Josépha Madoki
Naissance | |
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Nom de naissance |
- Madoki Mayemba |
Nationalités |
française (depuis le ) congolaise |
Domicile |
Nord () |
Activités |
Josépha Madoki, aussi connue sous son nom de scène Princess Madoki, est une danseuse congolaise et française, née le 9 janvier 1981 à Kinshasa (Zaïre).
Biographie
[modifier | modifier le code]Enfance et éducation
[modifier | modifier le code]Josépha Madoki Mayemba naît le 9 janvier 1981 à Kinshasa (Zaïre)[1] et arrive à Lille à trois ans[2]. Sa mère est assistante maternelle et son père est ingénieur[3].
À seize ans, Josépha Madoki intègre une compagnie semi-professionnelle de danse hip-hop[2],[4]. En 2003, elle part à Paris et intègre l'Académie internationale de danse[4], après avoir commencé et abandonné des études de droit[2], ce qui lui vaut de perdre contact plusieurs années avec ses parents[3].
Elle acquiert la nationalité française par naturalisation le 12 janvier 2011[1].
Début de carrière
[modifier | modifier le code]Après sa formation, elle doit passer une centaine d'auditions avant d'avoir son premier contrat, qui lui est attribué par Yano Iatridès[4]. Elle collabore ensuite aux spectacles de Sidi Larbi Cherkaoui à partir de 2013, avec l'adaptation au théâtre d'Une saison au Congo[2], et Babson du Wanted Posse, participant aussi à la comédie musicale Kirikou et Karaba de Wayne McGregor. Cette tournée dure trois ans et lance sa carrière[4].
Lors de la tournée, Madoki assiste à une conférence sur l'excision. Elle en tire son premier spectacle solo, « Mes mots sont tes maux », en 2010, pour lequel elle remporte le concours Paris Jeunes Talents, qui lui permet de monter sa propre compagnie de danse[4].
Waacking
[modifier | modifier le code]Josépha Madoki mélange les influences de danse contemporaine, de hip hop et de danse africaine[4].
Elle découvre le waacking en 2006, ne se lançant qu'en 2012 dans la discipline[2] après avoir vu Yoshie Khoda faire une démonstration[3] au festival Juste Debout[5]. En 2013, elle arrive en finale du festival Street Star en Suède[4], en ayant battu Khoda[5]. Avec les waackeuses Mounia et SonYa, elle crée le collectif de waacking Ma Dame Paris[4], implanté à Saint-Ouen-sur-Seine[2].
En 2017, elle défile pour Issey Miyake à la Semaine de la mode de Paris, avec une chorégraphie de Damien Jalet[4]. Elle apparaît la même année dans Suspiria[2].
Elle est castée pour un solo dans le clip Apeshit de Beyoncé et Jay-Z tourné au musée du Louvre[2],[4]. Elle est la seule danseuse de waacking et la seule Française dans le clip, qui est chorégraphié par Cherkaoui[5],[6].
En février 2019, elle organise le All Europe Waacking Festival. En avril de la même année, elle joue dans l'Alceste de Christoph Willibald Gluck chorégraphié par Sidi Larbi Cherkaoui[4].
En 2023, elle joue dans Roméo et Juliette mis en scène par Thomas Jolly à l'Opéra national de Paris[3].
En 2024, elle lance un nouveau spectacle, D.I.S.C.O. (Don't Initiate Social Contact with Others)[3].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- JORF no 0011 du 14 janvier 2011
- « Diaspora : Josepha Madoki, l'appel impérieux de la danse », Le Point, (lire en ligne, consulté le )
- Rosita Boisseau, « Princess Madoki, la liberté de waacker », Le Monde, (lire en ligne , consulté le )
- « La danseuse Princess Madoki, digne héritière du waacking ! », sur Red Bull, (consulté le )
- Agnès LE MORVAN, « LE RENDEZ-VOUS. De Los Angeles à Rennes, Princess Madoki mène le bal », sur Ouest-France.fr, (consulté le )
- « Beyoncé et Jay-Z au Louvre : une danseuse française a participé au clip », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressources relatives au spectacle :
- Ressource relative à l'audiovisuel :