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Mohamed Garfi

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Mohamed Garfi (محمد القرفي), né le 17 novembre 1948 à Tunis, est un chef d'orchestre et compositeur tunisien. Il enseigne actuellement à l'Institut supérieur de musique de Sousse.

Biographie

Apprentissage

Diplômé du Conservatoire national de musique de Tunis et de la Schola Cantorum de Paris, il a obtenu également un DEA en musicologie de l'Université Paris IV-Sorbonne.

Il débute sa carrière artistique en tant qu’altiste au sein de l'Orchestre symphonique tunisien depuis sa création en 1969.

Chef d'orchestre

Dans les années 1980, Mohamed Garfi est chargé de diriger l'Orchestre arabe de la ville de Tunis. Sous sa direction, l'orchestre épouse un genre tout à fait nouveau en Tunisie : le théâtre chanté. Au cours de cette période, l'orchestre participe activement à l'enrichissement de la scène artistique par de nouvelles créations et de nouvelles voix.

Il a donné plusieurs concerts au Théâtre municipal de Tunis et a participé à plusieurs festivals dont le Festival international de Carthage ou le Festival de la médina. Pour réaliser ses spectacles, Mohamed Garfi fait appel à des instrumentistes étrangers (en particulier des français) et quelques tunisiens

Pendant sa carrière, il collabore avec Noureddine El Béji, Dorsaf Hamdani, Amani Souissi, Dhikra Mohamed...

Compositeur

Garfi met en musique plusieurs poèmes tels que Ya leyl ya kamar (Ô nuit, ô lune), Alami (Hymne au drapeau) et Watani (Mon pays). Il produit aussi plusieurs opérettes : Arabesques, Cantate pour le Liban, Histoire de Carthage, et met en musique plusieurs films tels que Et demain ? de Brahim Babaï et Pique-nique, l'un des trois courts-métrages qui composent le film Au pays du Tararanni de Férid Boughedir. Ses œuvres sont jouées par plusieurs orchestres dont l'Orchestre symphonique scolaire et universitaire, l'Orchestre arabe de la ville de Tunis, l'Orchestre 71, etc.

Publications

Après avoir mené une carrière de compositeur et d'orchestrateur, notamment dans le théâtre chanté, il publie à Tunis trois ouvrages :

En 2006, il publie à Beyrouth une traduction annotée de La musique arabe d'Antonin Laffage : La musique arabe, ses instruments et ses chansons[1].

Références