la médiumnité désigne l'ensemble des facultés spécifiques aux médiums. Bien que représentés dans de multiples activités, les médiums sont généralement associés au mouvement spirite[4] ou au domaine du surnaturel[5].

Différentes formes et pratiques de médiumnité spirite

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Selon les spirites, la médiumnité serait une perception spéciale, plus subtile, qui prêterait à certaines personnes la faculté de servir d'intermédiaire aux esprits de l'au-delà. Ils considèrent que les médiums peuvent se diviser en deux grandes catégories :

  1. Les « médiums à effets physiques » : ceux qui auraient la capacité à provoquer des effets matériels ou des manifestations ostensibles.
  2. Les « médiums à effets intellectuels » : ceux qui seraient plus spécialement propres à recevoir et à transmettre les communications intelligentes[6].

Bien sûr, la frontière entre ces deux types de médiumnité est poreuse et bien souvent un médium participe à la fois, à l'un et à l'autre.

Les tables tournantes

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Il faut tout d'abord faire la distinction entre les « tables tournantes » et les « tables parlantes », c'est-à-dire qui communiquent un message à l'aide de coups frappés ou typtologie. Par exemple un coup pour « oui », deux coups pour « non ». Une variante consiste en l'épellation des lettres de l'alphabet et la table signale la lettre choisie en donnant un coup, un secrétaire notant les phrases ainsi formées[7].

Séance de « Tables Tournantes » dans un salon mondain en 1853.

D'après les sources de l'époque, les tables tournantes se manifesteraient par des effets sensibles, tels que les bruits, le mouvement et le déplacement des corps solides. L'un des premiers effet observés consistait dans un mouvement circulaire imprimé à une table, probablement un guéridon, mais cet effet pouvait être observé sur d'autres objets, comme un chapeau haut de forme par exemple (voir illustration ci-contre). Il suffisait de se mettre autour d'une table, assis ou debout, de poser ses mains à plat dessus, et d'attendre patiemment, le phénomène pouvant survenir en quelques minutes ou une demi-heure, voire une heure plus tard. On entendait généralement un craquement dans la table, prélude au mouvement circulaire qui s'accélérait de plus en plus à tel point que les participants avaient du mal à suivre le mouvement. Une fois le mouvement établi, on pouvait même s'écarter de la table qui continuait à bouger en tout sens, sans contact. Parfois la table se soulevait sur un pied ou sur un autre puis reprenait doucement sa position. Cette mode des tables tournantes dans les salons mondains laissa très rapidement place à des moyens de communications plus complexes comme la typtologie, puis la psychographie directe (l'écriture mécanique et ses variantes) ou indirecte (ouija, additor)[8].

Il est à remarquer que les tables tournantes avaient leur « petit caractère », certaines étant bienveillantes et polies, au début et à la fin de la séance elles s'inclinaient sur un pied pour saluer les participants, alors que d'autres étaient coléreuses et impatientes, s'exprimant par des coups violents et des mouvements brusques, pouvant aller jusqu'à casser la table[9]. La table qu'utilisait Victor Hugo lors de ses séances spirites à Jersey, curieusement, ne supportait pas la position en losange de ses participants[10].

Le ouija, l'additor et la Table-Girardin

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Le ouija est constitué d'une planche recouverte de feutrine, sur laquelle on a collé les lettres de l'alphabet disposées en arc de cercle. Sont également disposés les chiffres de zéro à neuf. Le médium utilise une planchette qui épouse la forme de la main et sous laquelle on a planté des clous de tapissier, pour un bon glissement et afin d'éviter le bruit du frottement. Le médium pose sa main sur la planchette et se recueille avec les participants. Sa main serait mue par l'esprit qui dirigerait le ouija rapidement et de façon automatique vers les lettres et chiffres qui formeront un message. L'assistance d'un lecteur et d'un transcripteur s'avère donc indispensable. Dans cette forme de dictée lettre par lettre, le médium ne perçoit pas le contenu du message.

Florizel et Grace Von Reuter pratiquant la xénoglossie, à l'aide d'un additor, en 1926.

L'additor est une variante du ouija et fut utilisé par le violoniste et compositeur Florizel Von Reuter assisté par sa mère la médium Grace Von Reuter dans les années 1920. La particularité de l'additor est d'être une règle droite où sont inscrit des lettres et des chiffres devant lesquels se déplace un curseur dans une rainure. Mme Grace Von Reuter l'utilisait les yeux bandés parfois, elle posait les doigts sur le curseur qui se déplaçait à grande vitesse sous l'influence supposée des esprits, pendant que son fils Florizel Von Reuter notait les lettres ainsi obtenues. C'était principalement des messages de Xénoglossie, qui avaient la particularité d'être dicté en sens inverse de la lecture normale (la première lettre obtenue était en réalité la dernière de la phrase, la deuxième lettre correspondait à l'avant dernière, etc.) et ces messages répondaient à des questions posées par des personnes invitées à la séance. Parmi les messages reçus dans des langues étrangères ignorées des deux médiums, on retrouvait une quinzaine de langues diverses (la transcription était latinisée) dont le russe, le magyar, le norvégien, le polonais, le hollandais, le lituanien, l'irlandais, le persan, l'arabe et le turc. Florizel Von Reuter a écrit plusieurs livres relatant tout ceci, malheureusement non traduit en français[11].

La Table-Girardin est une variante de table tournante qui fut nommée ainsi en souvenir de Delphine de Girardin, amie de Victor Hugo et femme d'esprit dans tous les sens du terme[10]. Cette table était un guéridon dont le centre était équipé d'un cercle mobile en bois de 30 ou 40 cm de diamètre monté sur un axe. Sur la circonférence de ce cercle était inscrits les lettres de l'alphabet, les chiffres, ainsi que « oui » et « non » ; cet ensemble tournait devant une aiguille fixe. La médium, plaçant ses mains sur la table, posait des questions à l'Esprit qui était censé faire tourner le cercle avant de l'arrêter devant l'aiguille, donnant ainsi le caractère voulu par l'Esprit afin de composer des phrases qui étaient notées par un secrétaire[12].

L'écriture médiumnique ou « psychographie »

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Appelée psychographie du temps d'Allan Kardec, elle correspond à la méthode la plus répandue pour recevoir des messages qui viendraient des esprits. Le pratiquant s'assoit à une table, pose une feuille de papier devant lui et tient un stylo en main au-dessus de la feuille. Le but serait de laisser les Esprits influencer les pensées ou le bras du médium. Les spirites distinguent plusieurs types de psychographie :

L'écriture intuitive ou écriture inspirée

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Illustration d'un magazine de 1908 : « La médium Véra, d'une voix sourde et solennelle, a appelé au silence. »

Avec l'écriture intuitive ou inspirée, un Esprit communiquerait au médium des idées et pensées que celui-ci retranscrit avec ses propres mots, sa façon de parler et sa propre écriture[13]. « Au début, cela n'est pas évident car l'Esprit envoie les informations par la pensée et la pensée est beaucoup plus rapide que la main du médium qui écrit. Lorsqu'un long message est donné, à un certain moment, la main du médium prend du retard sur la pensée, c'est-à-dire que le médium écrit le premier paragraphe alors que l'Esprit dicte le troisième. Si le médium essaie de comprendre ce qu'il écrit, veille à son orthographe, essaie de se relire, il laissera passer des mots et des phrases. A la relecture, nous aurons un texte qui aura du sens mais dans lequel il manquera des parties[14]. »

L'écriture automatique/mécanique ou semi-automatique/semi-mécanique

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Avec l'écriture mécanique/automatique, le médium n'a aucune idée de ce qu'il écrit, il ne contrôle plus son bras, ce serait l'Esprit/entité qui lui seul écrirait. Le médium peut être en état de somnambulisme ou de transe, mais ce n'est pas obligatoire. Avec l'écriture semi-mécanique ou semi-automatique le médium comprend ce qu'il écrit, mais il ne contrôle toujours pas son bras, ni son écriture, là encore, ce serait un esprit désincarné qui écrirait à sa place[15]. « L'Esprit prend en quelque sorte possession de la main et du bras du médium. Il utilise ce membre comme un outil. Dans ce type de médiumnité, rien ne passe par l'intellect du médium, celui-ci n'a pas conscience de ce qu'il écrit. Il découvrira le message à sa lecture en fin de séance. L'écriture est très rapide et bien souvent le crayon ne se lève pas. C'est assez surprenant, car le médium peut penser à une chose, ou même discuter et sa main écrit autre chose[14]. » C'est dans cette catégorie que l'on voit les cas de « médiums polygraphes », c'est-à-dire dont l'écriture change en fonction des différents Esprits qui communiqueraient, prenant l'écriture et les tournures de phrases qu'avait l'Esprit de son vivant, car finalement ce serait lui qui écrirait, le médium lui, n'opposant plus aucun filtre, ni résistance[16],[17]. C'est aussi dans cette catégorie que l'on voit les cas de Xénoglossie, où le médium se mettrait à écrire dans des langues étrangères ou des dialectes qu'il ne connait pas[18]. En voici trois exemples datant des XIXe, XXe et XXIe siècles :

Madeleine pénitente peinte vers 1640 par Georges de La Tour.

« Le résultat de ces deux évocations ayant été transmis à la personne qui nous avait prié de les faire, nous reçûmes de cette dernière la réponse suivante : Vous ne pouvez croire le grand bien produit par l'évocation de mon beau-père et de mon oncle. Nous les avons parfaitement reconnus ; l'écriture du premier surtout a une analogie frappante avec celle qu'il avait de son vivant... on y retrouve la même forme de jambages, du paraphe et de certaines lettres. Quant aux paroles, aux expressions et au style, c'est encore plus frappant ; pour nous l'analogie est parfaite... J'ai communiqué ces deux évocations à plusieurs personnes, qui ont été frappées de leur véracité[19]. » « Voici les mots magyars écrits par l'additor : « Erti amit mondok Magyarul. Nem tesz semmit szeretek itt lenni orvendek ». Lorsque la traduction nous est parvenue, nous avons appris que le texte disait : « Je me rends compte qu'aucun de vous ne connaît le magyar, mais peu importe. Je suis quand même très heureux de me trouver avec vous. »... L'apparition du latin avait déjà réalisé une brèche dans mon scepticisme... mais, voilà qu'avec l'apparition de la langue hongroise, l'hypothèse du subconscient était frappée d'un coup violent, qu'il ne pouvait être paré d'aucune manière. Ni ma mère, ni moi, n'avions jamais eu de rapports avec la langue hongroise[20]. » « Je me souviens, lorsqu'un jour je communiquais avec la famille décédée de mon ami, son oncle m'a fait écrire en italien. Quelques fois, les signatures que j'avais en fin de message étaient identiques à la signature du décédé. La famille de mon ami était originaire de la région de Valenciennes, certains Esprits écrivaient dans un patois que je ne connaissais absolument pas... il m'arrivait d'écrire dans une langue étrangère entre autres l'allemand, de dessiner sous l'impulsion de l'Esprit[21]. »

La clairvoyance médiumnique

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La médium Svetlana, peinte en 1836 par Karl Brioullov.

« Les Médiums voyants seraient doués de la faculté de voir les Esprits. Ils en est qui auraient cette faculté à l'état normal, alors qu'ils sont éveillés, ils en conserveraient le souvenir exact ; alors que d'autres ne l'auraient que dans « l'état somnambulique » (hypnotique) ou voisin du « somnambulisme », mais cette faculté serait rarement permanente et serait le résultat d'une crise passagère. Le Médium voyant croit voir par ses yeux, mais c'est en réalité son âme qui voit par émancipation. La vue accidentelle et fortuite d'un Esprit dans une circonstance particulière est assez fréquente ; mais la vue habituelle des Esprits sans distinction est exceptionnelle. »[22]

Ce type de médium voyant peut travailler à partir de la photo d'une personne décédée, mais ce n'est pas obligatoire. Les perceptions peuvent être des impressions, des sensations, des images ou des idées qui s'imposent clairement. L'intérêt de cette forme de clairvoyance est de percevoir l'état et la situation de l'esprit qui donnerait éventuellement un message dont le clairvoyant restituerait le contenu. Il arriverait que l'esprit se fasse reconnaître selon l'image physique qui était la sienne, le clairvoyant percevrait alors une image nette de l'Esprit et pourrait le décrire[23],[24].

La clairaudience médiumnique

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La clairaudience est souvent une particularité qui s'associe à la clairvoyance. Le Médium auditif pourrait entendre les Esprits de deux manières :

  1. Par la perception d'une voix intime qui se ferait entendre dans son for intérieur et qui serait reçue télépathiquement ;
  2. Par la perception d'une voix extérieure, claire et distincte comme celle d'une personne vivante[22].

Les phénomènes de transe

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De nos jours la « transe » est définie comme un état modifié de conscience (EMC) et est très souvent associée à l'hypnose[25].

Transe hypnotique d'une femme en 1885, peinture de Albert von Keller.

Dans la médiumnité à transe, le médium serait donc dans un état second (EMC), qui selon les spirites s'expliqueraient par l'expression « émancipation de l'âme », c'est-à-dire que l'esprit et le corps subtil (périsprit) du médium seraient partiellement ou totalement désolidarisés de son corps physique (voir décorporation) ce qui pourrait laisser le champ libre à un esprit tiers et donc à une incorporation. Les spirites considèrent deux types de médiumnité à transe :

  1. Les Médiums somnambules, c'est-à-dire en état hypnotique ;
  2. Les Médiums extatiques, c'est-à-dire en état d'extase.

La transe médiumnique ne mène donc pas forcément à une incorporation, la plupart du temps elle conduit à des phénomènes de clairvoyance et de clairaudience, voire de « voyage astral » ou dans de « hautes sphères spirituelles »[6],[25].

L'incorporation

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Appelée autrefois du temps d'Allan Kardec « médiumnité à incarnation », ce phénomène fait suite parfois à un état de transe, l'esprit du médium accompagné de son corps subtil (périsprit) faisant alors une décorporation partielle ou totale. L'esprit d'une personne décédée, ou parfois d'une personne vivante[26], réussirait alors à intégrer le corps du médium, partiellement ou totalement. Il aurait dès lors toute possibilité de se mouvoir et de parler à travers le corps du médium, comme dans certains cas de Xénoglossie, ou d'écriture mécanique ou semi-mécanique. L'Esprit incorporé trouverait ainsi la possibilité de se faire reconnaître dans sa personnalité, son langage, son accent ou sa gestuelle. L'esprit du médium réintègre son corps physique à l'issue de la séance. C'est une médiumnité rare et qui peut être très éprouvante pour le médium[6],[24].

La xénoglossie

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Ce terme inventé par le professeur Charles Richet (1850-1935) qualifie une médiumnité par laquelle les médiums parlent ou écrivent en langues étrangères existantes ou ayant existé, mais ignorées d'eux-mêmes et parfois des assistants à la séance. Ces communications étant cohérentes et justes grammaticalement (après traduction et vérification) et sont également capables de répondre à des questions impromptues, posées en temps réel, par des témoins assistant à la séance[27],[28].On recense surtout deux catégories de xénoglossie :

  1. les cas obtenus par l'automatisme parlant et la médiumnité auditive ;
  2. les cas obtenus par l'écriture automatique ou psychographie.

c'est-à-dire, pour être plus clair, que l'esprit désincarné agirait sur le médium, soit en lui donnant des phrases étrangères par transmission de pensées ou par clairaudience, soit il prendrait directement le contrôle moteur de la voix ou du bras du médium (pour ce qui est de l'écriture automatique/ mécanique) afin de s'exprimer dans une autre langue.

Les langues et dialectes ainsi obtenus sont nombreux et certains très rares, appartenant aux langues d'aujourd'hui, mais aussi à des langues mortes depuis des milliers d'années pour certaines[18].

Les arts médiumniques

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Peinture d'Augustin Lesage.

Les pratiquants des arts médiumniques pourraient être influencés par les esprits décédés en peinture, en sculpture, en musique et en poésie, recevant l'influence des esprits dans des créations voulues par l'au-delà. Selon les cas, ces médiumnités sont « intuitives » ou « automatiques » ; on y retrouve, comme pour l'écriture, ces deux cas de figure. C'est principalement dans l'art pictural telle la peinture ou le dessin que l'art médiumnique est surtout représenté. On recense ainsi de nombreux cas de peintures spirites réalisées par des peintres spirites qui n'ont pour la plupart reçu aucune formation artistique. Quelques peintres spirites :

Les médiumnités thérapeutiques

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Sous l'influence supposée d'un esprit médecin, le médium laisse aller ses mains sur le corps allongé du patient. L'esprit travaillerait fluidiquement ou magnétiquement avec des gestes, impositions ou autres mouvements qui échappent alors complètement au contrôle du médium. On rencontre beaucoup de ces médiums guérisseurs à mains nues en Amérique du Sud et aux Philippines, on peut citer le cas du célèbre médium José Arigo. Egalement appelée « médiumnité guérissante » elle est différente du magnétisme proprement dit, où c'est réellement le magnétiseur qui agit avec son propre « fluide ». Ce type de fonctionnement médiumnique est le même que celui qui est à l'œuvre dans le Reiki japonais[29].

Confusion entre le spiritisme et le spiritualisme

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Un amalgame est souvent fait entre les médiums spirites français, adeptes de la « philosophie spirite » telle que proposée par Allan Kardec, et les médiums spiritualistes anglo-saxons. Parmi ces différences, il y a l'acceptation de la réincarnation et son corollaire qui est le perfectionnement individuel continuel au fil des existences, selon la conception française contrairement à celle des anglo-saxons.

Histoire et évolutions

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La capacité à communiquer avec les esprits est une idée ancienne. Durant l'Antiquité, les vestales romaines et les sibylles grecques étaient supposément dotées de cette capacité. On peut aussi citer l’Égérie de Numa, le songe de Songe de Scipion et les voix de Jeanne d'Arc comme autres exemples historiques.

Du magnétisme à la médiumnité

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Avant la période de la Révolution, la France connaît un véritable engouement pour les phénomènes du magnétisme animal étudiés par Franz-Anton Mesmer. Des individus exposés à ces phénomènes entrent dans des états de conscience comparables à ceux que l'on observera plus tard chez les médiums. En 1811, le marquis de Puységur considère notamment que les effets du sommeil hypnotique s'apparentent à du « somnambulisme provoqué »[30]. Avant l'apparition du terme médium, on utilise le mot de somnambule pour désigner des personnes qui, dans un état hypnotique, attestent d'une sensibilité exceptionnelle ou bien affichent des comportements sans rapport avec leur personnalité habituelle. Les tentatives pour développer les applications scientifiques de l'hypnose et du mesmérisme sont alors supplantées par l'expansion du spiritisme et sa propre définition des médiums, qui seraient les instruments utilisés par les « Esprits » pour se manifester.

La médiumnité a gagné en popularité à partir de la seconde moitié du XIXe siècle, notamment grâce aux recherches d'Allan Kardec et de son équipe de médiums authentiques, ses livres révélant une étonnante « philosophie spirite » différente des conceptions anglo-saxonnes et de leur spiritualisme. Lequel durant cette période a révélé des fraudes nombreuses, où les praticiens employaient des techniques utilisées en prestidigitation, pour tromper leur public lors de séances comparables à des véritables spectacles de cabaret. La pratique a dès lors beaucoup perdu en crédibilité[31],[32],[33] amorçant un déclin du mouvement spirite en Europe lors du XXe siècle[30].

Évolution des interprétations

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À la fin du XIXe siècle, les phénomènes médiumniques suscitent des débats entre les scientifiques qui analysent le psychisme comme Charles Richet ou Isabel Briggs Myers. En dehors du mouvement spirite, certains médiums exposent des capacités exceptionnelles telles que la lecture à distance, la vision d'objets cachés ou la précognition[34]. À cette époque, des études académiques tentent de vérifier la réalité de ces facultés et de les comprendre[Note 1].

En France, durant la première moitié du XXe siècle, l'étude des médiums est considérée comme un sujet vulgaire, empreint de superstitions. Cependant, à partir des années 1950, de nombreux ethnologues rendent compte des états modifiés de conscience observés dans d'autres cultures, ainsi que du rôle social des chamanes.

Perceptions actuelles du phénomène

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Dans les pays anglo-saxons, la possibilité de « perceptions extrasensorielles » n'est pas réfutée a priori et les spécialistes préfèrent désormais le terme de channel à celui de médium. En France, à partir des années 1980, une convergence de disciplines scientifiques s'oriente occasionnellement vers les énigmes posées par la médiumnité. Des chercheurs mentionnent la complexité du réel et la nécessité d'en considérer tous les éléments. Leur objectif n'est plus de « faire la preuve » de faits paranormaux, dans un laboratoire qui isole le sujet observé de l'environnement nécessaire à la production de ces faits. Leur démarche consiste plutôt à définir des méthodes d'observation pouvant s'appliquer à des phénomènes non perceptibles par les cinq sens. Ces travaux sont compliqués par le fait que les « états altérés de conscience », partie intégrante de nombreuses cultures, ne le sont plus en Occident[35].

L'étude de ces phénomènes implique au départ l'acceptation d'hypothèses et cette acceptation dépend de la subjectivité de l'observateur[36].

Scepticisme scientifique

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Les scientifiques qui ont étudié la psychologie anomalistique considèrent que la médiumnité est le résultat de fraudes et de facteurs psychologiques. La recherche en psychologie depuis plus de cent ans a révélé que là où il n'y a pas de fraude, la médiumnité et le spiritualisme peuvent être expliqués par l'hypnose, la pensée magique et la suggestion[37],[38]. La validation subjective joue un rôle déterminant dans ce genre d’activité : les médiums comptent sur la grande motivation de leurs clients pour faire reconnaître comme significatifs des mots, des initiales, des énoncés ou des signes quelconques. Cette validation est tenue comme une preuve d’un contact avec les morts. La transe médiumnique, qui est revendiquée par les spiritualistes pour être causée par des esprits désincarnés parlant par leur intermédiaire, est due à un trouble dissociatif de l'identité du subconscient du médium[39].

Albert Moll était l'un des premiers scientifiques à étudier la psychologie des séances de spiritisme. Selon (Wolffram, 2012) « [Moll] argumente que l'atmosphère hypnotique des salles sombres de séance de spiritisme et l'effet de prestige social et scientifique des expérimentateurs pourrait expliquer pourquoi les personnes apparemment rationnelles accordent du crédit aux phénomènes occultes »[40].

Les médiums peuvent obtenir des informations sur leurs clients de façon détournée, pour se donner l’apparence de transmettre des messages réconfortants venant de l’au-delà, en écoutant secrètement les conversations de leurs clients ou en faisant des recherches dans les annuaires téléphoniques, sur l'internet où dans les journaux avant les séances[41]. Les médiums sont connus pour employer la technique de la lecture à froid et obtiennent des informations sur leurs clients par leur comportement, leurs vêtements, leur posture, et leurs bijoux[42],[43]. Plusieurs militants du scepticisme scientifique, dont Susan Gerbic, déplorent l’exploitation des personnes endeuillées par des prétendus mediums et ont prouvé l'utilisation de lecture chaude par ceux-ci.

Les psychologues Leonard Zusne et Warren Jones dans leur livre Anomalistic Psychology: A Study of Magical Thinking (1989) écrivent :

« Les esprits, les contrôles et les guides d'un médium sont les produits de la dynamique psychologique propre au médium. D'une part, ils personnifient les stimulations cachées du médium, d'autre part, ils sont aussi modelés par les attentes du client, l'expérience du médium, le fond culturel et l'air du temps[44]. »

Dans une série d'expériences de fausses séances de spiritisme (Wiseman et coll. 2003) un acteur suggérait à des croyants et des non croyants au paranormal qu'une table entrait en lévitation, alors qu'en fait, elle était restée stationnaire. Après la séance, environ un tiers des participants indiquait à tort que la table avait bougé. Les résultats ont montré un plus grand pourcentage de personnes qui déclaraient que la table avait bougé parmi les croyants au paranormal. Dans une autre expérience, des croyants au paranormal ont aussi rapporté qu'une clochette avait bougé alors qu'elle était restée stationnaire et ont exprimé leur croyance que la fausse séance contenait de véritables phénomènes paranormaux. Ces expériences soutiennent fortement la notion que dans une salle de spiritisme les croyants sont plus suggestibles que les non croyants, ce qui est cohérent avec leur croyance aux phénomènes paranormaux[45]. Lors de l'âge d'or du spiritisme au XIXe siècle, un grand nombre de médiums se sont avérés être des charlatans. L'étude scientifique de la médiumnité a généralement abouti à l'absence de phénomène. Malgré tout, la pratique a continué et des fraudes de haut niveau ont été mises au jour au cours des années 2000[46]. Au cours des dernières années, la recherche scientifique a été menée pour vérifier la validité des allégations de médiumnité. Dans une expérience menée par la British Psychological Society, la conclusion a été que les sujets testés n'ont démontré aucune capacité médiumnique.

Lors d'un étude de 2020 publié dans la revue Brain et Cognition, les chercheurs ont mené une expérience incluant une douzaine de médiums ainsi qu'un groupe témoin Les participants devait observer 180 photographies de personnes défuntes et déterminer la cause de leur mort en ayant le choix entre les décès par arme à feu, suite à une crise cardiaque ou encore lors d’un accident de voiture. En se basant sur les résultats, les chercheurs ont conclu que les médiums n’avaient pas obtenu un meilleur score que les autres[47].

Médiums célèbres

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Médiums comme personnages principaux au cinéma et à la télévision

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À la télévision

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Film documentaire

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  • Les yeux fermés, réalisation Clémént Dorival et Christophe Pons, production CNRS image, Paris, 2011. Ce documentaire de 59 minutes montre la complicité qui unit les morts aux vivants dans la société islandaise, en suivant les pratiques de deux médiums, Skuli et Maggy[48].

Médiums de littérature

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  • Le Petit train chagrin (1949), pièce de Jacques Aeschlimann, met en scène un médium capable de prédire l'avenir.
  • La Télégraphiste de Chopin (2019), roman d'Éric Faye

Notes et références

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  1. Albert de Rochas d'Aiglun, L'extériorisation de la sensibilité, Paris, 1899. Albert de Rochas d'Aiglun, L'extériorisation de la motricité, Paris, 1896. Alexandre Aksakof, Animisme et spiritisme, Paris 1906. William Crookes, Nouvelles expériences sur la force psychique, Paris, 1896.

Références

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  1. Allan Kardec, Le Livre des Médiums, Les éditions Philman, , 490 p. (ISBN 978-2-913720-35-0)
  2. Marion Aubrée (2010), p. 703.
  3. Allan Kardec, p. chapitre XXXII, vocabulaire spirite, 505.
  4. Selon le dictionnaire Hachette (2005), un médium est « une personne qui, selon les spirites, peut communiquer avec les esprits et servir d'intermédiaire entre eux et les humains ».
  5. Selon l'encyclopédie Larousse (2003), un médium est une « Personne capable de percevoir, par des moyens apparemment surnaturels, des éléments de connaissance réels, et dans un sens plus restreint et plus classique, de percevoir les messages des esprits. »
  6. a b et c Allan Kardec, Le Livre des Médiums, Les éditions Philman, , 490 p. (ISBN 978-2-913720-35-0), Chapitre 14 et 16
  7. Victor Hugo, Le Livre des Tables, folio classique, Editions Gallimard, , 755 p. (ISBN 978-2-07-045394-8), p. 50 à 227 : 1er cahier
  8. Allan Kardec, Le Livre des Médiums, Les éditions Philman, , 490 p. (ISBN 978-2-913720-35-0), p. 74 Chapitre 2 et p.178 Chapitre 11
  9. Allan Kardec, Le Livre des médiums, Les éditions Philman, , 490 p. (ISBN 978-2-913720-35-0), Chapitre 11 : sématologie et typtologie - p.179
  10. a et b Victor Hugo, Le Livre des Tables, folio classique, Editions Gallimard, , 755 p. (ISBN 978-2-07-045394-8), introduction, p.51 et suivantes
  11. Ernest Bozzano, La Xénoglossie ou la médiumnité polyglotte, Les éditions Philman, 1934 (réédition mai 2020), 210 p. (ISBN 979-10-97346-05-8), p 81 à 122
  12. Allan Kardec, Le Livre des Médiums, Les éditions Philman, (ISBN 978-2-913720-35-0), p 182
  13. Allan Kardec, Le Livre des Médiums, Les éditions Philman, , 490 p. (ISBN 978-2-913720-35-0), p. 228
  14. a et b Mauricette Ruchot, L'Au-delà, Messages d'amour, Messages d'espoir, Les éditions Philman, (ISBN 978-2-913720-78-7), p. 136 et suivantes, Chapitre 18 : La médiumnité et les types de médiumnité
  15. Allan Kardec, Le Livre des Médiums, Les éditions Philman, 1861 (réédition mars 2007) (ISBN 978-2-913720-35-0), p. 214, Chapitre 15 Médiums écrivains ou psychographes
  16. Allan Kardec, Le Livre des Médiums, Les éditions Philman, 1861 (réédition mars 2007) (ISBN 978-2-913720-35-0), p. 228 et 229 : Médiums spéciaux
  17. Allan Kardec, Le ciel et l'enfer, Les éditions Philman, , 365 p. (ISBN 978-2-913720-12-1), p. 267 et 268
  18. a et b Ernest Bozzano, La médiumnité polyglotte, Les éditions Philman, , 210 p. (ISBN 979-10-97346-05-8)
  19. Allan Kardec, Le ciel et l'enfer, Les éditions Philman, 1865 (réédition janvier 2010) (ISBN 978-2-913720-12-1), p. 267 et 268
  20. Ernest Bozzano, La médiumnité polyglotte ou xénoglossie, Les éditions Philman, 1934 (réédition mai 2020) (ISBN 979-10-97346-05-8), p. 83 et 84
  21. Mauricette Ruchot, L'Au-delà, Messages d'amour, Message d'espoir, Les éditions Philman, (ISBN 978-2-913720-78-7), p. 65, Chapitre 10 : Les communications par écriture
  22. a et b Allan Kardec, Le Livre des Médiums, Les éditions Philman, , 490 p. (ISBN 978-2-913720-35-0), p. 203 et 226 - Médiums voyants
  23. Alain Joseph Bellet, Les morts sont parmi nous, Dialogues avec le monde des Esprits, Editions Archipoche, , 312 p. (ISBN 978-2-3773-5160-2)
  24. a et b Mauricette Ruchot, L'Au-delà, Messages d'amour, Message d'espoir, Les éditions Philman, (ISBN 978-2-913720-78-7)
  25. a et b Sylvie Déthiollaz et Claude Charles Fourrier, Etats Modifiés de Conscience, NDE, OBE et autres expériences, Lausane, Editions Favre, , 358 p. (ISBN 978-2-8289-1627-5)
  26. Sylvie Déthiollaz et Claude Charles Fourrier, Etats Modifiés de Conscience, NDE, OBE et autres expériences, (le cas Nicolas Fraisse), Editions Favre, (ISBN 978-2-8289-1627-5), p. 64 et 65
  27. Professeur Charles Richet, Traité de Métapsychique, Paris, p 280 de la première édition
  28. Ernest Bozzano, La médiumnité polyglotte, Les éditions Philman, , 210 p. (ISBN 979-10-97346-05-8), introduction
  29. Madame De Watteville Krell, Rayonnements de la vie spirituelle, Les éditions Philman, 1875, réédition septembre 2013 (ISBN 978-2-913720-72-5, lire en ligne), p.24 - Application des fluides, magnétisation médicale et médiumnité guérissante
  30. a et b Marion Aubr��e (2010), p. 704.
  31. Ruth Brandon. (1983). The Spiritualists: The Passion for the Occult in the Nineteenth and Twentieth Centuries. Alfred E. Knopf. (ISBN 978-0394527406)
  32. Milbourne Christopher. (1979). Search for the Soul. T. Y. Crowell. (ISBN 978-0690017601)
  33. Earl Fornell. (1964). The Unhappy Medium. Austin: University of Texas Press. p. 179
  34. Jean Prieur, L’Europe des médiums et des initiés, éditions Perrin, 1987.
  35. Marion Aubrée (2010), p. 705 et 706.
  36. Marion Aubrée (2010), p. 706.
  37. David Marks. (2000). The Psychology of the Psychic. Prometheus Books. (ISBN 978-1573927987)
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  39. Millais Culpin. (1920). Spiritualism and the New Psychology, an Explanation of Spiritualist Phenomena and Beliefs in Terms of Modern Knowledge. Kennelly Press. (ISBN 978-1446056516)
  40. Wolffram, Heather. (2012). ‘Trick’, ‘Manipulation’ and ‘Farce’: Albert Moll’s Critique of Occultism. Medical History 56(2): 277-295.
  41. Ian Rowland. (1998). The full facts book of cold reading. London, England: Ian Roland. (ISBN 978-0955847608)
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  48. Notice au dos de la jaquette du DVD : Les yeux fermés, CNRS Images, Paris, 2011

Bibliographie

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  • Marion Aubrée (dir.), Dictionnaire des faits religieux, Paris, Presses universitaires de France, , 703-706 p. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Grégory Gutierez et Nicolas Maillard, Les aventuriers de l'esprit : Une histoire de la parapsychologie, Paris, Presses du Châtelet, . Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • René Louis, Les explorateurs de l'invisible, Paris, Kiron Philippe Lebaud, . Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Jean Pierre Girard, Encyclopédie de l'au-delà, Paris, éditions Trajectoire, coll. « Les incontournables », . Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Bertrand Méheust, Somnambulisme et médiumnité : Vol. I : Le défi du magnétisme, 620 p. vol. II : Le choc des sciences physiques, Le Plessis-Robinson, Les empêcheurs de penser en rond, . Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Allan Kardec, Le Livre des médiums, Paris, Dervy, . Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Allan Kardec, Le Livre des Esprits, 1857
  • Allan Kardec, Le Livre des médiums, 1861
  • Robert Amadou, Les Grands Médiums, Denoël, 1957
  • Christophe Colera, Mediums, une forme de chamanisme contemporain, L'Harmattan, (présentation en ligne)

Articles connexes

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Liens externes

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