BNP Paribas
BNP Paribas | |
Création | : création à Bruxelles de la Société générale de Belgique ancêtre de BNP Paribas Fortis : création du Comptoir national d'escompte de Paris (CNEP) et du Comptoir national d'escompte de Mulhouse, ancêtres de la BNP : création de la Banque de Paris et des Pays-Bas, ancêtre de Paribas : création de la Banque nationale pour le commerce et l'industrie (BNCI) : naissance de la BNP : fusion de la BNCI et du CNEP : fusion entre la BNP et Paribas |
---|---|
Personnages clés | Michel Pébereau, Baudouin Prot, Jean-Laurent Bonnafé, Jean Lemierre, Thierry Laborde, Renaud Dumora, Yann Gérardin, Laurent David |
Forme juridique | Société anonyme |
Action | Euronext : BNP |
Slogan | La banque d'un monde qui change |
Siège social | 16, boulevard des Italiens 75009 Paris France |
Direction | Jean Lemierre (Président) Jean-Laurent Bonnafé (Administrateur directeur général) |
Actionnaires | Investisseurs institutionnels européens : 41,4 % Investisseurs institutionnels hors Europe : 32,4 % SFPI : 7,8 % BlackRock Inc : 6,1 % Salariés : 4,2 % Actionnaires individuels : 4 % Grand-Duché de Luxembourg : 1,0 % Autres et non identifiés : 3,0 %[1] |
Activité | Banque, assurance |
Produits | Gestion d'actifs |
Filiales | BNP Paribas Asset Management France BNP Paribas Personal Finance (d) BNP Paribas Cardif BNP Paribas Real Estate (d) Cetelem BNP Paribas Factor BNP Paribas Fortis Banca Nazionale del Lavoro Hello bank! Arval |
Effectif | 189 765 (décembre 2021)[2] |
SIREN | 662 042 449 |
TVA européenne | FR76662042449 |
Site web | https://group.bnpparibas |
Capitalisation | 77,763 milliards d’€ (31 janvier 2022)[3] |
Fonds propres | 117,35 milliards d’€ (2022) |
Dette | 2 052,848 milliards d’€ (2019) |
Chiffre d'affaires | 50,4 milliards d'€ (2022)[4] +9 % |
Actifs sous gestion | 1 271 milliards d’€ (décembre 2021)[5] |
Bilan comptable | 2 326,584 milliards d’€ (2021)[6] |
Résultat net | 10,2 milliards d'€ (2022)[4] +7,5 % |
Société précédente | Banque nationale pour le commerce et l'industrie et Paribas |
modifier - modifier le code - voir Wikidata |
Code banque (BIC) | BNPAFRPP |
---|---|
Code établissement (IBAN) | 30004 |
ISIN | FR0000131104 |
modifier | |
BNP Paribas est une banque commerciale française.
Elle est la première banque européenne par son activité et sa rentabilité avec $3.080 milliards d'actifs[7] et le 8e groupe bancaire international[8], présent dans 65 pays[9]. Il est coté au premier marché d'Euronext Paris et fait partie de l'indice CAC 40. Au , le bénéfice net part du groupe s'élève à 10,2 milliards d'euros, en hausse de 7,5% par rapport à 2021[10].
Avec 193 000 employés en , la banque est organisée selon trois grands domaines d’activités : Les services bancaires pour particuliers et commerciaux, les services d'investissement et de protection, et les services bancaires pour entreprises et institutions[11].
Le groupe est issu de la fusion en mai 2000 entre la Banque nationale de Paris et Paribas.
Historique
BNP Paribas est en tant que groupe bancaire né le de la fusion de la Banque nationale de Paris (BNP) et de Paribas. L'histoire de cet acteur économique et financier majeur en Europe remonte à près de deux siècles. Il s'est construit progressivement, non sans crises mais en menant une politique continue d'expansion et d'acquisitions.
Héritier, en France, du Comptoir national d'escompte de Paris et du Comptoir d'escompte de Mulhouse, créés en 1848 pour sa partie BNP et de la Banque de Paris et des Pays-Bas (qui apparaît en 1872) pour son volet Paribas, ses racines remontent à 1822 avec la Société Générale de banque en Belgique, ancêtre de la banque Fortis, acquise en 2009 par le Groupe.
Au cœur de la crise économique de 1847-1848, le gouvernement provisoire de la Seconde République décide de la mise en place de comptoirs d'escompte pour enrayer le blocage bancaire et la récession économique des années 1845-1848, en vue de réanimer le commerce. La création des Comptoirs d'escompte inaugure la révolution bancaire des années 1850 et la création de grandes banques de dépôts[12]. Ces créations se font dans un contexte de révolution industrielle, de crise économique et de révolution bancaire[13].
Le Comptoir national d'escompte de Paris (CNEP)
Dans ce contexte, le Comptoir national d'escompte de Paris (CNEP) est créé en mais diversifie rapidement ses activités ; il s'affranchit de la tutelle de l’État et devient le Comptoir d'escompte de Paris (CEP) en . À la signature du traité de libre-échange en 1860 avec la Grande-Bretagne, il favorise, en pionnier, le grand commerce avec des points d'appui bancaires le long des axes d'échange des plus intenses ou des plus prometteurs dans le pourtour de l'Océan Indien et en Extrême-Orient[14].
Ainsi, entre et , sont ouvertes des agences en Chine, en Inde, à la Réunion, à Londres, au Japon, aux États-Unis, en Égypte, en Australie[15] et à Madagascar (1885). On parle de " French Bank " en Orient[16]. C'était une volonté affichée de concurrencer sur leur propre territoire les banques et le commerce britanniques : les premières agences ouvertes le sont dans les zones d'influence anglaise.
Dans un contexte d'atonie économique, le CEP cherche de nouvelles affaires : en , le Comptoir se voit entrainé dans des opérations hasardeuses sur le cuivre et est mis en liquidation. Il renaît sous le nom de CNEP en [17] avec une nouvelle équipe dirigeante.
Très actif à l'étranger mais également sur le territoire national, il participe en à la création du Crédit national[18] et, aux États-Unis, à celle de la French American Banking Corporation (FABC), symbole de l'implantation du CNEP en Amérique. Il traverse la crise de 1929 et la Seconde Guerre mondiale sans problème et, au sortir du conflit, il est la troisième banque française de dépôts, à la tête alors de 530 agences et succursales.
Dans le cadre général de la nationalisation des grandes banques, souhaitée par le gouvernement provisoire de la République française, présidé par le général de Gaulle, le , le CNEP ainsi que le Crédit Lyonnais, la Société Générale et le la Banque nationale pour le commerce et l'industrie- toutes quatre grandes banques de dépôt - est nationalisé[19], conformément à la loi n°45-15 du 2 décembre 1945[20].
Le Comptoir national d'escompte de Mulhouse
Parallèlement, le Comptoir national d'escompte de Mulhouse s'émancipe de la tutelle de l'État et devient le Comptoir d'escompte de Mulhouse (CEM) en . L'établissement mène une politique active d'expansion dans l'Est de la France. Mais à la suite de la guerre franco-prussienne de 1870/1871, les départements du Bas Rhin, du Haut Rhin et de la Moselle sont annexés par l'Empire allemand et le C.E.M. se retrouve dans une situation délicate : le siège social se situe à compter de 1871 " de facto " en zone gouvernée par les Allemands alors que la plupart des succursales et des capitaux drainés sont français.
La Banque nationale de crédit
Devant la montée des tensions, le , la banque est scindée en deux entités : d'une part, le Comptoir d'Escompte de Mulhouse ou C.E.M., maison-mère qui ne compte plus que trois succursales dans le Bas Rhin, le Haut Rhin et la Moselle, et, d'autre part, la Banque Nationale de Crédit (BNC), filiale qui regroupe les activités sur le territoire français, après 1871. Redevenu français en novembre 1918, à la fin de la première guerre mondiale, le C.E.M. est absorbé en par sa filiale, la BNC et devient alors sa direction régionale pour l'est de la France[21].
La BNC, créée pour reprendre l'activité du réseau français du CEM, se lance dans une politique d'expansion sur le marché national. Elle absorbe une trentaine d'établissements locaux et régionaux et, en , elle ne compte pas moins de 442 agences, dont 188 succursales. Les opérations d'escompte constituent la moitié de ses opérations et la banque contribue activement au financement des dépenses publiques, en particulier dans le cadre de l'effort de guerre[22].
Banque nationale pour le commerce et l'industrie
Mais dans le contexte de la crise de 1929 et en raison d'engagements trop poussés avec des entreprises fragilisées, la BNC est liquidée en 1932. Sur ses décombres est constitué un nouvel établissement sous les auspices des autorités politiques et des institutions consulaires, la Banque nationale pour le commerce et l'industrie (BNCI), qui reprend ses actifs sains, le personnel , les succursales et les dépôts restants.
Sous la direction d'Alfred Pose, l'établissement est réorganisé. De sa création jusqu'au second conflit mondial, la banque prend le contrôle d'un grand nombre de banques régionales, souvent en situation difficile. Même la conquête de la France par les forces armées allemandes n'arrête pas l'essor de la banque, ses pôles de croissance se trouvant essentiellement en outre-mer : en 1940, elle prend le contrôle de la Banque de l'union-africaine (BUNA), rebaptisée BNCI-Afrique (BNCIA) et ouvre des agences à Saint-Louis du Sénégal, Abidjan, Conakry, Brazzaville, Pointe-Noire, Bangui, Douala, Madagascar et la Réunion ; elle s'implante dans les Antilles. Entre 1942 et 1944, une trentaine de succursales ou sièges sont ouverts en Syrie et au Liban, alors sous mandat français depuis 1922, tout en poursuivant parallèlement l'expansion de la BNCIA depuis Alger.
Le , au vu des dispositions de la loi n°45-15 du 2 décembre 1945, la BNCI est nationalisée comme le Crédit Lyonnais, la Société Générale et le Comptoir national d'escompte de Paris, autres grandes banques de dépôts. L'État en devient l'unique actionnaire. La présence à l'étranger est poursuivie et passe désormais par une politique de filialisation.
À la veille de sa fusion avec le CNEP, en , la banque compte 1050 guichets en France et 30 filiales à l'étranger[20].
La naissance et l'essor de la Banque Nationale de Paris (BNP)
Le , sous la houlette de Michel Debré, ministre des Finances, la BNCI et le CNEP fusionnent et donnent naissance à la Banque Nationale de Paris (BNP)[23]. L'objectif est de créer une banque au service de l'économie nationale, venant stimuler le commerce avec le Crédit Lyonnais et la Société Générale.
La fusion entre les deux entités est officiellement achevée en 1969. La BNP, dans le sillage de la BNCI, met très vite en place une direction générale fortement structurée et centralisée. Le pouvoir est partagé entre Henry Bizot, président du CNEP, nommé président du nouvel établissement, et Pierre Ledoux, directeur général de la BNCI, devenant directeur général de la BNP. Le nouveau siège se situe dans les immeubles de la BNCI, boulevard des Italiens.
Cette fusion permet la structuration d'un réseau relativement complémentaire à l'échelle nationale et internationale, le CNEP étant bien implanté à Paris, la BNCI en province et il y a peu de doublons à l'international. L'unification des réseaux est achevée fin 1967 à l'étranger et fin 1968 en France.
Dans un contexte d'expansion de la bancarisation des ménages, la BNP se développe auprès du grand public alors sous-équipé en comptes bancaires[24]. C'est aussi l'époque où est lancée la célèbre campagne publicitaire "votre argent m'intéresse" (1973) qui rompt avec les codes habituels de la politique bancaire ; et cette même année est signé le partenariat avec le tournoi de Roland Garros.
L'essor de la banque touche également son développement à l'international : l'Asie du Sud-Est avec Hong-Kong comme plaque tournante, le Canada avec une expansion de son réseau d'agences, acquisition de Bank of the West aux États-Unis (1979), alliance avec Dresdner Bank (1990). Après le premier choc pétrolier de 1973, l' installation progressive de la banque s'effectue dans les pays du Golfe (1973-1979)[25].
Parallèlement, la banque, en 1982, est détenue par l'État avec 83 % du capital. Elle sera privatisée de nouveau en 1993 et entrera dans une nouvelle ère, menée par Michel Pébereau.
La Banque de Paris et des Pays-Bas, ancêtre de Paribas
La seconde branche française du Groupe, Paribas, produit d'une longue histoire, est très complémentaire des activités de la BNP de par ses activités historiques.
Dans le prolongement du processus de concentration bancaire du milieu du XIXe siècle, à l'origine de la fondation de la Banque de Paris et des Pays-Bas en 1872, l'ancêtre de Paribas, il y eut la fusion de deux établissements : la Banque de Crédit et de Dépôt des Pays-Bas (1863) et la Banque de Paris (1869). Ce nouvel acteur de la finance deviendra le prototype de la banque d'affaires à la française[26].
Jusqu'en 1914, son histoire fut dominée par la participation à des opérations financières internationales[26] : acteur majeur dans de nombreux pays pour le placement d'emprunts d'État, participant à l'effort de guerre français par son dynamisme obligataire en 1914-1918, mais aussi en investissant dans le développement de l'industrie de l'armement. Mais la banque sort très affaiblie du conflit et dans une Europe déstabilisée par la guerre et gangrénée par l'inflation, elle réoriente ses activités vers le financement d'initiatives en Europe centrale. Le retour aux opérations financières internationales intervient à partir de 1928, mais à cause de la crise économique des années 1930 et du second conflit mondial, les positions de la banque sont ruinées en Europe centrale et sont bancales dans le reste du monde.
Son statut de banque d'affaires lui fait éviter la nationalisation prévue par la loi n°45-15 du du 2 décembre 1945, la banque orientant son activité vers les entreprises et participant au développement et à la restructuration du tissu industriel français (Bull, CSF, Thomson). Sous l'impulsion de Jean Reyre, directeur général puis président de 1948 à 1969, la banque s'internationalise et se développe. À la fin des années 1960, elle prend le contrôle du Crédit du Nord et de la Banque de l'Union parisienne[26].
La banque est nationalisée en . Elle prend le nom de Paribas[27]. Puis elle est de nouveau privatisée au début de 1987. Elle fait l'objet en 1997 d'une OPE de la part de sa maison mère, la Compagnie financière de Paribas et, le 12 mai 1998, participe à la création de Paribas par fusion avec la Compagnie financière de Paribas, la Compagnie bancaire et la Compagnie de navigation mixte[20].
La naissance d'un grand groupe européen : BNP Paribas
À partir de 1993, l’ouverture du marché bancaire européen permet aux banques d'entrevoir des stratégies de consolidation au niveau national puis européen. C’est dans ce contexte que va se jouer une grande bataille boursière, qui verra finalement la naissance du groupe bancaire BNP Paribas.
Plusieurs tentatives de rapprochement ont lieu dans les années 1990 afin de constituer un ensemble bancaire européen compétitif, mais sans succès. C’est en mars 1999 que BNP prépare, en réponse à l’offre de la Société Générale sur Paribas (qui a eu lieu le 1 er février), un projet de double offre publique non sollicitée sur la Société Générale et sur Paribas : le projet d’un rapprochement de BNP, Société Générale et Paribas, baptisé SPB[28], ambitionne de donner naissance à la première banque européenne de la zone euro. Dans un contexte de forte concentration bancaire à l’échelle européenne, la BNP tente le tout pour le tout en vue de ne pas se faire marginaliser dans un paysage hexagonal en cours de concentration.
Après une intense bataille boursière, médiatique et institutionnelle qui oppose les trois banques, le , l'assemblée générale mixte entérine la création du nouveau groupe BNP Paribas[16]. Celui-ci se classe dès lors dans les tout premiers rangs tant français qu'européens des groupes bancaires.
Fort de sa nouvelle assise, le groupe BNP Paribas poursuit sa politique d'expansion :
- il acquiert en les 55 % de BancWest qu'il ne possédait pas encore. BancWest devient alors une filiale à 100 %[29]. En 2005, poursuivant sa stratégie de croissance ciblée, il annonce l'acquisition des banques américaines Commercial Federal Corporation et la United California Bank[30].
- au cours de l'année 2002, le groupe se renforce au Maghreb : une filiale en Algérie est ouverte, BNP Paribas El Djazair et, dans le même temps, il acquiert le réseau d'ABN Amro Bank Maroc qui est intégré à celui de la Banque Marocaine pour le Commerce et l'Industrie (BMCI), déjà propriété à 65 % de BNP Paribas[31].
- en 2005, TEB (Türk Ekonomi Bankasi) entre dans le Groupe, signant un partenariat avec le groupe BNP Paribas[32]. Puis, en février 2011, soit deux ans après le rapprochement de BNP Paribas et Fortis bank, la filiale turque de la banque belge, Fortis Bank AŞ et TEB fusionnent[33].
- en 2006, BNP Paribas acquiert la banque italienne Banca Nazionale del Lavoro (BNL) : l'Italie devient alors le second marché domestique de la banque[34].
Le , la BNP gèle trois de ses fonds de placement investis en titres investis en TACH (titres adossés à des créances hypothécaires) entrainant une chute du cours boursier. Pour calmer les marchés, la BCE injecta alors 94,8 milliards d'euros afin de compenser l'asséchement des opérations interbancaires[35].
Enfin, en pleine crise des subprimes, le , BNP Paribas obtient l'aval des actionnaires de Fortis Holding pour l'acquisition de la banque belge Fortis. BNP Paribas lance en 2009, la marque BNP Paribas Fortis[36]. Par ailleurs, BNP Paribas prend également une part de 25 % du capital de Fortis Assurances Belgique, rebaptisée AG Insurance. En novembre 2013, BNP Paribas rachète les 25 % que détenait l'État belge dans BNP Paribas Fortis pour 3,25 milliards d'euros, l'État belge faisant une plus-value de 900 millions d'euros et garde sa participation de 10,3 % dans BNP Paribas[37]. La même année, le groupe acquiert 66 % de la BGL au Luxembourg[38].
Le , BNP Paribas lance sa banque en ligne baptisée Hello Bank!. Début octobre, la banque annonce 5000 comptes ouverts. La banque prévoyait 25 000 ouvertures de comptes avant la fin 2013[39]. La même année, la Belgique cède 25 % de ses parts dans Fortis à BNP Paribas[40]. Fin 2014, elle compte plus de 800 000 clients. Fin 2015, Hello Bank! dénombre 2,4 millions de clients et génère 8,7 % des revenus de la clientèle « particuliers » de BNP Paribas. Fin 2016, elle compte 2,5 millions de clients dans le monde. En France, Hello Bank! comptait 302 000 clients au 31 mars 2017[41].
En , BNP Paribas rachète BGZ, la filiale polonaise de Rabobank[42]. Cette acquisition est finalisée en septembre 2014. L'achat inclut les activités de Rabobank Polska fusionnées avec Bank BGZ en juin 2015[43].
Le , BNP Paribas est condamnée à payer 9 milliards de dollars d'amende dans le cadre de la violation du droit des transactions en dollars avec des pays sous embargo.
En , les Galeries Lafayette vendent leur participation de 50 % dans LaSer à BNP Paribas, pour 280 millions d'euros[44].
En , BNP Paribas annonce la fusion de ses activités allemandes avec la banque DAB Bank, dont elle contrôlait 91,7 % du capital fin 2014 et dont elle a acquis les participations minoritaires courant 2015 à UniCredit. Avec cette opération, les activités allemandes de BNP Paribas regroupent 1,5 million de clients[45].
En , BNP Paribas acquiert 95 % de la Financière des Paiements Électroniques, entreprise gestionnaire du Compte-Nickel, qui a alors 540 000 clients[46]. En juillet 2017, BNP Paribas Cardif, sa filiale spécialisée dans l'assurance, acquiert les 50 % qu'il ne détenait pas dans Cargeas, sa co-entreprise italienne avec Argeas[47]. En avril 2018, BNP Paribas acquiert les activités polonaises de Raiffeisen Bank pour 775 millions d'euros, dans le but de regrouper ces activités avec sa filiale locale BGZ[48].
En 2017 Jean-Laurent Bonnafé créé la Direction de l’engagement d’entreprise sous l’égide d’Antoine Sire.[49]
En décembre 2018, des syndicats de la banque et en particulier de la filiale de banque de détail (à destination des particuliers et TPE/PME) appellent à une grève pour protester contre la réduction des effectifs et l'absence de revalorisation des salaires[50]. En , BNP Paribas annonce la suppression à l'horizon 2021 de 2 200 postes en Belgique[51],[52] sur les 13 000 que compte le groupe dans le pays, dans un contexte de réduction du réseau d'agences liée à la numérisation des banques de détail[53].
En septembre 2019, BNP Paribas annonce vouloir se séparer de 10 % de ses effectifs dans la gestion d'actifs basés à Paris soit une centaine de postes[54]. Un plan de départ volontaire devrait être ouvert afin de faciliter cette réduction d'effectif motivée par les défis structurels imposés par le durcissement des réglementations[55]. En septembre 2019, BNP Paribas annonce l'acquisition d'une filiale de la Deutsche Bank dédiée aux services pour hedge fund incluant un peu moins d'un millier de salariés[56].
En 2020, BNP Paribas dégage un bénéfice net de 7,07 milliards d'euros, soit une baisse de 13,5 % par rapport à 2019. Confrontée à la crise, la direction avait anticipé un affaissement de 15 à 20 % et publie donc des résultats plus favorables que prévu[57]. Le PNB s'est stabilisé à 44,28 milliards d'euros, soit une baisse de 0,7 % par rapport à l'année précédente[58]. Dans le même temps, les effectifs du groupe ont diminué de 3 %, passant de 198 800 collaborateurs à 193 300[59].
En , BNP Paribas acquiert Floa Bank au Groupe Casino et au Crédit mutuel pour 258 millions d'euros[60].
En , un accord est conclu pour la cession de Bank of the West à la Banque de Montréal pour 16,3 milliards de dollars. Cette opération majeure qui représente 20 % de la capitalisation boursière de BNP Paribas serait due à une absence de synergie avec le reste du groupe ainsi qu'à un prix de vente très intéressant[61].
En avril 2022, la BNP Paribas participe à l'OPA d'Elon Musk sur Twitter en apportant 1,4 milliard de dollars de prêts[62].
Au premier trimestre 2022, la BNP Paribas affiche un bénéfice net en forte hausse de 19,2 % à 2,1 milliards d'euros[63]. Ce résultat est encore plus impressionnant au deuxième trimestre puisque le bénéfice net s'élève à 3,18 milliards d'euros, en hausse de +9,1 % sur un an, ce qui est un résultat jamais vu pour le groupe[64].
En octobre 2022, le groupe achète la société de fintech Kantox, spécialisée dans le risque de change, pour 120 millions d'euros[65].
En février 2023, le groupe annonce un bénéfice net historique de 10,2 milliards d'euros sur l'année 2022[66], le chiffre d'affaire ayant progressé dans ses 3 domaines d'activité[67]. Toujours en février, le groupe poursuit la transformation de sa filiale dédiée au crédit à la consommation impliquant la suppression progressive d'environ 900 postes [68], toutefois sans aucun départ contraint ni licenciement.[69]
Le groupe en quelques chiffres
En 2022, avec un produit net bancaire en hausse de 9% par rapport à 2021, à 50,4 milliards d’euros BNP Paribas reste en tête du classement des banques françaises en termes d’activité[10].
2009 | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Produit net bancaire (M€) | 40 191 (+46,8 %) | 43 880 (+9,2 %) | 42 384 (-3,4 %) | 39 072 (-7,8 %) | 37 286 (-4,6 %) | 39 168 (+5,0 %) | 42 938 (+9,6 %) | 43 411 (+1,1 %) | 43 161 (-0,6 %) | 42 516 (-1,5 %) | 44 597 (+4,8 %) | 44 275 (-0,7%) | 46 200 (+4,4%) |
Résultat brut d'exploitation (M€) | 12 273 (+12,8 %) | 8 976 (-26,9 %) | 16 851 (+87,7 %) | 17 363 (+3 %) | 16 268 (-6,3 %) | 12 522 (-23,0 %) | 13 684 (+9,3 %) | 14 033 (+2,6 %) | 13 217 (-5,8 %) | 11 933 (-9,7 %) | 13 260 (+11,1 %) | 14 081 (+6,2%) | 12 200 (-13,4%) |
Résultat net part du groupe (M€) | 5 832 (+93 %) | 7 843 (+34,5 %) | 6 050 (-22,9 %) | 6 553 (+8,3 %) | 4 818 | 157 | 6 694 | 7 702 (+15,1 %) | 7 759 (+0,7 %) | 7 526 (-3,0 %) | 8 173 (+8,6 %) | 7 067 (-13,5%) | 9 500 (+34,3%) |
Rentabilité commerciale (RN/CA) | 14,5 % | 17,9 % | 14,3 % | 16,8 % | 12,9 % | 0,4 % | 15,6 % | 17,7 % | 18,0 % | 17,7 % | 18,3 % | 16,0% | 20,6% |
Collaborateurs | 205 000 | 205 348[70]. | 198 400 | - | 187 750 | 188 000 | 189 000 | 189 000 | 192 000 | 202 624 | 198 816 | 193 000 | 190 000 |
La répartition géographique du Produit net bancaire (PNB) fin 2022 est la suivante : Europe (78,9 %), Amérique du Nord (13,2 %), Asie Pacifique (7,9 %)[71].
Activités
En 2022, l’organisation de BNP Paribas se divise en trois sous-groupes : Les services bancaires pour particuliers et commerciaux, les services d'investissement et de protection, et les services bancaires pour entreprises et institutions[11].
Services bancaires pour particuliers et commerciaux
Les services bancaires pour particuliers et commerciaux (Commercial, Personal Banking & Services, CPBS) est dirigé par Thierry Laborde, directeur général délégué, et regroupe des banques commerciales, en France (BCEF), en Belgique BNP Paribas Fortis, en Italie BNL BNP Paribas, au Luxembourg BGL BNP Paribas, ainsi qu’en Algérie, Côte d’Ivoire, Maroc, Sénégal, Pologne, Turquie, Ukraine, Chine et aux États-Unis.
Elle regroupe également les services, le crédit immobilier, les activités de financement d’investissements des entreprises (BNP Paribas Leasing Solutions), tels que le crédit à la consommation (BNP Paribas Personal Finance)[72], investissements personnels (BNP Paribas Personal Investors) et de locations avec services (Arval)[73] ainsi que Nickel qui figure parmi les leaders en Europe et dans le monde[74].
Cela représente près de 60 millions de clients pour 5400 agences environ dans 44 pays en Europe, en Afrique et en Amérique[75].
Services d'investissement et de protection
Les services d'investissement et de protection (Investment & Protection Services, IPS), avec à leurs tête, Renaud Dumora, Directeur Général Adjoint, proposent des solutions d’épargne, d’investissement et de protection : BNP Paribas Cardif qui cumule 1,4 milliard d’euros résultat net avant impôt, BNP Paribas Asset Management, BNP Paribas Wealth Management, et BNP Paribas Real Estate, présent dans 49 pays avec plus de 18 000 collaborateurs[76].
Ils conçoivent des produits financiers à destination des clients particuliers, professionnels, « entreprises » et institutionnels.
Services bancaires pour entreprises et institutions
Les services bancaires pour entreprises et institutions (Corporate & Institutional Banking, CIB), avec à leurs tête Yann Gérardin, Directeur Général délégué, offrent trois services majeurs : Marchés Globaux, Services de Titres et Trésorerie, Financement et Conseil (en remplacement de Corporate Banking).
Présente dans 56 pays, cette section sert 18 000 entreprises et institutions[77].
Immobilier
BNP Paribas est également actif dans des investissements immobiliers. BNP Paribas Immobilier a racheté en 2010, l'Hôpital St-Michel, dans le but d'y construire un centre médico-social, ainsi que des logements sociaux, en partenariat avec France Habitat et l'Association St-Michel[78].
Engagement d'entreprise
Mécénat
Ayant à sa tête depuis juillet 2021 Isabelle Giordano[79], et rattaché à la direction de l’engagement d'entreprise dirigée par Antoine Sire, le mécénat se fait au travers de trois grandes thématiques au sein de la Fondation BNP Paribas : la solidarité, la culture et l’environnement.
Depuis 2015, la Fondation BNP Paribas soutient des associations comme le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR)[80], les Apprentis d'Auteuil (à destination des mineurs non accompagnés)[81] ou Simplon[82], des programmes aidant l’insertion professionnelle des réfugiés.
Dans le domaine de la culture, la Fondation BNP Paribas soutient des artistes contemporains du spectacle vivant, notamment La Fabrique Chaillot[83] ou la Maison de la Danse de Lyon[84].
Finance durable
Depuis 2015, BNP Paribas s’est fixé d’aligner progressivement ses portefeuilles de crédits et d’investissement dans le respect de l’Accord de Paris[85] et a entrepris les actions suivantes :
Depuis 2016 le Groupe ne finance aucun projet pétrolier.
En 2017, BNP Paribas cesse tout financement de projet de centrale électrique à partir du charbon[86].
En 2018 le Groupe cesse de fournir tout nouveau service financier aux spécialistes des hydrocarbures non conventionnels (gaz de schiste, pétrole de schiste, pétrole issu de sables bitumineux, Arctique).
La banque accélère sa sortie du charbon : d’ici 2030 dans les pays de l’OCDE et de l’Union européenne, et d’ici 2040 dans le reste du monde.
Fin septembre 2022, le Groupe a pivoté vers le financement de la production des énergies bas carbone ( 28,2 milliards d’euros financement vers les énergies bas carbone contre 23,7 milliards d’euros vers les énergies fossiles) et rentre ainsi, en 2023, dans une étape d’accélération qui a pour objectif d’atteindre à horizon 2030 : 40 milliards d’euros d'encours de financement à la production d’énergies bas carbone, essentiellement renouvelables et qui vise aussi à réduire de 80% l’encours de financement à l'extraction et la production de pétrole.[87]
Organisation
Comité exécutif
Le Comité exécutif[88] est composé de :
- Jean-Laurent Bonnafé, Administrateur Directeur Général
- Yann Gérardin, Directeur Général Délégué, Corporate and Institutional Banking
- Thierry Laborde, Directeur Général Délégué, Retail Banking
- Laurent David, Directeur Général adjoint, Chief Operating Officer
- Renaud Dumora, Directeur Général Adjoint, Investment & Protection Services
- Marguerite Bérard, Directrice de la Banque Commerciale en France
- Stefaan Decraene, Responsable d'International Retail Banking
- Charlotte Dennery, Administratrice Directrice Générale de BNP Paribas Personal Finance
- Bernard Gavgani , Directeur des Systèmes d’information
- Elena Goitini, Administratrice Déléguée de BNL
- Nathalie Hartmann, Directrice de la Conformité
- Max Jadot, Administrateur Directeur Général et Président du comité de Direction de BNP Paribas Fortis.
- Yannick Jung, Responsable de Corporate & Institutional Banking Global Banking EMEA
- Pauline Leclerc-Glorieux, Administratrice Directrice générale de BNP Paribas Cardif
- Lars Machenil, Directeur Financier
- Sofia Merlo, Directrice des Ressources Humaines
- Olivier Osty, Responsable de Corporate & Institutional Banking Global Markets
- Franck Roncey, Directeur des Risques.
- Antoine Sire, Directeur de l'Engagement d'entreprise.
Conseil d'administration
Le Conseil d’administration est composé de 12 administrateurs nommés[89] par les actionnaires et de deux administrateurs élus par les salariés. La durée des mandats des administrateurs est fixée à trois années pour les administrateurs dont le mandat vient à renouvellement, en application des recommandations de place.
Le Conseil d'administration[90] est présidé depuis le par Jean Lemierre.
- Jean Lemierre, Président du Conseil d'Administration de BNP Paribas (19 mai 2020 – AG 2023, premier mandat )
- Jean-Laurent Bonnafé, Administrateur Directeur Général de BNP Paribas (23 mai 2019 - AG 2022, premier mandat 12 mai 2010)
- Jacques Aschenbroich, Président - Directeur général de Valeo (19 mai 2020 – AG 2023)
- Juliette Brisac, Chief Operating Officer de la Direction de l’Engagement d’entreprise du Groupe BNP Paribas (nommée par les actionnaires en tant qu’administratrice représentant les salariés actionnaires : 18 mai 2021 – AG 2024)
- Pierre-André de Chalendar, Président de la Compagnie de Saint-Gobain (18 mai 2021 – AG 2024, premier mandat 23 mai 2012)
- Monique Cohen, Associée d’APAX (19 mai 2020 – AG 2023, premier mandat 14 mai 2014)
- Wouter De Ploey, Directeur Général de ZNA (23 mai 2019 - AG 2022, premier mandat 26 mai 2016 - AG 2019)
- Hugues Epaillard, Chargé d’Affaires Immobilier BNP Paribas, élu titulaire par les salariés cadres de BNP Paribas (le 16 février 2021-15 février 2024)
- Rajna Gibson Brandon, Professeure ordinaire de Finance à l'Université de Genève, (18 mai 2021 – AG 2024, premier mandat : 28 novembre 2018)
- Marion Guillou, Administratrice de sociétés (23 mai 2019 - AG 2022, premier mandat 15 mai 2013)
- Christian Noyer, Gouverneur Honoraire de la Banque de France (18 mai 2021 – AG 2024 // premier mandat : 18 mai 2021)
- Daniela Schwarzer, Directrice exécutive de la Fondation Open Society pour l’Europe et l’Eurasie (19 mai 2020 – AG 2023, premier mandat 14 mai 2014)
- Michel Tilmant, Administrateur de sociétés (23 mai 2019 - AG 2022, premier mandat 12 mai 2010)
- Sandrine Verrier, Assistante de Production et d'Appui Commercial, élue titulaire par les salariés techniciens de BNP Paribas (16 février 2021 – 15 février 2024, premier mandat 16 février 2015)
- Jane Fields Wicker-Miurin, Administratrice de sociétés (19 mai 2020 – AG 2023, premier mandat 11 mai 2011)
Autre mandataires sociaux :
- Yann Gérardin, directeur général délégué chargé du pôle Corporate and Institutional Banking
- Thierry Laborde, directeur général délégué chargé du pôle Commercial, Personal Banking & Services
Capital
- : Investisseurs institutionnels 69,30 %, Axa 5,50 %, salariés 5,20 %.
- : Une fois tenu compte du rachat de certaines activités du bancassureur Fortis par BNP Paribas, les États belge et luxembourgeois détiennent respectivement 11,7 % et 1,1 % du capital de la banque française.
- : L'État français devient le premier actionnaire de BNP Paribas avec 17 % du capital. L'État belge, au travers de la SFPI-FPIM, est le deuxième actionnaire avec 11,7 % du capital.
- : Les actionnaires notables sont les investisseurs institutionnels (65,90 %), la SFPI-FPIM (10,80 %) et Axa (5,20 %). 5,60 % des parts sont détenus par les salariés et 5,40 % par les actionnaires individuels. Enfin, 0,30 % sont détenus en autocontrôle[91].
- 2015 : Investisseurs Institutionnels européens (44,9 %) ; Investisseurs Institutionnels hors Europe (25,8 %), SFPI (10,3 %) ; Blackrock Inc. (5,1 %) ; Salariés (4,9 %) ; Actionnaires individuels (4,4 %) ; Divers et non identifiés (3,6 %) ; Grand Duché du Luxembourg (1,0 %).
- 2017 : Investisseurs Institutionnels européens (44,5 %) ; Investisseurs Institutionnels hors Europe (31,9 %), État belge (à travers la SFPI) (7,7 %); Blackrock Inc. (5,1 %) ; Salariés (4,0 %) ; Actionnaires individuels (3,6 %) ; Autres et non identifiés (2,2 %) ; Grand Duché du Luxembourg (1,0 %).
- 2021 : Investisseurs Institutionnels européens (43,4 %) ; Investisseurs Institutionnels hors Europe (31,4 %), État belge (à travers la SFPI) (7,7 %) ; Blackrock Inc. (6,0 %) ; Salariés (4,3 %) ; Actionnaires individuels (4,2 %) ; Divers et non identifiés (2,0 %) ; Grand Duché du Luxembourg (1,0 %)[92].
Critiques, polémiques et condamnations judiciaires
Le secteur de la banque et notamment les grandes banques françaises comme BNP Paribas, Société générale et Crédit Agricole sont directement concernés par la loi de mars 2017 sur le devoir de vigilance, et des associations ont tenté de la faire appliquer. Cependant, BNP Paribas s'est dit en «en profond désaccord» avec l'interprétation de la législation sur le devoir de vigilance émanant d'une lettre de trois ONG en estimant qu'elles vont "nettement au-delà" et en affirmant que le "plan de vigilance" de la banque française "seulement répond aux exigences légales, mais va même au-delà" sur les différents aspects évoqués[93].
Critiques
Pressions sur les salariés
D'après un article de 2019 de Le Canard enchaîné, BNP Paribas pratiquerait « le licenciement déguisé, via une guerre d’usure sans relâche ». En 2018, le nombre de démissions augmente de 16 %[94].
Pétrole
La banque Paribas devenue BNP Paribas est traditionnellement très impliquée dans les marchés pétroliers.
BNP Paribas fut la banque du programme humanitaire pétrole contre nourriture de l'ONU, qui donnera lieu à l'affaire pétrole contre nourriture.
La société Kensington International a porté plainte pour racket au tribunal de New York, en accusant la banque française BNP Paribas de complicité avec les dirigeants congolais pour la dissimulation des revenus pétroliers du Congo[95]. BNP Paribas a nié les allégations de Kensington International. Les poursuites se sont terminées par le retrait de la plainte.
Selon l'association britannique Share Action et un article publié sur leur site le 14 février 2022, BNP Paribas a investi 46 milliards de dollars américains depuis 2016 dans le secteur pétrolier et du gaz naturel. Ces investissements ont augmenté de 16% en 2021 par rapport au niveau d'avant la pandémie. BNP Paribas se trouve juste derrière Barclays (des investissements de 48 milliards de dollars) et HSBC (59 milliards de dollars)[96].
En février 2023, Trois associations de défense de l’environnement ont assigné en justice BNP Paribas pour sa « contribution significative » au réchauffement climatique. En causes ses clients pétroliers et gaziers[97],[98].
Activité dans des paradis fiscaux
En mai 2016, la banque est citée dans les Panama Papers : Le Monde révèle que « BNP Paribas a […] eu recours à 468 sociétés-écrans domiciliées dans des paradis fiscaux », domiciliées par le cabinet panaméen Mossack Fonseca ; elle n'en administrait plus que six en 2015[99]. Ces sociétés-écrans permettent de garantir l'anonymat des clients de la banque et, en dépit de contrôles internes qu'elle assure effectuer, peuvent notamment servir à l'évasion fiscale et au blanchiment d'argent[99]. L'une d'entre elles aurait servi, selon la justice grecque, à financer des circuits de corruption[99]. Le Monde rapporte que ces révélations ont conduit Michel Sapin, le ministre de l'Économie français, « à demander des « explications » aux présidents de BNP et du Crédit agricole »[100].
En octobre 2015, les associations Attac, Bizi !, Les Amis de la Terre, Les Désobéissants et ANV-COP21 avaient déjà dénoncé le rôle supposé des banques, en premier lieu la BNP Paribas, dans l'évasion fiscale, dont le manque à gagner correspondant pour les États pourrait financer la lutte contre le dérèglement climatique. Ils opèrent pour cela un « fauchage » de chaises médiatisé[101] dans une agence BNP Paribas. L'entreprise, qui parraine officiellement la Conférence de Paris de 2015 sur les changements climatiques, décide de poursuivre en justice l'un des militants, Jon Palais[102].
En décembre 2016, des dizaines d'agences françaises de BNP Paribas subissent de nouveau l'action des « faucheurs de chaises » ; ces derniers entendent utiliser le procès de leur militant comme tribune contre l'évasion fiscale[103]. Le militant Jon Palais comparaît devant la justice en janvier 2017 pour « vol en réunion », BNP Paribas réclamant un euro symbolique de dommages-intérêts ; il est défendu par l'avocate et ancienne candidate à l'élection présidentielle française Eva Joly et par la fille de cette dernière, Caroline Joly[104]. Au terme d'un procès très médiatisé[105], il est relaxé[106]. À la suite de cette décision, la banque décide en février 2017 de ne plus se porter partie civile contre le président de l'ONG Les Amis de la Terre, Florent Compain, poursuivi pour des faits similaires datant d'octobre 2015[107].
Financement des énergies fossiles (charbon et hydrocarbures non conventionnels)
Le 16 octobre 2015, cinquante-trois ONG françaises et étrangères, parmi lesquelles Les Amis de la Terre, Attac et Fondation Danielle-Mitterrand - France Libertés, « demandent à BNP Paribas d’arrêter de financer le charbon »[108]. La banque est, en effet, sponsor officiel de la Conférence de Paris de 2015 sur les changements climatiques (COP21)[109], ce qui soulève de vives critiques ; un rapport cosigné par Les Amis de la Terre et Oxfam France pointe ainsi le « greenwashing » des banques françaises, en premier lieu BNP Paribas[110],[111]. Le financement de l'exploitation du charbon par la banque, ainsi que sa communication sur ses engagements contre le réchauffement climatique, avaient déjà été pointées depuis le début des années 2010 par des ONG, notamment Les Amis de la Terre[112],[113],[114].
En décembre de la même année, la BNP Paribas se voit décerner par Les Amis de la Terre le prix Pinocchio « Impacts locaux » « pour son soutien financier au secteur du charbon et les conséquences des activités minières sur les communautés locales, en particulier en Afrique du Sud et en Inde », écrit le journal Le Monde[115],[116]. La banque répond dans un communiqué « ne plus financer l’extraction de charbon que ce soit via les projets miniers ou via les sociétés minières spécialisées dans le charbon qui n’ont pas de stratégie de diversification » et s'engage à ce que les populations locales affectées soient consultées et dédommagées[115].
Un rapport des Amis de la Terre publié en novembre 2016 « pointe le retard pris par les banques tricolores sur la filière charbon », rapporte Le Figaro, et vise particulièrement BNP Paribas, qui aurait financé la filière du charbon à hauteur de 11 milliards d'euros entre 2009 et 2014, lui conférant la quatrième place au rang mondial en la matière[117]. L'association interroge notamment le financement par la banque de l'entreprise polonaise Polska Grupa Energetyczna, qui opère des centrales à charbon, ce « alors même que BNP Paribas est censée ne plus financer de projet dans les pays à haut revenu, dont la Pologne fait partie », écrit Le Figaro[117],[118].
En janvier 2017, à la suite des autres banques françaises Natixis, Crédit agricole et Société générale, BNP Paribas s'engage à ne plus financer de nouvelle centrale thermique à charbon dans le monde[119].
En mars et mai de la même année, Les Amis de la Terre, l'association ANV-COP21, l'ONG américaine Rainforest Action Network et le chef d'une tribu amérindienne du Texas interpellent notamment Société générale et BNP Paribas sur leur financement de projets américains d'infrastructures servant à l'exploitation d'hydrocarbures non conventionnels, notamment trois terminaux de gaz de schiste dans le sud du Texas ainsi que le Dakota Access Pipeline[120],[121]. Ce dernier, mis en service en avril, a été financé à hauteur de 120 millions de dollars par BNP Paribas ; la banque a cependant « revendu sa part » en avril[121],[122]. Les ONG demandent également aux banques de ne pas financer le projet d'oléoduc américain Keystone XL — BNP assure que ce n'est pas le cas — y compris indirectement via son maître d'ouvrage, l'entreprise TransCanada[121].
Le 11 octobre suivant, BNP Paribas s'engage à ne plus financer les hydrocarbures non conventionnels (tels que gaz de schiste et sable bitumineux) : « cesse ses relations avec les acteurs dont l’activité principale est l’exploration, la production, la distribution, le marketing ou le trading de gaz et de pétrole de schiste et/ou de pétrole issu des sables bitumineux, ainsi que le financement de projets majoritairement destinés au transport et à l’exportation de gaz et de pétrole de schiste et de pétrole issu des sables bitumineux »[123]. Cette décision est à l'époque saluée par l'ONG Les Amis de la Terre[123],[124] mais contrairement à ces annonces, BNP Paribas continuera ces investissements, particulièrement entre 2019 et 2020 où elle multipliera par sept ses financements dans le secteur des sables bitumeux et par trois ceux dans les entreprises actives dans le pétrole et le gaz de schiste[125].
En novembre 2019, l'ONG Oxfam France publie en collaboration avec Les Amis de la Terre un rapport indiquant que les principales banques françaises ont une empreinte carbone très importante : « en 2018, les émissions de gaz à effet de serre issues des activités de financement des quatre principales banques françaises – BNP Paribas, Crédit agricole, Société générale et BPCE – dans le secteur des énergies fossiles ont atteint plus de 2 milliards de tonnes équivalent CO2, soit 4,5 fois les émissions de la France »[126].
En août 2020, la BNP Paribas est accusée avec 5 autres banques (Crédit Suisse, ING, Natixis, Rabobank, UBS) par des communautés indigènes d'avoir financé le transfert d'environ 10 milliards de dollars de pétrole d'origine équatorienne vers les États-Unis[127].
En mai 2022, des militants font irruption dans les locaux de la banque et interrompent l'Assemblée Générale dans l'objectif de dénoncer le financement du secteur des énergies fossiles[128].
Gestion financière
En 2017, la BNP annonce lancer une politique d'économies avec la fermeture de 200 agences en deux ans et 730 suppressions d'emplois ; dans le même temps, relève Le Canard enchaîné, les dividendes des actionnaires ont augmenté de 12 % et Jean-Laurent Bonnafé a vu sa rémun��ration augmenter de 30 % pour un salaire total de 4,45 millions d'euros[129].
Le siège de l'entreprise est perquisitionné en mars 2023 dans le cadre d'une enquête ouverte en 2021 pour fraude fiscale aggravée[130].
CumEx Files (2018)
Le 18 octobre 2018, une enquête menée par dix-neuf médias européens révèle la participation des banques françaises BNP Paribas, Société générale et Caceis (filiale du Crédit agricole) à une fraude fiscale de plusieurs milliards d'euros aux dépens du fisc allemand[131]. Les trois banques nient avoir été au courant du caractère délictueux de leurs opérations, mais Le Monde indique que « des documents tendent à démontrer le contraire » : BNP Paribas et Société générale ont signé des contrats sur lesquels la stratégie de CumEx figure explicitement, et des traders et avocats interrogés par les enquêteurs allemands confirment que la plupart des banques américaines et européennes ont participé à des opérations CumEx en connaissance de cause[132].
Condamnations judiciaires et amendes
En 2010, une amende de 63 millions d'euros a été prononcée pour entente illicite sur des frais de chèque avec d'autres banques françaises[133].
Avec des particuliers, la banque a déjà été condamnée pour faute envers un client[134] et discrimination envers une employée[135].
BNP Paribas est condamnée en juin 2017 à une amende de 10 millions d'euros par l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution en raison d'importantes insuffisances dans la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme[136].
BNP Paribas est condamnée en juin 2021 à une amende d'un million d'euros par l'Autorité des Marchés Financiers pour des erreurs de collecte des votes des actionnaires[137].
Accusation de violation d'embargo et de complicité de crimes contre l'humanité (2014-2020)
En mai 2014, la banque, ainsi que son président Jean Lemierre et son directeur général Jean-Laurent Bonnafé, est accusée par la justice américaine d'avoir violé l'embargo américain envers l'Iran, le Soudan et Cuba[138],[139].
BNP Paribas a effectué des transferts en dollars vers ces pays en les compensant, via sa filiale de New York, par la chambre de compensation SWIFT, basée aux États-Unis. Le la justice américaine annonce une sanction de 8,97 milliards de dollars (6,6 milliards d'euros) à l'encontre de BNP Paribas, pointant notamment la « falsification de documents commerciaux » et l'accusation de « collusion » afin de violer ces embargos[140]. Dans l'exposé des faits[141] signé par le directeur juridique de la banque en juin 2014, celle-ci a reconnu son rôle dans le financement du régime de Khartoum jusqu’en juin 2007, en pleine guerre du Darfour[142].
Soudan - Une information judiciaire a été ouverte le 26 août 2020 à Paris pour "complicité de crimes contre l'humanité, de génocide et d'actes de torture et de barbarie" commis au Soudan de la part de BNP Paribas, accusée par les plaignants de ne pas avoir respecté l'embargo contre le régime d'Omar el-Béchir, destitué en 2019[143]. Pour dissimuler ce financement massif, BNP Paribas a construit un « système sophistiqué de banques satellites » destiné à dissimuler l’origine des fonds. En mars 2007, un responsable de la conformité de BNP Paribas avait signalé à de hauts responsables du groupe que plusieurs interlocuteurs bancaires soudanais « jouaient un rôle central dans le soutien d’un gouvernement qui a hébergé Oussama Ben Laden et refuse l’intervention de l’Organisation des Nations unies au Darfour »[144].
Rwanda - En outre, pour avoir permis le financement de livraisons d’armes au gouvernement rwandais pendant le génocide des Tutsis, alors même que le Conseil de sécurité de l’ONU avait décrété un embargo sur les armes à destination du Rwanda, la BNP est sous le coup d’une plainte pour complicité de génocide, déposée par les associations Sherpa, CPCR et Ibuka[145],[146].
Gabon - En , La justice française inculpe la BNP Paribas pour « blanchiment de corruption et blanchiment de détournement de fonds publics ». L'enquête du pôle financier du tribunal de Paris concerne le patrimoine de l'ancien président gabonais aujourd'hui décédé, Omar Bongo. Pour la justice, la BNP « a manqué à ses obligations de vigilance » en ne signalant pas les sommes importantes qui transitaient par elle et servaient à acquérir des biens immobiliers. Elle aurait donc « jouée un rôle prépondérant » dans le système de blanchiment mis en place par la famille Bongo[147].
Publicité mensongère (2016)
En avril 2016, la BNP est condamnée pour pratique commerciale trompeuse. En 2001, la BNP commercialisait un placement financier « Garantie jet 3 » en évoquant la possibilité de tripler son capital en 10 ans. De nombreux épargnants (11 000 environ) n'ont même pas récupéré la totalité du capital investi. La BNP a écopé de 187 500 € d'amende et se doit d'assurer la garantie des capitaux confiés, mais le tribunal n'a pas statué sur le non-respect de la promesse de triplement (non évoqué par le parquet)[148].
Transaction erronée de 163 millions d’euros (2016)
Le 11 mars 2017, Les Échos a publié un article sur une transaction erronée (mistrade ou fat-finger error) de plus de 163 millions d’euros et pour laquelle la BNP Paribas Arbitrage serait impliquée[149]. La banque aurait vendu des titres pour une valeur de 326 400 euros à Armin S. et BNP aurait ensuite estimé la transaction à 163 millions d’euros[150].
Plusieurs jours se seraient écoulés avant que la banque ne relève l’erreur, pendant lesquels elle aurait même encore une fois confirmé le prix initial. D’après le magazine, la réglementation en matière de transaction erronée ne permet une annulation de la transaction que jusqu’au lendemain[149],[151],[152]. Michael Lusk a publié un article sur ce cas avec le titre "Do banks’ internal control systems work?"[153]. Si la banque réalisait tous les objectifs de la Banque centrale européenne (BCE) elle aurait remarqué l’erreur[154]. L'erreur n'a pas été détectée parce que BNP a oublié de comptabiliser plus de 8 000 transactions qu’il a faites pendant toute une semaine[155],[156].
Manipulations du taux de change (2017)
La banque a écopé en mai 2017 d'une amende de 350 millions de dollars et en juillet 2017 d'une amende de 246 millions de dollars du régulateur financier de New York (Department of Financial Services) pour des faits de manipulations de taux de change de devises de pays émergents[157],[158].
Sanction de l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (2017)
BNP Paribas est sanctionné d'une amende de 10 millions d'euros infligée par l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR). La banque est accusée de manquement dans la lutte contre le blanchiment[159].
Organisation d'un système de fraude fiscale au Royaume-Uni (2017)
BNP Paribas est condamnée en juin 2017 par le tribunal administratif de Londres à un redressement fiscal de 35 millions de livres (38 millions d’euros) en faveur du HM Revenue and Customs pour avoir organisé, en 2005, un système de fraude fiscale basé sur la technique de l'arbitrage de dividendes permettant à des clients de la Cité de Londres d'échapper à l'impôt[160].
Condamnation pour pratiques trompeuses au sujet des prêts toxiques (2020)
La filiale BNP Paribas Personal Finance, connue sous le nom de Cetelem, est accusée par plus de 1 200 épargnants (plus de 4 600 seraient concernés[161]) de leur avoir vendu des prêts toxiques dit Helvet Immo de 2008 à 2009, libellés en francs suisses, mais remboursables en euros en dissimulant le caractère potentiellement toxique et en utilisant des pratiques frauduleuses. Selon l'ancienne directrice régionale de BNP Personal Finance Île-de-France, Mme Nathalie Chevallier, qui a témoigné des manquements de son ancien employeur devant les juges d'instruction en 2015, la banque connaissant pertinemment les risques associés à ses prêts, ce qu'elle a volontairement et sciemment caché aux intermédiaires comme aux souscripteurs[162],[163].
À la suite de cette affaire et aux conséquences qui a placé de nombreux emprunteurs dans des situations de surendettement, le prêt en devise étrangère a été interdit en France[164] (voir l'article Affaire Helvet Immo).
Le 26 février 2020, la filiale Paribas Personal Finance, ancienne appellation de sa filiale désormais renommée Cetelem, est reconnue par le tribunal de Paris « coupable de pratique commerciale trompeuse » et de recel de ce délit. Condamnée à payer une amende de 187 500 euros à l'État, elle devra également indemniser les 2 300 parties civiles, à hauteur de 150 millions d'euros[165].
Condamnation pour discrimination (2020)
BNP Paribas est condamnée aux prud’hommes de Paris en juillet 2021 pour discrimination envers trois salariés syndiqués[166].
Communication
Identité visuelle (logo)
-
Logo de Paribas de 1962 à 1968
-
Logo de Paribas de 1978 à 1999
-
Logo de BNP de 1975 à 1996
-
Logo de BNP de 1996 à 1999
-
Logo de BNP Paribas lors de la fusion de la BNP et Paribas (en 2000), jusqu'en mars 2007
-
Logo de BNP Paribas de mars 2007 à février 2009
-
Logo de BNP Paribas depuis février 2009
-
Logo de BNP Paribas depuis mars 2015
Le logo de BNP Paribas depuis 2000 (conçu par le designer Laurent Vincenti sous la houlette du directeur de la communication Antoine Sire[167]) s'appelle la courbe d'envol. Les étoiles évoquent l'Europe et l'universalité. La transformation des étoiles en oiseaux évoque l'ouverture, la liberté, le développement, la capacité à évoluer et à s'adapter. L'arrondi et le mouvement de la courbe d'envol situent le logo dans l'univers du vivant. Le carré vert symbolise la nature et l'optimisme[168].
Slogans
- 1974-1980 : « Pour parler franchement, votre argent m'intéresse »
- 1980-1988 : « La banque est notre métier »
- 1988-1993 : « BNP c'est gagner »
- 1993-1995 : « Grandissons ensemble »
- 1995-1998 : « À chaque instant on doit pouvoir compter sur sa banque »
- 1998 : « Parlons d'avenir »
- depuis 1999 : « La banque d'un monde qui change »
Activités de Sponsoring
Cinéma
En 2018, BNP Paribas crée la société de production BNP Paribas Pictures, et accompagne les jeunes talents du cinéma via un fonds d’investissement dédié au financement et à la co-production des premiers films des nouveaux talents du Cinéma, le Fonds Nouveaux Talents[169].
En 2019, le groupe soutient la Résidence de la Femis[170] et Mille visages[171], qui vise à démocratiser le milieu du cinéma et créer des passerelles entre les différents métiers du cinéma[172].
Le groupe participe également à la restauration d’œuvres cinématographiques comme « Les Temps Modernes » de Charlie Chaplin en 2003[173].
Tennis
En 1973, la Fédération Française de Tennis (FFT) se rapproche de la BNP afin de financer les travaux des loges du Court central du stade Roland Garros[174]. L'enseigne s’affiche sur les bâches de fond de court du stade.
En 2011 est créée la plateforme digitale We Are Tennis puis « We Are Tennis Fan Academy »[175].
La Team BNP Paribas Jeunes Talents[176] accompagne plus de 100 jeunes espoirs du tennis et handi-tennis à travers le monde. Le programme français, parrainée par Jo-Wilfried Tsonga, soutient de jeunes espoirs du tennis de 12 à 18 ans qui bénéficient d’une aide financière et d’un accompagnement humain pour les préparer aux enjeux du monde professionnel du tennis. Le programme a déjà participé à la formation de trois champions du monde juniors[177].
Aux États-Unis, c’est John McEnroe, en partenariat avec l’académie de John et Patrick McEnroe, qui accompagne de jeunes tennismen américains tant sur le plan sportif qu’humain[178].
Le groupe soutient le projet d’engagement #FAAPOINTSFORCHANGE du joueur canadien Félix Auger-Aliassime[179] en faveur de l’éducation au Togo au sein du programme Edu-change[180].
Football
Entre 1981 et début mai 2020, BNP Paribas est partenaire pendant 39 ans du club belge, le RSC Anderlecht, via BNP Paribas Fortis[181].
Activité de lobbying
En France
Pour l'année 2019, BNP Paribas déclare à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique exercer des activités de lobbying en France pour un montant qui n'excède pas 1 250 000 euros[182].
Auprès des institutions de l'Union européenne
BNP Paribas est inscrite depuis 2009 au registre de transparence des représentants d'intérêts auprès de la Commission européenne. Le groupe déclare en 2020 pour cette activité huit collaborateurs à équivalent temps plein et des dépenses d'un montant compris entre 1 250 000 et 1 500 000 euros[183].
Politique de transparence
BNP Paribas est adhérent de Transparency international France[184].
Notes et références
- « BNP Paribas : Profil Société », AbcBourse (consulté le )
- BNP Paribas, « Rapport intégré 2021 » [PDF], sur BNP Paribas, (consulté le ).
- « L'action BNP Paribas / Actionnaires & Investisseurs / Banque BNP Paribas », sur bnpparibas.com (consulté le ).
- « BNP Paribas : nouvelle année record avec un bénéfice net à 10,2 milliards d'euros en 2022 », sur LEFIGARO, (consulté le )
- « Les AUM de la gestion d'actifs de BNP Paribas progressent de 5,9% sur le semestre », sur Boursorama, (consulté le ).
- « L'action BNP Paribas / Actionnaires & Investisseurs / Résultats » (consulté le )
- P. Godoy Hilario, « Classement des principales banques européennes en 2021, selon le total des actifs possédés », sur Statista, (consulté le )
- « Top 20 des Plus Grandes Banques 2022 Par le Total Des Actifs », sur FXSSI, (consulté le )
- « Groupe 08/02/2022 Groupe BNP Paribas : Résultats au 31 décembre 2021 », sur Zone Bourse, (consulté le )
- « BNP PARIBAS A ENREGISTRÉ UN BÉNÉFICE NET RECORD EN 2022 », sur BFM.TV, (consulté le )
- « Activités », sur group.bnpparibas (consulté le )
- A. Plessis, Histoire des banques en France, Handbook on the History of European Banks, European Association for Banking History E.V., Edward Elgar Publishing Limited,
- H. Bonin, La banque et les banquiers en France du Moyen Âge à nos jours, Références Larousse,
- (en) G. de Lassus, The History of BNP Paribas in India, 1860-2010, BNP Paribas in India, , 116 p.
- (en) G. de Lassus, The History of BNP Paribas in Australia and New-Zealand (1881-2011), Group Heritage & Historical Archives of BNP Paribas / BNP Paribas Historical Association, , 192 p.
- F. Torres, Banquiers d'avenir. Des comptoirs d'escompte à la naissance de BNP Paribas, Albin Michel,
- B. Gille, Un épisode de l'histoire des métaux : le krach des cuivres, Revue d'histoire de la sidérurgie, Volume IX, numéro 1, , pp. 25-62
- P. Baubeau, A. Lavit Hautefort, M. Lescure, Le Crédit National. Histoire publique d'une société privée (1919-1994), Paris, , 318 p.
- C. Andrieu, L. Le Van, A. Prost (dir.), Les Nationalisations de la libération : de l'utopie au compromis, Paris, Presses de la Fondation nationale des Sciences politiques, 392 p.
- « Histoire de BNP Paribas », BNP Paribas.
- N. Stoskopf, Une réussite méconnue : le Comptoir d'escompte de Mulhouse (1848-1930), Annuaire historique de Mulhouse, tome 27, , p. 191-206
- H. Bonin, La Banque nationale de crédit : histoire de la quatrième banque de dépôts française en 1913-1932, Paris, , 238 p.
- "... Et à quinze heures le monde entier apprit la naissance de BNP", Historia, , pp. 79-86
- G. GLOUKOVIEZOFF, J. LAZARUS, "La relation de service dans la banque", La relation bancaire avec la clientèle des particuliers, Collection des rapports,
- (en) G. de LASSUS, The history of BNP Paribas in the Gulf countries (1973-2014), , 232 p.
- E. BUSSIERE, Paribas, L'Europe et le monde 1872-1992, Fonds Mercator, 320 p.
- Nom de l'adresse télégraphique de la banque depuis le début du XXe siècle.
- « Michel Pébereau : « Un seul projet est désormais en lice : SBP » Au dernier jour des OPE sur la Société Générale et sur Paribas, comment se présente la situation pour la BNP ? », sur www.lesechos.fr,
- « BNP Paribas autorisé à acquérir 100 % de BancWest », sur lesechos.fr,
- « Baudouin Prot : « Les opportunités d'acquisition sont beaucoup plus nombreuses aux États-Unis qu'en Europe » », sur lesechos.fr,
- « La BMCI acquiert le réseau d'ABN AMRO Bank Maroc », sur lesechos.fr,
- « BNP Paribas veut s'appuyer sur TEB pour faire de la banque universelle en Turquie », sur lesechos.fr,
- « BNP Paribas lance sa nouvelle banque en Turquie », sur lesechos.fr,
- (it) V. CASTRONOVO, Storia di una banca. La Banca Nationale del Lavoro , Nell'economia italiana 1913-2013, Editori Laterza, , Chapitre XI: "L'integrazione in un grande gruppo internazionale", pp. 510-537
- Jean-Marie Warêgne, Les crises financières: les errements de la finance, Monee, Amazon, , 630 p. (ISBN 9798649767606), p.252-259
- « L'acquisition de Fortis couronne la stratégie de BNP Paribas », sur lemonde.fr,
- BNP Paribas to buy Belgian Fortis stake for 3.25 billion euro, Reuters, 13 octobre 2013
- « BNP Paribas finalise l’acquisition de Fortis Banque et noue un partenariat stratégique avec Fortis dans l’assurance. », sur bnpparibas.lu,
- Veronique Chocron , Hello Bank! a ouvert 5.000 comptes en France, Les Échos, 30 septembre 2013
- « BNP Paribas Fortis: l’Etat belge s’est privé de 1,2 milliard d’euros », sur Le Soir, (consulté le )
- Vincent Mignot, « Hello Bank passe le cap des 300.000 clients en France », sur cbanque.com, (consulté le )
- « BNP Paribas rachète une filiale de Rabobank », sur lefigaro.fr,
- (en) G. de LASSUS et M. KLUZEK, BGŻ BNP Paribas : 100 years of banking in Poland, Varsovie, Paris, BGŻ BNP Paribas,
- Galeries Lafayette sells credit unit stake to BNP Paribas, Reuters, 28 juillet 2014
- BNP Paribas va fusionner sa succursale allemande avec DAB Bank, Véronique Chocron, Les Échos, 22 octobre 2015
- BNP Paribas rachète le Compte-Nickel, Le Figaro, 4 avril 2017
- « BNP Paribas Cardif acquiert la totalité de Cargeas en Italie », sur Les Echos,
- (en) Kirsti Knolle, « BNP Paribas expands in Poland with $1 billion Raiffeisen deal », sur Reuters,
- AMELLE NEBIA, « BNP PARIBAS CRÉE UNE DIRECTION DE L’ENGAGEMENT D’ENTREPRISE », sur CBNews,
- « Un appel à la grève inédit chez BNP Paribas », sur BFM BUSINESS (consulté le )
- « BNP Paribas Fortis va supprimer 2.200 emplois en Belgique », sur France 24, (consulté le )
- « Mons-Borinage : Trois agences BNP Paribas Fortis fermeront leurs portes en 2019 », sur DH Net, (consulté le )
- « BNP va supprimer jusqu'à 2500 postes en Belgique d'ici 2021 », sur Le Figaro,
- « BNP Paribas : vers la suppression d'une centaine de postes », sur cBanque Actu (consulté le )
- « BNP Paribas négocie pour supprimer 10% de ses effectifs dans la gestion d'actifs à Paris », sur FIGARO, (consulté le )
- Delphine Cuny, « BNP Paribas grossit dans les services aux hedge funds en prenant la suite de Deutsche Bank », sur La Tribune,
- « BNP Paribas : le bénéfice net annuel surprend », sur MoneyVox Actu (consulté le )
- « BNP Paribas a vu son bénéfice net reculer de 13,5% en 2020 », sur LEFIGARO (consulté le )
- « BNP Paribas - Rapport intégré 2020 », sur rapport-integre.bnpparibas (consulté le )
- Gabriel Nedelec, « BNP Paribas muscle son offre de paiement fractionné en mettant la main sur Floa », sur Les Echos,
- Édouard Lederer, « BNP Paribas va céder Bank of the West pour plus de 16 milliards de dollars », Les Échos, (lire en ligne)
- « BNP Paribas et Société Générale participent au financement de l'OPA d'Elon Musk sur Twitter », sur Les Echos, (consulté le )
- « BNP Paribas: bénéfice net en forte hausse au premier trimestre, porté par sa banque d'investissement », sur LEFIGARO, (consulté le )
- « Résultats flamboyants pour BNP Paribas malgré une conjoncture dégradée », sur LEFIGARO, (consulté le )
- « BNP Paribas acquires UK fintech Kantox for €120 million », sur Tech,
- « BNP Paribas a engrangé 10,2 milliards d’euros de bénéfices net en 2022 », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Danièle Guinot, « Jean-Laurent Bonnafé: «Les entreprises se sont adaptées aux crises» », sur Le Figaro Economie,
- Alexandre Lord, « Banque du coeur », Sine Mensuel n° 127, , p. 4
- « La banque BNP Paribas prévoit de supprimer plus de 900 postes dans le crédit à la consommation », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Les effectifs s'élèvent à 182 459 selon le site « Boursorama » (consulté le )
- « Profil société de Bnp Paribas », sur ABC Bourse,
- « BNP Paribas Personal Finance, les solutions épargne, crédit et assurance de BNP Paribas », sur Je Change
- « BNP Paribas veut étendre le domaine du leasing », sur Les Echos,
- Eric Gibory, « Le succès planétaire de la LLD française », Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
- « Retail Banking », sur group.bnpparibas (consulté le )
- « Investment & Protection Services », sur group.bnpparibas (consulté le )
- « Corporate & Institutional Banking », sur group.bnpparibas (consulté le )
- BNP achète l'hôpital Saint-Michel Sur le site lavieimmo.com
- « Isabelle Giordano, aux commandes de la Fondation BNP Paribas », sur Les Echos Entrepreneurs, .
- David Pauget, « Les entreprises continuent de se mobiliser pour les réfugiés », sur Les Échos, .
- « Sens & Mécénat Des Entreprises engagées », Apprentis d'Auteuil, édition 2020, page 6 (lire en ligne [PDF]).
- « BNP Paribas : Refugeeks, le programme de Simplon qui facilite l'insertion des réfugiés par l'apprentissage du numérique et du français », sur Zonebourse, .
- Philippe Verrièle et Yves Perennou, « La grande inconnue du mécénat », sur La Scène.
- Agnès Izrine, « Maison de la danse, Fondation BNP Paribas, 30 ans de collaboration. », sur La Terrasse, .
- Luc Bretones, « Les géants financiers au coeur de la réalisation des accords de Paris », sur Forbes,
- La rédaction avec AFP, « BNP PARIBAS RENFORCE SES ENGAGEMENTS DE SORTIE DU FINANCEMENT DU CHARBON », sur Novethic,
- Marion Heilmann, Edouard Lederer, « BNP Paribas veut diminuer de 80% ses financements à la production de pétrole », Les Echos, , Finances et Marchés (lire en ligne )
- « BNP Paribas : Direction Générale et Comité exécutif », sur group.bnpparibas, BNP Paribas (consulté le )
- Nombre réduit actuellement à 13 depuis le décès accidentel de Christophe de Margerie, PDG de Total, le .
- « Conseil d'administration », sur group.bnpparibas (consulté le )
- « BNP Paribas : Profil Société », Boursorama (consulté le )
- « Profil société de Bnp Paribas », sur abcbourse (consulté le )
- "Devoir de vigilance : en «désaccord» avec les ONG, BNP Paribas répond à la mise en demeure" par l'AFP le 26/01/2023 [1]
- « Banque Les sales méthodes de la BNP pour réduire ses effectifs »,
- Voir affaire Gokana
- (en) Kelly Sheilds, « ‘Net zero’ banks continue to finance oil & gas expansion, ignoring climate scenarios, and posing huge risks to investors », sur www.shareaction.org, (consulté le )
- LIBERATION et AFP, « Réchauffement climatique : BNP Paribas assignée en justice par trois ONG », sur Libération, (consulté le )
- « ‘Net zero’ banks continue to finance oil & gas expansion, ignoring climate scenarios, and posing huge risks to investors », sur Jeune Afrique, (consulté le )
- Maxime Vaudano, Jérémie Baruch et Anne Michel, « « Panama papers » : les pratiques offshore opaques du Crédit agricole et de la BNP », Le Monde, (lire en ligne)
- Edouard Pflimlin, « « Panama papers » : BNP et Crédit agricole mis en cause », Le Monde, (lire en ligne)
- Rémi Barroux, « Des « faucheurs de chaises » agissent pour le climat », Le Monde, (lire en ligne)
- « Nouvelle saison de dénonciation des banques pour les « faucheurs de chaises » », sur lemonde.fr, (consulté le ).
- « Des agences BNP Paribas ciblées par des actions contre l'évasion fiscale partout en France », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
- Rémi Barroux, « La BNP attaque en justice un « faucheur de chaise » », Le Monde, (lire en ligne)
- Rémi Barroux, « Le procès du « faucheur » de chaises devient celui de l’évasion fiscale », Le Monde, (lire en ligne)
- « Jon Palais, « faucheur de chaises » contre l’évasion fiscale, relaxé », Le Monde, (lire en ligne)
- « Evasion fiscale : BNP Paribas fait marche arrière...face aux “faucheurs de chaises” », sur france3-regions.francetvinfo.fr,
- « 53 organisations demandent à BNP Paribas d’arrêter de financer le charbon », Les Amis de la Terre,
- Martine Valo, « Laurent Fabius fait appel aux entreprises pour financer la COP 21 », sur www.lemonde.fr,
- Coralie Schaub, « BNP Paribas, amie des énergies fossiles et sponsor de la COP21 », Libération, (lire en ligne)
- [PDF] « Banques françaises : quand le vert vire au noir », Oxfam France et Les Amis de la Terre, , p. 10
- Audrey Garric, « Les vingt banques qui nuisent au climat en finançant le charbon », Le Monde,
- Karine Le Loët, « Charbon : comment votre banque investit-elle ? », Terra Eco,
- Olivier Petitjean, « BNP Paribas, la banque d’un monde qui pollue davantage ? », Basta !,
- Natacha Delmotte, « Climat : EDF, BNP Paribas et Chevron « remportent » le prix Pinocchio », Le Monde, (lire en ligne)
- « BNP Paribas : des financements au charbon qui détruisent des vies et le climat », sur prix-pinocchio.org (consulté le )
- Anne Cheyvialle, « Climat: carton rouge aux banques françaises sur le charbon », Le Figaro, (lire en ligne)
- « Climate Finance Day : l’heure pour BNP Paribas de tenir (enfin) ses promesses », Les Amis de la Terre,
- Danièle Guinot, « BNP Paribas ne financera plus de nouvelle centrale à charbon », Le Figaro, (lire en ligne)
- Rémi Barroux, « Des ONG reprochent à BNP Paribas de financer l’exportation du gaz de schiste américain », Le Monde, (lire en ligne)
- Coralie Schaub et Estelle Pattée, « Gazoducs : les Amérindiens portent la résistance dans les banques françaises », Libération, (lire en ligne)
- AFP, « Climat: BNP Paribas interpellée en AG », Le Figaro,
- Etienne Goetz et Sharon Wajsbrot, « BNP Paribas tourne le dos aux hydrocarbures non conventionnels », Les Échos, (lire en ligne)
- « Nouvelles mesures climat de BNP Paribas : un pas dans la bonne direction », Les Amis de la Terre,
- (en) « Banking on Climate Chaos », (consulté le )
- Nabil Wakim et Véronique Chocron, « L’empreinte carbone « colossale » des banques françaises », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- « Des banques européennes sommées de ne plus financer le commerce pétrolier en Amazonie », sur Challenges (consulté le )
- « L'Assemblée générale de BNP Paribas perturbée par des militants écologistes », sur Challenges, (consulté le )
- Alain Guédé, « Ces patrons actionnaires qui s'engraissent en dégraissant », Le Canard enchaîné, no 5105, , p. 4.
- « Soupçons de fraude fiscale géante : des perquisitions en cours dans cinq banques en France », sur Franceinfo,
- Jérémie Baruch, Anne Michel et Maxime Vaudano, « « CumEx Files » : l’histoire secrète du casse du siècle », Le Monde, (lire en ligne)
- Maxime Vaudano, Anne Michel et Jérémie Baruch, « « CumEx Files » : les banques françaises empêtrées dans le scandale des dividendes », Le Monde, (lire en ligne)
- (en) « French banks fined 385m euros for fixing cheque fees »
- « Fraude bancaire : BNP Paribas refuse de rembourser un client, le tribunal condamne »
- « Discrimination: BNP Paribas condamné »
- Véronique Chocron, « Lutte contre le blanchiment : BNP Paribas condamnée à une amende de 10 millions d’euros », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Une amende d'un million d'euros pour BNP Paribas », sur Challenges (consulté le )
- (en)« La banque est accusée d’avoir violé des embargos américains contre le Soudan, l’Iran et Cuba. », sur www.lesechos.fr, (consulté le )
- « BNP Paribas punie pour ses activités au Soudan »
- A la BNP, dans les coulisses du fiasco de l'opération « Mars », Le Monde, 2 juillet 2014
- (en) United States District Court - Southern District of New York, « United States of America - v. - BNP PARIBAS, S.A. » [PDF],
- Pierre-Alexandre Sallier, « BNP Paribas paie pour le Soudan », Le Temps, (lire en ligne)
- BNP Paribas visée par une nouvelle enquête pour complicité de crimes contre l’humanité, france24.com, 24 septembre 2020
- BNP Paribas rattrapée par ses activités au Soudan auprès du régime d’Omar Al-Bachir, Le Monde, 25 septembre 2020
- « Bob Denard, un « affreux » au Rwanda », sur Le Monde.fr (consulté le )
- Raphaël Doridant et François Graner, L’État français et le génocide des Tutsis au Rwanda, Agone, coll. « Les dossiers noirs », , 520 p. (ISBN 9782748903935), p. 323
- Gabon: la BNP-Paribas mise en examen par la justice française dans l’affaire des biens mal acquis, RFI, 21 mai 2021
- « La BNP condamnée pour «pratique commerciale trompeuse» », sur Libération.fr (consulté le )
- FOCUS Online, « Bank-Irrtum zu seinen Gunsten » (consulté le )
- « Ce trader réclame 152 millions d’euros à BNP Paribas », sur leparisien.fr, (consulté le )
- « Auf dem Papier Millionär », (consulté le )
- « Un trader réclame 161 millions d’euros à BNP Paribas », lesechos.fr, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Do banks’ internal control systems work? », 31 juliet 2017 (consulté le )
- (de) « Plötzlich Multimillionär durch einen Bankirrtum », sur faz.net, (consulté le )
- (en) « BNP Paribas failed to book trades in Germany for a week », sur ft.com, (consulté le )
- (de) « Bankirrtum zu deinen Gunsten », sur faz.net, (consulté le )
- « Nouvelle amende de 247 millions pour BNP aux États-Unis », sur La Tribune,
- AFP, « BNP Paribas devra payer 350 millions de dollars pour manipulation des changes aux États-Unis », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « BNP Paribas sanctionnée par le régulateur », sur Le Figaro,
- Eric Albert, « BNP Paribas condamnée à 38 millions d’euros de redressement fiscal à Londres », Le Monde, (lire en ligne)
- Le monde renvoiPrêts en francs suisses : une filiale de BNP Paribas renvoyée devant le tribunal.
- Accusation directriceHelvet Immo L’étau se resserre sur BNP Personal Finance.
- Élisa Oudin, « Prêts toxiques en francs suisses Helvet Immo Condamnation record pour BNP Paribas », sur https://www.quechoisir.org, Que Choisir, (consulté le )
- Interdiction pret en devise etrangere[2]
- Véronique Chocron, « Prêts en francs suisses : BNP Paribas lourdement condamnée dans l’affaire Helvet Immo », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Dan Israel, « BNP Paribas condamnée pour discrimination envers trois syndicalistes », sur Mediapart (consulté le )
- « BNP Paribas prend son envol », sur strategies.fr,
- BNP-Paribas dévoile son nouveau logo Sur le site strategies.fr du 25 avril 2000
- « BNP Paribas : Avec le fonds Nouveaux Talents du cinéma de BNP Paribas, les premiers films prennent la lumière à Cannes »,
- « MÉCÈNES ET PARTENAIRES », sur La Femis
- « Démocratiser les métiers du cinéma, de la série et renouveler les imaginaires ! », sur 1000 visages
- « Houda Benyamina veut démocratiser les métiers du cinéma », sur Le Figaro,
- « Chaplin rare et inconnu », sur institut-lumiere.org
- Benoît LETY, « Roland-Garros : pourquoi BNP Paribas mise des millions sur le tennis », (consulté le )
- « «We Are Tennis Fan Academy», la première école de supporteurs de tennis », (consulté le )
- « Nouvelles ambitions pour le programme « BNP Paribas Jeunes Talents », parrainé par Jo-Wilfried Tsonga », (consulté le )
- « Team BNP Paribas Jeunes Talents : une année de succès ! », (consulté le )
- Romain Schneider, « Quand la légende John McEnroe encadre des jeunes joueurs »,
- « LE PROJET FAAPOINTSFORCHANGE DE FÉLIX AUGER-ALIASSIME AVEC BNP PARIBAS », (consulté le )
- « EduChange : Auger-Aliassime fait le point », (consulté le )
- Belgique : Anderlecht perd le sponsor maillot qui était le sien depuis 39 ans, sur L'Équipe, 4 mai 2020.
- « Fiche Organisation « Haute Autorité pour la transparence de la vie publique », sur www.hatvp.fr (consulté le )
- « Registre de transparence », sur europa.eu (consulté le )
- « Des entreprises engagées et Transparency France innovent avec un guide de déclaration des budgets de lobbying », sur transparency-france.org (consulté le )
Bibliographie
- Gilbert Guenser, La création de la Banque Nationale de Paris, 1969
- Jacques Dominique, … et à quinze heures le monde entier apprit la naissance de la B.N.P., 1976
- Une banque moderne, histoire de la BNP et de ses deux maison-mères (1848-1966-1985), 1989-1991
- Stéphane Bertrand, La naissance de la Banque nationale de Paris (1962-1972), 1990
- Michel de Robien, Arrêt sur image, 1995
- Raymond Lambert, De la Banque et des Hommes, 1995
- Étienne Azaïs, Mon parcours du combattant à travers la Banque et ses filiales en Afrique et à Madagascar, 1996-1997
- Pierre Ledoux, Journal imprévu d'un banquier. Une aventure, un métier 1943-2000, 2001
- Félix Torres, Banquiers d'avenir. Des comptoirs d'escompte à la naissance de BNP PARIBAS, 2000
- The Role of BNP-Paribas SA in the United Nations Oil-For-Food Program: Hearing Before the Subcommittee on Oversight and Investigations of the Committee on International Relations, House of Representatives, One Hundred Ninth Congress, First Session, April 28, 2005, 2005
- Pierre Mounier-Kuhn, Mémoires vives. 50 ans d’informatique chez BNP Paribas, BNP Paribas, 2013.
Annexe
Articles connexes
- Comptoir national d'escompte de Paris (CNEP)
- Comptoir national d'escompte de Mulhouse (CNEM)
- Banque nationale de crédit (BNC)
- Banque nationale de commerce et de l'industrie (BNCI)
- Paribas
- Compagnie bancaire
- Banque nationale de Paris (BNP)
- Classement des entreprises leader de la banque
Liens externes
- Site officiel (Groupe BNP Paribas) ;
- Histoire de BNP Paribas
- Source d'histoire, site de l'histoire du groupe BNP Paribas