Méreau (Cher)
Méreau | |||||
Chateau d'Autry. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Cher | ||||
Arrondissement | Vierzon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Cœur de Berry | ||||
Maire Mandat |
Alain Mornay 2020-2026 |
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Code postal | 18120 | ||||
Code commune | 18148 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
2 644 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 142 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 09′ 50″ nord, 2° 03′ 06″ est | ||||
Altitude | Min. 95 m Max. 136 m |
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Superficie | 18,65 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Vierzon (banlieue) |
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Aire d'attraction | Vierzon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Mehun-sur-Yèvre | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Cher
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Méreau est une commune française située dans le département du Cher en région Centre-Val de Loire.
Géographie
[modifier | modifier le code]Méreau se trouve à 7 km de Vierzon, à 30 km de la ville de Bourges et à 78 km d'Orléans. Le territoire communal est arrosé par la rivière Arnon.
Accès
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Saint-Hilaire-de-Court | Vierzon | |||
Massay | N | Brinay | ||
O Méreau E | ||||
S | ||||
Lury-sur-Arnon |
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 693 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Vierzon à 7 km à vol d'oiseau[3], est de 12,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 745,6 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Méreau est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Vierzon, une agglomération intra-départementale dont elle est une commune de la banlieue[8],[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vierzon, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 20 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (84,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,7 %), zones agricoles hétérogènes (17,1 %), zones urbanisées (11,5 %), prairies (10,8 %), forêts (7,9 %)[12].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Méreau est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[13]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[14].
Risques naturels
[modifier | modifier le code]Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Arnon. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1997, 1999, 2008 et 2016[15],[13].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[16]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (90 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 138 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1138 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 83 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[17],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1993, 1997, 2002, 2011, 2018 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[13].
Risques technologiques
[modifier | modifier le code]Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[18].
Transport
[modifier | modifier le code]Bus
[modifier | modifier le code]Méreau est desservie par la ligne U du Réseau de mobilité interurbaine[19].
Histoire
[modifier | modifier le code]Les habitants de Méreau s'appellent les Marologiens. D'après monsieur Fontaine, la commune se composait de Gaulois, « Maros » qui signifie « grand » et « ialo » qui signifie « champs, clairière ». En 600, la commune s'appelait MEREENSIS. Puis, en 843, elle se nommait MAROLOGIUM. Ensuite en 1213, elle portait le nom MAROLIUM. En 1348, elle se prénommait MEREHO.
Le village est occupé dans l'antiquité romaine[20]. La région subit des invasions de Vikings remontant l'Arnon et reproduisant les rives de Mottes comme en témoignent les lieux-dits Moray-Mouret, Terres-Mottes, La Motte d'Assy, La Motte d'Aubry, La Motte d'Autry et enfin la Motte d'Essy.
La communauté de Méreau est en crise démographique au début du XVIIIe siècle, puisqu’elle passe de 110 feux en 1709 à 82 en 1726[21]. L’hiver de 1709-1710 notamment cause de nombreuses pertes, ainsi que la grande canicule de 1719 qui tua beaucoup par dysenterie[22].
Dans la nuit du 15 août 1944, un bombardier lourd Short Stirling du 299e escadron de la Royal Air Force en mission pour le Special Operations Executive s'écrase en feu au lieudit Moscou, après avoir été cerné puis descendu par la flak de Vierzon. Les six membres de l'équipage composé de 5 Anglais et un Australien sont décédés et inhumés au cimetière de Saint-Doulchard[23]. Une stèle a été érigée à Méreau à l'angle du croisement au hameau de Moscou[24].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[31].
En 2021, la commune comptait 2 644 habitants[Note 2], en évolution de +0,65 % par rapport à 2015 (Cher : −3,05 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Martin du XIIe siècle et XVe siècle.
- Château de Chevilly XVe siècle, XVIe siècle et XVIIe siècle. Les façade, côtés et toitures du château de Chevilly et de ses communs, y compris le pigeonnier et le moulin du XVIIe s., sont inscrits sur l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques par l'arrêté du [34].
- Château d'Autry XVe siècle, XVIIIe siècle et XIXe siècle. inscrit partiellement sur l’Inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du [35].
- Aérodrome de Vierzon-Méreau, situé sur la commune.
Cadre de vie
[modifier | modifier le code]Dans son palmarès 2016, le Conseil national des villes et villages fleuris de France a attribué trois fleurs à la commune au Concours des villes et villages fleuris[36].*
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Héraldique
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Méreau et Vierzon », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Vierzon - Veves » (commune de Vierzon) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Vierzon - Veves » (commune de Vierzon) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Vierzon », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Vierzon », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Méreau », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs dans le Cher », sur cher.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
- « Dossier départemental des risques majeurs dans le Cher », sur cher.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs dans le Cher », sur cher.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
- « Indre (36) - Fiches horaires », sur le site du Réseau de mobilité interurbaine, consulté le 2 septembre 2018.
- Le patrimoine des communes du Cher, Flohic, , p. 665.
- Olivier Zeller, « Changement agraire et récession démographique : la première enquête Orry (1730). L'exemple de l'élection d'Issoudun », Annales de démographie historique 2/2007 (no 114), p. 169.
- Zeller, op. cit., p. 145 et 153
- « Crash du Stirling LK124 ou LG940 5G » (consulté le ).
- « Stirling LJ940 X9-B », sur Aérostèles, .
- [PDF] « Les maires de Méreau depuis 1793 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur ville-mereau.fr, , p. 2.
- « Almanach royal et national... : présenté à Sa Majesté et aux princes et princesses de la famille royale », sur Gallica, (consulté le ).
- « Les nouvelles vicissitudes du métier de maire », Le Monde, (lire en ligne).
- « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Château de Chevilly », notice no PA00096847, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Château d'Autry », notice no PA00096846, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Site des villes et villages fleuris, consulté le 23 décembre 2016.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :