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Éric Cesari

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Éric Cesari
Illustration.
Éric Cesari en 2019.
Fonctions
Président du Syctom

(1 an, 9 mois et 18 jours)
Élection
Prédécesseur Jacques Gautier
Successeur Corentin Duprey
Vice-président de la Métropole du Grand Paris délégué à l'Immobilier et
aux Quartiers d'affaire
En fonction depuis le
(8 ans, 11 mois et 4 jours)
Élection
Président Patrick Ollier
Conseiller de la Métropole du Grand Paris
Président du groupe Républicains et divers droite
En fonction depuis le
(8 ans, 11 mois et 4 jours)
Élection
Président Patrick Ollier
Président de la communauté d'agglomération Seine-Défense

(1 an, 9 mois et 4 jours)
Élection 27 mars 2014
Prédécesseur Jacques Kossowski
Biographie
Date de naissance (65 ans)
Lieu de naissance Marseille
Nationalité Française
Parti politique UMP, LR
Diplômé de Université Aix-Marseille III, MBA HEC

Éric Cesari, né le à Marseille, est un homme politique français.

Il a été directeur général de l'Union pour un mouvement populaire et a été, jusqu'en 2016, président de la communauté d'agglomération Seine-Défense.

Éric Cesari, fils d'un chauffeur de taxi marseillais et petit-fils d'un boulanger corse[1], est diplômé de la faculté de droit et des sciences politiques de l'université Aix-Marseille-III et titulaire d'un master d'HEC (Executive MBA)[2].

Éric Cesari adhère au Rassemblement pour la République en 1978. En 1993, il quitte le secteur privé pour rejoindre le cabinet de Charles Pasqua au ministère de l'Intérieur[3].

De à , Éric Cesari est adjoint au maire de Rouen chargé de la sécurité et vice-président de la communauté d'agglomération de Rouen entre et .

Il rejoint Nicolas Sarkozy en 2004. En 2008, ce dernier l' « installe » à l'UMP comme directeur général à la suite de Jérôme Peyrat[4]. Il habite alors à Courbevoie et rejoint la liste de Jacques Kossowski, il sera élu comme conseiller municipal.

Après l'élection présidentielle 2012 perdue par Nicolas Sarkozy, il est l'un des membres fondateurs de l'association des Amis de Nicolas Sarkozy[5].

Après les élections municipales de mars 2014, Éric Cesari est adjoint au maire de Courbevoie puis, en , il devient président de la communauté d'agglomération Seine-Défense, qui rassemble Courbevoie et Puteaux soit près de 133 000 habitants[6].

Dans le cadre de l'affaire Bygmalion, Jérôme Lavrilleux affirme qu'Éric Cesari a participé à la « ventilation des comptes » permettant de déterminer les factures qui ont été attribuées à l'UMP et celles attribuées aux comptes de campagne de Nicolas Sarkozy[7]. Éric Cesari conteste ces allégations[8]. Cependant, Franck Attal, patron d'Event et Cie, a affirmé aux policiers qu'il serait, avec Jérôme Lavrilleux, à l'origine de la solution des fausses factures[9].

En , Alain Juppé et François Fillon souhaitent qu'Éric Cesari quitte ses fonctions de directeur général de l'UMP[10]. Son départ est effectif le [11], au profit de Philippe Gustin, un proche de Luc Chatel.

Il est élu le vice-président de la métropole du Grand Paris[12].

Il est élu président du Syctom en septembre 2020, mais l'annulation de son élection est confirmée en appel le [13].

En janvier 2021, Les Républicains sont condamnés à verser 159 000 euros à l'ancien directeur général de l’UMP, le conseil de prud’hommes de Paris estimant que son licenciement en 2014 était irrégulier. En effet, sa lettre de licenciement aurait dû être signée par Alain Juppé, François Fillon ou Jean-Pierre Raffarin, qui avaient pris la direction du parti, et non par Luc Chatel[14].

Le 30 septembre 2021, dans le cadre de l'affaire Bygmalion, il est condamné à trois ans de prison dont deux fermes[15]. Il est jugé en appel à partir du 8 novembre 2023[16]. Le 14 février 2024, il est finalement condamné à deux ans d’emprisonnement, dont 18 mois avec sursis, ainsi qu'à cinq ans d’inéligibilité[17].

Références

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  1. Affaire Bygmalion : Éric Cesari, L'homme qui en sait trop Paris Match, 12 juin 2014
  2. Biographie d'Éric Cesari Acteur Public
  3. Eric Cesari : l'homme qui monte Le Parisien, 7 avril 2008
  4. Pierre Jaxel-Truer, Eric Cesari, l'œil de Moscou de l'UMP Le Monde, 8 décembre 2012
  5. Les amis de Nicolas Sarkozy s’organisent Le Journal du Dimanche, 30 mai 2012
  6. Des super-maires à la tête des agglomérations Le Parisien, 11 avril 2014
  7. Affaire Bygmalion : Jérôme Lavrilleux pointe du doigt ses anciens collègues et Sarkozy Métronews, 5 juin 2014
  8. Droit de réponse d’Éric Cesari Libération, 13 juin 2013
  9. Gérard Davet et Fabrice Lhomme, « Le comptable et les patrons de Bygmalion accusent l'UMP », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  10. UMP: comment se débarrasser de l'homme de Sarkozy? L'Express, 3 juin 2014 « Le triumvirat veut virer le directeur général du parti, Éric Cesari. Mais n'en a pas les moyens. »
  11. Eric Cesari dégagé de la direction générale de l'UMP L'Express, 11 juin 2014 « Ce sarkozyste, qui détient une position clé au cœur du parti, est l'une des premières têtes qui tombent depuis le bureau politique qui a confirmé la mise en place du triumvirat Juppé-Fillon-Raffarin. »
  12. Laurent Terrade, « Métropole du Grand Paris : "Nous avons tout à construire" : Patrick Ollier, député-maire (LR) de Rueil-Malmaison a été élu vendredi 22 janvier président de la Métropole du Grand Paris (MGP). Il devient ainsi le premier président de cette nouvelle collectivité née le 1er janvier 2016. Retour sur la mise en place et la gouvernance d'une entité aussi inédite que complexe avec ses douze "territoires" se substituant aux anciens EPCI. », Localtis Info,‎ (lire en ligne).
  13. « Syctom : l’annulation de l’élection d’Eric Cesari confirmée par le Conseil d’Etat », sur lejournaldugrandparis.fr, (consulté le )
  14. Par David Livois Le 7 janvier 2021 à 18h32, « Les Républicains condamnés à verser 159 000 euros à Eric Cesari, ex-directeur général de l’UMP », sur leparisien.fr, (consulté le )
  15. Renaud Lecadre, « Qui sont les autres condamnés dans l’affaire Bygmalion ? », sur Libération (consulté le )
  16. « Affaire Bygmalion: le procès en appel de Nicolas Sarkozy se tiendra à partir du 8 novembre 2023 », sur Franceinfo, (consulté le )
  17. « Affaire Bygmalion : qui a été condamné et pourquoi ? », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )