Chierry
Chierry | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Aisne | ||||
Arrondissement | Château-Thierry | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de la Région de Château-Thierry | ||||
Maire Mandat |
Jean-Marc Sclavon 2020-2026 |
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Code postal | 02400 | ||||
Code commune | 02187 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Cerisien(ne)s | ||||
Population municipale |
1 169 hab. (2022 ) | ||||
Densité | 415 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 02′ 23″ nord, 3° 25′ 49″ est | ||||
Altitude | Min. 61 m Max. 217 m |
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Superficie | 2,82 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Château-Thierry (banlieue) |
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Aire d'attraction | Château-Thierry (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Château-Thierry | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Aisne
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Chierry est une commune française située dans le département de l'Aisne en région Hauts-de-France.
Géographie
[modifier | modifier le code]Chierry est un village de la vallée de la Marne, situé à 5 km au sud-est de Château-Thierry.
Localisation
[modifier | modifier le code]Château-Thierry | Brasles | |||
Étampes-sur-Marne | N | Blesmes | ||
O Chierry E | ||||
S | ||||
Nesles-la-Montagne |
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la Marne, l'aqueduc de la Dhuis, le ruisseau de Chierry[1], le fossé 01 de la Toiterie[2],[3],[Carte 1].
La Marne prend sa source sur le plateau de Langres, dans la commune de Saints-Geosmes (Haute-Marne) et se jette dans la Seine entre Charenton-le-Pont et Alfortville (Val-de-Marne) dans le quartier de Conflans-l'Archevêque[4]. Les caractéristiques hydrologiques de la Marne sont données par la station hydrologique située sur la commune de Château-Thierry. Le débit moyen mensuel est de 223 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 478 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 484 m3/s, atteint le même jour[5].
L'aqueduc de la Dhuis est un un aqueduc souterrain d'Île-de-France et d'Aisne, construit entre 1863 et 1865. Il sert à fournir en eau les communes du Val d'Europe, dont le complexe Disneyland Paris à l'est de l'Île-de-France[6].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 °C)[8].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 748 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Blesmes à 2 km à vol d'oiseau[9], est de 10,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 713,0 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Chierry est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Château-Thierry, une agglomération intra-départementale dont elle est une commune de la banlieue[14],[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Château-Thierry, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[15]. Cette aire, qui regroupe 52 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[16],[17].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (56,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (36,6 %), terres arables (34,1 %), zones agricoles hétérogènes (18,6 %), forêts (9,6 %), prairies (0,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,5 %)[18].
L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Chierriacum (1218) ; Chiery (1679) ; Chiary (1719) ; Chiarry (1744)[19].
Histoire
[modifier | modifier le code]Melleville, Dictionnaire historique généalogique et géographique du département de l'Aisne, Laon Paris, Conseil général de l'Aisne, 1857, p. 465 :
« CHIERRY, Chierriacum ad Matronam, Cherriacum (XIIIe siècle). — Village de l'ancienne Brie champenoise, bâti dans la vallée de la Marne, sur la rive gauche de cette rivière, à 82 k. au sud de Laon et 2 à l'ouest de Château-Thierry , autrefois de l'intendance de Soissons, des bailliage et élection de Château-Thierry, du diocèse de Soissons, aujourd'hui des canton et arrondissement de Château-Thierry, même diocèse.
— Patronne, la Vierge. — Culture en 1760, 4 charrues comprenant 260 arp. de terres, 26 arp. de prés, plus 40 arp. de vignes et 30 arp. de savarts.
— Population : en 1760, 44 feux ; 1788, 192 h. ; 1800, 233 h. ; 1818 , 216 h. ; 1836 , 232 h. ; 1856 , 280 h.
Seigneurs de Chierry : la seigneurie de Chierry était en 1217 T. Guy de Chierry, en 1260 Eudes dit Oisons, chevalier de Chierry. En 1265 Thomas dit Oisons, chevalier de Chierry. En dernier lieu, la seigneurie de Chierry était dans les mains de M. Pintrel de Louverny, lieutenant-général au bailliage de Château-Thierry. »
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Découpage territorial
[modifier | modifier le code]La commune de Chierry est membre de la communauté d'agglomération de la Région de Château-Thierry, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Étampes-sur-Marne. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[20].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Château-Thierry, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[15]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Château-Thierry pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[15], et de la cinquième circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[21].
Administration municipale
[modifier | modifier le code]Charles Ferton père (né le 5 mai 1827, Épernay - mort le , Chierry) fut conseiller général de l'Aisne et maire de Chierry. Membre fondateur de la société d'agriculture et d'horticulture de Château-Thierry, il semble être le père du célèbre entomologiste Charles Ferton.
Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[26].
En 2022, la commune comptait 1 169 habitants[Note 4], en évolution de +6,56 % par rapport à 2016 (Aisne : −2,08 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Ferme de la Tuêterie. Ferme ayant appartenu à Jean de La Fontaine au XVIIe siècle, surnommée Ferme Renard. Le propriétaire d'aujourd'hui l'a transformée en chambres d'hôtes. Il paraît qu'à l'époque, le poète profitait de la chaleur du four à pain pour y conter fleurette. Sa construction date du XVe siècle et s'étend sur 25 hectares de pâtures vallonnées et arborées, située près du chemin de grande randonnée GR14 guidant la Dhuis au travers de magnifiques balades longeant les vallons parsemés de bois et de vignes de la vallée de la Marne.
- Église Saint-Leu. En 1628, le père de Jean de La Fontaine fut parrain d'une des cloches.
- Siphon de la Dhuis, Bois Pierre. L'aqueduc de la Dhuis est un aqueduc souterrain d'Île-de-France et d'Aisne en France, construit entre 1863 et 1865 pour alimenter Paris en eau potable à partir de la Dhuis, il parcourt 130 km presque à l'horizontale, de la commune de Pagny la Dhuis, pour aboutir au réservoir de Ménilmontant. L'aqueduc franchit 21 vallées d'une profondeur comprise entre 20 et 73 m au moyen d'autant de siphons. Le siphon, situé dans le Bois Pierre, entre les communes de Blesmes et Chierry, est l'un d'entre eux.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Charles Ferton (1856-1921), entomologiste français, y est né.
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Site de la mairie
- Chierry sur le site de l'Institut géographique national
- Site officiel de la commune
- Chierry sur le site de l'Insee
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 28/07/2024 à 02:06 TU à partir des 80 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/05/2005 au 01/12/2023.
- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Chierry » sur Géoportail (consulté le 17 septembre 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Sandre, « le ruisseau de Chierry »
- Sandre, « le fossé 01 de la Toiterie »
- « Fiche communale de Chierry », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le )
- Sandre, « la Marne »
- « Station hydrométrique « La Marne à Château-Thierry» », sur l'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, (consulté le )
- Sandre, « l'aqueduc de la Dhuis »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Chierry et Blesmes », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Blesmes » (commune de Blesmes) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Blesmes » (commune de Blesmes) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Château-Thierry », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Château-Thierry », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Auguste Matton, Dictionnaire topographique de l'Aisne, Paris, (lire en ligne), p. 68.
- « communauté d'agglomération de la Région de Château-Thierry - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté le ).
- « Découpage électoral de l'Aisne (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
- Almanach-Annuaire historique, administratif et commercial de la Marne, de L'Aisne et des Ardennes, Matot-Braine, Reims, de 1875, p173.
- Préfecture de l'Aisne consulté le 7 juillet 2008
- « Liste des maires de l'Aisne » [xls], Préfecture de l'Aisne, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022.