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{{En-tête label|BA|année=2013}}
{{2autres||le cours d’eau éponyme|Morges (rivière)|les articles au titre approchant|Morge}}
{{Infobox Commune de Suisse
 | nom                 = Morges
 | drapeau             = CHE Morges Logo.svg
 | légende drapeau     = #Héraldique
 | blason              = CHE Morges COA.svg
 | image               = P1280114 - Morges cadrage.JPG
 | légende             = Vue aérienne de Morges depuis le sud-est.
 | canton              = VD
 | district            = Morges
 | langue              = [[Français]]
 | localité            = 
 | syndic/maire        = Mélanie Wyss ([[Parti libéral-radical|PLR]])
 | mandat              = [[2021]]-[[2026]]
 | fonction            = syndic
 | cp                  = 1110
 | no_OFS              = 5642
 | siteweb             = {{URL|www.morges.ch}}
 | altitude            = 374

 | alt mini            = 372
 | alt maxi            = 467.9
 | communeslimitrophes = [[Échichens]], [[Lonay]], [[Préverenges]], [[Tolochenaz]], [[Chigny (Vaud)|Chigny]], [[Vufflens-le-Château]]
 | latitude            = 46.509
 | longitude           = 6.499
 | gentilé             = Morgien
 | annéecarte          = 2011
}}

'''Morges''' ({{MSAPI|m|ɔ|ʁ|ʒ}} {{Prononciation|Morges prononciation.ogg|écouter}}) est une [[Communes de Suisse|commune]] [[suisse]] du [[canton de Vaud]], située au bord du [[Léman]]. La ville est le [[chef-lieu]] du [[district de Morges]], qui se trouve être la limite [[Ouest|occidentale]] de l'[[agglomération lausannoise]], aussi nommée agglomération Lausanne-Morges. En {{année population suisse|CH-VD}}, la ville comptait {{nombre|{{population suisse|CH-VD|Morges}}habitants}}, ce qui en fait la huitième commune du [[canton de Vaud]], en nombre d'habitants. Celle de son aire urbaine atteignait {{unité|49193|habitants}} en 2014. Morges se démarque principalement par sa culture, très développée, notamment grâce à l'organisation de la [[fête de la tulipe]], et par son histoire, qui commence il y a près de {{unité|5000|ans}}, sur les berges du lac.

== Géographie ==
=== Localisation ===
Morges se situe dans le [[canton de Vaud]], sur l'arc [[Léman|lémanique]], soit la rive nord du Léman. Elle se trouve sur le [[Plateau suisse|plateau]] vaudois, à une douzaine de kilomètres à l'ouest de [[Lausanne]], le chef-lieu du canton. La ville fait partie de la région [[Viticulture|viticole]] de [[La Côte vaudoise|La Côte]], qui s'étend du [[district de Nyon]] (à la frontière entre [[Vaud]] et [[Canton de Genève|Genève]]) au [[district de Morges]]. Les vignes, situées notamment sur les hauteurs du domaine de Marcelin, surplombent la ville<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.vins-de-la-cote.ch/morges/|titre=Morges - Vins de la Côte|site=La Côte AOC|consulté le=24 juin 2013}}.</ref>.

Le territoire de la commune s'étend au nord, à travers les quartiers [[riverain]]s plats, et jusque sur les pentes des collines viticoles voisines. Le centre de l'agglomération est situé à l'est du delta de la [[Morges (rivière)|Morges]]. La frontière orientale de la municipalité se trouve à l'embouchure du ruisseau du [[Bief (rivière)|Bief]]. L'[[Autoroute suisse A1|autoroute A1]] coupe la ville en deux, avec, au sud, la vieille ville et les quartiers commerciaux, et au nord, la plupart des quartiers résidentiels.

La commune de Morges s'étend sur {{Unité|3.85|km|2}}{{Référence superficie suisse|CH-VD}}. Son point le plus haut culmine à {{unité|468|mètres}}. Sa superficie comprend 72 % d'infrastructures et habitats, 23 % de surfaces agricoles, 4 % de forêt et 1 % de surface improductive<ref name="scrismorges">{{Lien web|langue=fr|url=http://www.scris.vd.ch/Data_Dir/ElementsDir/3308/3/F/5642_Morges_RFP2000.pdf|titre=Commune de Morges, en 2000|site=Service Cantonal de Recherche et d'Information Statistiques (SCRIS)|consulté le=20 juin 2013}}.</ref>. La ville fait face aux [[Alpes]] [[Haute-Savoie|savoyardes]], et en particulier au [[mont Blanc]], qu'on peut apercevoir depuis le port de Morges.

{{Communes limitrophes
 | commune    = Morges
 | nord-ouest = [[Vufflens-le-Château]], [[Chigny (Vaud)|Chigny]]
 | nord       = [[Échichens]]
 | nord-est   = [[Lonay]]
 | ouest      = [[Lully (Vaud)|Lully]]
 | est        = [[Préverenges]]
 | sud-ouest  = [[Tolochenaz]]
 | sud        = {{Surligné|#CCEAFF|''[[Léman]]''}}
 | sud-est    = {{Surligné|#CCEAFF|''[[Léman]]''}}
}}

[[Fichier:Carte OpenStreetMap Morges.png|centre|upright=2.6|vignette|Carte de la commune de Morges]]
[[Fichier:ETH-BIB-Morges-LBS H1-024458.tif|vignette|Vue aérienne (1964).]]

=== Climat ===
La ville de Morges et tout l'arc lémanique se trouvent dans une région au [[Climat tempéré|climat tempéré semi-continental]]. Les températures oscillent entre {{tmp|15|°C}} et {{tmp|35|°C}} en plein été, et entre {{tmp|-5|°C}} et {{tmp|5|°C}} durant l'hiver. Le Léman rafraîchit le climat en été et l'adoucit en hiver<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.sisl.ch/technique/leman_fonctionnement.htm|titre=Le fonctionnement du Léman|site=Société Internationale de Sauvetage du Léman (SISL)|consulté le= 24 juin 2013}}.</ref>. Durant la saison froide, un fort [[Hygrométrie|taux d'humidité de l'air]] engendré par la proximité du lac et parfois le [[stratus]] accentue l'effet de froid ressenti. La température annuelle moyenne est de {{tmp|10.5|°C}}, le mois le plus froid est celui de janvier avec une température moyenne de {{tmp|2|°C}}, tandis que le plus chaud est le mois de juillet, avec {{tmp|20|°C}}, en moyenne. La température maximale absolue a été de {{tmp|35|°C}}, en juillet et en août, température minimale absolue a été de {{tmp|-19|°C}}, en janvier. Les [[précipitations]] sont régulières, avec en moyenne 7 à {{nombre|11|jours}} de pluie par mois, soit près de {{unité|110|jours}} par an<ref name=meteo>{{Lien web |langue=fr |url=http://www.morges-tourisme.ch/fr/la_region/climat-meteo|titre=Climat et Météo|site=Morges Tourisme|consulté le= 21 juin 2013|brisé le = 2024-02-10}}.</ref>.

{{Climat
|titre=Relevé météorologique de Morges
|source=<ref name=meteo/>
|tmax-jan=4
|tmax-fev=6
|tmax-mar=10
|tmax-avr=14
|tmax-mai=18
|tmax-jui=22
|tmax-jul=26
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|tmax-ann=15
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|tmoy-jui=17
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|tmoy-sep=17
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|pluie-jour-oct=9
|pluie-jour-nov=8
|pluie-jour-dec=10
|pluie-jour-ann=110
}}
{{clr}}

Morges est située sur le [[Plateau suisse]], son climat est proche de celui de [[Lausanne]], distante de {{unité|13|kilomètres}}<ref name=meteo/>.

{{Météo Suisse
|Ville=Morges
|SoleilVille=1 844  '''''(Nyon)''
|PluieVille=1 056  '''''(Morges)''
|NeigeVille=10  '''''(Lausanne)''
|TemperatureVille=15  '''''(Morges)''
}}

=== Urbanisme ===
Le dernier plan directeur communal en matière d'urbanisme a été approuvé par le Conseil d'État le 10 octobre 2012<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.morges.ch/media/document/0/8299-0659-Plan_directeur-011209-cr.pdf|titre=Plan directeur communal|site=morges.ch|consulté le=11 juillet 2016}}.</ref>. Il prévoit principalement la restructuration et la densification des rues situées au nord de l'autoroute. La densification ne concerne pas les quartiers situés au sud de cette dernière, à l'exception du pâté de maisons Avenue de Marcelin-Avenue du Moulin. Certaines parcelles situées à proximité de la gare sont qualifiées "d'intérêt stratégique". Elles accueilleront notamment le projet urbain Morges Gare Sud « Quartier des Halles » qui s'étendra sur {{unité|5|hectares}} et dont la construction débutera normalement en 2017<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.morges.ch/media/document/0/ppa_mgs_v-04_16.05.2012a-2.pdf|titre=Plan partiel d'affectation du projet Morges Gare Sud|site=morges.ch|consulté le=11 juillet 2016}}.</ref>{{,}}<ref name="gare">{{Lien web|langue=fr|url=http://www.morges.ch/media/document/0/presentation-morges-gare-sud-1er-mars-site-vdm.pdf|titre=Document de présentation du projet Morges Gare Sud|site=morges.ch|consulté le=11 juillet 2016}}.</ref>. Ce quartier devrait accueillir 1000 nouveaux habitants et près de 600 emplois d'ici 2021. La [[Gare de Morges|gare]] devrait pour sa part être totalement reconstruite d'ici 2030<ref name="gare" />{{,}}<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.urbaplan.ch/blog/2014/04/la-gare-de-morges-la-ville-et-les-cff-ont-devoile-les-contours-du-nouveau-quartier/|titre=La gare de Morges – la Ville et les CFF ont dévoilé les contours du nouveau quartier|site=Urbaplan|consulté le=11 juillet 2016|brisé le = 2024-02-10}}.</ref>.

Au niveau des autres projets urbains de grande ampleur, on notera les futurs écoquartiers de La Longeraie<ref>{{article|titre=
La Longeraie, un futur écoquartier|auteur=Aude Haenni|périodique=Journal de MOrges|date=7 octobre 2012}}</ref> ({{unité|1700|habitants}} prévus sur {{unité|9|hectares}}) et Prairie-Nord/L'Églantine<ref>{{article|titre=Pour densifier, Morges a les yeux rivés sur le nord|auteur=Lauriane Barraud|périodique=[[24 heures (Suisse)|24 heures]]|date=24 novembre 2014}}</ref> ({{unité|700|habitants}} prévus sur {{unité|9|hectares}}). Le Parc des sports sera pour sa part alloué en partie à la construction du centre aquatique régional qui sera réalisé à l'horizon 2018<ref>{{article|titre=
Les premiers contours du futur Parc des Sports de Morges enfin dévoilés|auteur=Julie Kummer|périodique=[[24 heures (Suisse)|24 heures]]|date=10 mai 2016}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.centre-aquatique.ch/|titre=Le projet|site=Centre Aquatique Région Morges|consulté le=11 juillet 2016}}.</ref>.

=== Géologie ===
Les sols de la commune sont principalement constitués de roches meubles [[quaternaire]]s d'une épaisseur inférieure à {{unité|20|mètres}} et formées en terrasse lacustre<ref>{{Lien web|langue=fr|url=https://map.geo.admin.ch/?topic=ech&lang=fr&bgLayer=ch.swisstopo.pixelkarte-farbe&X=151480.00&Y=527325.00&zoom=8&catalogNodes=532,533&layers=ch.swisstopo.geologie-geotechnik-gk500-lithologie_hauptgruppen,ch.swisstopo.geologie-geocover&layers_opacity=0.75,0.75&layers_visibility=true,false|titre=Groupes lithologiques sur la carte de Morges|site=Office fédéral de topographie (swisstopo)|consulté le=17 janvier 2016}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=fr|url=https://map.geo.admin.ch/?topic=ech&lang=fr&bgLayer=ch.swisstopo.pixelkarte-farbe&X=151480.00&Y=527325.00&zoom=8&catalogNodes=532,533&layers=ch.swisstopo.geologie-geocover&layers_opacity=0.75|titre=Données géologiques sur la carte de Morges|site=Office fédéral de topographie (swisstopo)|consulté le=17 janvier 2016}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=fr|url=https://map.geo.admin.ch/?topic=ech&lang=fr&bgLayer=ch.swisstopo.pixelkarte-farbe&X=151480.00&Y=527325.00&zoom=8&catalogNodes=532,533&layers_opacity=0.75&layers=ch.swisstopo.geologie-geotechnik-gk500-genese|titre=Origine des roches sur la carte de Morges|site=Office fédéral de topographie (swisstopo)|consulté le=17 janvier 2016}}.</ref>. Un [[aquifère]] en roche meuble se situe d'ailleurs sous la ville et s'étend au nord-est de celle-ci. Du fait de sa situation, ce réservoir aquifère est considéré comme vulnérable par l'Office fédéral de la topographie<ref>{{Lien web|langue=fr|url=https://map.geo.admin.ch/?topic=ech&lang=fr&bgLayer=ch.swisstopo.pixelkarte-farbe&X=151997.16&Y=529102.16&zoom=6&catalogNodes=532,533&layers=ch.swisstopo.geologie-hydrogeologische_karte-grundwasservulnerabilitaet|titre=Vulnérabilité des aquifères sur la carte de Morges|site=Office fédéral de topographie (swisstopo)|consulté le=17 janvier 2016}}.</ref>. Le vallon boisé de la [[Morges (rivière)|Morges]], situé au nord, dans la forêt de Marcelin, est lui constitué de [[roches sédimentaires]] clastiques (principalement [[Marne (géologie)|marne]], parfois [[Grès (géologie)|grès]]). Ce vallon débouche sur le [[cône de déjection]] de la [[Morges (rivière)|Morges]] à hauteur de la patinoire, cône qui englobe la plus grande partie du centre-ville, à l'est, et le Parc des sports, à l'ouest.

Morges est située dans une [[Risque sismique|zone de risque sismique I]], c'est-à-dire dans la catégorie des régions les moins exposées, selon le système de mesure suisse<ref>{{Lien web|langue=fr|url=https://map.geo.admin.ch/?topic=ech&lang=fr&bgLayer=ch.swisstopo.pixelkarte-farbe&X=151495.91&Y=527465.00&zoom=7&catalogNodes=532,583&layers_opacity=0.75&layers=ch.bafu.gefahren-gefaehrdungszonen|titre=Zones sismiques sur la carte de Morges|site=Office fédéral de topographie (swisstopo)|consulté le=17 janvier 2016}}.</ref>.

=== Mobilité ===
Située sur l'axe [[Lausanne]]-[[Genève]], la ville bénéficie d'une excellente desserte en transports en commun. De plus, la forte croissance démographique de la région depuis la construction des principaux axes de transports ([[Ligne Lausanne – Genève|ligne ferroviaire Lausanne-Genève]] et [[Autoroute suisse A1|autoroute A1]]) conduit régulièrement Morges et les autres communes de l'agglomération à mener une réflexion sur la mobilité régionale. Ainsi, la construction d'une autoroute de contournement, évitant ainsi la traversée de la ville coupée en deux par l'autoroute, est évoquée depuis plusieurs années<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.vd.ch/fileadmin/user_upload/themes/mobilite/routes/fichiers_pdf/A1_Projets_autoroutiers_VD_DINF.pdf|titre=Projets autoroutiers vaudois|site=vd.ch|consulté le=8 décembre 2015}}.</ref>. En septembre [[2014]], le [[Conseil fédéral (Suisse)|Conseil fédéral]] a confirmé sa volonté de concrétiser ce projet<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.24heures.ch/vaud-regions/la-cote/conseil-federal-repeche-contournement-morges/story/10201347?track|titre=Le Conseil fédéral repêche le contournement de Morges|site=24heures.ch|consulté le=8 décembre 2015}}.</ref>. Parmi les autres pistes de mobilité évoquée, les onze communes de l'agglomération morgienne ont annoncé étudier les possibilités d'installation d'un [[téléphérique urbain]] qui relierait le nouveau quartier du Molliau et celui de la Longeraie à la gare de Morges<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.rts.ch/info/regions/vaud/6650922-le-premier-telepherique-urbain-de-suisse-pourrait-voir-le-jour-a-morges.html|titre=Le premier téléphérique urbain de Suisse pourrait voir le jour à Morges|site=Radio télévision suisse romande|consulté le=8 décembre 2015}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.regionmorges.ch/index.php?aid=394|titre=Région Morges étudie l'opportunité d'un métrocâble|site=Région Morges|consulté le=8 décembre 2015}}.</ref>.

D'autre part, le projet de mobilité [[Léman 2030]], mené par la [[Chemins de fer fédéraux suisses|Compagnie des chemins de fer fédéraux]], projette la reconstruction complète de la [[gare de Morges]] pour agrandissement, et notamment un allongement des quais. Le chantier de la nouvelle gare, qui devrait débuter en 2016, inclura également la reconstruction du quartier Morges-Gare-Sud qui accueillera à l'avenir 1000 habitants supplémentaires et 600 places de travail<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.24heures.ch/vaud-regions/la-cote/revolution-gare-morges-point-commencer/story/10962221|titre=La révolution de la gare de Morges est sur le point de commencer|site=24heures.ch|consulté le=8 décembre 2015}}.</ref>. Parmi les autres aménagements possibles, l'[[École polytechnique fédérale de Lausanne|EPFL]] préconise la construction d'une ligne ferroviaire souterraine qui relierait Morges à Lausanne en passant par le campus<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.rts.ch/info/regions/vaud/7251317-vers-une-nouvelle-ligne-cff-souterraine-entre-lausanne-et-morges-.html|titre=Vers une nouvelle ligne CFF souterraine entre Lausanne et Morges?|site=Radio télévision Suisse romande|consulté le=8 décembre 2015}}.</ref>.

==== Réseau de bus ====
La commune de Morges et son agglomération sont desservies par un réseau de bus urbain. Il s'agit des [[Transports de la région Morges-Bière-Cossonay]] ou MBC. Ce réseau est notamment interconnecté avec les réseaux de transports en commun de [[CarPostal]] et des [[Transports publics de la région lausannoise|TL]] (transports lausannois).

===== Lignes de bus urbaines =====
{{BS-header|Ligne 701<ref name=MBCreseaux/>}}
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{{BS3bis|LSTRq|BHFq|LSTRq||Lausanne-Bourdonnette - Morges-Gare ||{{Unité|20|minutes}}}}
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{{BS3bis|LSTRq|BHFq|LSTRq|| Morges-Gare - Lausanne-Bourdonnette ||{{Unité|20|minutes}}}}
{{BS3bis||uexHST||[[Gare de Morges|Gare]]|Morges}}
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{{BS3bis||uexHST||Centre|[[Saint-Sulpice (Vaud)|St-Sulpice]]}}
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{{BS-header|Ligne 702<ref name=MBCreseaux/>}}
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{{BS3bis|LSTRq|BHFq|LSTRq|| Bussigny - Tolochenaz ||{{Unité|35|minutes}}}}
{{BS3bis||uexKBHFa||Gare sud|[[Bussigny]]}}
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{{BS-header|Ligne 703<ref name=MBCreseaux/>}}
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{{BS3bis|LSTRq|BHFq|LSTRq|| Échichens - Lussy-sur-Morges ||{{Unité|23|minutes}}}}
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{{BS3bis||uexKBHFe||Haute-Pierre|[[Échichens]]}}
{{BS-table-fin}}
{{BS-fin}}

{{BS-header|Ligne 704<ref name=MBCreseaux>{{Lien web|langue=fr|titre=Lignes MBC|url=https://mbc.ch/?page_id=1234|consulté le=1er mars 2018}}.</ref>}}
{{BS-table}}
{{BS3bis|LSTRq|BHFq|LSTRq|| Échichens - Morges-Casino ||{{Unité|10|minutes}}}}
{{BS3bis||uexKBHFa||Village|[[Échichens]]}}
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{{BS-fin}}

{{BS-header|Ligne 705<ref name=MBCreseaux/>}}
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{{BS3bis|LSTRq|BHFq|LSTRq|| Lonay - EPFL ||{{Unité|29|minutes}}}}
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{{BS-fin}}
{{clr}}

==== Réseau ferroviaire ====
[[Fichier:BAM01wiki.jpg|thumb|upright=1.0|Le BAM en gare de Morges.|alt=Chemin de fer Bière-Apples-Morges]]
La ville de Morges comporte deux gares sur la [[ligne Lausanne – Genève]] : la [[gare de Morges]] et la [[gare de Morges-St-Jean]]. Il y passe notamment des trains [[InterCity#Suisse|InterCity]] [[Train pendulaire|pendulaires]], [[InterRegion|InterRegio]], [[RegioExpress]] et [[S-Bahn]] de la compagnie des [[chemins de fer fédéraux suisses|CFF]]<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.cff.ch/meta/pos.posid.1037.html|titre=Morges, informations sur la gare|site=cff.ch|consulté le= 22 juin 2013|brisé le = 2024-02-10}}.</ref> ainsi que des trains [[Regio]] du [[Chemin de fer Bière-Apples-Morges|BAM]], ligne régionale [[Bière (Vaud)|Bière]] – [[Apples]] – ''Morges'', qui partent aussi de cette gare. Avec les TPM, le [[Chemin de fer Bière-Apples-Morges|BAM]] fait partie de la société de transports en commun [[Transports de la région Morges-Bière-Cossonay|MBC]] (Morges - [[Bière (Vaud)|Bière]] - [[Cossonay]])<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.mbc.ch/entreprise.php|titre=Entreprise|site=mbc.ch|consulté le= 22 juin 2013|brisé le = 2024-02-10}}.</ref>.

==== Transports lacustres ====
Au bord du [[Léman]] les bateaux de la [[Compagnie générale de navigation sur le lac Léman|CGN]] (Compagnie Générale de Navigation) peuvent accoster au [[Appontement|débarcadère]] situé le long des quais. Ce sont notamment des bateaux de croisière touristiques qui desservent ce débarcadère, mais aussi des bateaux de transports publics qui relient Morges à [[Lausanne]], [[Genève]], [[Nyon]], [[Vevey]] et plusieurs ports français, comme [[Évian-les-Bains|Évian]], [[Thonon-les-Bains|Thonon]], ou [[Yvoire]]<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.cgn.ch/fr-ch/idees-loisirs/productlist.aspx|titre=Idées loisirs, suggestions au départ de Morges|site=cgn.ch|consulté le= 22 juin 2013|brisé le = 2024-02-10}}.</ref>.

==== Réseau routier ====
Morges est connectée au réseau autoroutier de Suisse avec l'[[Autoroute suisse A1|autoroute A1]] et deux sorties qui desservent la ville : la sortie 15 (Morges ouest) et la sortie 16 (Morges est). La route principale qui dessert la ville est la [[Route principale 1 (Suisse)|route principale 1]] nommée ''Route du Lac''.

==== Pistes cyclables ====
La commune de Morges, avec la ville de [[Lausanne]] et le campus [[Université de Lausanne|UNIL]]/[[École polytechnique fédérale de Lausanne|EPFL]], fut la première ville de [[Suisse]] à être dotée d'un réseau de [[vélos en libre-service]] : « ''Suisse Roule ! Bike sharing'' », en juillet 2009, avec notamment {{nombre|120|vélos}} répartis dans {{nombre|11|stations}}<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.mobilservice.ch/mobilservice/dossiers/mobilite/tous-dossiers-mobilites.html?fa_view_generalfolder_module_1866|titre=Le premier réseau de bike-sharing inauguré en Suisse romande|site=mobilservice.ch|jour=1|mois=juillet|année=2009|consulté le= 22 juin 2013|brisé le = 2024-02-10}}.</ref>. ''Suisse Roule !'' a été remplacé par ''Velopass'', en janvier 2010<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://urbanites.rts.ch/blog/bike-sharing-velopass-remplace-suisse-roule/|titre=Bike sharing: velopass remplace Suisse Roule|site=Les Urbanités|jour=20|mois=janvier|année=2010|consulté le= 22 juin 2013}}.</ref>, puis ''PubliBike'', en 2013<ref>{{lien web |langue=de |titre=404 - Page not found |url=https://www.publibike.ch/fr/home.html |site=publibike.ch |consulté le=10-04-2023}}.</ref>. Aujourd'hui, le système a été étendu à toutes les grandes villes de Suisse et plusieurs routes ont été aménagées spécialement pour la circulation des [[bicyclette|vélos]]<ref>{{Lien web|langue=fr|url=https://www.publibike.ch/fr/stations.html|titre=Stations velopass|site=publibike.ch|consulté le= 22 juin 2013|brisé le = 2024-02-10}}.</ref>.

== Étymologie ==
Le nom de la ville de Morges vient du nom de la rivière ''Morgia'' (ou ''Morgyz''), aujourd'hui appelée ''[[Morges (rivière)|La Morges]]'', à proximité de laquelle la ville fut fondée par [[Louis Ier de Vaud|Louis de Savoie]]. ''Morgia'' est apparenté au terme ''morga'' ou ''marka'', qui désigne une limite, une frontière en [[germanique]] ancien<ref>{{Harvsp|Berger|1957|p=13}}</ref>.

Jusqu'au début du {{s-|XVI}}, les documents officiels étant écrits en latin, les noms des localités apparaissaient donc dans cette langue. Par la suite, la forme latine ''Morgia'' ou ''Morgiis'' fut remplacée par ''Morges''<ref>{{Lien web|langue=en|auteur=Professeur Robert A. Hatch|url=http://www.clas.ufl.edu/users/ufhatch/pages/03-Sci-Rev/SCI-REV-Home/Historical-Research/Latin-Names/Latin_Names.html|titre=Latin names, Modern cities|site=[[University of Florida]]|consulté le= 21 juin 2013}}.</ref>. Dès la conquête bernoise en 1536 et jusqu'à la Révolution de 1798, on utilise également la forme germanisée de ''Morse'' ou ''Morsee''<ref>{{Harvsp|Bissegger|1998|p=13}}</ref>.

== Histoire ==
=== Néolithique ===
{{Article détaillé|Léman#Histoire|Sites palafittiques préhistoriques autour des Alpes}}
[[File:Palafitte Stations de Morges - Vers l'Eglise 1.jpg|thumb|upright=1.3|Palafittes au large de Morges, [[âge du bronze]].|alt=Sites palafittiques préhistoriques autour des Alpes]]
[[File:Sites morges unesco.png|thumb|gauche|Localisation de la zone inscrite à l'[[UNESCO]] (en rouge)<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://map.geo.admin.ch/?topic=ech&lang=fr&bgLayer=ch.swisstopo.pixelkarte-farbe&layers=ch.swisstopo.zeitreihen,ch.bfs.gebaeude_wohnungs_register,ch.bafu.wrz-wildruhezonen_portal,ch.swisstopo.swisstlm3d-wanderwege,ch.bak.schutzgebiete-unesco_weltkulturerbe&layers_visibility=false,false,false,false,true&layers_timestamp=18641231,,,,&X=151540.00&Y=528242.50&zoom=8&layers_opacity=1,1,1,1,0.75&catalogNodes=687,688|titre=UNESCO sites culturels sur la carte de Morges|site=Office fédéral de topographie (swisstopo)|consulté le=15 janvier 2016}}.</ref>. La zone tampon est violette.|alt=|link=]]
En 4000 {{av JC}}, le niveau d'eau du [[Léman]] baisse soudainement, laissant émerger de nouvelles terres au bord de l'eau où une société lacustre pratiquant l'agriculture, la pêche et l'élevage s'installe dans des villages sur [[pilotis]] de bois. On a retrouvé à Morges des traces de [[civilisation]]s datant de l'[[âge du bronze]] (soit environ 3000 ans {{av JC}}). Quatre villages se sont succédé dans le temps à cet endroit. Tout d'abord les ''[[Morges–Stations de Morges|Stations de Morges]]'', soit ''la Poudrière'' et ''l'Église'', ces deux sites datant de l'âge de la pierre polie. Viennent ensuite les sites des ''[[Morges–Les Roseaux|Roseaux]]'', et de ''[[La Grande Cité (Morges)|la Grande Cité]]'', pendant l'[[Âge du bronze]]<ref name=berger6>{{Harvsp|Berger|1957|p=6}}</ref>{{,}}<ref name=UNESCO>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.patrimoine.vd.ch/fileadmin/groups/56/pdf/Palafittes_VD_conv.pdf|titre=Candidature à l'UNESCO : les sites préhistoriques littoraux du canton de Vaud dans le cadre du projet «Palafittes»|site=Département des infrastructures (DINF), Service immeubles, patrimoine et logistique, Section d'archéologie cantonale|consulté le= 21 juin 2013}}.</ref>. En [[1854 en science|1854]] aura d'ailleurs lieu la première exploration [[archéologie subaquatique|archéologique subaquatique]] de l'histoire, dans le but d'étudier le peuplement [[protohistoire|protohistorique]] de la région<ref name="Lehoerff">{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=[[Anne Lehoërff]]|titre=Préhistoires d'Europe|sous-titre=De Néandertal à Vercingétorix|lieu=Paris|éditeur=[[éditions Belin]]|collection=Mondes anciens|année=2016|pages totales=608|isbn=978-2-7011-5983-6|numéro chapitre=7|titre chapitre=Vivre dans les Alpes en 3000 avant notre ère}}</ref>.

On estime que [[La Grande Cité (Morges)|la Grande Cité]] a compté jusqu'à {{unité|2000|habitants}} au moment de son apogée. La plupart des piliers de bois qui soutenaient les habitations ont été préservés. Pendant l'âge du bronze, les transports lacustres et le commerce s'intensifient. En [[1877]], on a retrouvé, sur le site des Roseaux, l'embarcation la plus ancienne du lac : une pirogue [[monoxyle]] en chêne, datée de 1106 av. J.-C<ref group=note>Actuellement exposée au [[Musée d'art et d'histoire de Genève]].</ref>{{,}}<ref name=museehistart>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.geneve.ch/ecoles-musees/doc/Dossier_ped/mah/2008_Dossierdevisite_Alpes-au-Leman.pdf|jour=du 14 mars au 26 octore 2008|titre=Des Alpes au Léman - Images de la Préhistoire|site=[[Musée d'art et d'histoire de Genève]]|consulté le= 21 juin 2013|brisé le = 2024-02-10}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.snmc.ch/echos-basset-2011/barque-leman/|titre=Premier bateau attesté du Léman|site=Société Nautique Montreux-Clarens|consulté le=21 juin 2013|brisé le = 2024-02-10}}.</ref>. L'autre évolution majeure de cette période concerne les [[rites funéraires]], en effet, à partir du {{IIe millénaire av. J.-C.}}, les [[Crémation|incinération]]s deviennent courantes en [[Europe]], ce qui explique la présence d'un [[cimetière]] néolithique, au bord du lac, en [[Cours d'eau#Aval|aval]] du Boiron<ref name=museehistart/>. Grâce à la datation [[dendrochronologique]], on sait que la Grande Cité a été construite vers 1030 av. J.-C. Le site aurait été d'une telle importance, pour l'époque, que l'historien français [[Gabriel de Mortillet]] a décidé d'appeler la dernière période de l'[[Bronze final|âge de bronze final]] « Âge morgien »<ref group=note>Expression qui n'est plus en usage aujourd'hui.</ref>{{,}}<ref>{{Harvsp|Berger|1957|p=7}}</ref>. Ces vestiges [[Archéologie|archéologique]]s sont protégés et inscrits au [[Patrimoine mondial]] de l'[[UNESCO]]<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.palafittes.org/uploads/media/Volume_II_CH_P_208-339.pdf|titre=Dossier de nomination|site=Palafittes.org|consulté le= 21 juin 2013|brisé le = 2024-02-10}}.</ref>. La cité a probablement été abandonnée par ses habitants lors de la remontée du niveau du lac, vers 850 av. J.-C<ref name=UNESCO/>.

=== Période médiévale ===
La fondation de Morges s'inscrit dans le cadre de la rivalité opposant les deux frères Amédée et [[Louis Ier de Vaud|Louis de Savoie]], qui tous deux convoitent la succession de leur oncle, le vieux comte Philippe de Savoie. Si la couronne comtale échoit en 1285 à l'aîné, qui prend le nom d'Amédée V, le cadet, Louis, prend le titre de ''sire de Vaud'', régnant sur une seigneurie importante comprise entre les rivières de l'Aubonne et de la Veveyse, que les historiens modernes ont appelée la baronnie de Vaud. [[Louis Ier de Vaud|Louis de Savoie]] fonde le château et la ville de Morges vers [[1286]] sur un site où s'élevait précédemment une [[Potence (pendaison)|potence]]<ref>{{Harvsp|Berger|1957|p=9}}. Des franchises urbaines, certainement accordées dès la fondation de la ville, sont attestées en 1293</ref>{{,}}<ref>{{Harvsp|Bissegger|1998|p=16-17}}</ref>. La cité grandit aux dépens de la seigneurie de [[Vufflens-le-Château|Vufflens]], de l'évêque de Lausanne et du [[abbaye de Romainmôtier|prieuré de Romainmôtier]], qui perdirent tous trois leurs droits sur le territoire où s'élevait la cité naissante. Celle-ci se développa rapidement et devint un centre administratif et commercial ainsi qu'un point de transit important pour le transport terrestre, mais également lacustre, du fait de sa position centrale et de son port protégé<ref name=HDS_Medieval>{{DHS|2447|Morges - Moyen Âge|auteur=Paul Bissegger}} consulté le 21 juin 2013</ref>. Louis de Savoie avait édifié un [[Château de Morges|château fort]] pour protéger la ville, qu'il avait également ceinte d'une muraille de plusieurs mètres de hauteur. On peut aujourd'hui encore observer des vestiges de ce mur dans les maisons les plus anciennes de la ville, comme la [[maison Blanchenay]]<ref group=note>Actuellement [[Musée Alexis Forel]], Grand-Rue {{n°|54}}.</ref>.

[[File:Carte Morges ancienne.jpg|thumb|Porte nord de Morges, vers 1700 (''1. mur d'enceinte, 2. fossé, 3. porte nord, 4. corps de garde, 5. Notre-Dame de Morges, 6. tour du Bluard, 7. hôpital, 8. cure, 9. rue du lac, 10. Grand-Rue, 11. Rue punaise (égout)'')<ref>{{Harvsp|Berger|1957|p=16}}</ref>.]]

Durant le [[Moyen Âge]], Morges devint une résidence saisonnière de la [[Maison de Savoie|cour de Savoie]] et le siège d'une [[châtellenie]]. La ville constituait un [[fief]] unique et ses habitants étaient taxés "à la toise" ([[frontage]]), en fonction de la longueur de leur façade sur rue. À l'instar des grands modèles que sont les villes de [[Berne]], [[Fribourg (ville suisse)|Fribourg]] ou [[Morat]], le plan urbain s'inspire du type "zaehringien méridional", avec ses deux longues rues parallèles, dont la principale, fort large (13–{{unité|18|m}}), peut abriter les grandes foires, sa croisée, où se trouve la place du marché, ses ruelles "punaises" servant à l'origine d'égouts, et ses communications transversales. Une troisième rue parallèle, dite de Couvaloup, qui s'étend sur la moitié nord de la ville seulement, témoigne d'une phase d'agrandissement précoce (dès la fin du {{s-|XIII|e}}), agrandissement rendu nécessaire par le succès de la colonisation<ref name="mahMorges">{{Ouvrage | prénom1=Paul | nom1=Bissegger | titre=Monuments d’art et d’histoire du canton de Vaud V, La ville de Morges | éditeur=Société d’histoire de l’art en Suisse | collection=Monuments d’art et d’histoire de la Suisse 91 | année=1998 | isbn=3-909164-66-8}}</ref>. En raison de la disposition urbaine et de la taxe sur les frontages, la majorité des [[parcelle]]s étaient longues et très étroites. La plupart des maisons possédaient une cour intérieure, pour la lumière et la bonne [[ventilation]] des lieux. Ces dernières étaient souvent bordées d'escaliers hélicoïdaux ou de galeries en bois<ref>{{Harvsp|Berger|1957|p=23}}</ref>. Les institutions religieuses et éducatives, de même que l'hôpital, se trouvaient dans la partie nord de la cité, près de l'église. Au sud, près du port et du marché, se développèrent les activités commerciales, avec un marché couvert, un grenier à céréales, la boucherie et plusieurs établissements publics. Le plus important d'entre eux était l'[[Ancienne auberge de la Croix Blanche (Morges)|auberge de la Croix Blanche]] (Grand-Rue 70-72), qui fut ornée d'une [[Architecture gothique|façade gothique]], aux alentours de 1550<ref name=HDS_Medieval/>.

Jusqu'au {{s-|XIX}}, la ville ne comptera que trois rues principales : la Grand-Rue, la rue Louis-de-Savoie (dite anciennement rue du Lac), et la rue Couvaloup qui se prolonge aujourd'hui par la rue des [[Fossé (infrastructure)|Fossés]]. Les faubourgs de la rue de Lausanne et de la place Dufour ne se sont développés qu'au {{s-|XIX|e}} et les [[quai]]s vers 1890<ref name=mahMorges />. Cette configuration est notamment visible sur les anciennes [[Carte Dufour|cartes Dufour]]<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://map.geo.admin.ch/?lang=fr|titre=Données de base, Dénominations géographique, Première carte Dufour|site=Office fédéral de topographie (swisstopo)|consulté le= 21 juin 2013}}.</ref>. Le [[château de Morges]], situé au sud de la cité, fut construit sur un plan carré, avec quatre tours rondes, aux angles. Par bien des aspects, il est proche de celui d'[[Yverdon-les-Bains|Yverdon]], qui pourrait lui avoir servi de modèle<ref name=mahMorges />{{,}}<ref>{{Harvsp|Berger|1957|p=50}}</ref>{{,}}<ref name=swisscastles>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.swisscastles.ch/Vaud/morges/|titre=Château de Morges|site=swisscastles.ch|consulté le=24 juin 2013}}.</ref>. La tour nord est la plus importante. Elle est plus haute que les trois autres et, depuis 1845, arbore une horloge<ref name=mahMorges />{{,}}<ref name=HDS_Medieval/>{{,}}<ref>{{Harvsp|Berger|1957|p=53}}</ref>.

[[File:Eglise morges plan1718.jpg|thumb|left|upright=1.1|Plan de l'église Notre-Dame de Morges, en [[1718]].]]
Alors que l'[[hôtel de ville de Morges|hôtel de ville]] fut construit vers 1515<ref name=mahMorges />, les premiers [[syndic]]s de Morges apparurent vers 1375. Cet hôtel de ville est le plus ancien bâtiment administratif communal du [[canton de Vaud]]. La tour principale et le portique d'entrée furent construits en 1682. Avant sa construction, les autorités se réunissaient dans l'[[Temple de Morges|ancienne église Notre-Dame]], attestée dès 1306 et démolie en 1770, en même temps que la porte nord, pour faire place au temple actuel<ref name=mahMorges />{{,}}<ref>{{Harvsp|Berger|1957|p=107}}</ref>. En 1537, à la [[Réforme protestante|Réforme]], la paroisse de Morges et Tolochenaz devint réformée, et l'on transforma l'église, jusqu'alors [[Catholicisme|catholique]]. C'est en 1769 qu'on prit la décision de détruire l'église gothique, fort délabrée, pour construire le [[Temple de Morges|temple baroque]] actuel<ref name=mahMorges />{{,}}<ref name=HDS_Medieval/>.

Jusqu'au {{s-|XVI}}, la commune était dirigée par deux assemblées : le Petit Conseil, composé de six à sept hommes, et le Conseil général. En [[1514]], on institua deux chambres, soit un conseil de douze membres et un autre de vingt-quatre, qui subsistèrent tous deux jusqu'à la chute de l'[[Ancien Régime]] et l'avènement de la [[République helvétique]] en [[1798]]<ref name=HDS_Medieval/>.

La commune possédait ses propres infrastructures. Un hospice médiéval est attesté dès 1328, mais sa situation est inconnue ; il est déplacé en 1643 à proximité de l'église. Hors de ville, un [[hôpital]] « Sur la Chaux », dédié à [[saint Roch]] et attesté en [[1518]], est destiné aux pestiférés<ref name=mahMorges />. Le [[pilori]] se trouvait sur la place du marché, la prison, dans le château, tandis que le [[Gibet de Morges|gibet]] s'élevait à [[Tolochenaz]]. À l'extérieur des murs de la cité, au sud de la ville, s'élevait le monastère franciscain des Frères mineurs de l'Observance, bâti dès 1500 et dirigé par Annable d'Antioche, premier supérieur de ce nouveau couvent. Il fut dévasté en 1530 par les troupes [[Canton de Berne|bernoises]], puis une nouvelle fois en [[1536]], avant d'être démoli dans les années 1540 et remplacé par un cimetière<ref name=mahMorges />{{,}}<ref name=HDS_Medieval/>.

=== Époque moderne ===
[[Fichier:Morges-Passe du port.jpg|thumb|droite|Le vieux port fortifié et ses deux [[guérite]]s.]]
La cité et son château furent pillés deux fois, en [[1475]] et en [[1530]]. Après la conquête du pays de [[Vaud]] par [[Berne]] en 1536, Morges devint le siège d'un [[bailliage]]<ref name=mahMorges />{{,}}<ref name=swisscastles/>. Le [[Château de Morges|château]] se trouvait alors dans des conditions déplorables et les autorités bernoises, nouveaux propriétaires, procédèrent à des travaux très importants. En 1536, pour la punir de son manque d'empressement à se rallier à la cause bernoise, la ville est obligée de démolir ses deux portes de villes, mais les reconstruit aussitôt<ref name=mahMorges />. Pendant l'époque moderne, Morges fut très prospère. Un grand nombre de bâtiments privés et civils furent construits. Notamment le grenier bernois, en 1692. La ville possède une école latine dès la deuxième moitié du {{s-|XV}}. En 1574, le collège de Couvaloup, inspiré des [[académie]]s de [[Genève]], [[Lausanne]] et [[Berne]], est établi selon les plans d'un architecte genevois<ref name=mahMorges />. Le nouveau [[Temple de Morges|temple]], qui fut élevé entre 1769 et 1776, sur le modèle [[Architecture baroque|baroque]] reste encore aujourd'hui l'une des pièces maîtresses de l'architecture protestante en Suisse. Dès la fin du {{s-|XVIII}}, on commença à bâtir hors des murs de la ville un certain nombre de maisons de campagne, et de nouveaux quartiers virent le jour, principalement le long des routes qui menaient à Genève et à Lausanne<ref name=mahMorges />{{,}}<ref name=HDS_Moderne>{{DHS|2447|Morges - Ancien Régime|auteur=Paul Bissegger}} consulté le 21 juin 2013</ref>.

On mentionne, dès [[1536]], la présence d'un port à Morges, qui entretenait des liaisons régulières avec la ville de Genève. Celui-ci restant cependant trop petit pour assurer la protection de ses [[galère (navire)|galères]] et de celles du [[Liste des comtes et ducs de Savoie|duc de Savoie]], confiées à l'[[architecte naval]] [[Laurent Dantal]], créateur des [[Barque du Léman|barques du Léman]], [[Berne]] décida de construire un port militaire et commercial d'envergure, qui abriterait sa flotte de guerre. La construction de ce dernier, et des deux grandes digues de pierre qui le protégeaient, prit fin en [[1696]], après cinq ans de travaux. Les deux guérites furent ajoutées en [[1702]]<ref name=mahMorges />. Avec son port, Morges devait être le point d'aboutissement du [[Canal d'Entreroches]]. Même si ce dernier ne fut pas achevé, la ville lémanique devint le point de transit de grandes quantités de [[marchandise]]s, comme le bois, la pierre, le [[Sel alimentaire|sel]], le [[vin]], les fromages et les [[céréale]]s, ce qui réorienta l'économie locale. La [[guilde]] des [[cordonniers]] fut très importante, durant le {{sp-|XVI|et le|XVII}}. Ils furent ensuite remplacés par les tanneurs, dès le {{s-|XVIII}}. En [[1798]], à la chute de l'[[Ancien Régime]], la principale classe sociale morgienne était celle des [[rentier]]s, suivis par les [[Marchand (commerce)|marchands]], les [[Viticulture|vignerons]], les [[fermier]]s, les [[cordonnier]]s, les [[tailleur]]s et les [[menuisier]]s<ref name=mahMorges />{{,}}<ref name=HDS_Moderne/>.

Sous l'Ancien Régime, les autorités de la Ville et les principaux fonctionnaires étaient choisis par un tirage au sort dit ballotte, en utilisant de petites boules blanches ou noires, argentées ou dorées, que les votants plaçaient dans une urne spécialement construite à cet usage. De rares témoins de cet usage ont été conservés dans quelques archives communales, dont Morges (boules)<ref name=mahMorges /> et [[Vevey]] (distributeur de balottes) ; [[Yverdon]] en possède l'un des exemples les plus remarquables<ref>{{Chapitre |auteur1=Patricia Brand |auteur2=Catherine Guanzini|titre chapitre=Rôle du tirage au sort dans les pratiques électorales au {{s-|XVIII}}. Le cas d'Yverdon et des villes vaudoises |auteurs ouvrage=Antoine Chollet et Alexandre Fontaine |titre ouvrage=Expériences du tirage au sort en Suisse et en Europe |éditeur=Confédération suisse |lieu=Berne |année=2019 |isbn= |passage=145-169 }}.</ref>.

=== Époque contemporaine ===
[[Fichier:Carte dufour morges 1845.jpg|thumb|gauche|upright=1.2|Morges, en [[1845]], sur la première [[carte Dufour]].|alt=carte Dufour]]
[[Fichier:Trains du Bière-Apples-Morges (6).jpg|thumb|droite|Un ancien train de la ligne Bière-Apples-Morges.|alt=Chemin de fer Bière-Apples-Morges]]
[[Fichier:Morges - Casino.jpg|thumb|gauche|upright=1.2|Le Casino de Morges de 1900, état en 2011.]]
[[Fichier:112 Arsenal à Morges1930.jpg|thumb|droite|L'arsenal de Morges, en 1930.|alt=Château de Morges]]

C'est au milieu du {{s-|XIX}} que Morges commence réellement à s'étendre, notamment avec la construction de la [[Gare de Morges|gare]] résultant de mise en service, en [[1855]], de la première ligne ferroviaire du canton reliant Morges à [[Yverdon]], et trois ans plus tard avec l'inauguration du tronçon [[Lausanne]]-[[Genève]]. Dès lors, la ville se développe d'abord au [[sud]], puis au [[nord]] de la gare, prenant la place des vignes qui occupaient auparavant la zone. En 1895, la ligne [[Bière (Vaud)|Bière]]-[[Apples]]-Morges fut terminée. D'importance modeste, cette dernière permit à la zone d'influence morgienne de s'étendre vers le nord<ref name=HDS_Contemporain>
{{DHS|2447|Morges - Après 1798|auteur=Paul Bissegger}} consulté le 21 juin 2013</ref>.

Morges devint alors un centre économique, politique et culturel. Durant la révolution vaudoise, elle prit une importance particulière par ses patriotes ou "Pères de la Patrie", [[Jean-Jacques Cart]], [[Henri Monod]] et Jules Muret. La ville s'honore par ailleurs d'avoir abrité plusieurs personnalités de premier plan, comme le docteur [[Alexandre Yersin]] (1863-1943), qui a découvert le [[Bacille (forme)|bacille]] de la [[peste]]<ref group=note>Auquel il a donné son nom : [[Yersinia pestis]].</ref> et mis au point le [[vaccin]] contre cette maladie, la famille {{page h'|Forel}} (scientifiques et artistes), ou encore le pianiste et [[réfugié politique]] [[Pologne|polonais]] [[Ignacy Paderewski]]<ref name=HDS_Contemporain/>.

Ce dernier a fondé en 1936 avec le général [[Władysław Sikorski]], le ''Front de Morges'' une alliance politique de partis politiques centristes de la Pologne de l'entre-deux-guerres. Ils s'opposent au régime d'assainissement de la Pologne et ils réclament la démocratisation de la Pologne et un rapprochement avec la France. En 1937, ce Front conduit à la formation d'un nouveau parti politique le Parti du travail (Stronnictwo Pracy). Il deviendra une partie de la base politique du gouvernement polonais en exil pendant la période 1939-1945<ref>[[Jerzy Jan Lerski]], [[Piotr Wróbel]], [[Richard J. Kozicki]], ''Historical Dictionary of Poland, 966–1945'', 1996, p. 151.</ref>.

Durant la seconde moitié du {{s-|XIX}}, la cité a connu une croissance économique et démographique importante, grâce au port que complétait un atelier de construction navale pour [[bateaux à vapeur]]. Le [[Château de Morges|château]] devint arsenal cantonal en [[1803]] et fut agrandi, en 1836. Endommagé dans une [[explosion]], en [[1871]], il fut reconstruit et abrite le Musée militaire vaudois depuis [[1925]]<ref name=mahMorges />. Une église catholique fut construite en [[1844]]. En [[1922]], l'école d'agriculture et de viticulture fut fondée sur le site de Marcelin<ref name=HDS_Contemporain/>.

À la fin du {{s-|XIX}}, la ville a besoin d'un coup de neuf. Les autorités communales, soutenues par la riche bourgeoisie morgienne en mal de divertissements, décident alors de construire un casino, inauguré en grande pompe le 23 février [[1900]]. Pris d'un engouement nouveau, certains appelaient déjà la ville Morges-les-Bains, ou encore Morges-Casino<ref name=casino_24h>{{Lien web|langue=fr|auteur=Jean-Marc Croset|url=http://www.casinomorges.ch/pdfs/24_heures.pdf|titre=Le Casino de Morges revit ses années Belle-époque|jour=3|mois=février|année=2010|site=[[24 heures (Suisse)|24 heures]]|consulté le=24 juin 2013|brisé le = 2024-02-10}}.</ref>. Cet établissement de plaisance fut la première grande infrastructure à être orientée vers le lac. Un grand nombre d'artistes se produisirent dans la salle de théâtre du bâtiment dans laquelle s'enchaînaient lutteurs, chanteurs et comédiens. Au milieu du {{s-|XX}}, l'ensemble passe en mains privées. Petit-à-petit, le casino et son théâtre perdent de leur lustre, notamment à cause de la construction du complexe de Beausobre, et de son [[Théâtre de Beausobre|théâtre]]. Les affaires de drogues et les problèmes d'ordre sanitaire font leur apparition et le casino est fermé, au début des années 1990. Après plusieurs ann��es de dégradation, le bâtiment est entièrement rénové et rouvre ses portes, en [[2000]]. Il faut attendre [[2010]] pour que la scène s'anime elle aussi de nouveaux visages<ref name=casino_24h/>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=fr|auteur=Virginie Gerhard|url=http://www.casinomorges.ch/pdfs/Journal-Morges.pdf|titre=Le Casino fait revivre son théâtre|site=Journal de Morges|consulté le=24 juin 2013|brisé le = 2024-02-10}}.</ref>.

La construction, en [[1964]], de l'[[Autoroute suisse A1|autoroute A1]], première [[autoroute]] de [[Suisse]], a marqué une étape importante dans le développement de Morges. Cette autoroute, destinée à faciliter l'accès à l'[[Exposition nationale suisse de 1964|exposition nationale de 1964]], fut construite de telle façon qu'elle coupe désormais la ville en deux<ref>{{Lien web|langue=fr|auteur=Lise Bourgeois|url=https://031cc912-a-62cb3a1a-s-sites.googlegroups.com/site/autoroutedemorgesch/news/dans-les-medias/24-heures/24h-09-06-13-Morgesperdaitsabataille.pdf?attachauth=ANoY7cr_M14Pu6wWE0gY3KIn4n-VgDhYxBJnEl7QxM9EVHlvrY__EWlu83GdtGy9Nace_LZMfGC3zrYKWFAVgfLGpJOEdahGDMnzGxeBhvSPkqZGcV0pVqLOs145uVlFnrO5zrPE_cro-on-6L3wS4P2gM23F-M0Pvl9DiNrihyGG2_1vNQQADoQ05615Ok3QgRJJixX03iX9-kfFDgWkfRHDkamJn1lB2OVjNS85O1G03c-Zn_gAoDZoHd1Wc8WnXVdAZfTCL5J3TsDEfzktr058LSgu01WUvxQa_r9MY33H8B2Q_RlcNk%3D&attredirects=0|titre=Il y a cinquante ans, Morges perdait sa bataille contre l'autoroute|jour=13|mois=juin|année=2009|site=[[24 heures (Suisse)|24 heures]]|consulté le= 21 juin 2013}}.</ref>.

Un grand nombre d'[[Acteur économique|acteurs]] se sont succédé dans l'économie morgienne : une [[usine à gaz]] (entre 1867 et 1932), la compagnie de transport Friderici AG, l'usine à [[biscuit]] Oulevay (1899-1992), la Société industrielle de Morges - Établissements SIM (1907-1979)<ref name=HDS_Contemporain/>, spécialiste des constructions métalliques, la [[fonderie]] Neeser AG et l'usine à pâtes Gala. Entre 1900 et 1940, la ville s'étendit plus loin et de nouveaux quartiers riverains apparurent, notamment au-dessus de la gare. Le premier plan d'aménagement, en [[1934]], fut suivi par deux autres, respectivement en [[1957]] et [[1970]]. Depuis [[2007]], la [[Exécutif communal en Suisse#Vaud|municipalité]] a rejoint le [[Projet d'agglomération Lausanne-Morges]], qui prévoit, entre autres, de créer {{unité|30000|emplois}} dans l'[[agglomération lausannoise]] d'ici à [[2020]]<ref name=HDS_Contemporain/>.

== Politique ==

[[File:Répartition des sièges au conseil communal de Morges 2016-2021.svg|thumb|upright=1.15|Répartition des sièges au conseil communal de Morges 2016-2021<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.morges.ch/media/document/0/resultat_cc_2016.pdf|titre=Election du Conseil communal : RP du 28 février 2016|site=morges.ch|consulté le=14 mai 2016}}.</ref>

{{Légende/Début}} {{Légende|#4BCF20|Les Verts : 14 sièges}} {{Légende|#FF0000|Parti socialiste et indépendants de gauche : 33 sièges<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.psmorges.ch/conseil-communal|titre=Conseil communal|site=psmorges.ch|consulté le= 18 octobre 2018|brisé le = 2024-02-10}}.</ref>}} {{Légende|#6262E3|Entente morgienne : 10 sièges}} {{Légende|#00098F|PLR : 32 sièges}} {{Légende|#2A4D1C|UDC : 11 sièges}} {{Légende/Fin}}]]

La politique morgienne se caractérise{{Depuis quand|date=12 mai 2021}} par une présence relativement forte de la [[Gauche (politique)|gauche]], qui a récolté 50 % des [[suffrage]]s aux élections communales législatives de 2011, puis 47 % en 2016. Les [[Les Verts (Suisse)|Verts]] arrivent en troisième place tandis que l'Union démocratique du centre (UDC) n'occupe que la quatrième. Le quatrième [[Parti politique|parti]] de Suisse, le [[Parti démocrate-chrétien (Suisse)|Parti démocrate-chrétien]], est totalement absent. Les résultats des [[Élections fédérales suisses de 2015|élections fédérales du 18 octobre 2015]] (participation de 45 %, avec {{Nombre|3831}} votants) différent légèrement de la politique communale, mais se rapprochent des résultats cantonaux{{Référence nécessaire|date=12 mai 2021}}. Comme dans la plupart des villes suisses<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=La campagne reste conservatrice, les villes sont de plus en plus libérales |url=http://www.rts.ch/info/dossiers/2015/elections-federales/7112252-la-campagne-reste-conservatrice-les-villes-sont-de-plus-en-plus-liberales.html |site=rts.ch |consulté le=4 décembre 2015}}.</ref>, notamment sur l'arc lémanique, la gauche se renforce et l'UDC s'affaiblit. Les listes jeunes ont récolté près de 7 % des suffrages<ref name="electionsCN">{{Lien web |langue=fr |titre=Élection au Conseil national du 18 octobre 2015 : Procès-verbal communal |url=http://www.morges.ch/media/document/0/pv-communal-cn.pdf |site=morges.ch |consulté le=4 décembre 2015}}.</ref>{{Pertinence contestée|date=12 mai 2021}}. Malgré la présence de plusieurs candidats sur les listes<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Élections du 18 octobre 2015; Conseil national : Bulletins électoraux officiels |url=http://www.vd.ch/fileadmin/user_upload/themes/etat_droit/votations_elections/fichiers_pdf/EF2015_CN-web-specimen.pdf |site=vd.ch |consulté le=4 décembre 2015}}.</ref>, aucun Morgien n'a été élu au parlement suisse pour cette législature<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Résultats finaux de l'élection au Conseil national |url=http://www.elections.vd.ch/votelec/app/?id=CHCN20151018 |site=elections.vd.ch |consulté le=4 décembre 2015}}.</ref>. [[Éric Voruz]], le seul Morgien sortant, ne s'était pas représenté<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Éric Voruz ne briguera pas un troisième mandat |url=http://www.lausannecites.ch/lactualite/morges/eric-voruz-ne-briguera-pas-un-troisieme-mandat |site=lausannecites.ch |consulté le=4 décembre 2015}}.</ref>.

=== Conseil communal ===
Lors de l'élection du 28 février 2016 du [[Législatif communal en Suisse#Vaud|conseil communal]] ([[législatif]]), la participation s'est élevée à 40,15 % ({{unité|4348|votants}} sur {{unité|10736|électeurs}} inscrits, le nombre de votants étant en hausse de 22,3 % et le nombre d'électeurs inscrits de 3,7 % par rapport à 2011). Le parti socialiste ([[Parti socialiste suisse|PSS]]), deuxième parti de [[Suisse]], a reçu près de 33,6 % des voix (-4,3 points). Il est suivi par le Parti libéral-radical ([[Parti libéral-radical|PLR]]), troisième parti de Suisse, avec 32,2 % des suffrages (+2,6 points) et le parti [[écologie politique|écologiste]] de gauche, [[Les Verts (Suisse)|Les Verts]], avec quelque 13,6 % (+1,6 point). L'UDC, premier parti de Suisse, ne récolte que 10,6 % des suffrages exprimés (+0,9 point) et l'Entente Morgienne<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Entente Morgienne|url=http://www.ententemorgienne.ch|site=Entente Morgienne|consulté le=2016-10-12}}.</ref>, parti [[Centre (politique)|centriste]] de la région, 9,9 % des voix (-1,1 point)<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.morges.ch/multimedia/docs/2011/05/Votations_Conseil_Communal_du_13_mars_2011.pdf|titre=Élection du Conseil communal du 13 mars 2011, Procès-verbal|site=morges.ch|consulté le= 22 juin 2013|brisé le = 2024-02-10}}.</ref>.

Lors des élections communales de 2021, la gauche s'unit et les [[Vert'libéraux]] s'allient avec l'Entente Morgienne. L'UDC perd 4 sièges, le PLR en perd 1, l'Entente et les Vert'libéraux en gagnent 5. La gauche maintient son nombre de sièges.

Composition du conseil communal pour la législature 2021-2026 : 
[[Fichier:Composition du Conseil Communal de Morges.svg|centré|vignette|393x393px|
{{legend|#E53136|PSS, indépendants de gauche et Verts : 47 sièges}}
{{legend|#0E52A0|PLR : 31 sièges}}
{{legend|#A6CF42|Entente Morgienne et Vert'libéraux : 15 sièges}}
{{legend|#009F4F|UDC et indépendants : 7 sièges}}
]]

=== Conseil municipal ===
{{Section à sourcer|date=octobre 2022}}
Le [[Exécutif communal en Suisse#Vaud|conseil municipal]] représente l'[[Pouvoir exécutif|exécutif]] de la commune. À Morges, il est composé de {{nombre|6|membres}} et du [[syndic]], soit 7 en tout. Trois membres sont issus du Parti libéral-radical depuis les élections communales de 2021 : Mélanie Wyss (syndique, administration générale, mobilité et ressources humaines), Jean-Jacques Aubert (Infrastructures et gestion urbaine) et Laurent Pellegrino (Cohésion sociale, logement et sécurité). On compte aussi un membre de l'Entente Morgienne, David Guarna (Finances, économie, informatique et population), une vert'libérale, Laetitia Bettex (Bâtiments, sports et domaines) et deux socialistes, Vincent Jaques (Enfance, culture et durabilité) et Laure Jaton (Urbanisme, constructions et espace public).

Composition de la Municipalité pour la législature 2021-2026 :
[[Fichier:Municipalité de Morges.svg|centré|vignette|
{{legend|#E53136|PSS, indépendants et Verts : 2 sièges}}
{{legend|#0E52A0|PLR : 3 sièges}}
{{legend|#A6CF42|Vert'libéraux : 1 siège}}
{{legend|#6262E3|Entente Morgienne : 1 siège}}
]]

=== Liste des syndics ===
Douze syndics et deux syndiques se sont succédé à Morges depuis 1900.
{{ÉluDébut
|Titre= Liste des syndics successifs depuis 1900}}
{{Élu |Début= 1900 |Fin= 1901 |Identité= Gustave Fleury |Parti=[[Parti libéral suisse]] }}
{{Élu |Début= 1902 |Fin= 1909 |Identité= Frédéric (Fritz) Châble |Parti=[[Parti radical-démocratique]] }}
{{Élu |Début= 1910 |Fin= 1917 |Identité= Louis Laffely |Parti=[[Parti radical-démocratique]] }}
{{Élu |Début= 1917 |Fin= 1932 |Identité= Gustave Coderey |Parti=[[Parti radical-démocratique]] }}
{{Élu |Début= 1932 |Fin= 1948 |Identité= Alfred André |Parti=[[Parti radical-démocratique]] }}
{{Élu |Début= 1948 |Fin= 1951 |Identité= Louis Pasche |Parti=[[Parti radical-démocratique]] }}
{{Élu |Début= 1951 |Fin= 1967 |Identité= Charles-Paul Serex<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.tirmorges.ch/prod/images/stories/resultats/2014/Abbaye/Combiner_des_r%C3%A9sultats_1.pdf|titre=Abbaye de Morges 1894-1994, document d'archive|site=tirmorges.ch, archives|consulté le= 10 février 2015|brisé le = 2024-02-10}}.</ref> |Parti=[[Parti radical-démocratique]] }}
{{Élu |Début= 1967 |Fin= 1973 |Identité= Luc-Etienne Matile<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.lacote.ch/fr/regions/morges/un-schisme-chez-les-radicaux-donne-naissance-a-l-entente-590-1273412|titre=Un schisme chez les radicaux donne naissance à l'Entente|site= La Côte, journal|consulté le= 10 février 2015}}.</ref> |Parti= Entente morgienne<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Nos représentants|url=http://www.ententemorgienne.ch}}.</ref> }}
{{Élu |Début= 1973 |Fin= 1982 |Identité= Xavier Salina |Parti=[[Parti radical-démocratique]] }}
{{Élu |Début= 1982 |Fin= 1994 |Identité= Jean-Michel Pellegrino |Parti= [[Parti radical-démocratique]] }}
{{Élu |Début= 1994 |Fin= 2008 |Identité= [[Éric Voruz]]<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.parlament.ch/f/suche/pages/biografie.aspx?biografie_id=3911|titre=Éric Voruz|site= parlament.ch : L'Assemblée fédérale - Le Parlement suisse|consulté le= 10 février 2015}}.</ref> |Parti= [[Parti socialiste suisse]] }}
{{Élu |Début= 2008 |Fin= 2012 |Identité= [[Nuria Gorrite]]<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://nuriagorrite.ch/parcours/|titre=Portrait|site= nuriagorrite.ch Site de la conseillère d'État|consulté le= 10 février 2015}}.</ref> |Parti= [[Parti socialiste suisse]] }}
{{Élu |Début= 2012 |Fin= 2021 |Identité= Vincent Jaques<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.rts.ch/info/suisse/4294146-le-socialiste-vincent-jaques-a-ete-elu-syndic-de-morges-dimanche-par-2165-voix.html|titre=Le socialiste Vincent Jaques a été élu syndic de Morges dimanche par 2165 voix|site= Radio Télévision Suisse (RTS)|consulté le= 10 février 2015}}.</ref> |Parti= [[Parti socialiste suisse]] }}
{{Élu |Début= 2021 |Fin= ''En cours'' |Identité= Mélanie Wyss |Parti= [[Parti libéral-radical]] }}
{{ÉluFin}}

=== Intercommunalité ===
La ville est membre de l'ARCAM, l'Association de la Région [[Cossonay]]-[[Aubonne (Vaud)|Aubonne]]-Morges. Créée en [[2009]], l'ARCAM est un organisme réunissant {{nombre|62|communes}} dans un but d'entraide économique et politique entre les différents [[Acteur économique|acteurs]] de la région morgienne. Il fait concurrence à Lausanne Région, l'autre grande alliance intercommunale de l'arc lémanique vaudois<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.lausanne-region.ch/xml_1/internet/fr/intro.cfm|titre=Présentation|site= lausanne-region.ch|consulté le= 22 juin 2013}}.</ref>. Les communes de l'ARCAM ont surtout pour objectif de promouvoir les entreprises régionales et le développement des infrastructures<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.arcam-vd.ch|titre=Présentation de l'ARCAM|site=arcam-vd.ch|consulté le= 22 juin 2013}}.</ref>, notamment sur le plan éducatif. Par exemple, les communes se sont prononcées sur la construction d'un centre aquatique régional, dont la construction devait commencer en [[2015]]<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.centre-aquatique.ch/?page_id=357|titre=Calendrier|site=Centre aquatique de la région morgienne|consulté le= 22 juin 2013}}.</ref>.

D'autre part, Morges fait partie du [[Projet d'agglomération Lausanne-Morges|Projet d'Agglomération Lausanne-Morges]] (PALM). Cette union, qui regroupe {{nombre|27|communes}} de l'[[agglomération lausannoise]], est plutôt tournée vers l'[[urbanisme]]. Son budget s'élève à {{unité|1.632|milliard de [[Franc suisse|francs suisses]]}} sur {{nombre|20|ans}}<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.lausanne-morges.ch/index.php?aid=54|titre=Combien ça coûte ?|site=[[Projet d'agglomération Lausanne-Morges|Projet d'agglomération Lausanne-Morges (PALM)]]|consulté le= 22 juin 2013}}.</ref>. La région de Morges connaîtra de grands changements dans les prochaines décennies, notamment en raison de la construction d'une nouvelle autoroute qui contournera la ville. Cette réalisation, parallèle au PALM, a fait l'objet d'un crédit spécial de {{unité|2|milliards}} de francs par la [[Confédération suisse|Confédération]]<ref>{{article|titre=Le contournement de Morges reçoit 2 milliards|auteur=Natacha Rossel|périodique=[[24 heures (Suisse)|24 heures]]|passage=31|date=21 septembre 2012}}</ref>. Une nouvelle gare devrait également être construite<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.lausanne-morges.ch/index.php?aid=20=|titre=Région Morges, Projets|site=[[Projet d'agglomération Lausanne-Morges|Projet d'agglomération Lausanne-Morges (PALM)]]|consulté le= 22 juin 2013}}.</ref>.

=== Jumelages ===
Morges est jumelée avec la commune de [[Vertou]], [[Loire-Atlantique]] ([[France]]) depuis le {{date|25|août|1957}}<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.morges.ch/fr/morges-officiel/jumelages/vertou-f-108-455|titre=Jumelage avec Vertou|site=morges.ch|consulté le= 21 juin 2013}}.</ref>, ce qui explique qu'un parc de la ville porte son nom (le parc de Vertou), et qu'une voie de Vertou est baptisée ''avenue de Morges''<ref>{{lien web|langue=fr|url=http://www.vertou.fr/fr/information/19886/morges-ville-jumelle|titre=Morges, ville jumelle. Vertou-Morges - 52 années d'amitié franco-suisse|éditeur=mairie de Vertou|consulté le=23 juin 2013|brisé le = 2024-02-10}}.</ref>. La ville a aussi tissé des liens étroits avec la commune [[Belgique|belge]] de [[Rochefort (Belgique)|Rochefort]] en [[province de Namur]]. Depuis [[2011]], une rue de Rochefort a été baptisée ''Rue de Morges'', en l'honneur de ce jumelage<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.rochefort.be/commune/institutions/conseil-communal/decisions-du-conseil/2011/OJ_30_03_2011.pdf/view?searchterm=Morges|titre=Procès-verbal du conseil communal|site=rochefort.be|jour=21|mois=juin|année=2011|consulté le= 21 juin 2013}}.</ref>.

Morges entretient également des liens particuliers avec la ville de [[Tournon-sur-Rhône]], en [[Ardèche (département)|Ardèche]] ([[France]]), par le biais du festival ''Morges-sous-Rire'', jumelé avec son homologue français, le ''Festival des humoristes''<ref>{{Lien web|langue=fr|url=https://www.morges.ch/page-officiel/jumelages/tournon--tain-l-hermitage/tournon--tain-l-hermitage-f-2785|titre=Jumelage avec Tournon-sur-Rhône|site=morges.ch|consulté le= 21 juin 2013}}.</ref>.

== Population et société ==
=== Démographie ===
Morges comptait {{formatnum:{{population suisse|CH-VD|Morges}} }} habitants à la fin de l'année {{année population suisse|CH-VD}}{{référence population suisse|CH-VD}}. La population a dépassé les {{unité|15000|habitants}} le {{date|12|décembre|2012}}<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.lausannecites.ch/lactualite/region/morges-15000-habitants|titre=Morges : 15 000 habitants|jour=12|mois=décembre|année=2012|site=LausanneCités|consulté le=20 juin 2013}}.</ref>, devenant la huitième ville du [[canton de Vaud]] en nombre d'habitants. En 2014, la population de son aire urbaine atteignait {{unité|49193|habitants}}<ref>{{Lien web|langue=fr|url=https://map.geo.admin.ch/?topic=ech&lang=fr&bgLayer=ch.swisstopo.pixelkarte-farbe&layers=ch.swisstopo.zeitreihen,ch.bfs.gebaeude_wohnungs_register,ch.bafu.wrz-wildruhezonen_portal,ch.swisstopo.swisstlm3d-wanderwege,ch.are.agglomerationen_isolierte_staedte,ch.swisstopo.swissboundaries3d-gemeinde-flaeche.fill&layers_visibility=false,false,false,false,true,true&layers_timestamp=18641231,,,,,&X=152040.00&Y=521920.00&zoom=5&catalogNodes=457,510&layers_opacity=1,1,1,1,0.75,1|titre=Agglomérations et villes isolées, Données de base, Unités administratives|site=Office fédéral de topographie (swisstopo)|consulté le=8 février 2016}}.</ref>{{,}}<ref group=note>Somme de la population des communes faisant partie de l'ARCAM (Association des communes de la région morgienne) et contenues dans l'agglomération selon l'Office fédéral de la Statistique.</ref>. Sur dix ans (1999-2009), l'augmentation de la population a été de 4,3 %, dont 2,9 % grâce à l'immigration et 1,5 % grâce aux naissances<ref name=ofs>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.bfs.admin.ch/bfs/portal/fr/index/regionen/02/key.html|titre=Portraits régionaux|site=Office fédéral de la Statistique|consulté le=20 juin 2013|brisé le = 2024-02-10}}.</ref>.

Un cinquième de la population morgienne est âgée de moins de {{nombre|19|ans}}. 62 % ont entre 20 et {{nombre|64|ans}}, tandis que 17 % sont âgés de {{nombre|65|ans}} ou plus, ce qui en fait une ville à la population plus âgée que la moyenne cantonale<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.scris.vd.ch/Data_Dir/ElementsDir/3118/9/F/RFP2000_Fiche_Vaud.pdf|titre=Canton de Vaud, en 2000|site=Service Cantonal de Recherche et d'Information Statistiques (SCRIS)|consulté le=20 juin 2013}}.</ref>. En 2000, on trouvait {{unité|5695|habitants}} jamais mariés, {{unité|6496|mariés}}, {{unité|940|veufs ou veuves}} et {{unité|1023|célibataires divorcés}}<ref name=STATTAB/>.

En 2008, la proportion d'étrangers s'élevait à 29 % de la population totale, dont 68,1 % séjournaient en Suisse depuis plus de dix ans<ref name="scrismorges" />. La population étrangère pourrait devenir de plus en plus nombreuse dans la ville à cause des facteurs conjugés de la baisse de la [[natalité]] en Suisse et de la hausse de l'[[immigration]]. La ville a connu un flux importants d'immigrants [[italie]]ns, durant le {{s-|XX}}, cette population est maintenant en grande partie naturalisée, mais a tout de même laissé sa trace dans la culture morgienne. 82,3 % de la population parle français à la maison, 4,2 % parlent l'allemand et 4,0 % l'italien. Parmi les habitants de la commune, 21,4 % sont nés à Morges, 29,2 % ont vu le jour ailleurs dans le [[canton de Vaud]] et 17,5 % sont nés dans un autre canton suisse<ref name=STATTAB/>.

En 2000, on trouvait à Morges {{unité|6628|logements}}, avec une moyenne de {{unité|2.14|habitants}} par logement<ref name=ofs/>. {{unité|2727|logements}} n'étaient habités que par une seule personne et 242 par cinq personnes ou plus. Parmi les couples mariés, {{unité|1742}} n'avaient pas d'enfant et {{unité|1618}} en avaient. On y trouvait {{unité|395|parents}} seuls avec un ou des enfants à charge et {{unité|119|habitants}} en collocation<ref name=STATTAB/>.

Toujours au début du {{s-|XXI}}, sur un total de {{unité|1330|bâtiments habités}}, on trouvait {{nombre|500|villas}} individuelles, {{nombre|503|bâtiments}} locatifs, {{nombre|234|bâtiments}} à usages multiples et {{nombre|93|bâtiments}} commerciaux ou industriels également utilisés comme lieu d'habitation. Sur les {{nombre|500|villas}} individuelles, 6 % avaient plus de {{nombre|80|ans}} et 7 % moins de dix ans, la moyenne étant de 40 à {{nombre|54|ans}}. On remarque que les maisons collectives sont en moyenne plus anciennes puisque plus de 21 % s'entre elles datent d'avant [[1919]]<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.pxweb.bfs.admin.ch/Database/German_09%20-%20Bau-%20und%20Wohnungswesen/09.2%20-%20Geb%C3%A4ude%20und%20Wohnungen/09.2%20-%20Geb%C3%A4ude%20und%20Wohnungen.asp?lang=1&prod=09&secprod=2&openChild=true|titre=Construction et logement|site=Office fédéral de la Statistique, STAT-TAB|consulté le=20 juin 2013|archiveurl=https://web.archive.org/web/20140907111534/http://www.pxweb.bfs.admin.ch/Database/German_09%20-%20Bau-%20und%20Wohnungswesen/09.2%20-%20Geb%C3%A4ude%20und%20Wohnungen/09.2%20-%20Geb%C3%A4ude%20und%20Wohnungen.asp?lang=1&prod=09&secprod=2&openChild=true|archivedate=7 septembre 2014|brisé le = 2024-02-10}}.</ref>.

Depuis la fondation de la ville, au {{s-|XV}}, la population a constamment augmenté. De {{nombre|130|habitants}} en 1459, elle croît régulièrement jusqu'à la [[Seconde Guerre mondiale]]. Par la suite, elle connaît une expansion rapide et exponentielle jusqu'en 1990. Cette croissance importante s'explique notamment par l'immigration massive de travailleurs italiens, puis portugais, dans la période d'[[après-guerre]] et jusqu'à la fin de la [[guerre froide]]<ref>{{Ouvrage|langue=it|prénom1=Ercole|nom1=Scori|titre=Comportamenti Sociali e Cultura|sous-titre=Demografia e Movimenti di Popolazione|volume=4|lieu=Milan|éditeur=Garzanti|collection=Guida all'Italia Contemporanea|année=1999|passage=32-38|isbn=|consulté le=24 juin 2013}}</ref>.

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<ref name=STATTAB>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.pxweb.bfs.admin.ch/Dialog/varval.asp?ma=px-f-40-4A01&ti=Evolution+de+la+population+selon+la+r%E9gion%2C+1850%2D2000&path=../Database/French_40%20-%20Recensement%20f%E9d%E9ral%20de%20la%20population/40.4%20-%201850-2000/&lang=2&prod=40&openChild=true&secprod=4|titre=Recensement fédéral de la population (1850-2000)|site=Office fédéral de la Statistique, STAT-TAB|consulté le=20 juin 2013}}.</ref>

=== Gentilé et surnom ===
Les habitants de la commune se nomment les Morgiens<ref name=":0">{{Lien web |langue=fr |titre=Découverte de nos villes et villages - Morges |url=https://journaldemorges.ch/ma-region/decouverte-de-nos-villes-et-villages/morges2/https%3A%2F%2Fjournaldemorges.ch%2Fma-region%2Fdecouverte-de-nos-villes-et-villages%2Fmorges2 |site=Journal de Morges |consulté le=2022-02-11|brisé le = 2024-02-10}}.</ref>{{,}}<ref name=":02">{{Ouvrage|auteur1=Charles Roux|titre=Noms et sobriquets des Vaudois|passage=62|lieu=[[Yens-sur-Morges]]|éditeur=Cabédita|date=2001|pages totales=129|isbn=2-88295-339-9}}</ref>.

Ils sont surnommés les zizelettes (petits oiseaux en [[patois vaudois]] ; selon une histoire, les habitants auraient servi de tout petits oiseaux à des prix exorbitants)<ref name=":0" />{{,}}<ref name=":02" />{{,}}<ref>{{Article|auteur1=L. Monnet|titre=Zizelettes, singes, oies|périodique=Conteur vaudois|date=25.11.1899|lire en ligne=https://www.e-periodica.ch/digbib/view?pid=cov-001%3A1899%3A37%3A%3A861&referrer=search#862|pages=2}}</ref>.

=== Éducation ===
Les établissements primaires de la région morgienne sont séparés en deux groupes : Morges Est et Morges Ouest. Les écoles primaires de Morges Est accueillent {{nombre|974|élèves}} de Morges, [[Aclens]], [[Bremblens]], [[Échichens]], [[Saint-Saphorin-sur-Morges|St-Saphorin-sur-Morges]], [[Colombier (VD)|Colombier]] et [[Romanel-sur-Morges]]<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.web-vd.ch/vd_dgeo/etablissements/resultat.php?nom=Etablissement%20primaire%20de%20Morges%20Est&RECORD_KEY|titre=Établissement primaire de Morges Est|site=Département de la formation, de la jeunesse et de la culture, Direction générale de l'enseignement obligatoire|consulté le= 21 juin 2013}}.</ref>{{,}}<ref name=ecoles>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.morges.ch/fr/vivre-a-morges/ecoles-et-accueil-de-l-enfance/etablissements-scolaires-125-43|titre=Vivre à Morges, Établissements scolaires|site=morges.ch|consulté le= 21 juin 2013|brisé le = 2024-02-10}}.</ref>. Ces derniers sont répartis dans {{nombre|12|bâtiments}} scolaires : ''Aclens'', ''Bremblens'', ''Échichens'', ''Colombier'', ''Romanel'', ''St Saphorin'', ''Bluard'', ''Chanel'', ''Square central'', ''Gracieuse'' et ''Pré Maudry''<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.epmorges-est.ch/index.php/sites-exemples|titre=Présentation des collèges|site=EPMorges Est|consulté le= 21 juin 2013|brisé le = 2024-02-10}}.</ref>. Les écoles primaires de Morges Ouest regroupent {{nombre|768|élèves}} de six communes : Morges, [[Chigny (Vaud)|Chigny]], [[Lully (Vaud)|Lully]], [[Tolochenaz]], [[Vufflens-le-Château]] et [[Monnaz]]<ref name=ecoles/>. Huit sites sont concernés : ''Lully'', ''Tolochenaz'', ''Vufflens-le-Château (Chigny-Monnaz)'', ''Burtignière'', ''Charpentiers'', Dubochet, ''Petit-Dézaley'' et ''Vogéaz''<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.web-vd.ch/vd_dgeo/etablissements/resultat.php?nom=Etablissement%20primaire%20de%20Morges%20Ouest&RECORD_KEY|titre=Établissement primaire de Morges Ouest|site=Département de la formation, de la jeunesse et de la culture, Direction générale de l'enseignement obligatoire|consulté le= 21 juin 2013}}.</ref>. Les {{nombre|825|élèves}} du cycle secondaire étudient tous sur le site de ''Beausobre''.

Morges abrite l'un des 11 [[Gymnase en Suisse|gymnases]] vaudois. Fondé en [[1992]], le gymnase de Morges<ref>{{Lien web|titre = Gymnase de Morges|url = http://www.gymnase-morges.ch}}.</ref> fut déplacé sur le nouveau site de Marcelin<ref>{{Lien web|titre = Marcelin|url = http://www.marcelin.ch/pvm/index.php|brisé le = 2024-02-10}}.</ref> en [[2003]]. Les quelque {{nombre|1240|élèves}} sont répartis en {{nombre|59|classes}}<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.gymnase-morges.ch/presentation.html|titre=Présentation|site=Gymnase de Morges|consulté le= 21 juin 2013|brisé le = 2024-02-10}}.</ref>. Le site de Marcelin héberge également le CEPM (Centre d'Enseignement Professionnel de Morges), qui dispense des cours aux apprentis en bâtiment, [[maçonnerie]], [[Peintre en bâtiment|peinture]], [[menuiserie]], [[charpenterie]], [[métallurgie]], technique du bâtiment et [[paysagisme]]<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.vd.ch/etablissements-de-formation/centre-denseignement-professionnel-de-morges-cepm/le-centre/|titre=Unités de formation|site=CEPM|consulté le= 22 juin 2013}}.</ref>. L'école d'agriculture (Agrilogie) et l'école ménagère (CEMEF<ref group=note>[http://www.cemef.ch Centre d'enseignement des métiers de l'économie familiale].</ref>) se trouvent elles aussi sur le site. En outre, la ville abrite aussi l'OPTI<ref group=note>[http://www.optivd.ch Office de perfectionnement scolaire de transition et d'insertion].</ref>, l'ORIF<ref group=note>[http://www.orif.ch Organisation romande d'intégration professionnelle pour personnes handicapées].</ref> et l'école d'assistants en soins et santé communautaire (ASSC)<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.morges.ch/fr/vivre-a-morges/formation-et-emploi/liste-des-ecoles-et-instituts-de-formation-44-69|titre=Vivre à Morges, Formation et Emploi|site=morges.ch|consulté le= 21 juin 2013|brisé le = 2024-02-10}}.</ref>.

Au niveau de l'éducation supérieure, la ville se trouve dans la zone d'influence de l'[[École polytechnique fédérale de Lausanne]] (EPFL) et de l'[[Université de Lausanne]] (UNIL).

=== Manifestations culturelles ===
[[Fichier:Marche morges.JPG|vignette|La Grand-Rue, un jour de marché.]]
[[Fichier:Morges Lakefront.jpg|vignette|La promenade des quais.]]
La ville de Morges est comparativement très animée par rapport aux autres communes de cette taille. Grâce aux relations privilégiées qu'elle a développées avec ses [[villes jumelles]] : [[Rochefort (Belgique)|Rochefort]], [[Vertou]] et dans un certain sens [[Tournon-sur-Rhône]], on retrouve des festivals jumeaux entre ces villes.

Chaque année, d'avril à mi-mai, la ville célèbre la [[Fête de la tulipe]], au cours de laquelle plus de {{unité|200000|tulipes}} et des centaines de variétés sont présentées, principalement au Parc de l'Indépendance. Les [[Arrangement floral|arrangements]] ainsi constitués forment des figures complexes aux couleurs variées. Cet événement attire chaque année plus de {{unité|100000|visiteurs}}, ce qui en fait la plus grande exposition florale de [[Suisse]]<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.villesfleuries.ch/fileadmin/images/Morges/Programmecomplet2010-3.pdf|titre={{40e}} Fête de la tulipe : Programme|site=villesfleuries.ch|consulté le=28 juin 2013|brisé le = 2024-02-10}}.</ref>. Les [[floralies]] ''Les quais du dahlia'', qui se déroulent chaque année de juillet à août sont étroitement liées à cette dernière.

Au début mai, Morges reçoit ''Puces du design'', foire du [[design]] qui réunit une centaine d'exposants suisses et internationaux vendant du mobilier du {{s mini-|XX|e}}, de la mode et des accessoires [[vintage]], dans la halle [[Chemins de fer fédéraux suisses|CFF]].

Tous les deux ans<ref group=note>Toutes les années impaires.</ref>, en juin, Morges est le siège du ''[[Conférence scientifique|Symposium]] international de [[sculpture]]'' qui voit exposer des artistes sculpteurs de tous les horizons, sur la place d'armes du [[château de Morges]]. C'est également le lieu de départ du ''Swiss Classic British Car Meeting'', rencontre de collectionneurs d'anciennes voitures anglaises, dont l'édition 2011 a accueilli environ {{unité|20000|spectateurs}}.

Jumelé avec son homologue français de [[Tournon-sur-Rhône]], le festival humoristique ''Morges-sous-Rire'' se déroule tous les ans en juin, principalement sur le site de Beausobre. S'y produisent de nombreux comiques suisses et français. C'est également à cette période que se situe ''Le Paillote Festival''. Ce festival de musique gratuit se déroule à la mi-septembre dans le Parc de l'Indépendance et accueille des groupes régionaux comme des ensembles de renommée internationale.

''[[Le livre sur les quais]]'', créé en 2010, a accueilli plus de {{unité|40000|visiteurs}}, lors de son édition 2012. Ce salon du livre, qui se tient au début de septembre et réunit plusieurs centaines d'auteurs, des débats, des conférences, s'est imposé comme l'une des manifestations littéraires majeures de Suisse. [[Anne Cuneo]], [[Marc Levy]] et [[Jean d'Ormesson]] y ont, entre autres, participé.

Située au cœur de la région [[viticole]] de [[La Côte AOC|la Côte]], Morges accueille également de grandes manifestations liées à l'œnologie, et notamment ''Divinum'', foire aux vins de la région, et la ''Nuit des épouvantails'', fête traditionnelle qui se déroule en septembre, avant la période des [[vendanges]]. La tradition veut qu'à cette occasion, les habitants brûlent le roi des [[épouvantails]], pour célébrer le début des vendanges. La légende dit qu'une nuit d'automne [[1387]], les vignerons, qui avaient omis d'offrir sa part de la récolte au [[comte de Savoie]], avaient vu leurs champs envahis par une armée d'épouvantails. Agénor, un courageux vigneron de la région, serait alors allé supplier le comte de les protéger du fléau. Sur les conseils de ce dernier, les vignerons seraient descendus à Morges depuis les hauteurs de [[Denens]] et, sur la place de l'église, auraient brûlé le roi des [[épouvantails]]<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.nuitdesepouvantails.ch/Lalegende.html|titre=Site de la nuit des épouvantails, La légende|site=nuitdesepouvantails.ch|consulté le=28 juin 2013|brisé le = 2024-02-10}}.</ref>.

À la fin de l'année, en décembre, marché de Noël dans les jardins du château, où s'installent des commerçants vendant des objets, des crèches et des gourmandises du monde entier.

=== Santé ===
De nombreux services de santé sont implantés dans Morges. La grande majorité de ces services appartiennent à l'Ensemble Hospitalier de La Côte.

Parmi ces services on compte six centres médicaux (Hôpital de Morges, Clinique de Morges, Centre de Neurologie, Centre digestif des Halles, Permanence des Halles et Centre médical Charpentiers) et 2 EMS (Parc de Beausobre et Nelty de Beausobre)<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Ensemble Hospitalier de la Côte |url=https://www.ehc-vd.ch/ |site=ehc-vd.ch |consulté le=2023-09-06}}.</ref>.

=== Sport ===
Morges compte un grand nombre de clubs sportifs<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.morges.ch/fr/vivre-a-morges/sports/liste-des-clubs-et-societes-sportives-12-1695|titre=Vivre à Morges, Sports, Liste des clubs et sociétés sportives|site=morges.ch|consulté le=24 juin 2013}}.</ref>, notamment :
{{Colonnes|nombre=2
|
* AFC Morges Bandits, [[football américain]]
* A.S. [[rugby (sport)|Rugby]] Morges
* [[Badminton]] Club Morges
* Cercle d'[[Escrime]] de Morges
* CTT Forward Morges, [[tennis de table]]
* Cyclophile Morgien, [[cyclisme]]
* École de [[danse]] de la Côte<ref>{{Lien web|url=http://www.ecolededansedelacote.ch/pages/indexpag.html|titre=Site internet de l'école de danse de la Côte|site=ecolededansedelacote.ch|consulté le=26 juin 2013}}.</ref>
* FC Forward Morges, club de [[football]]
* [[Forward Morges Hockey Club|Forward Morges HC]], [[hockey sur glace]]
* Forward Rowing Club Morges, club d'[[aviron (sport)|aviron]]
* FSG Morges, [[gymnastique]]
* IHC Ice Lions Morges, [[Inline hockey]]
* [[Judo]]-Club Morges
* Ming-Ch'uan Kung-fu, club d'[[Art martial|arts martiaux]]
* Morges-[[Basket-ball|Basket]]
* Morges-[[Natation]]
* [[Tennis]]-Club
* Tribu Du Grand Lac (TDGL), Groupe [[scout]]<ref>{{Lien web|url=http://www.tdgl.ch/|titre=Présentation du groupe|site=tdgl.ch|consulté le=26 juin 2013}}.</ref>
* Zen Do Ryu, [[arts martiaux]] et [[self-défense]]
}}

Morges était également pressentie pour devenir [[ville olympique]], à l'occasion des [[jeux olympiques de la jeunesse d'hiver de 2020]], en accueillant notamment les compétitions de [[curling]]. Le projet, soutenu par la Municipalité, a cependant été rejeté par le [[Législatif communal en Suisse#Vaud|Conseil communal]] en février 2018, pour des raisons financières<ref>{{Lien web|url=https://www.letemps.ch/suisse/morges-renonce-accueillir-epreuves-curling-lors-joj-2020|titre=Morges renonce à accueillir les épreuves de curling lors des JOJ 2020|site=letemps.ch|consulté le=1er mars 2018}}.</ref>.

== Culture et patrimoine ==
[[File:Galère La Liberté.JPG|thumb|Le 23 juin 2001, après cinq années de construction, dans les règles de construction du {{s-|XVII}} la [[Réplique de bateau|réplique]] d'une [[Galère (navire)|galère]] a été lancée à Morges. Baptisé ''[[La Liberté (galère)|La Liberté]]'', ce navire effectue des croisières sur le [[Léman]] depuis sa base de Morges<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.galere.ch|titre=Page d'accueil|site=Site de la Galère de Morges|consulté le= 21 juin 2013}}.</ref>.]]
La culture morgienne est très développée{{Référence nécessaire|date=12 mai 2021}}. La décoration florale de la ville, notamment lors de la fête de la tulipe, mais aussi pendant le reste de l'année, où l'on voit l'Hôtel de ville arborer des gerbes de fleurs aux couleurs de la cité, lui a valu le surnom de « Morges la Coquette »{{Référence nécessaire|date=12 mai 2021}}. En outre, le passé médiéval de la commune de Morges explique qu'on y trouve diverses constructions anciennes, surtout au centre-ville.

=== Patrimoine bâti ===
Morges compte de nombreux [[Inventaire suisse des biens culturels d'importance nationale et régionale|biens culturels]], parmi lesquels l'[[ancienne auberge de la Croix Blanche (Morges)|ancienne auberge de la Croix Blanche]] (Grand-Rue 70-72), la [[maison Blanchenay]] (actuellement [[Musée Forel]]) (Grand-Rue 54) et l'ancienne [[maison Linder]] (Grand-Rue 94)<ref name=mahMorges />. Il convient de mentionner également l'[[Hôtel de ville de Morges|Hôtel de ville]], en molasse rougeâtre locale, qui date du {{s-|XVI}}, l'ancienne [[Grenette-Casino de Morges|grenette-casino]], ainsi que le [[temple de Morges|temple protestant]], à l'extrémité nord de la Grand-Rue. Le [[château de Morges]], construit pour défendre la cité, est situé près du port protégé donnant accès au Léman. Il abrite le [[Musée militaire vaudois]]<ref name=mahMorges />.

<gallery>
Hôtel de ville Morges.JPG|L'[[hôtel de ville de Morges]].|alt=Hôtel de ville de Morges
Morges - Musée Alexis Forel 01.jpg|Le musée [[Alexis Forel]] dans la [[maison Blanchenay]].|alt=Maison Blanchenay
Palafitte Morges Les Roseaux 5 1.jpg|Site [[néolithique]] des Roseaux.|alt=Site néolithique des Roseaux
Morges - Temple 01.jpg|[[Temple de Morges]].
</gallery>

=== Musées ===
[[File:Morges château.jpg|thumb|Le [[château de Morges]], qui abrite quatre [[musée]]s.|alt=Le château de Morges]]
Le [[château de Morges]] regroupe plusieurs musées entre ses murs : le Musée militaire vaudois, le Musée de l'artillerie, le Musée suisse de la figurine historique et le Musée de la gendarmerie vaudoise<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.musees.vd.ch/fr/chateau-morges/accueil/|titre=Le Château de Morges et ses quatre musées|site=musees.vd.ch|consulté le=24 juin 2013|brisé le = 2024-02-10}}.</ref>.

Sur la Grand-Rue, on trouve le [[Musée Alexis Forel]], qui présente des œuvres et estampes réalisées par [[Alexis Forel]] dans la [[maison Blanchenay]], ainsi que des informations relatives à l'histoire de Morges<ref name=morges-culture>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.morges.ch/fr/vivre-a-morges/culture/|titre=Vivre à Morges, Culture|site=morges.ch|consulté le=24 juin 2013|brisé le = 2024-02-10}}.</ref>.

Le musée Paderewski situé dans l'ancien grenier bernois présente des objets, archives et ouvrages liés à la vie d'[[Ignacy Paderewski]], pianiste et homme politique [[Pologne pendant la Seconde Guerre mondiale|polonais]]. La Fondation Bolle présente des œuvres de l'artiste [[Alfred Bolle]], une exposition [[iconographique]] morgienne et des expositions photographiques temporaires<ref name=morges-culture/>.

=== Théâtre et cinéma ===
On compte trois salles de spectacle en ville : l'ancien Casino, le [[théâtre de Beausobre]]<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.beausobre.ch/|titre=Théâtre de Beausobre|site=beausobre.ch|consulté le=27 juin 2013}}.</ref>, de {{nombre|850|places}}, et le théâtre des Trois P'tits Tours, près du parc de l'Indépendance. Il y a également un cinéma, l'Odéon<ref name=morges-culture/>.

=== Musique ===
La ville abrite le Conservatoire de l'Ouest Vaudois<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.covaud.ch|titre=Conservatoire de l'Ouest Vaudois|site=covaud.ch|consulté le=27 juin 2013}}.</ref>, sur le site de Beausobre. En outre, il existe également plusieurs organes indépendants dans le domaine de la musique, dont trois chœurs mixtes : ''Alphega'', ''La Récréation'' et ''Les Mouettes'', un chœur strictement classique (''Pro Classica''), et le chœur du Gymnase de Morges. Notons aussi l'''Orchestre de Chambre de Morges''.

=== Patrimoine naturel ===
Le naturaliste français Justin Macquart citait en 1851, parmi les arbres qui l'ont le plus impressionné en [[Europe]], deux ormes remarquables en [[Suisse]] :

{{citation|''C'est particulièrement dans les environs de [[Genève]] que j'ai observé les arbres les plus remarquables. En parcourant la rive septentrionale du lac jusqu'à [[Villeneuve (Vaud)|Villeneuve]], j'ai vu dans une riante prairie près de la jolie petite ville de Morges deux Ormes aux dimensions colossales. Chacun d'eux avait à la sortie du sol 17 mètres de circonférence, et sa couronne était d'une très-grande étendue. Dès l'année [[1541]], ces Ormes étaient d'une grosseur remarquable. L'un d'eux a été renversé en [[1824]]''<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Justin|nom1=Macquart|titre=Arbres et arbrisseaux d'Europe et leurs insectes|lieu=Lille|éditeur=Mémoires de la Société des sciences de l'agriculture et des arts de Lille|année=1851|pages totales=300|passage=197|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=https%3A%2F%2Fbooks.google.fr%2Fbooks%3Fid%3DwrcEAAAAQAAJ&printsec=frontcover&q=morges|consulté le=22 juin 2013}}</ref>.}}

Le plus petit des deux cours d'eau de la commune, le Bief, est actuellement l'objet d'un projet de renaturation qui devrait s'achever à l'horizon 2018<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.morges.ch/media/document/0/23_06_2016_port_bief_complet.pdf|titre=Préavis de la Municipalité au Conseil Communal : Demande d'un crédit [...] pour la renaturation du Bief, le dragage du port et la remise en état des installations portuaires|site=morges.ch|consulté le=14 juillet 2016}}.</ref>. Cette démarche devrait permettre de faciliter la [[migration des oiseaux]] qui traversent la région au printemps, en provenance de l'[[Afrique]]{{Référence nécessaire|date=12 mai 2021}}. Le remodelage de l'estuaire devrait notamment permettre d'offrir des niches écologiques propices aux haltes de nombreuses espèces.

=== Cultes ===
* Église évangélique réformée, 1, place de l'Église<ref>[http://morges.eerv.ch/  Page officielle de la paroisse réformée]</ref>. Le [[temple de Morges]] est un monument historique protégé d'architecture baroque.
* Église catholique Saint-François-de-Sales<ref>[http://www.cath-vd.ch/-Paroisse-de-Morges-.html Page officielle de la paroisse de Morges]</ref>, 31, rue Louis de Savoie

=== Associatif ===

L'[[organisation non gouvernementale environnementale]] morgienne la plus célèbre est sans doute le [[fonds mondial pour la nature]], plus connu sous le nom de WWF pour ''World Wide Fund'' (initialement ''World Wildlife Fund'', Fonds Mondial pour la Vie sauvage) fondé à Morges le 29 avril 1961<ref name="wwfbrief">{{Lien web|langue=en|url=http://wwf.panda.org/wwf_quick_facts.cfm|titre=WWF Word Wide Fund (Fonds mondial pour la Nature)|consulté le=10 juin 2015}}.</ref>. Dans ses premières années d'existence, il partage ses locaux avec l'[[union internationale pour la conservation de la nature]]. En [[1979]], le WWF déménage ses locaux à quelques kilomètres de Morges, dans la petite ville de [[Gland (Vaud)|Gland]], qui aujourd'hui encore abrite son siège mondial.

L'architecture, l'environnement et la culture de la ville sont en outre protégés par l'association pour la sauvegarde de Morges (ASM), une organisation locale fondée en 1985 qui s'illustre notamment dans la promotion culturelle du centre historique, en organisant des tours et visites guidées<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.asm-morges.ch/bulletin/|titre=Bulletins|site=site de l'Association pour la Sauvegarde de Morges|consulté le=10 février 2015}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.asm-morges.ch/activites/|titre=Activités|site=site de l'Association pour la Sauvegarde de Morges|consulté le=10 février 2015}}.</ref>.

=== Personnalités liées à la commune ===
{{Article détaillé|Liste de personnalités liées à Morges}}
[[Fichier:Petit-Yersin.jpg|thumb|upright=0.9|Le docteur [[Alexandre Yersin]], découvreur du vaccin antipesteux, a passé toute son enfance à Morges.|alt=Alexandre Yersin]]

* [[Germaine Suter-Morax]] (1896-1974), pionnière de l'accueil en Suisse romande d'anciennes déportées françaises de la Résistance.

* [[Louis Ier de Vaud|Louis de Savoie]] (1250-1303)<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://fmg.ac/Projects/MedLands/BURGUNDY%20Kingdom.htm#_Toc310954307|titre=Burgundy kingdom nobility, Barons de Vaud|site=Foundation for Medieval Genealogy|consulté le= 22 juin 2013}}.</ref>, sire de Vaud, fondateur de la ville
* [[Marguerite de Savoie (1420-1479)|Marguerite de Savoie]] (1420-1479), duchesse
* [[Jean-Jacques Cart]] (1748-1813), juriste, politique et révolutionnaire vaudois
* [[Louis Buvelot]] (1814-1888), artiste peintre
* [[Eugène Bersier]] (1831-1899), [[prédicateur]], pasteur de l'[[Église réformée de France|Église réformée]] de Paris
* [[François-Alphonse Forel]] (1841-1912), médecin, fondateur de la [[limnologie]] et à l'origine de l'explication du mystère d'[[Euripe]]
* [[Auguste Forel]] (1848-1931), psychiatre, eugéniste
* [[Alexis Forel]], (1852-1922), [[Gravure|graveur]]
* [[Ignacy Paderewski]] (1860-1941), [[musicien]] et [[personnalité politique]] [[Pologne|polonaise]], vécut à Morges pendant {{nombre|43|ans}}<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.paderewski-morges.ch/web_fr/biographie.asp|titre=Biographie - Tableau synoptique|site=Musée Paderewski|consulté le= 22 juin 2013|brisé le = 2024-02-10}}.</ref>.
* [[Roger Vittoz]] (1863-1925), médecin [[Psychosomatique|psychosomaticien]]
* [[Alexandre Yersin]] (1863-1943), [[biologiste]], découvreur du [[Vaccination|vaccin]] contre la bactérie de la [[peste]] (''[[Yersinia pestis]]''), en [[1894]]
* [[Victor Morax]] (1866-1935), médecin, découvreur de [[Moraxella|''Moraxella lacunata'']], bactérie à l'origine de la [[conjonctivite]]
* [[Jean Schopfer]], plus connu sous le nom de [[Claude Anet]] (1868-1941), joueur de tennis, journaliste et écrivain
* [[Albert Muret]] (1874-1955), peintre et écrivain
* [[Igor Stravinsky]] (1882-1971), compositeur russe, habita à Morges de 1915 à 1917 dans la Villa Rogivue (devenue aujourd'hui l'Hôtel La Maison d'Igor). 
* [[Milo Martin]] (1893-1970) sculpteur et médailleur
* [[Alfred Oulevay]] (1896-1965), homme politique, directeur des usines Oulevay de 1927 à 1950
* [[Lydia von Auw]] (1897-1994), pasteure, théologienne et historienne suisse, prête son nom à une place dans le quartier de l’Églantine
* [[Armel Guerne]] (1911-1980), [[poète]] et traducteur, entre autres, d'auteurs romantiques allemands, d'[[Herman Melville]]<ref group=note>[[Armel Guerne]] est notamment l'auteur de la préface et le traducteur de ''[[Moby Dick]]''.</ref>, de [[Lao Tseu]], de [[Yasunari Kawabata]], est né à Morges. Son père fut pendant quelques années le propriétaire de la Villa Rogivue, où séjourna Stravinsky.
* [[Élisabeth Burnod]] (1916-1979), écrivain vaudoise, première épouse de [[Edmond Kaiser]].
* [[Bernard Clavel]] (1923-2010), écrivain
* [[Jacques Dubochet]] (1941), biochimiste, prix Nobel de chimie 2017, conseiller communal
* [[Pierre Fehlmann]] (1942), [[grand navigateur|navigateur]]
* [[Nuria Gorrite]] (1970), ancienne syndique (2008-2012), actuellement [[Conseil d'État (Vaud)|conseillère d'État]]
* [[Yves Mettler]] (1976), artiste
* [[Yannick Weber]] (1988), joueur de hockey
* [[Yann Sommer]] (1988), [[footballeur]] international suisse
* [[Nicolas-Guy Kunz]] (1989), sept fois champion suisse d'[[escrime]]
*[[Nikola Vučević]] (1990), joueur de [[basket-ball]] aux [[Bulls de Chicago]] né à Morges et international [[monténégrin]]

=== Morges dans la littérature ===
* Le cycle romanesque ''[[Les Colonnes du ciel]]'', de [[Bernard Clavel]], situe une importante partie de son action à Morges. Les personnages principaux atteignent les lieux dans le deuxième volume intitulé ''La lumière du lac'', le lac en question étant le [[Léman]], véritable « personnage » du récit<ref>{{Lien web|url=http://www.bibliothequesonore.ch/livre/21933|langue=fr|titre=Les colonnes du ciel|site=Bibliothèque Sonore Romande (BSR)|consulté le=11 juillet 2016}}.</ref>.

=== Héraldique ===
{{Blason commune
 | commune             = Morges
 | image               = CHE Morges COA.svg
 | blasonnement        = Coupé d'argent et de gueules à deux fasces ondées de l'un en l'autre<ref>{{Lien web|url=http://www.rsv.vd.ch/dire-cocoon/rsv_site/annexes/rsv/8964.pdf|langue=fr|titre=Annexe à l'arrêté relatif aux armoiries communales (AAC) du 10 février 1925 (175.12.1)|page=26|consulté le=13 juillet 2015}}.</ref>.
 | explications        = Les premières apparitions de ce blason surviennent dès 1530 dans les documents officiels. Elles rappellent, notamment par leurs couleurs, les armoiries de la [[maison de Savoie]], fondatrice de la ville. Les deux fasces d'argent et de gueules symbolisent les deux rivières qui marquent les frontières de Morges : la [[Morges (rivière)|Morges]], au sud-ouest et le [[Bief (rivière)|Bief]], au nord-est<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.faovd.ch/alphabet/index/commune/39_morges|titre=Morges|site=Canton de Vaud, Feuille des avis officiels|consulté le=23 juin 2013|brisé le = 2024-02-10}}.</ref>.
 | statut              = Les armoiries de la commune sont approuvées par le [[canton de Vaud]].
 | titre               = non
}}

== Économie ==
=== Emploi ===
Avec un taux de [[chômage]] à 4,72 %, légèrement en dessous de la moyenne cantonale (5,03 %), en [[2000]]<ref name="scrismorges"/>, l'économie morgienne est en bonne santé{{Référence nécessaire|date=12 mai 2021}}. La même année, le ratio de travailleurs de sexe masculin et de sexe féminin était de neuf femmes pour onze hommes, contre sept pour treize, en [[1980]]. En [[2008]], le nombre total d'[[équivalent temps plein]] était de {{unité|6864}}<ref name=OFS>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.pxweb.bfs.admin.ch/Database/French_06%20-%20Industrie%20et%20services/06.2%20-%20Entreprises/06.2%20-%20Entreprises.asp?lang=2&prod=06&secprod=2&openChild=true|titre=Industrie et services, Entreprises|site=Office fédéral de la Statistique, STAT-TAB|consulté le= 22 juin 2013|brisé le = 2024-02-10}}.</ref>. Notons aussi une forte proportion d'emplois dans le [[secteur tertiaire]] : presque quatre habitants sur cinq (contre trois sur quatre au niveau cantonal). Ce schéma correspond à celui de la plupart des milieux urbains suisses{{Référence nécessaire|date=12 mai 2021}}. Le [[secteur secondaire|secondaire]] détient 19,3 % des emplois, tandis que le primaire ne représente que 1,8 %. 57 % des Morgiens travaillent dans une autre commune, dont 16,7 % à [[Lausanne]] et 4,5 % à [[Genève]]. On remarque le phénomène inverse au niveau des actifs travaillant dans la commune. Plus de 55 % des actifs utilisent un véhicule motorisé privé pour se rendre sur leur lieu de travail. Ces trajets durent, en moyenne, 20 à {{nombre|30|minutes}}<ref name="scrismorges"/>.

<center>
{| class="wikitable" style="text-align:center; width:40%;"
|+ '''Situation professionnelle des actifs en 2000'''<ref name="scrismorges"/>
|
! scope=col | Part
|-
! scope=row | Employés
| 27 %
|-
! scope=row | Professions intermédiaires
| 22 %
|-
! scope=row | Travailleurs non qualifiés
| 18 %
|-
! scope=row | Professions intellectuelles et d'encadrement
| 13 %
|-
! scope=row | Indépendants et collaborateurs familiaux
| 11 %
|-
! scope=row | Ouvriers qualifiés
| 9 %
|}
</center>

=== Entreprises et commerce ===
La ville abritait le siège de la multinationale [[Logitech]], jusqu'au {{date|13 juin 2013}}. Délocalisé sur le campus de l'[[École polytechnique fédérale de Lausanne|EPFL]], l'entreprise [[informatique]] a fait place à l’entreprise de biotechnologies agricoles [[Monsanto]]<ref>{{article|titre=Logitech quitte Morges, Monsanto prend sa place|url texte=https://www.tdg.ch/economie/logitech-quitte-morges-monsanto-prend-place/story/14630129|auteur=Emmanuel Borloz|périodique=[[Tribune de Genève]]|date=6 juin 2013}}</ref>. Les usines Pasta Gala du géant [[Coop (Suisse)|Coop]] qui produisaient les pâtes ''Napoli'' et ''Gala'', ont pour leur part fermé en 2014<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.coop.ch/pb/site/medien/node/78545658/Lfr/index.html|titre=Communiqué de presse - Pasta Gala fermera ses portes fin 2014|site=Coop|consulté le=11 juillet 2016|brisé le = 2024-02-10}}.</ref>. La compagnie pharmaceutique [[Incyte]] a annoncé en février 2018 qu'elle reprendra la parcelle pour y construire son siège européen, avec 150 emplois à la clé<ref>{{Lien web|langue=fr|url=https://www.lacote.ch/articles/regions/district-de-morges/une-societe-de-biopharma-sur-pasta-gala-740104|titre= Morges: une société de biopharma sur le site de Pasta Gala |site=Coop|consulté le=1er mars 2018}}.</ref>. Le tissu économique de la ville reste dense avec entre autres un grand nombre de surfaces commerciales, au centre-ville<ref>{{Lien web|langue=fr|url=https://www.openstreetmap.org/#map=17/46.50941/6.49788|titre=centre-ville de Morges|site=OpenStreetMap|consulté le=11 juillet 2016}}.</ref>. En [[2008]], sur les {{unité|6864|actifs}} travaillant dans la commune, 23 % travaillaient dans le [[commerce de détail]], 19 % dans la [[santé]], 8 % dans l'[[éducation]], 7 % dans l'[[hôtellerie]] ou la [[Restaurant|restauration]] et 7 % dans la [[recherche scientifique]]. Suivent ensuite, dans l'ordre, l'[[industrie manufacturière]], les [[banque]]s et [[assurance]]s, l'[[information]], la [[construction]] et l'[[import-export]]<ref name=OFS/>.

== Voir aussi ==
=== Bibliographie ===
{{légende plume}}
* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Richard|nom1=Berger|titre=La contrée de Morges et ses monuments historiques|lieu=Yens|éditeur=[[Éditions Cabédita]]|collection=Sites et villages vaudois|année=1957|pages totales=189|lire en ligne=https://books.google.ch/books?id=BWr3mnf7p0sC&pg=PA7&dq=%22%C3%A2ge+morgien%22}} {{plume}}
* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Paul|nom1=Bissegger|titre=Les Monuments d’art et d’histoire du canton de Vaud, tome V|sous-titre=La ville de Morges|lieu=Berne|éditeur=|année=1998|pages totales=480|isbn=3-909164-66-8|id=Bissegger1998}} {{plume}}
* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Pierre-André|nom1=Bovard|titre=Histoire animée des morgiens (1803-1970)|lieu=Morges|éditeur=|lien éditeur=Impr. Réunies|année=1973|pages totales=309|isbn=}}
* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Pierre|nom1=Corboud|titre=Les sites préhistoriques littoraux du Léman|sous-titre=contribution à la connaissance du peuplement préhistorique dans le Bassin lémanique|lieu=Genève|éditeur=Département d'anthropologie et d'écologie de l'Université de Genève|année=1996|pages totales=438|isbn=}}
* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Pierre|nom1=Corboud|prénom2=Christiane|nom2=Pugin|titre=Les stations littorales de Morges Vers-l'Église et des Roseaux|sous-titre=nouvelles données sur le Néolithique récent et le Bronze ancien lémaniques|lieu=Genève|éditeur=|collection=Annuaire de la Société Suisse de Préhistoire et d’Archéologie|année=1992|passage=7-36|isbn=}}
* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Robert|nom1=Curtat|titre=Morges 1286-1986|sous-titre=Sept siècles d'histoire vivante|lieu=Denges-Lausanne|éditeur=Verseau|année=1986|pages totales=160|isbn=}}
* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=François|nom1=Forel|titre=Histoire de la Ville de Morges|lieu=Morges|éditeur=à la Carte|collection=Témoins du Passé|année=2005|année première édition=1895|pages totales=81|isbn=}}
* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Salvatore|nom1=Gervasi|prénom2=Jacques|nom2=Longchamp|titre=Morges, traces d'un passé récent|éditeur=|lien éditeur=chez l'auteur|année=2007|pages totales=273|isbn=}}
* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Emile|nom1=Küpfer|titre=Morges dans le passé (1286-1798)|lieu=Yens|éditeur=chez l'auteur|collection=Sites et village vaudois|année=|pages totales=100|isbn=}}
* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Valdy|nom1=Lagnel|titre=Casino de Morges|sous-titre=Saga d'un centenaire|lieu=Morges|éditeur=[[Éditions Cabédita]]|année=1952|pages totales=288|isbn=2-88295-301-1}}
* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Patrice|nom1=Rossel|titre=Forward Morges|sous-titre=un siècle de sport|lieu=Yens|éditeur=|lien éditeur=[[Éditions Cabédita]]|année=1999|pages totales=124|isbn=}}

=== Articles connexes ===
{{Catégorie principale}}
{{Colonnes|nombre=2
|
* [[District de Morges]]
* [[Projet d'agglomération Lausanne-Morges]]
* [[Morges (rivière)]]
* [[Château de Morges]]
* [[Hôtel de ville de Morges]]
* [[Ancienne auberge de la Croix Blanche (Morges)|Ancienne auberge de la Croix Blanche]]
* [[Maison Blanchenay]]
* [[Maison Linder]]
* [[La Grande Cité (Morges)]]
* [[Morges–Les Roseaux|Site néolithique des Roseaux]]
* [[Morges–Stations de Morges|Site néolithique des Stations de Morges]]
* [[Gare de Morges]]
* [[Transports de la région Morges-Bière-Cossonay]]
* [[Chemin de fer Bière-Apples-Morges]]
* [[Casino de Morges]]
}}

=== Liens externes ===
{{autres projets|commons=Category:Morges|wikivoyage=Morges}}
* [http://www.morges.ch Site officiel de la commune]
* [http://www.morges-tourisme.ch/fr/index.cfm Site de l'office du tourisme Région Morges]
* {{Autorité}}
* {{Bases}}
* {{Dictionnaires}}
* [http://www.regionmorges.ch/ Site du Projet d'Agglomération Lausanne-Morges, Région Morges]
* [http://www.scris.vd.ch/Data_Dir/ElementsDir/3308/3/F/5642_Morges_RFP2000.pdf, Service Cantonal de Recherche et d'Information Statistiques (SCRIS), Commune de Morges]

== Notes et références ==
{{Traduction/Référence
|lang1=en|art1=Morges
|id1=551750669|lang2=de|art2=Morges
|id2=117915151}}

=== Notes ===
{{Références|groupe=note}}

=== Références ===
{{Références nombreuses|taille=33}}

{{Palette|Communes du district de Morges|Villes de Suisse}}
{{Portail|Vaud}}
{{Bon article|vote=BA|oldid=94860222|date=11 juillet 2013}}

[[Catégorie:Morges]]
[[Catégorie:Commune du canton de Vaud]]
[[Catégorie:Ville en Suisse]]
[[Catégorie:Commune riveraine du lac Léman]]

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