« Arab Bank » : différence entre les versions
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Version du 8 septembre 2009 à 20:33
Arab Bank | |
logo de Arab Bank | |
Création | 1930 |
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Fondateurs | Abdul Hameed Shoman |
Forme juridique | Société anonyme avec appel public à l'épargne |
Siège social | Amman Jordanie |
Direction | Abdul Hameed Shoman (PDG)[1] |
Activité | finance |
Produits | Banque de détail |
Site web | arabbank.com |
Fonds propres | 2,3 milliards de dollars (2002)[2] |
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L'Arab Bank (البنك العربي) (AB) est une banque jordanienne dont l'un des actionnaires principaux fut le milliardaire libanais Rafiq Hariri avec la famille du fondateur, Shoman. La banque, créée en 1930 par l'homme d'affaires palestinien Abdul Hameed Shoman[3] débute ses activités à Jérusalem. Dans les années 1970, la banque s'installe dans son nouveau siège social d'Amman.
Elle est spécialisée dans le développement et le financement des grands projets d'infrastructures au Moyen-Orient et en Afrique du nord.
Avec plus de 500 agences à travers trente pays, couvrant les cinq continents, l'Arab Bank est la plus grande banque arabe qui bénéficie d'une présence internationale importante[4],[5] ; le groupe est présent dans les grandes places financières comme New York, Londres, Singapour, Zurich, Paris, Francfort, Sydney, Bahreïn et Dubaï.
Histoire
Fichier:Arab Bank Head Quarters - Amman.jpg
Abdul Hameed Shoman fonde l'Arab Bank afin de contribuer au développement économique et financier des économies des pays arabes.
l'Arab Bank obtient l’agrément le 21 mai 1930 pour lancer l’établissement, mais, la banque débute ses activités à Jérusalem, le 14 juillet de la même année, avec sept actionnaires et un capital de 15 000 livres palestiniennes. Aujourd'hui, basée à Amman en Jordanie, elle constitue la première banque du secteur des institutions financières du monde arabe[6].
La banque a ouvert son premier siège international en 1961, devenant la première institution financière arabe à s'installer en Suisse.
Abdul Hameed Shoman dit à propos du nom de la banque : Quand j'ai décidé de créer cette banque, je n'ai pas voulu lui donner mon nom, ou celui de mon village Bait Hanina, ou le nom de mon pays La Palestine… Mais je lui ai donné le nom de ma nation et de ma plus grande patrie ; Je l'ai appelé ARAB BANK.[7]
Affaires
Dans les années 1990, un « corbeau » a tenté à plusieurs reprises d'orienter l'enquête du juge Éric Halphen sur des comptes occultes que le Rassemblement pour la République de Jacques Chirac auraient détenus à l'Arab Bank[8].
Sources
- « Chirac to fire spy chiefs for investigating him », Khaleej Times, 23 juin 2002
- « Deux notes relancent l'enquête du juge Halphen sur les HLM de la Ville de Paris », Le Monde, 15 mars 1998
- « Rafik Hariri : L'ami libanais qui gêne Chirac », L'Événement du jeudi, 10 décembre 1998
- Patrick Rougelet, RG, la machine à scandales, éd. Albin Michel, Paris, 1997
Références
- ↑ (en) Top Management (Arab Bank)
- ↑ (fr) Arab Bank PLC se renforce sur le marché (1stpaca.com)
- ↑ (en) Portrait du fondateur de l'Arab Bank
- ↑ (fr) Finance et banques en Jordanie (Finances Méditerranée)
- ↑ (fr) L'Arab Bank ouvre une succursale en Syrie (L'Économiste)
- ↑ (fr) [1]
- ↑ (fr) [2]
- ↑ (fr) Hervé Gattegno, « Un corbeau tente de relancer deux affaires politico-financières », Le Monde, 12 mars 1996