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Simone Sauteur

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Simone Sauteur
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Biographie
Naissance
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La Vieille-Lyre (d) (Eure)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Nom de naissance
Simone Madeleine Juliette SauteurVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
PuceVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Membre de
Unité
Grade militaire
Sous-lieutenant (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conflit
Distinction
Archives conservées par
Service historique de la Défense - site de Vincennes (d) (GR 16 P 537273)Voir et modifier les données sur Wikidata

Simone Madeleine Juliette Sauteur, née le à La Vieille-Lyre et morte le à Saint-Aubin-lès-Elbeuf[1], est une enseignante, poète et résistante française.

Biographie

Simone Sauteur est la fille de Frédéric Antoine Sauteur, couvreur et de Rachel Élyse Duval. Elle est l’aînée d’une fratrie de sept enfants[2].

En 1937, elle rentre à l'école normale dont elle sort major de promotion. Le , elle est affectée, à sa demande, comme institutrice à La Haye-de-Routot où elle exerce aussi la fonction de secrétaire de mairie. À ce poste, elle réalise des faux papiers et transcrit des messages pour la résistance[2],[3].

Robert Leblanc, chef du maquis Surcouf

Le , elle rejoint le maquis Surcouf créé en par Robert Leblanc, un ami, qu'elle appelle « Parrain ». Elle devient sa secrétaire et son agent de liaison sous le nom de code de « Puce ». Elle transmet les messages et transporte des colis (armes, explosifs…)[3].

Son histoire reste liée au destin du Maquis Surcouf. Le , elle participe à la libération de Pont-Audemer. En , elle est sous-lieutenant des Forces françaises de l'intérieur (FFI) et suit ses camarades, d’abord, à Bernay dans le 1er Bataillon de Marche de Normandie, puis à Cherbourg dans le 129e régiment d'infanterie. Elle est démobilisée fin 1945, dans la région de Coblence[2].

Parallèlement à ses activités de résistante, Simone Sauteur rédige des poèmes et gardera cette passion jusqu'à la fin de sa vie, composant et éditant ses écrits[2].

Le , elle épouse Yves Hardelle un camarade de maquis. Le couple divorce le . Le , elle épouse Emile Lissignol, un autre camarade de maquis, mais le mariage est dissous le .

Elle termine sa carrière comme professeur au collège Hyacinthe Langlois de Pont-de-l’Arche[2].

Reconnaissance

Décoration

Notes et références

  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. a b c d et e « Puce La poétesse du Maquis Surcouf | Société Historique de Lisieux », sur societehistoriquedelisieux.fr, (consulté le )
  3. a et b Armand Launay, « Simone Sauteur : un engagement dans la Résistance normande », sur Pont de l'Arche et sa région histoire, patrimoine et tourisme (consulté le )
  4. a et b « Simone Sauteur (1921-2012) », sur data.bnf.fr (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

  • Alain Corblin, Au cœur du Vièvre avec le maquis Surcouf: le journal de Simone Sauteur alias Puce, la secrétaire et confidente de Robert Leblanc, le chef du maquis Surcouf, Société historique de Lisieux, , 526 p. (ISBN 9782954804323)
  • Richard Jacquet, « Madame Sauteur », Pont-de-l'Arche magazine, no 17,‎ , p. 29-30 (lire en ligne)

Articles connexes

Liens externes