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« Christopher Dresser » : différence entre les versions

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Contrairement à la mode de l'époque, puis au crédo de l'Art Nouveau, Dresser créait des objets fonctionnels dont la nouveauté de forme et l'utilité, et non pas la complexité des ornementations, constituaient la réussite esthétique, ce qui l'a amené à rejeter les motifs décoratifs superflus. Cette tendance à l'épure est notamment très visible dans ses objets en métal et ses créations en verre et métal. C'est certainement cette approche "utilitariste", cette recherche de l'épure dans la forme, qui l'ont amené à accepter et rechercher la production industrielle de ses créations (Elkington & Company, the Old Hall Earthenware Company, the Coalbrookdale Company, J.W.&C.Ward, Hukin & Heath, William Ault's, Benham and Froud, for William Couper...).
Contrairement à la mode de l'époque, puis au crédo de l'Art Nouveau, Dresser créait des objets fonctionnels dont la nouveauté de forme et l'utilité, et non pas la complexité des ornementations, constituaient la réussite esthétique, ce qui l'a amené à rejeter les motifs décoratifs superflus. Cette tendance à l'épure est notamment très visible dans ses objets en métal et ses créations en verre et métal. C'est certainement cette approche "utilitariste", cette recherche de l'épure dans la forme, qui l'ont amené à accepter et rechercher la production industrielle de ses créations (Elkington & Company, the Old Hall Earthenware Company, the Coalbrookdale Company, J.W.&C.Ward, Hukin & Heath, William Ault's, Benham and Froud, for William Couper...).


Dessinateur et botaniste de formation, docteur en botanique, spécialité dont il fut professeur jusqu'en 1868, Dresser commença à s'intéresser au design à travers l'illustration botanique. Il publia en 1857 une communication à l'Institut Royal sur les relations de la Science et de l'Art Ornemental, traitant de l'application des lois naturelles à la création artistique. C'est le début d'une assez longue bibliographie théorique et pratique sur le design. Influencé par Owen Jones, sa conception du design comme un art "purement mental", c'est à dire abstrait, le pousse à placer sa discipline parmi les arts majeurs, au dessus même de l'art pictural, encore soumis aux règles de la figuration.
Dessinateur de en botanique, spécialité dont il fut professeur jusqu'en 1868, Dresser commença à design à travers l'illustration botanique. Il publia en 1857 une communication à l'Institut Royal sur les relations de la Science et de l'Art Ornemental, traitant de l'application des lois naturelles à la création artistique. C'est le début d'une assez longue bibliographie théorique et pratique sur le design. Influencé par Owen Jones, sa conception du design comme un art "purement mental", c'est à dire abstrait, le pousse à placer sa discipline parmi les arts majeurs, au dessus même de l'art pictural, encore soumis aux règles de la figuration.


Il fut initié à l'art décoratif japonais par l'entremise de la collection de Sir Rutherford Alcock, montrée à l'Exposition Universelle de 1862. Il visita le Japon durant quatre mois durant 1877. L'art japonais et plus particulièrement les principes de simplicité et d'utilité du Shintoïsme, représente certainement une influence indiscutable sur sa création d'objets utilitaires. Dresser fut par la suite un importateur reconnu d'objets décoratifs japonais.
Il fut initié à l'art décoratif japonais par l'entremise de la collection de Sir Rutherford Alcock, montrée à l'Exposition Universelle de 1862. Il visita le Japon durant quatre mois durant 1877. L'art japonais et plus particulièrement les principes de simplicité et d'utilité du Shintoïsme, représente certainement une influence indiscutable sur sa création d'objets utilitaires. Dresser fut par la suite un importateur reconnu d'objets décoratifs japonais.

Version du 29 septembre 2003 à 17:44

Christopher Dresser (1834 - 1904) est, avec William Morris, un des designers britaniques les plus importants de l'époque victorienne. Ses créations couvrent une grande partie des arts décoratifs: tapisserie, textile, mobilier, objets en métal, verre, bois, papiers peints, céramiques.

Contrairement à la mode de l'époque, puis au crédo de l'Art Nouveau, Dresser créait des objets fonctionnels dont la nouveauté de forme et l'utilité, et non pas la complexité des ornementations, constituaient la réussite esthétique, ce qui l'a amené à rejeter les motifs décoratifs superflus. Cette tendance à l'épure est notamment très visible dans ses objets en métal et ses créations en verre et métal. C'est certainement cette approche "utilitariste", cette recherche de l'épure dans la forme, qui l'ont amené à accepter et rechercher la production industrielle de ses créations (Elkington & Company, the Old Hall Earthenware Company, the Coalbrookdale Company, J.W.&C.Ward, Hukin & Heath, William Ault's, Benham and Froud, for William Couper...).

Dessinateur industriel, il fut formé à partir de 1847 à l'Ecole Gouvernementale de Design de Londres. Docteur en botanique, spécialité dont il fut professeur jusqu'en 1868, Dresser commença à exercer le design à travers l'illustration botanique. Il publia en 1857 une communication à l'Institut Royal sur les relations de la Science et de l'Art Ornemental, traitant de l'application des lois naturelles à la création artistique. C'est le début d'une assez longue bibliographie théorique et pratique sur le design. Influencé par Owen Jones, sa conception du design comme un art "purement mental", c'est à dire abstrait, le pousse à placer sa discipline parmi les arts majeurs, au dessus même de l'art pictural, encore soumis aux règles de la figuration.

Il fut initié à l'art décoratif japonais par l'entremise de la collection de Sir Rutherford Alcock, montrée à l'Exposition Universelle de 1862. Il visita le Japon durant quatre mois durant 1877. L'art japonais et plus particulièrement les principes de simplicité et d'utilité du Shintoïsme, représente certainement une influence indiscutable sur sa création d'objets utilitaires. Dresser fut par la suite un importateur reconnu d'objets décoratifs japonais.