Aller au contenu

Berndt Seite

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Berndt Seite
Illustration.
Fonctions
Ministre-président de Mecklembourg-Poméranie-Occidentale

(6 ans, 7 mois et 15 jours)
Gouvernement Seite I et II
Législature 1er et 2e
Coalition CDU-FDP (1992-94)
CDU-SPD (1994-98)
Prédécesseur Alfred Gomolka
Successeur Harald Ringstorff
Biographie
Date de naissance (84 ans)
Lieu de naissance Trebnitz (Allemagne)
Parti politique CDU
Diplômé de Université Humboldt de Berlin
Profession Vétérinaire

Berndt Seite
Ministres-présidents du Mecklembourg-Poméranie-Occidentale

Berndt Seite, né le à Trebnitz, est un homme politique allemand, membre de l'Union chrétienne-démocrate d'Allemagne (CDU) et ancien ministre-président de Mecklembourg-Poméranie-Occidentale.

Éléments personnels : formation et religion

[modifier | modifier le code]

À l'issue de ses études secondaires, il passe avec succès son Abitur, puis suit des études supérieures de médecine vétérinaire à l'université Humboldt de Berlin, où il obtient son diplôme en 1964.

Au cours des années 1960, il se rapproche de l'église protestante luthérienne du Mecklembourg (ELLM), dont il a fait partie du synode à compter de 1975.

Fin de la RDA : ses débuts en politique

[modifier | modifier le code]

Il participe, lors de l'automne 1989, à la création du Nouveau Forum (NF), puis rejoint un an plus tard l'Union chrétienne-démocrate d'Allemagne (CDU). Cette même année 1990, il est élu préfet (Landrat) de l'arrondissement de Röbel/Müritz, disparu en 1994.

Il est nommé secrétaire général de la CDU de Mecklembourg-Poméranie-Occidentale, alors présidée Günther Krause, en .

Ministre-président

[modifier | modifier le code]

Le , Berndt Seite est investi ministre-président de Mecklembourg-Poméranie-Occidentale par le Landtag, à la suite de la démission d'Alfred Gomolka, désavoué par le groupe des députés CDU. Il prend alors la tête d'une coalition noire-jaune avec les libéraux (FDP), disposant de 33 sièges sur 66.

Aux élections régionales du , il maintient les chrétiens-démocrates comme première force politique régionale avec 37,7 % des voix et 30 élus sur 71, mais le FDP ne parvient pas à franchir la barre des 5 % pour continuer de siéger au Parlement régional. Le Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD), qui avait recueilli 29,5 % des suffrages et 23 députés, n'ayant pas reçu l'autorisation de former une coalition rouge-rouge avec le Parti du socialisme démocratique (PDS), qui s'était classé troisième en remportant 22,7 % des voix et 18 élus, les deux formations constituèrent une grande coalition le 8 décembre suivant.

Retrait de la vie politique

[modifier | modifier le code]

À l'issue de la législature, il se présente pour un troisième mandat lors des élections du . Il échoue alors à maintenir la domination de la CDU sur le Land, obtenant 30,2 % des suffrages et 24 des 71 députés à répartir. SPD et PDS, sous la direction de Harald Ringstorff, forment cette fois-ci une alliance, qui entre en fonction le 3 novembre suivant. Seite renonce alors à diriger le gouvernement, et ne se représente pas aux élections régionales de 2002.

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]