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Luigi des Ambrois de Névache

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Modèle:Infobox biographie

Luigi des Ambrois de Névache (Oulx, - Rome, ) est un juriste et un homme politique italien.

Peu après avoir obtenu son diplôme en Jurisprudence, il entre dans les rangs de la carrière judiciaire et en 1834, il devient substitut du procureur du Roi. En 1841, il est nommé directeur au service de l’intendance générale de la division de Nice et, remarqué pour ses dons d’administrateur, il est nommé ministre, une première fois, du 9 octobre au 7 décembre 1847, au ministère de l'Intérieur et ensuite aux Travaux publics.

Il est, avec Giacinto Borrelli et Cesare Alfieri di Sostegno, l’un des principaux rédacteurs du statut albertin et s’occupe de la rédaction des lois électorales pour la Camera dei deputati.

Durant la première guerre d'indépendance italienne, il participe à la bataille de Custoza et tout de suite après, se retire pour se consacrer à sa vie privée pendant un certain laps de temps. Il revient sur la scène politique, seulement après les démissions de De Launay, en tant que conseiller du nouveau roi Victor-Emmanuel II. A ce poste, il facilite la conclusion de la période de transition de l’hégémonie de la vieille classe politique pré-statutaire vers celle issue du Risorgimento. Il convainc le nouveau souverain de leur confier les affaires de l'État.

Élu député par le collège de Suse durant la première et deuxième législature, il est nommé sénateur le 18 décembre 1849. A la fin de 1850, il est chargé de présider le Conseil d'État qu'il devait rejoindre après avoir quitté la vie politique.

Homme au caractère équilibré et prudent, mais également ferme et pragmatique, il se distingue surtout par ses qualités de médiateur entre le Sénat et le gouvernement à l’occasion des multiples conflits résultant des réformes voulues par le cabinet Cavour. En 1855, en particulier, il réussit à résoudre le désaccord concernant la loi sur les congrégations religieuses et à la faire adopter avec ses propres amendements.

En 1859, il est envoyé à Zurich durant les négociations de paix entre l'Autriche et la France. En novembre, il est nommé ambassadeur à Paris à un moment particulièrement délicat où l'on pensait résoudre les questions italiennes par la tenue d'un congrès.

Proche des idées de Cavour, il s’oppose néanmoins à celui-ci au Parlement pour empêcher la cession de Nice et de la Savoie à la France qu’il considérait injuste et déraisonnable.

En 1862, il est fait chevalier de l'ordre de l'Annonciade et en 1865, il est placé à la direction du Conseil du contentieux diplomatique. Le 15 novembre 1874, il prend en charge le poste de président du Sénat du royaume d’Italie mais seulement jusqu’au 3 décembre de cette même année.

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