Voir la source de Noisetier

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{{sous-titre/Taxon|ns1=Corylus}}
{{Taxobox début | végétal | ''Corylus'' | 榛子枝.jpg | ''[[Corylus avellana]]'' }}
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'''''Corylus''''' (les '''Noisetiers''', appelés aussi '''Coudriers''' dans l'Ouest de la France ou '''aveliniers''' dans l'Est et le Sud, particulièrement dans les Vosges) est un [[genre (biologie)|genre]] d'[[arbre]]s et d'[[arbuste]]s de la famille des [[Betulaceae|Bétulacée]]s (sous-famille des Coryloïdées) des régions tempérées de l'hémisphère nord. Son fruit s'appelle la [[noisette]]. Les noisettes sont particulièrement appréciées de nombreux rongeurs (dont l'[[écureuil]] qui les stocke pour l'hiver) et de certains ours. Le noisetier est un arbuste forestier (la noisette pouvant alors être considérée comme un [[Produits forestiers non ligneux|produit forestier non ligneux]]), mais il est cultivé hors des forêts.

Le noisetier intéresse aussi beaucoup les [[Trufficulture|trufficulteur]]s car il peut vivre en [[symbiose]] avec la [[truffe (champignon)|truffe]] (''[[Tuber uncinatum]]'' notamment, autre aliment très apprécié des écureuils et des sangliers) et il enrichit les [[truffière]]s<ref>Pargney Jean-Claude & Meunier Gérard (2004) [http://documents.irevues.inist.fr/bitstream/handle/2042/28205/ALS_2004_1-4_13.pdf?sequence=1&isAllowed=y Proposition d'un nouveau type de truffière] ; Bulletin de l'Académie Lorraine des Sciences 2004, 43 (1-4)
Imprimé en France par Vagner graphic.</ref>.

== Histoire, préhistoire ==
À l'ère [[Tertiaire (géologie)|Tertiaire]], un ensemble continental englobe l'Amérique du Nord, le Groenland et le nord de l'Asie, jusqu'à la Sibérie et la Chine ; on trouve des noisetiers au Groenland<ref>{{Ouvrage|langue=français|auteur1=Henri Gaussen|titre=Géographie des plantes|passage=55|lieu=Paris|éditeur=Armand Colin|date=1933|pages totales=222}}</ref>.

Avant d'être un arbuste cultivé et d'ornement, le noisetier est une espèce sauvage ancienne, dont le pollen dans les diagrammes polliniques présente des courbes très irrégulières qui ont été associées à des périodes de [[déglaciation]]<ref>Clark J.S, T.J Merk & Muller H (1989) ''Postglacial fire, vegetation, and Human history on the northern Alpine forelands, south-western Germany''. Journal of Ecology, 77, 897-925</ref> ou de « '' mise en lumière'' » d'un milieu antérieurement boisé (à la suite d'[[incendies de forêt]], de violentes [[tempête]]s ou à la suite d'occupations humaines accompagnant des [[défrichement]]s (avec ou sans mises en culture).

De telles observations ont été faites par exemple dans le [[Massif du Jura|Jura]] par Hervé Richard  en 1995 <ref>Richard Hervé (1995) ''Analyse de l'anthropisation du milieu à partir de quelques exemples de variations de pollens d'arbres et d'arbustes.'' L'homme et la dégradation de l'environnement, {{XVe}} Rencontres lnternationales d'Archéologie et d'Histoire d'Antibes, eds APDCA, Sophia-Antipolis, 143-159.</ref>, ou encore dans le Nord de l'Angleterre, au sud de l'Écosse ou en Irlande par Oliver Rackham (1980) dès le [[Néolithique]]<ref>Rackham 0liver (1980) ''Ancient woodland its history, vegetation and uses in England''. Edward Arnold, London, 402p.</ref>. Les pics passés de pluies de pollens fossilisées dans les tourbières correspondent d'ailleurs à des pics de pollens d'herbacées remarquait Bent Aaby au Danemark en [[1986]]<ref>Aaby Bent (1986) ''Trees as anthropogenic indicators in regional pollen diagrams from eastern Denmark''. In: Geological survey of Denmark, A.A. Balkema (eds), Copenhagen. 73-93.</ref> et/ou de plantes typiquement [[héliophile]]s de milieux ouverts comme ''[[Calluna]]'' ou ''[[Pteridium ]]'' complétait Svend Thorkil Andersen en [[1973]]<ref>Andersen Svend Thorkil (1973) ''The differential pollen productivity of trees and its significance for the interpretation of a pollen diagram from a forested region.'' In: Quaternary plant ecology. H.J.B. Birks & R.G. West (eds). Blackwell Scientific Publications, Oxford, 109-115.</ref>, pouvant signer des modifications du milieu induites par des troupeaux d'herbivores ou une déforestation d'origine humaine (quand par exemple l'accroissement de la pluie de pollens de Corylus s'accompagne de l'apparition de celle de plantes cultivées (Richard, 1997) ou de traces de pâturage (forte proportion de plantes [[herbacée]]s selon Andersen, 1988)<ref>Andersen S.T (1988) ''Changes in cultural practices in the Holocene indicated in a pollen diagram from a small hollow in Denmark''. In: The cultural lanscape past, present and future. H. H. Birks, H.J.B. Birks, P.E. Kaland & D. Moe (eds), Cambridge University Press, 394-402.</ref>.

Ces traces des pluies polliniques anciennes sont conservées dans les [[tourbière]]s, mais aussi dans le sol de certaines grottes<ref>ex : Leroi-Gourhan A (1959) ''Résultats de l'analyse pollinique de la grotte d'Isturitz.'' Bulletin de la Société préhistorique de France, 56(Fasc. 9/10), 619-624.</ref> et les [[sédiment]]s lacustres (ainsi un sondage palynologique des sédiments du [[lac de Remoray]] a montré dans le [[Doubs (département)|Doubs]] une apparition de pollens de céréales (Richard et Ruffaldi, 1996) concomitante à une augmentation de pollens du noisetier.

== Habitat ==
[[Fichier:Bergé, Etude de noisetier, MEN , inv 988-2-46, cliché D Boyer.jpg|vignette|Illustration botanique du noisetier par [[Henri Bergé (illustrateur)|Henri Bergé]]]]
C'est une espèce typique des [[fruticée]]s (où il est alors dominant en phase finale d'évolution<ref name=Begeot1998/>) et forêts mixtes ou feuillues (alors en sous-bois assez bien éclairé ou en lisières et clairières forestières<ref name=Begeot1998/>). Il apprécie les sols riches.

== Reproduction ==
La [[protandrie]] ou la [[protogynie]] sont possibles chez cette espèce, avec des variations significatives de durée entre l'ouverture des fleurs femelles et l'émission de pollen chez les variétés protogynes et entre la production de pollen et le moment de réceptivité à la fécondation des fleurs femelles chez les variétés protandres (selon la variété considérée)<ref name=Cabi1970/>. Les producteurs cherchent donc à introduire des variétés à longue production de pollen dans leurs plantations<ref name=Cabi1970/>.

L'étude de {{Citation|pluies polliniques}} montre que sa pollinisation varie considérablement selon son emplacement et notamment selon son environnement lumineux ; elle semble maximale dans les ouvertures ([[clairière]]s, [[Chablis (arbre)|chablis]]) de {{Citation|petite taille}}<ref name=Begeot1998>Bégeot C (1998) ''[http://www.tandfonline.com/doi/pdf/10.1080/12538078.1998.10516307 Le comportement pollinique du Noisetier (Corylus avellana), son rôle comme indicateur d'impacts anthropiques? L'exemple d'un transect dans le sud du Jura]''. Acta botanica gallica, 145(4), 271-279</ref>. Les [[Palynologie|études polliniques]] montrent qu'il a en Europe fait partie des premières espèces à remonter vers le nord après le recul des glaces. Le nombre de [[chaton (botanique)|chaton]]s et l'émission de pollen diminuent fortement en zone ombragée<ref name=Begeot1998/>.

Les fleurs mâles et femelles ne s'ouvrent pas au même moment, ce qui évite théoriquement l'homogamie (en réalité, chez des noisetiers
isolés une reproduction homogame est parfois observée, permettant la production de fruits<ref name=Cabi1970/>).

Le vent, la pluie, une sécheresse et/ou une gelée tardive ou un sol inadapté peuvent affecter la production, de même que le parasitisme (ex : l'acarien ''[[Eriophyes avellanae]] (Phytopte du noisetier'') et/ou le coléoptère ''[[Balanin des noisettes]]'' qui peut attaquer les graines mais aussi les feuilles et jeunes pousses) ou certaines phytopathologies<ref name=Cabi1970/>. Des haies brise-vent et la présence de prédateurs des parasites peuvent favoriser la production.

== Cultures familiales ou commerciales ==
Le lieu de culture de noisetiers s'appelle une noiseraie. Dans les noiseraies, les noisetiers sont conduits en arbre, et donc taillés comme des pommiers de plein vent.

De nombreuses variétés ont été sélectionnées. Ces variétés dérivent presque toutes en Turquie de [[Corylus avellana]] ({{Citation|à graines rondes}}) et ''[[Corylus maxima]]'' ({{Citation|à graines ovales}}). Certaines variétés (ex variétés ''Badem'') produisent des fruits longs de plus de {{unité|20|mm}}. Les teneurs en huiles, protéines et minéraux varient de quelques pourcents selon les variétés<ref name=Cabi1970/>.

La production annuelle varie considérablement selon les années (plus que du simple au double souvent : ex. pour la Turquie : {{unité|88400|tonnes}} en 1963, mais {{unité|195200|tonnes}} en 1964 pour retomber à {{unité|62000|tonnes}} en 1965 puis remonter à {{unité|180000|tonnes}} en 1966<ref name=Cabi1970/>. 

En 1970, la Turquie était la {{1re|zone}} de production avec {{unité|246641|[[hectare]]s}} consacrés à cette culture (soit à l'époque environ 60 % de la surface mondiale destinée à la culture de noisetiers en 1970 puis 70 % à 80 % de la production mondiale en 2005), devant l'Italie puis l'Espagne (23 000 ha de plantations en 1970)<ref name=Cabi1970/>. La [[Turquie]] reste le premier producteur et exportateur mondial de noisettes. Environ 2 millions de personnes en vivent dans ce pays. Elles sont cultivées sur les bords de la [[mer Noire]] au nord-est du pays. D'autres pays producteurs et exportateurs au marché mondial de la consommation sont l'[[Azerbaïdjan]], la [[Géorgie (pays)|Géorgie]] et les [[États-Unis]] ([[Oregon]]).

Des souches très productives de noisetiers sont depuis longtemps cultivées avec une multiplication des noisetiers faite par des rejets
de base ([[marcottage]] ou utilisation de [[drageon]]s) à partir de sujets (âgés d'un ou deux ans, droits, vigoureux et provenant de pieds choisis car en bonne santé et très productifs)<ref name=Cabi1970/>. Cette culture est principalement faite en Turquie (qui assurait 60 % environ de la production commerciale mondiale de noisettes à la fin des [[années 1960]]<ref name="Cabi1970">Osman Cabi E. (1970) ''Contribution à l'étude du Noisetier. La culture en Turquie - Comparaison avec l'Espagne''. In: Journal d'agriculture tropicale et de botanique appliquée, vol. 17, n°5-6, mai-juin 1970. pp. 155-170; doi : 10.3406/jatba.1970.3059.</ref>. En Turquie, les noisetiers étaient traditionnellement plantés ou replantés dans un terrain sarclé chaque année, par groupes de 6 tiges, chaque groupe étant espacé d'environ 4 à {{unité|6|m}} (selon la richesse du sol). Dans chaque touffe les variétés étaient mélangées de manière à favoriser une bonne fécondation (par exemple avec deux pieds à longue période de pollinisation et quatre pieds d'une variété hautement productive.

Ces noisetiers étaient taillés annuellement, pour aérer la touffe en supprimant des rejets qui tendent à pousser chaque année et en supprimant les rameaux malades ou faiblement vigoureux, et non pour augmenter la fructification. Le noisetier aime les sols riches. Hormis pour les cultures bio qui peuvent bénéficier d'amendements organiques et de cultures de légumineuses, des [[engrais chimiques]] peuvent être utilisés ([[sulfate d'ammoniac]], [[Sulfate de potassium|sulfate de potasse]])<ref name=Cabi1970/>{{,}}et ont été encouragés<ref>Guitton J.L (1978) '''Recherches et progrès dans la culture du Noisetier en Turquie'''.</ref>. En Turquie, la récolte se fait en aout, d'abord près de la mer, puis de plus en plus en altitude où la maturité est un peu retardée. Vers 1970, en Turquie la récolte se faisait sur pied et avec le réceptacle (bractée encore verte, que l'on laisse ensuite sécher au soleil jusqu'à ce qu'elle se détache facilement), alors qu'en Espagne (autre grand pays producteur)<ref name=Cabi1970/>, la noisette doit d'abord se déshydrater jusqu'à ne plus contenir que 12 % d'eau (ce qui nécessite quelques jours à plus d'une semaine selon le climat) et peut ensuite être facilement commercialisée et conservée plusieurs mois. Dans les jeunes cultures de noisetiers, l'agroforesterie peut être pratiquée (et l'était traditionnellement) avec des cultures intercalaires, de petit pois ou trèfles (qui enrichissent naturellement le sol en azote) ou de céréales par exemple (maïs en Turquie depuis qu'il a été introduit dans le pays)<ref name=Cabi1970/>.

== Galerie photos ==
<gallery>
Corylus cornuta.jpg|Feuille de Noisetier à long bec.|alt=
Noisette-jeune.jpg|Groupe de trois noisettes jeunes dans leurs [[involucre]]s.|alt=
Noisette-mure.jpg|Noisette mûre dans son involucre.|alt= 
Noisettes de Byzance.jpg|[[Corylus colurna|Noisettes de Byzance]] avec leurs involucres chevelues hirsutes
</gallery>

== Étymologie ==
''Corylus'' signifie « casque » en [[latin]]. C'est une référence à la forme des [[Cupule (botanique)|cupules]] ([[bractée]]s membraneuses et frangées) qui entourent la noisette<ref>{{Ouvrage|langue=en|auteur1=David Gledhill|titre=The Names of Plants|éditeur=[[Cambridge University Press]]|année=2008|passage=122|isbn=}}</ref>.

Si la racine indo-européenne pour l'arbre est ''koselos'', le latin vulgaire emploie ''corulus'' pour désigner le coudrier ou noisetier. ''Corulus'' est devenu par [[métathèse (linguistique)|métathèse]] en bas latin ''*colurus'' , puis ''*colrus'', sous l'influence possible du gaulois ''*collos'', noisetier<ref>[[Pierre-Yves Lambert]], ''La langue gauloise'', éditions Errance, 1994.</ref>. On trouve ensuite par altération d'un hypothétique  ''coldir'', ''coudir'' et l'ancien français  ''coudre''. Le mot latin ''colurētum'' signifie la coudraie

Cependant le terme français ''coudrier''<ref name=":0">{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Roger|nom1=Brunet|titre=Trésor du terroir. Les noms de lieux de la France: Les noms de lieux de la France|éditeur=CNRS Editions|date=2016-08-18|isbn=978-2-271-09278-6|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=j12_DAAAQBAJ&pg=PT661|consulté le=2023-08-02}}</ref>, jadis ''coudre'' provient de la suffixation typique en ''-ier'', comme dans [[peuplier]], noisetier, etc. 

== Toponymie, patronymie ==
On retrouve les différents noms du noisetier dans la toponymie française mais aussi dans les patronymes.

L'arbre a donné son nom au toponyme [[Coudray]] (ou Coudraie, Coudrais, Coudreaux, Cauroir, Caurou, Colroy, Carel, Courade, Coudrasses...)<ref name=":0" />, par exemple dans la Manche (Rancoudray, Beaucoudray).

On retrouve avelines dans l'est (différents Laveline dans les Vosges) et dans le sud.

== Littérature ==
Jadis, le '''[[Noisetier d'Amérique|Corylus]]''', était considéré comme une [[plante magique]] associée à la [[Magie (surnaturel)|magie blanche]].

De tout temps le coudrier apparaît dans la littérature si l'on s'en réfère notamment à Virgile : il est dit dans les ''[[Bucoliques]]'' que les coudriers et les fleuves ont été témoins de la douleur des [[nymphe]]s occasionnée par la mort de [[Daphnis]]. Par ailleurs, dans ''[[Tristan et Iseut]]'', l'amour existe à la seule condition que le coudrier puisse s'enlacer au chèvrefeuille. Dans le cas contraire, les deux dépérissent. Le coudrier a toujours été source d'histoires [[Magie (surnaturel)|magiques]]. Il était utilisé pour des incantations par les [[druide]]s. Il a aussi été utilisé par les [[sourcier]]s et les chercheurs d'or. <br />
Selon la légende le noisetier était utilisé par les [[sorcière]]s pour fabriquer leur [[balai]].{{refnec}}

== Principales espèces ==
Le genre ''Corylus'' compte onze espèces :
* ''[[Corylus americana]]'', [[Noisetier d'Amérique]]
* ''[[Corylus avellana]]'', [[Noisetier commun]]
* ''[[Corylus chinensis]]'', [[Noisetier de Chine]], grand arbre de 35 à {{unité|40|m}} de haut
* ''[[Corylus colurna]]'', Noisetier de Byzance, peut atteindre jusqu'à {{unité|35|m}} de haut, adapté aux sols secs et calcaires
* ''[[Corylus cornuta]]'', [[Noisetier à long bec]]
* ''[[Corylus ferox]]''
* ''[[Corylus heterophylla]]'', [[Noisetier du Japon]]
* ''[[Corylus jacquemontii]]''
* ''[[Corylus maxima]]'', [[Noisetier de Lambert]]
** Noisetier à feuille pourpre, ''[[Corylus maxima purpurea]]'' avec son feuillage pourpre intense et son port arrondi et large
** Noisetier franc, originaire du pourtour méditerranéen
** Noisetier de Lombardie
* ''[[Corylus sieboldiana]]'', [[Noisetier de Mandchourie]]
* ''[[Corylus tibetica]]''

== Phytopathologies ==
le {{lien|virus de la mosaïque de la pomme|trad=Apple mosaic virus}} ou ApMV est le pathogène actuellement le plus important du noisetier, causant une mosaïque sur les feuilles affaiblissant le noisetier (moindre rendement, perte de vigueur) et parmi d'autres pathogènes microbiens on peut citer :	 	
* ''[[Mikomyia coryli]]''<ref name="Petter2007">Petter F (Organisation européenne et méditerranéenne pour la protection des plantes) [http://archives.eppo.int/EPPOStandards/PM4_CERT/french/pm4-31-1-f_noisetier.pdf Schéma de certification pour le noisetier], ref : PM 4/31(1), norme de certification sanitaire de matériel de noisetier (Corylus avellana). version 18-05-2007</ref>,
* ''[[Cryptosporiopsis coryli]]''<ref name=Petter2007/>,
* ''[[Chondrostereum purpureum]]''<ref name=Petter2007/>,
* ''[[Nectria galligena]]''<ref name=Petter2007/>,
* ''[[Phyllactinia guttata]]''<ref name=Petter2007/>.	
ou encore :
* ''[[Prunus necrotic ringspot ilarvirus]]''(PNRSV)<ref name=Petter2007/>
* ''[[Hazelnut maculatura lineare phytoplasma]]'' (HML phytoplasma, surtout détecté en Italie, provoquant de longues taches sur les feuilles, dont l'importance est encore faible, mais surveillé par précaution) <ref name=Petter2007/>
* ''[[Phytoptus avellanae]]''<ref name=Petter2007/>,''
* ''[[Xanthomonas arboricola]]'' pv. ''corylina''<ref name=Petter2007/> ou [[bactériose du noisetier]]<ref>Gardan, L., & Devaux, M. (1987). La bactériose du noisetier (Xanthomonas campestris pv. corylina): biologie de la bactérie''. EPPO Bulletin, 17(2), 241-250.</ref>,
* ''[[Pseudomonas avellanae]]''<ref name=Petter2007/>,
* ''[[Armillariella mellea ]]''<ref name=Petter2007/>
* ''[[Vertillicium ]]''spp.<ref name=Petter2007/>

== Homonymes ==
D'autres espèces peuvent porter le nom de noisetier sans en être, par exemple 
* le [[Hamamélis|noisetier des sorcières]] (Hamamélis)
* le [[noisetier d'Afrique]] (''[[Coula edulis]]'' Baill.) qui est une ressource alimentaire importante dans certaines régions d'Afrique<ref>Moupela, C., Vermeulen, C., Lebailly, P., Brostaux, Y., & Doucet, J. L. (2010). Étude écologique d'une espèce importante pour l'alimentation des populations forestières: cas du noisetier d'Afrique (Coula edulis) à l'est du Gabon.</ref>.

== Utilisation ==
Le Noisetier a été utilisé ou l'est encore 
* Pour la production de noisettes ;
* Comme matière première pour certains types de [[vannerie]]<ref>{{Ouvrage|langue=français|auteur1=Pierre Lieutaghi|titre=La plante compagne pratique et imaginaire de la flore sauvage en Europe occidentale|passage=197|lieu=Genève|éditeur=Conservatoire et Jardin botaniques de Genève, Alimentarium Vevey et Musée d'histoire naturelle de Neuchâtel|date=mai 1991|pages totales=219}}</ref>.
* Pour faire les baguettes des sourciers ;
* comme ressource alimentaire en [[alimentation animale]] ; selon une étude [[ethnobotanique]] et du [[patois]] local, faite par Françoise et Grégoire Nicollier à [[Bagnes]] (France) et parue en [[1984]], comme celle d'autres essences (Frêne, peuplier…) ses {{Citation|feuilles sont données en [[fourrage]] aux vaches et aux chèvres}}, dont en {{Citation|dessert d'hiver)}} comme pour l'[[Aulne blanc]] et l'[[orme]]<ref name=ethnoBota1984>{{Article |langue=fr |auteur1=Françoise Nicollier |auteur2=Grégoire Nicollier |titre=Les plantes dans la vie quotidienne à Bagnes : noms patois et utilisations domestiques |périodique=Bulletin de la Murithienne |numéro=102 |date=1984 |pages=129-158 |issn=0374-6402 |lire en ligne=https://doc.rero.ch/record/24375/files/BCV_N_112_102_1984_129.pdf |oclc=716291575}}.</ref>.

== Santé et usages médicinaux ==
{{À prouver|date=août 2021}}
La noisette serait un des [[oléagineux]] parmi les plus riches en [[oméga 3]] (utile contre le mauvais [[cholestérol]]). Elle serait aussi très riche en [[vitamine E]] (contre le vieillissement cellulaire), en fibres (contre le [[cancer du côlon]]), en cuivre (contre les rhumatismes et les maladies infectieuses), en fer (contre l'[[anémie]]), en magnésium (contre le stress), en phosphore (contre la fatigue intellectuelle) et en [[vitamine B]].

Les écorces et les feuilles auraient des propriétés [[astringence|astringentes]] et [[antidiarrhéique]]s.

L'[[huile de noisette]] aurait des vertus [[vermifuge]]s chez l'enfant. Au {{XXe siècle}}, on l'aurait utilisée en application externe pour soigner les  [[Crevasse (dermatologie)|crevasses]] aux [[mamelon]]s.

Le noisetier (ainsi que la [[prêle des champs]]) était utilisée contre les [[maux de dents]] par les [[amérindien]]s iroquois d'Amérique du Nord<ref>{{Ouvrage |langue=fr |auteur1=[[Jacques Rousseau (botaniste)|Jacques Rousseau]] |auteur2=Marcel Raymond |titre=Études ethnobotaniques québécoises |lieu=[[Montréal]] |éditeur=Institut botanique |collection=Contributions de l'Institut botanique de l'[[université de Montréal]] |numéro dans collection=55 |année=1945 |pages totales=154 |numéro chapitre=1 |titre chapitre=Le folklore botanique de Gaughnawaga |lire en ligne=http://www2.ville.montreal.qc.ca/jardin/archives/rousseau/publi/Etudes_ethnobotaniques_quebecoises.pdf}}.</ref>.

Des [[allergie]]s aux noisettes fraîches <ref>{{Article|prénom1=A.|nom1=Juchet|prénom2=M.|nom2=Chevallier|prénom3=A.|nom3=Chabbert-Broué|titre=Allergie aux fruits à coque : l’indispensable !|périodique=Revue Française d'Allergologie|volume=53|numéro=2|pages=77–83|date=2013-03|issn=1877-0320|doi=10.1016/j.reval.2012.11.002|lire en ligne=https://doi.org/10.1016/j.reval.2012.11.002|consulté le=2024-05-21}}</ref> ainsi qu'au pollen du noisetier sont avérées <ref>{{Lien web |titre=53320, 1895-03-20 |url=http://dx.doi.org/10.1163/2210-7886_asc-53320 |site=Art Sales Catalogues Online |consulté le=2021-08-03}}</ref>.

== Symbolique ==
* Le noisetier est symbole de sagesse et de justice{{Où}}.
* Les Anciens{{Qui}} lui attribuaient de nombreux pouvoirs magiques, dont celui de conférer la [[fertilité]].
* Toujours pratiqué de nos jours, l'usage d'une branche de noisetier taillée en fourche pour détecter ([[Radiesthésie|rhabdomancie]]) l'eau souterraine {{refnec|remonte à l'époque des [[Celtes]]}}.

=== Dans le calendrier républicain ===
Dans le [[calendrier républicain]], le '''Noisetier''' était le nom attribué au {{27e|jour}} du mois de [[pluviôse]]<ref>[[Fabre d'Églantine|Ph. Fr. Na. Fabre d'Églantine]], [https://books.google.fr/books?id=vVtWj-W-KP8C&printsec=frontcover&redir_esc=y#v=onepage&q&f=false ''Rapport fait à la Convention nationale dans la séance du 3 du second mois de la seconde année de la République Française''], {{p.|23}}.</ref>.

== Références ==
{{Références nombreuses|taille=30}}

== Voir aussi ==
=== Articles connexes ===
* [[Corylus avellana|Le noisetier commun (''Corylus avellana'')]]
* [[Noisette|La noisette (fruit du noisetier commun)]]
* [[Filière noisette|Commercialisation la noisette]]

=== Bibliographie ===
* Bégeot C (1998) ''[http://www.tandfonline.com/doi/pdf/10.1080/12538078.1998.10516307 Le comportement pollinique du Noisetier (Corylus avellana), son rôle comme indicateur d'impacts anthropiques? L'exemple d'un transect dans le sud du Jura]''. Acta botanica gallica, 145(4), 271-279.
* Cabi E.O (1970). [http://www.persee.fr/docAsPDF/jatba_0021-7662_1970_num_17_5_3059.pdf  ''Contribution à l'étude du Noisetier. La culture en Turquie-Comparaison avec l'Espagne''] ; Journal d'agriculture tropicale et de botanique appliquée, 17(5), 155-170.
* Latorse, M. P. (1981). Étude de deux facteurs limitant la productivité du noisetier Corylus avellana L.: incompatibilité pollinique, fruits dépourvus d'amandes [étude en microscopie à fluorescence et in vivo; noisettes creuses, influence de la température].
* Petter F (Organisation européenne et méditerranéenne pour la protection des plantes) [http://archives.eppo.int/EPPOStandards/PM4_CERT/french/pm4-31-1-f_noisetier.pdf Schéma de certification pour le noisetier], ref : PM 4/31(1), norme de certification sanitaire de matériel de noisetier (Corylus avellana). version 18-05-2007
* Salesses, G., & Bonnet, A. (1988). Étude cytogénétique d'hybrides entre variétés de noisetier (Corylus avellana) porteuses d'une translocation à l'état hétérozygote. Cytologia, 53(2), 407-413.

=== Liens externes ===
{{Autres projets
|commons=Category:Corylus
|wikt=corylus
|wikt2=noisetier
}}
* {{BioLib|taxon|3424|''Corylus'' L.}}
* [http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/HerbierMedicinal/Plante.aspx?doc=noisetier_hm Le noisetier sur PasseportSante.net]
* {{Tela-métro|86231|''Corylus'' L.}}
* [http://www.snv.jussieu.fr/bmedia/arbres/noisetier.htm Arbres et arbustes, le noisetier : illustrations]

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