« Samuel Lubin » : différence entre les versions
Nouvelle page : '''Samuel Edgar Lubin''' connu aussi sous le pseudonyme Edgar Nibul (l'anagramme de son nom) fut un pharmacien et un artiste guyanais, né le 19 septembre 1862 à Cayenne... |
|||
(65 versions intermédiaires par 33 utilisateurs non affichées) | |||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
'''Samuel Edgar Lubin''' connu aussi sous le pseudonyme Edgar Nibul (l'anagramme de son nom) fut un pharmacien et un artiste guyanais, né le [[19 septembre]] [[1862]] à [[Cayenne]] et décédé à [[Cayenne]] le [[7 avril]] [[1948]]. |
|||
{{Voir homonymes|Lubin}} |
|||
⚫ | |||
{{Infobox Biographie2}} |
|||
'''Samuel Edgar Lubin,''' connu sous le nom d'artiste « Edgar Nibul », est un pharmacien et un artiste originaire de [[Guyane]] né le {{date de naissance|19 septembre 1862}} à [[Cayenne]] et décédé dans la même ville le {{date de décès|7 avril 1948}}<ref name=":1">{{Lien web |langue=fr |auteur=Conservatoire de Guyane |titre=Edgar Nibul |url=https://cmdt-guyane.fr/edgar-nibul/ |site=cmdt-guyane.fr |date=11 mai 2020 |consulté le=18 mai 2021}}</ref>. |
|||
⚫ | |||
⚫ | |||
⚫ | |||
Edgar Lubin est le fils d'Angélique Lubin et d'un nommé Bazenski qui s'adonnait à la musique classique : c'est d'ailleurs de là que viendrait son penchant pour celle-ci. Dès sa plus tendre enfance, Samuel manifeste sa passion pour la musique. Il apprend le solfège et l'harmonie, puis rapidement le piano. Après des études primaires à [[Cayenne]], Samuel Lubin, alors âgé de douze ans, part en [[Martinique]] pour poursuivre sa scolarité au lycée de Saint-Pierre où, après de brillantes études secondaires, il obtient son [[Baccalauréat (France)|baccalauréat]]<ref name=":0">{{Ouvrage|langue=Français|auteur1=Bagoé, Aude-Anderson|titre=Encyclopédie de la musique traditionnelle aux Antilles-Guyane|passage=150-151|éditeur=Editions Lafontaine|date=2005|pages totales=272|isbn=978-2-912006-63-9}}</ref>. |
|||
⚫ | Il se rend à [[]] pour entreprendre des études de pharmacie parallèlement à ses études il suit des cours de musique au [[Conservatoire de Paris|Conservatoire]]. la fin de ses études il décide de , il épouse une métropolitaine avec laquelle il a une fille, [[Germaine Lubin]] qui deviendra une célèbre cantatrice. Peu avant la [[Première Guerre mondiale]] se dispute avec lui reproche de faire obstacle à sa carrière en se tenant constamment à ses . Dépité, retourne vivre en [[Guyane]] |
||
⚫ | Il donne des cours de musique et obtient un poste de professeur de musique au "Ti-Collège" (actuellement école primaire Samuel Chambaud). |
||
⚫ | |||
⚫ | |||
⚫ | Il donne des cours de musique et obtient un poste de professeur de musique au "Ti-Collège" (actuellement école primaire Samuel Chambaud). de plus en plus, il est forcé de quitter l'enseignement et commence à mener une vie misérable. Ses anciens élèves organisent une soirée musicale où on interprète ses et dont les bénéfices lui sont reversés. Il meurt pauvre et malade le 7 avril 1948, à l' de ans. |
||
Il compose environ 80 chansons sous le pseudonyme d'Edgar Nibul. Il compose des chansons politiques louant son ami [[Gaston Monnerville]]: |
|||
⚫ | |||
Actuellement, une rue de la ville de [[Cayenne]] porte son nom civil (Samuel Lubin)<ref name=":0" /> et le conservatoire de musique, de danse et de théâtre de Guyane porte depuis une trentaine d'années son nom d'artiste (Edgar Nibul)<ref name=":1" /> |
|||
⚫ | |||
⚫ | |||
== Distinctions == |
|||
* {{déco|CLH}} |
|||
== Compositions == |
|||
Edgar Nibul compose de nombreuses œuvres tout au long de sa carrière. Malheureusement, certaines sont inconnues de nos jours car il a du mal à vendre ses créations<ref name=":1" />.Il compose environ 80 chansons sous le pseudonyme d'Edgar Nibul. On retrouve dans son répertoire varié aux divers styles musicaux tels que la [[Valse]], la [[Biguine]], la Marche, la [[Polka (danse)|Polka]] et diverses compositions pour piano<ref name=":2">{{Lien web |langue=Français |titre=Edgard Nibul : œuvres |url=https://data.bnf.fr/fr/16402870/edgard_nibul/ |site=data.bnf.fr |consulté le=24 mai 2021}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Frémeaux & Associés éditeur , La Librairie Sonore |url=https://www.fremeaux.com/index.php?option=com_virtuemart&page=shop.livrets&content_id=8593&product_id=1734&category_id=128 |site=www.fremeaux.com |consulté le=2021-05-25}}</ref>. |
|||
Il compose des chansons politiques rendant hommage à son ami [[Gaston Monnerville]]<ref>{{Ouvrage|langue=Français|auteur1=Brunet, Jean-Paul|titre=Gaston Monnerville (1897-1991) : Un destin d'exception|passage=50|éditeur=Ibis Rouge|date=2013|pages totales=260|isbn=978-2-84450-435-7}}</ref> : |
|||
⚫ | |||
⚫ | |||
⚫ | |||
Les titres célèbres d'Edgar Nibul sont: |
Les titres célèbres d'Edgar Nibul sont: |
||
* |
* richesses, une [[valse]]-gragé écrite à l'occasion des fêtes du du rattachement de la [[Guyane]] et des [[Antilles]] à la [[France]]. |
||
* |
* d'avion, écrite à l'occasion de l' à [[Cayenne]] du premier avion (hydravion) qui dans l'anse du Gouvernement. |
||
Il a aussi composé : |
|||
* En dans la lune |
|||
* Nous avons des avions<ref name=":0" /> |
|||
* Les filles (1908) |
|||
* Polka des chabins. Polka marche pour piano par Edgar Nibul (1908) |
|||
* Carsewène-polka pour piano par Edgar Nibul (1908) |
|||
* 14 morceaux pour piano (1907) |
|||
* Chaviré. Polka-marche pour piano par Edgar Nibul, tirée de la chanson du même titre... (1907 |
|||
* Le bon pêcheur (1904) |
|||
* L'amant d' Chou (1904) |
|||
* Baptistin (1904) |
|||
* John Chester (1895) |
|||
* A Ma'tinique (1889) |
|||
* La Bastille, marche militaire pour piano (1888) |
|||
* A Ma'tinique (1888)<ref name=":2" /> |
|||
== Notes et références == |
|||
=== Notes === |
|||
{{Références|groupe=n}} |
|||
=== Références === |
|||
{{Références}} |
|||
== Voir aussi == |
|||
* [[Gaston Lindor]] |
|||
* [[Henri Salvador]] |
|||
⚫ | |||
=== Liens externes === |
|||
* {{Autorité}} |
|||
* {{Bases}} |
|||
* {{Dictionnaires}} |
|||
⚫ | |||
{{DEFAULTSORT:Lubin, Samuel}} |
|||
⚫ | |||
[[Catégorie:Compositeur français du XIXe siècle]] |
|||
[[Catégorie:Compositeur français du XXe siècle]] |
|||
[[Catégorie:Personnalité guyanaise du XIXe siècle]] |
|||
[[Catégorie:Personnalité guyanaise du XXe siècle]] |
|||
[[Catégorie:Naissance en septembre 1862]] |
|||
[[Catégorie:Naissance à Cayenne]] |
|||
[[Catégorie:Décès en avril 1948]] |
|||
[[Catégorie:Décès à 85 ans]] |
|||
[[Catégorie:Personnalité liée à la musique classique décorée de la Légion d'honneur]] |
|||
[[Catégorie:Pharmacien français du XIXe siècle]] |
|||
[[Catégorie:Pharmacien français du XXe siècle]] |
|||
[[Catégorie:Chanteur guyanais]] |
|||
[[Catégorie:Décès à Cayenne]] |
Dernière version du 22 août 2024 à 09:39
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nom de naissance |
Samuel Edgar Lubin |
Nationalité | |
Activité |
Distinction |
---|
Samuel Edgar Lubin, connu sous le nom d'artiste « Edgar Nibul », est un pharmacien et un artiste originaire de Guyane né le à Cayenne et décédé dans la même ville le [1].
Biographie
[modifier | modifier le code]Edgar Lubin est le fils d'Angélique Lubin et d'un nommé Bazenski qui s'adonnait à la musique classique : c'est d'ailleurs de là que viendrait son penchant pour celle-ci. Dès sa plus tendre enfance, Samuel manifeste sa passion pour la musique. Il apprend le solfège et l'harmonie, puis rapidement le piano. Après des études primaires à Cayenne, Samuel Lubin, alors âgé de douze ans, part en Martinique pour poursuivre sa scolarité au lycée de Saint-Pierre où, après de brillantes études secondaires, il obtient son baccalauréat[2].
Il se rend à Tours pour entreprendre des études de pharmacie ; parallèlement à ses études, il suit des cours de musique au Conservatoire. À la fin de ses études, il décide de s'installer à Paris, où il épouse une métropolitaine avec laquelle il a une fille, Germaine Lubin, qui deviendra une célèbre cantatrice. Peu avant la Première Guerre mondiale, il se dispute avec sa fille qui lui reproche de faire obstacle à sa carrière en se tenant constamment à ses côtés. Dépité, il retourne vivre en Guyane[2].
Il travaille dans un premier temps à son officine, puis s'associe avec un autre pharmacien de la place M. Michely. Il devient ensuite manipulateur à l'hospice Saint Denis (ancien hôpital Saint Denis de Cayenne), avant de quitter le milieu médical pour se consacrer à la musique et en vivre. Il participe activement à l'animation du milieu musical de son époque.
Il donne des cours de musique et obtient un poste de professeur de musique au "Ti-Collège" (actuellement école primaire Samuel Chambaud). Sa vue baissant de plus en plus, il est forcé de quitter l'enseignement et commence à mener une vie misérable. Ses anciens élèves organisent une soirée musicale où on interprète ses œuvres et dont les bénéfices lui sont reversés. Il meurt pauvre et malade le , à l'âge de 85 ans.
Actuellement, une rue de la ville de Cayenne porte son nom civil (Samuel Lubin)[2] et le conservatoire de musique, de danse et de théâtre de Guyane porte depuis une trentaine d'années son nom d'artiste (Edgar Nibul)[1]
Distinctions
[modifier | modifier le code]Compositions
[modifier | modifier le code]Edgar Nibul compose de nombreuses œuvres tout au long de sa carrière. Malheureusement, certaines sont inconnues de nos jours car il a du mal à vendre ses créations[1].Il compose environ 80 chansons sous le pseudonyme d'Edgar Nibul. On retrouve dans son répertoire varié aux divers styles musicaux tels que la Valse, la Biguine, la Marche, la Polka et diverses compositions pour piano[3],[4].
Il compose des chansons politiques rendant hommage à son ami Gaston Monnerville[5] :
- Cé ti momo
- Ça ou fait la
- Vive nou député
Les titres célèbres d'Edgar Nibul sont:
- Nos richesses, une valse-gragé écrite à l'occasion des fêtes du tricentenaire du rattachement de la Guyane et des Antilles à la France.
- Mouvement d'avion, écrite à l'occasion de l'arrivée à Cayenne du premier avion (hydravion) qui amerrit dans l'anse du Gouvernement. Ce titre figure en particulier sur la bande originale du film Jean Galmot, aventurier (1990).
Il a aussi composé :
- En dans la lune
- Nous avons des avions[2]
- Les filles (1908)
- Polka des chabins. Polka marche pour piano par Edgar Nibul (1908)
- Carsewène-polka pour piano par Edgar Nibul (1908)
- 14 morceaux pour piano (1907)
- Chaviré. Polka-marche pour piano par Edgar Nibul, tirée de la chanson du même titre... (1907
- Le bon pêcheur (1904)
- L'amant d' Chou (1904)
- Baptistin (1904)
- John Chester (1895)
- A Ma'tinique (1889)
- La Bastille, marche militaire pour piano (1888)
- A Ma'tinique (1888)[3]
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- Conservatoire de Guyane, « Edgar Nibul », sur cmdt-guyane.fr, (consulté le )
- Bagoé, Aude-Anderson, Encyclopédie de la musique traditionnelle aux Antilles-Guyane, Editions Lafontaine, , 272 p. (ISBN 978-2-912006-63-9), p. 150-151
- « Edgard Nibul : œuvres », sur data.bnf.fr (consulté le )
- « Frémeaux & Associés éditeur , La Librairie Sonore », sur www.fremeaux.com (consulté le )
- Brunet, Jean-Paul, Gaston Monnerville (1897-1991) : Un destin d'exception, Ibis Rouge, , 260 p. (ISBN 978-2-84450-435-7), p. 50
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressource relative à la vie publique :
- Compositeur français du XIXe siècle
- Compositeur français du XXe siècle
- Personnalité guyanaise du XIXe siècle
- Personnalité guyanaise du XXe siècle
- Naissance en septembre 1862
- Naissance à Cayenne
- Décès en avril 1948
- Décès à 85 ans
- Personnalité liée à la musique classique décorée de la Légion d'honneur
- Pharmacien français du XIXe siècle
- Pharmacien français du XXe siècle
- Chanteur guyanais
- Décès à Cayenne