Voir la source de Encyclopædia Britannica

Vous n’avez pas la permission de modifier cette page, pour la raison suivante :

Votre adresse IP fait partie d’une plage qui a été bloquée sur tous les wikis de la Fondation Wikimédia.

Le blocage a été effectué par ‪EPIC‬. Le motif invoqué est Open proxy/Webhost: See the help page if you are affected.

Début du blocage : 2 juillet 2024 à 09:48
Expiration du blocage : 2 juillet 2025 à 09:48

Votre adresse IP actuelle est 206.189.44.186. La plage bloquée est 206.189.32.0/20.

Veuillez inclure tous les détails ci-dessus dans toutes les demandes que vous effectuerez. Si vous pensez avoir été bloqué(e) par erreur, vous pouvez trouver plus d’informations et d’instructions dans la politique globale Pas de serveurs mandataires ouverts.

Sinon, pour discuter du blocage, veuillez publier une demande de révision sur Méta-Wiki. Vous pouvez également envoyer un courriel à la file des coordinateurs VRT à stewards@wikimedia.org, en incluant tous les détails ci-dessus.

Vous pouvez voir et copier le contenu de cette page.

{{Infobox Encyclopédie
 | couleur boîte = 000040
 | titre = {{Blanc|Encyclopædia Britannica}}
 | sous-titre = 
 | titre original = 
 | logo = Encyclopædia Britannica.svg
 | logo taille = 180
 | logo légende = Logotype de la Britannica.
 | date de fondation = [[1768]]
 | fondateur = <!--ou fondateurs-->
 | mise en ligne = 
 | date de fin = [[2010]] (version papier)
 | directeur = <!--ou directeurs-->
 | éditeur = Encyclopædia Britannica, Inc.
 | pays = {{Royaume-Uni}} (1768-1900)<br>{{États-Unis}} (depuis 1901)
 | langue = [[Anglais]]
 | pages = {{formatnum:32640}}
 | nombre de volumes = 32 (en 2008)
 | périodicité = 
 | supports = Papier et en ligne
 | discipline = Généraliste
 | distinction = <!--ou distinctions-->
 | isbn = 1-59339-292-3
 | site web = [http://britannica.com britannica.com]
 | image = Americanized Encyclopædia Britannica title page.jpg
 | image taille = 180
 | image légende = Nouvelle édition américaine de l’''Encyclopædia Britannica'' (1899).
 | précédent = 
 | date précédent = 
 | suivant = 
 | date suivant = 
}}

L{{'}}'''''Encyclopædia Britannica''''' est une [[encyclopédie]] généraliste de langue [[anglais]]e publiée par [[Encyclopædia Britannica (édition)|Encyclopædia Britannica, Inc.]], une société privée basée à [[Chicago]]. Ses articles ciblent un public adulte et instruit, et sont écrits par un personnel d'environ cent rédacteurs à plein temps et plus de {{unité|4000|contributeurs}} experts. La ''Britannica'' est reconnue comme l'encyclopédie la plus universitaire<ref name="kister_1994">{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Kenneth F.|nom1=Kister|titre=Kister's Best Encyclopedias : A Comparative Guide to General and Specialized Encyclopedias|lieu=Phoenix, Arizona|éditeur=Oryx Press|année=1994|numéro d'édition={{2e}} édition|pages totales=495|isbn=978-0-8352-3669-0|lccn=95006195}}.</ref>{{,}}<ref name="sader_1995" />.

L'encyclopédie est publiée pour la première fois entre 1768 et 1771 à [[Édimbourg]], en [[Écosse]], et grandit rapidement en popularité et en taille : sa {{3e|édition}} de 1797 et son supplément (1801) atteignent ensemble vingt volumes<ref>{{en}} Frank A. Kafker et Jeff Loveland, ''The Early Britannica: The Growth of an Outstanding Encyclopedia'', Oxford, Voltaire Foundation, 2009.</ref>{{,}}<ref name="kogan_1958">{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Herman|nom1=Kogan|titre=The Great EB : The Story of the Encyclopædia Britannica|lieu=Chicago|éditeur=The University of Chicago Press|année=1958|lccn=58008379}}.</ref>{{,}}<ref name="encyclopedia_1954" />.

Son statut grandissant l'aide à recruter d'éminents contributeurs. La {{9e|édition}} (1875 – 1889) et la {{11e|édition}} (1911) sont considérées comme des encyclopédies de référence pour leur [[érudition]] et la qualité de leur rédaction<ref name="kogan_1958" />. Dès la {{11e|édition}}, la ''Britannica'' a graduellement raccourci et simplifié ses articles afin d'élargir son marché en Amérique du Nord<ref name="kogan_1958" />. En 1993, elle est devenue la première encyclopédie à adopter une politique de révision continue, par laquelle elle est continuellement réimprimée et chaque article est régulièrement mis à jour<ref name="encyclopedia_1954" />.

L’actuelle {{15e|version}} a une structure en trois parties : une [[Micropædia]] de douze volumes (articles courts, généralement moins de {{nobr|750 mots}}), une [[Macropædia]] de dix-sept volumes regroupant de longs articles (dont deux de {{nobr|310 pages}}), et un volume unique intitulé [[Propædia]] pour donner un aperçu hiérarchique des connaissances. La Micropædia est conçue comme un guide à la Macropædia. Les lecteurs sont invités à examiner la Propædia pour comprendre le contexte de chaque sujet et trouver des articles plus détaillés<ref name="propedia_preface">{{Ouvrage|titre=La nouvelle Encyclopædia Britannica|éditeur={{15e}} édition, Propædia|année=2007|passage=5–8|isbn=}}.</ref>. La taille de la ''Britannica'' est restée à peu près constante à partir de 1940, avec près de 40 millions de mots pour un demi-million de sujets<ref name="index_preface">{{Ouvrage|titre=La nouvelle Encyclopædia Britannica|éditeur={{15e}} édition, préface|année=2007|isbn=}}.</ref>. Bien que la publication soit réalisée aux [[États-Unis]] depuis 1901, elle a toujours conservé le vocabulaire britannique<ref name="kister_1994" />.

En 2007, la ''Britannica'' est la plus ancienne encyclopédie de langue anglaise encore en publication mais éprouve des difficultés de rentabilité<ref name="EB_encyclopedia">{{Ouvrage|titre=Encyclopédies et dictionnaires|volume=18|éditeur=[[Encyclopædia Britannica (édition)|Encyclopædia Britannica, Inc.]]|année=2007|numéro d'édition={{15e}} édition|pages totales=257–286|isbn=}}.</ref>. Le {{date-|13 mars 2012}}, après {{nobr|244 années}} d'existence, on annonce qu'elle ne sera plus imprimée, se recentrant sur ses encyclopédies en ligne et ses programmes éducatifs pour les écoles<ref>{{Lien web |langue=en-US |prénom=Julie |nom=Bosman |titre=After 244 Years, Encyclopaedia Britannica Stops the Presses |url=https://mediadecoder.blogs.nytimes.com/2012/03/13/after-244-years-encyclopaedia-britannica-stops-the-presses/ |site=Media Decoder Blog |date=2012-03-13 |consulté le=2020-09-13}}.</ref>.

== Histoire ==
Les propriétaires de l’[[Encyclopædia Britannica (édition)|Encyclopædia Britannica, Inc.]] ont changé à plusieurs reprises. Il y eut notamment ''A & C Black'', Horace Everett Hooper, [[Sears, Roebuck and Company|Sears Roebuck]] et William Benton. L’actuel propriétaire de l’entreprise est Jacqui Safra, acteur suisse millionnaire. Les récents progrès en matière de technologie de l’information et la montée en puissance des encyclopédies électroniques telles que Microsoft [[Encarta]] ou [[Wikipédia]] ont réduit les commandes d’encyclopédies sur papier<ref>{{lien web |langue=en | url = http://news.bbc.co.uk/1/hi/business/40033.stm | titre = Encyclopaedia Britannica changes to survive | auteur =Peter Day | date = 17 décembre 1997 | éditeur = BBC News | extrait = Sales plummeted from 100,000 a year to just 20,000. | consulté le = 27 mars 2007.}}.</ref>. Pour rester compétitif, l’éditeur de la Britannica a souligné la réputation de son ouvrage, réduit le prix et les coûts de production et développé des versions numériques sur [[CD-ROM]], [[DVD-ROM]] et sur [[Internet]].

=== Éditions ===
[[Fichier:EB1 titlepage.gif|thumb|Page de couverture de la première édition de l'''Encyclopædia Britannica''.]]

La Britannica a été publiée en quinze éditions successives, avec des suppléments à la {{3e}} et à la {{5e|édition}}. En outre, la {{10e|édition}} n’a été qu’un supplément à la {{9e}}, de même que les {{12e}} et {{13e}} ont été le supplément de la {{11e}}. La {{15e}} a subi une réorganisation en profondeur en 1985. Cette {{15e|édition}} aménagée est la version actuelle.

À travers l’histoire, la Britannica a eu deux objectifs : être un ouvrage de référence excellent, et fournir un contenu [[pédagogie|pédagogique]]<ref name="EB_encyclopedia" />. En 1974, la {{15e|édition}} a adopté un troisième objectif : systématiser tout le savoir humain<ref name="propedia_preface" />. L’histoire de la Britannica peut être divisée en cinq périodes, ponctuées par des changements en matière de [[management]] et la réorganisation de l’œuvre.

==== 1768-1826 ====
Dans la première période (éditions 1 à 6, entre 1768 et 1826), l’Encyclopædia Britannica est dirigée et publiée par ses créateurs, parmi lesquels [[Colin Macfarquhar]], [[Andrew Bell (imprimeur)|Andrew Bell]], et [[Archibald Constable]]. Elle est publiée pour la première fois entre 1768 et 1771 à [[Édimbourg]] sous le nom « ''Encyclopædia Britannica, ou Un Dictionnaire des Arts et des Sciences compilé selon un nouveau plan'' »<ref>En version originale : ''Encyclopædia Britannica, or, A Dictionary of Arts and Sciences, compiled upon a New Plan''.</ref>. Elle est en partie conçue en réaction à l’[[Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers|Encyclopédie]] de [[Denis Diderot]] et de [[Jean le Rond D'Alembert]] en [[France]], publiée entre 1751 et 1772 et elle-même inspirée de la ''[[Cyclopaedia]]'' (1728) de [[Ephraïm Chambers|Chambers]]. L’encyclopédie Britannica est d’abord une initiative écossaise, et reste encore un héritage durable de la période dite des [[Lumières écossaises]]<ref>{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Arthur|nom1=Herman|titre=How the Scots Invented the Modern World|lieu=New York|éditeur=Three Rivers Press|année=2002|numéro d'édition=1|pages totales=472|format livre=poche|isbn=978-0-609-80999-0|lccn=2001028951}}.</ref>. Durant cette période, la Britannica évolue en passant de trois volumes (compilés par l'éditeur [[William Smellie]])<ref>{{Ouvrage|prénom1=Philip|nom1=Krapp|prénom2=Patricia K.|nom2=Balou|titre=Collier's Encyclopedia|volume=9|éditeur=Macmillan Educational Company|année=1992|pages totales=135|isbn=}} La première édition de la Britannica est décrite comme « déplorablement imprécise et non scientifique ».</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=en |titre=9th edition of the Encyclopaedia Britannica|url=https://encyclopedia2.thefreedictionary.com/9th+edition+of+the+Encyclopaedia+Britannica |site=TheFreeDictionary.com |date= |consulté le=2020-09-13}}.</ref>, à près de vingt volumes. Plusieurs autres encyclopédies se développent en même temps, notamment la ''Cyclopaedia'' de Rees et l’''[[Encyclopædia Metropolitana]]'' de [[Samuel Taylor Coleridge|Coleridge]]<ref>Sur les éditions de la Britannica, voir Kafker et Loveland, ''Early Britannica''.</ref>.

[[Fichier:Rosetta Stone.jpg|vignette|left|175px|Les premières éditions au {{s-|XIX}} de l'''Encyclopædia Britannica'' incluent des travaux de recherche, comme dans l'article de [[Thomas Young]] sur l'[[Égypte]], qui comporte une traduction de [[hiéroglyphe égyptien|hiéroglyphes]] sur la [[pierre de Rosette]] (ici illustrée).]]

==== 1827-1901 ====
Durant la deuxième période (éditions 7 à 9, entre 1827 et 1901), la Britannica est gérée par ''A & C Black'', une société d’édition basée à [[Édimbourg]]. Bien que de nombreux contributeurs soient recrutés parmi les relations des rédacteurs en chef, par exemple Macvey Napier, d’autres sont attirés par la notoriété de l’Encyclopédie Britannica. Les contributeurs viennent souvent de pays étrangers, y compris les spécialistes les plus respectés de leur domaine. 

Un index général de tous les articles est inclus pour la première fois dans la septième édition, pratique, qui sera maintenue jusqu’en 1974. Le premier [[rédacteur en chef]] d’origine anglaise est [[Thomas Spencer Baynes]], qui supervise la production de la {{9e|édition}}, surnommée « l’édition savante » pour son caractère particulièrement [[Érudition|érudit]]<ref name="kister_1994" />{{,}}<ref name="kogan_1958" />. Cependant, avec la fin du {{s-|XIX}}, la {{9e|édition}} est dépassée et la Britannica fait face à des difficultés financières.

==== 1901-1973 ====
La troisième période (éditions 10 à 14, entre 1901 et 1973) est marquée par le contrôle d’hommes d’affaires américains qui introduisent le [[marketing direct]] et le [[démarchage]] à domicile. Les éditeurs américains simplifient progressivement les articles, les rendant moins savants pour viser le grand public. La {{10e|édition}} est rapidement produite en tant que supplément de la {{9e|édition}}. La {{11e|édition}} est en revanche reconnue pour sa qualité excellente. Son propriétaire, Horace Hooper, a fait des efforts considérables pour œuvrer à sa perfection<ref name="kogan_1958" />. Quand ce dernier connaît des difficultés financières, la Britannica est reprise par la société [[Sears, Roebuck and Company|Sears]] pour dix-huit ans (1920-1923, 1928-1943). En 1932, le vice-président de Sears, Elkan Harrison Powell, assume la présidence de la Britannica. En 1936, il commence la politique de révision continue. Celle-ci rompt avec la pratique antérieure, qui consistait à conserver les articles identiques jusqu’à l’édition suivante, parfois durant {{nobr|25 années}}<ref name="encyclopedia_1954" />. 

En 1943, la propriété de la Britannica est transmise à William Benton jusqu’à sa mort en 1973. Benton met en place une fondation portant son nom, qui dirige la Britannica jusqu’en 1996. C’est durant cette période, en 1968, que la Britannica célèbre son bicentenaire.

[[Fichier:EncycBrit1913.jpg|vignette|275px|Publicité américaine pour la {{11e|édition}} dans le ''National Geographic Magazine'' de {{nobr|mai 1913}}.]]

==== 1973-1994 ====

Durant la quatrième période ({{15e|édition}}, entre 1974 et 1994) la Britannica connaît sa quinzième édition, qui est réorganisée en trois parties : la [[Micropædia]], la [[Macropædia]], et la [[Propædia]]<ref>{{Lien web |langue=en-US |prénom=Geoffrey |nom=Wolff |titre=Britannica 3, History Of |url=https://www.theatlantic.com/magazine/archive/1974/06/britannica-3-history-of/305191/ |site=The Atlantic |date=1974-06-01 |consulté le=2020-09-13}}.</ref>. Sous la direction de [[Mortimer Adler]] (membre du [[comité de rédaction]] de l’''Encyclopædia Britannica'' depuis sa création en 1949, et président du comité depuis 1974)<ref>Mortimer J. Adler, ''{{lang|en|A Guidebook to Learning: for the lifelong pursuit of wisdom}}''. {{lang|en|MacMillan Publishing Company}}, New York, 1986. {{p.|88}}.</ref>, la Britannica cherche non seulement à être une référence et un outil pédagogique, mais aussi à systématiser les connaissances humaines. L’absence d’[[Index terminologique|index]] autonome et le regroupement d’articles dans plusieurs encyclopédies parallèles (Micropædia et Macropædia) provoquent une « tempête de critiques » envers cette version initiale de la {{15e|édition}}<ref name="kister_1994" />{{,}}<ref name="15th_criticism">{{article|langue=en | nom1 = Baker | prénom1 = John F. | titre = A New Britannica Is Born | périodique =Publishers Weekly |lien périodique =Publishers Weekly  | date = 14 janvier 1974 | pages = 64–65}}<br />* {{article|langue=en | nom1 = Wolff | prénom1 = Geoffrey | titre = Britannica 3, History of | périodique = The Atlantic | date = Juin 1974 | pages = 37–47}}<br />* {{article|langue=en | nom1 = Cole | prénom1 = Dorothy Ethlyn | titre = Britannica 3 as a Reference Tool: A Review | périodique = Wilson Library Bulletin | date = juin 1974 | pages = 821–825}}{{commentaire biblio SRL | « ''Britannica 3'' est difficile à utiliser… la division du contenu entre ''Micropædia'' et ''Macropædia'' rend nécessaire la consultation d'un autre volume dans la majorité des cas ; évidemment, nous avons observé que de simples recherches pouvaient entraîner la consultation de huit ou neuf volumes. »}}<br />* {{article|langue=en | nom1 = Davis | prénom1 = Robert Gorham | titre = Subject: The Universe | périodique = The New York Times Book Review | date = {{1er}} décembre 1974 | pages = 98–100}}<br />* {{article|langue=en | nom1 = Hazo | prénom1 = Robert G. | titre = The Guest Word | périodique=The New York Times Book Review | date = 9 mars 1975 | page = 31}}<br />* {{article|langue=en | nom1 = McCracken| prénom1 = Samuel | titre = The Scandal of 'Britannica 3' | périodique = Commentary | date = février 1976 | pages = 63–68}}{{commentaire biblio SRL |Cette organisation n'a rien de recommandable, à part sa nouveauté.}}<br />* {{article|langue=en | nom1 = Waite | prénom1 = Dennis V. | titre = Encyclopaedia Britannica: EB 3, Two Years Later | périodique = Publishers Weekly | date = 21 juin 1976 | pages = 44–45}}.</ref>. En réponse, la réédition de cette {{15e|édition}} en 1985 est entièrement refondue et indexée. Cette seconde version continue à être publiée et révisée, la dernière version imprimée datant de 2010. Le titre officiel de la {{15e|édition}} est la « Nouvelle Encyclopædia Britannica », aussi connue sous le nom de « {{nobr|Britannica 3}} »<ref name="kister_1994" />.

==== 1994-aujourd'hui ====

Durant la cinquième période (de 1994 à nos jours), des versions [[numérique]]s sont développées et publiées sur des médias optiques et en ligne. En 1996, la Britannica est achetée par Jacqui Safra bien en dessous de sa valeur estimée, en raison des difficultés financières de l’entreprise éditrice ''Encyclopædia Britannica, Inc.'' Celle-ci est scindée en deux sociétés distinctes en 1999 : d’un côté, une société qui garde la même dénomination et développe la version papier, de l’autre, la ''Britannica.com Inc'', qui développe les versions numériques. Depuis 2001, les deux sociétés partagent le même directeur, Ilan Yeshua, qui continue la stratégie de Powell en lançant des produits dérivés de l'encyclopédie<ref>{{Article |langue=en-us |auteur1= |prénom1=Jorge |nom1=Cauz |titre=Encyclopædia Britannica’s President on Killing Off a 244-Year-Old Product |périodique=Harvard Business Review |numéro=March 2013 |date=2013-03-01 |issn=0017-8012 |lire en ligne=https://hbr.org/2013/03/encyclopaedia-britannicas-president-on-killing-off-a-244-year-old-product |consulté le=2020-09-13 |pages= }}.</ref>{{,}}<ref>{{Article |langue=en-GB |prénom1=Tom |nom1=McCarthy |titre=Encyclopedia Britannica halts print publication after 244 years |périodique=The Guardian |date=2012-03-13 |issn=0261-3077 |lire en ligne=https://www.theguardian.com/books/2012/mar/13/encyclopedia-britannica-halts-print-publication |consulté le=2020-09-13 }}.</ref>.

=== Dédicaces ===
L’Encyclopædia Britannica a été dédiée au [[monarchie britannique|monarque britannique]] entre 1788 et 1901, puis également au [[président des États-Unis|président américain]] avec la publication de l’encyclopédie aux [[États-Unis]]<ref name="kister_1994" />. Ainsi, la {{11e|édition}} est {{citation|dédiée par autorisation à sa majesté [[George V]], roi de [[Grande-Bretagne]] et d’[[Irlande (île)|Irlande]] et des [[dominion]]s britanniques au-delà des Mers, empereur d’[[Inde]], et [[William Howard Taft]], président des États-Unis d'Amérique}}<ref>En version originale : {{citation étrangère|lang=en|dedicated by Permission to His Majesty George the Fifth, King of Great Britain and Ireland and of the British Dominions beyond the Seas, Emperor of India, and to William Howard Taft, President of the United States of America}}.</ref>{{,}}<ref name="EB_1911">{{Ouvrage|titre=Encyclopædia Britannica|éditeur=|année=1910|numéro d'édition=11|passage=3}}.</ref>. L’ordre des dédicaces a varié en fonction de l’influence des deux puissances et du nombre d’exemplaires vendus dans chaque pays. De sorte que la {{14e|version}} en 1954 est {{citation|dédiée avec la Permission des Têtes des deux peuples anglophones, [[Dwight D. Eisenhower|Dwight David Eisenhower]], président des États-Unis d'Amérique, et de Sa Majesté, la {{nobr|[[Élisabeth II|reine Elizabeth II]]}}}}<ref name="Citation,en,Queen E.II & Bush.">En version originale : {{citation étrangère|lang=en|dedicated by permission to the current President of the United States of America, George W. Bush, and Her Majesty, Queen Elizabeth II}}.</ref>{{,}}<ref name="EB_1954">{{Ouvrage|titre=Encyclopædia Britannica|éditeur=|année=1954|numéro d'édition=14|passage=3}}.</ref>. Conformément à la tradition, la version 2007 de l’actuelle {{15e|édition}} a été {{citation|dédiée avec la permission de l’actuel président des États-Unis, [[George W. Bush]], et de Sa Majesté, la reine Élisabeth II}}<ref name="propedia_3">{{Ouvrage|titre=La nouvelle Encyclopædia Britannica|éditeur=|année=|numéro d'édition=15|passage=3|isbn=}}.</ref>{{,}}<ref name="Citation,en,Queen E.II & Bush."/>, tandis que la version 2010 de la même édition est {{citation|dédiée par autorisation à [[Barack Obama]] président des États-Unis d'Amérique et sa majesté la reine {{nobr|Élisabeth II}}}}<ref>En version originale : {{citation étrangère|lang=en|dedicated by permission to Barack Obama President of the United States of America and Her Majesty Queen Elizabeth II}}.</ref>{{,}}<ref name=propedia2010>''La nouvelle Encyclopædia Britannica'', ''Propædia: Outline of Knowledge and Guide to the Britannica'', {{15e|édition}}, 2010.</ref>.

== Critiques et popularité ==
=== Réputation ===
[[Fichier:EB1 Plate 003 lark flower.gif |thumb |Une gravure d'[[Andrew Bell (imprimeur)|Andrew Bell]] publiée dans la {{1re}} édition.]]

Depuis la {{3e|édition}}, la Britannica a bénéficié d’une excellente réputation pour la qualité de ses articles<ref name="kister_1994" />{{,}}<ref name="sader_1995">{{Ouvrage|langue=en|coauteur=Lewis, Amy|prénom1=Marian|nom1=Sader|titre=Encyclopedias, Atlases, and Dictionaries|lieu=New Providence, New Jersey|éditeur=R. R. Bowker|année=1995|pages totales=495|isbn=978-0-8352-3669-0|lccn=95006195}}.</ref>{{,}}<ref name="library_association_1996">{{Ouvrage|langue=en|auteurs=Reference Books Bulletin ; introduction de Sandy Whiteley.|titre=Purchasing an Encyclopedia|sous-titre=12 Points to Consider|lieu=Chicago|éditeur=Booklist Publications, American Library Association|année=1996|numéro d'édition=5|isbn=978-0-8389-7823-8|oclc=34308011}}.</ref>. Plusieurs éditions ont d'ailleurs été plagiées aux États-Unis<ref name="kogan_1958" />. À la sortie de la {{14e|édition}}, le ''[[Time (magazine)|Time magazine]]'' a baptisé la Britannica le « Patriarche de la Bibliothèque »<ref>{{article|langue=en | url = http://www.time.com/time/magazine/article/0,9171,732859-1,00.html | titre = Patriarch Revised | périodique = Time magazine | volume = XIV | numéro = 13 | date = 23 septembre 1929 | pages = 66–69}}.</ref>. Le naturaliste [[William Beebe]] a même déclaré que la Britannica se tenait « au-delà des comparaisons parce qu’il n’y a pas de concurrent »<ref>{{article|langue=en | titre = A Completely New Encyclopaedia (''sic'') Britannica | périodique=Time magazine | volume = XIV | numéro = 12 | date = 16 septembre 1929 | pages = 2–3}}.</ref>. Des références à la Britannica se trouvent dans la littérature anglaise, notamment dans ''[[La Ligue des rouquins]]'' d’[[Arthur Conan Doyle]].

La ''Britannica'' est reconnue pour sa façon de concentrer les connaissances humaines<ref name="thomas_1992" />. Pour approfondir leur éducation, beaucoup se sont consacrés à la lecture entière de la Britannica. Quand [[Fath Ali Shah Qajar|Fat'h Ali]] est devenu [[chah]] de [[empire perse|Perse]] en 1797, il reçut la troisième édition de la Britannica, qu’il lut en intégralité. Après cet exploit, il inclut dans son titre royal « le Plus Formidable Seigneur et le Maître de l’Encyclopædia Britannica »<ref name="EB_bicentennial">{{Ouvrage|langue=en|titre=Banquet at Guildhall in the City of London, Tuesday 15 October 1968 : Celebrating the 200th Anniversary of the Encyclopædia Britannica and the 25th Anniversary of the Honorable William Benton as its Chair and Publisher|lieu=Royaume-Uni|éditeur=Encyclopædia Britannica, Inc.|année=1968}}.</ref>. L’écrivain [[George Bernard Shaw]] a revendiqué avoir lu en entier la {{9e|édition}}, sauf les articles scientifiques<ref name="kogan_1958" />. [[Richard Byrd]] a choisi de lire la Britannica durant son séjour de cinq mois au [[pôle Sud]] en 1934, tandis que [[Philip Beaver]] l’a emportée pour son expédition en mer. Plus récemment, l’éditeur A. J. Jacobs a lu l’intégralité de la {{15e|édition}} en 2002, décrivant ses expériences dans le célèbre ouvrage titré ''The Know-It-All: One Man's Humble Quest to Become the Smartest Person in the World'' paru en 2004. Seules deux personnes sont connues pour avoir lu deux éditions différentes en entier : l’auteur [[C. S. Forester]]<ref name="kogan_1958" />, et l’homme d’affaires américain Amos Urban Shirk qui a lu les {{11e}} et {{14e|éditions}} en y consacrant près de trois heures par nuit pendant quatre ans et demi pour la {{11e|édition}}<ref>{{article|langue=en | titre = Reader | périodique=The New Yorker | volume = 9 | date = 3 mars 1934 | page = 17}}.</ref>. Beaucoup d’éditeurs en chef de la Britannica ont probablement lu leur édition dans leur intégralité, comme [[William Smellie]] ({{1re|édition}}), [[William Robertson Smith]] ({{9e|édition}}) et Walter Yust ({{14e|édition}}).

=== Récompenses ===
La version en ligne de la Britannica a gagné en 2005 le Codie Award pour le « Meilleur service d’information en ligne pour le public »<ref>{{lien web|langue=en | url = http://www.siia.net/codies/2005/winners.asp#Content | titre = 2005 Codie Award Winners: Content Categories | année = 2007 | consulté le = 11 avril 2007 | éditeur = Software and Information Industry Association}}.</ref>. Les Codie Awards sont organisés par la Software and Information Industry Association qui récompense chaque année les meilleurs logiciels de leur catégorie. En 2006, la ''Britannica'' est également arrivée en finale<ref>{{lien web|langue=en | url = http://www.siia.net/codies/2006/finalists.asp | titre = 2006 Codie Award Finalists: Content Categories | année = 2007 | consulté le = 11 avril 2007 | éditeur = Software and Information Industry Association}}.</ref>. En outre, les versions CD/DVD-ROM de la Britannica ont reçu le prix d’Excellence de l’Association des éditeurs pédagogiques<ref>{{lien web|langue=en | url = http://www.edpress.org/awards/04tech.htm | titre = 2004 Distinguished Achievement Awards Winners: Technology | date = 1 août 2003 | consulté le = 11 avril 2007 | éditeur = Association of Educational Publishers}}.</ref>, et un Codie Award en 2000, 2001 et 2002<ref>{{lien web|langue=en | url = http://www.siia.net/codies/2005/history_2001.asp | titre = 2001 Codie Awards Winners | année = 2007 | consulté le = 11 avril 2007 | éditeur = Software and Information Industry Association}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web|langue=en | url = http://www.siia.net/codies/2005/history_2002.asp | titre = 2002 Codie Awards Winners | année = 2007 | consulté le = 11 avril 2007 | éditeur = Software and Information Industry Association}}.</ref>. Le {{date-|15 juillet 2009}}, l’Encyclopædia Britannica a été désignée dans le « Top dix des marques du Royaume-Uni » par un panel de plus de {{unité|2000 critiques}} indépendants, selon la [[British Broadcasting Corporation|BBC]]<ref>{{lien web |langue=en | url = http://news.bbc.co.uk/1/hi/business/8149460.stm | titre = Top Ten Superbrands 2009–2010 | consulté le = 15 juin 2009 |site=[[BBC News]]| date=14 juin 2009}}.</ref>.

=== Couverture des sujets ===
Les sujets traités suivent la « ligne directrice du savoir »<ref name="propedia_preface" /> de la Propædia. L’essentiel de la Britannica est consacré à la [[géographie]] (26 % de la Macropædia), les biographies (14 %), la biologie et la médecine (11 %), la littérature (7 %), la physique et l’[[astronomie]] (6 %), la religion (5 %), l’art (4 %), la philosophie occidentale (4 %) et le droit (3 %)<ref name="kister_1994" />. La Micropædia est composée de 25 % d’articles sur la géographie, 18 % sur la science, 17 % de sciences sociales, 17 % de biographies, et 25 % sur les autres sciences humaines<ref name="sader_1995" />.

La Britannica ne couvre pas tous les sujets avec la même précision. Par exemple, l’ensemble des connaissances relatives au [[bouddhisme]] et à la plupart des autres religions sont traitées dans un unique article de la Macropædia, tandis que quatorze articles sont consacrés au [[christianisme]], soit environ la moitié des articles sur la religion<ref name="macropaedia_2007">{{Ouvrage|titre=La nouvelle Encyclopædia Britannica|éditeur=|année=2007|numéro d'édition=15|isbn=}}.</ref>. Toutefois, la Britannica a été saluée comme la moins biaisée des encyclopédies commercialisées sur le marché occidental<ref name="kister_1994" />, et appréciée pour ses biographies de femmes importantes dans tous les domaines<ref name="sader_1995" />.

=== Critiques ===
La Britannica a pu être critiquée, en particulier au fur et à mesure que ses éditions étaient dépassées. En effet, la production d’une toute nouvelle édition de la Britannica est onéreuse<ref>Selon Kister, la {{15e|édition}} initiale (1974) a coûté plus de trente-deux millions de dollars à produire.</ref>, et les éditeurs préfèrent retarder au maximum la parution de l’édition suivante (environ vingt-cinq ans)<ref name="encyclopedia_1954">{{Ouvrage|titre=Encyclopædia|éditeur=Encyclopædia Britannica|année=1954|numéro d'édition=14}} Cet article fournit non seulement un résumé de l'histoire de la Britannica et de ses premiers produits dérivés, mais décrit aussi le cycle de vie typique d'une édition de la Britannica. Une nouvelle édition démarre avec des ventes importantes, qui ralentissent dès que l'encyclopédie n'est plus à jour. Quand le travail sur l'édition suivante commence, les ventes de la veille édition s'arrêtent, quand les besoins financiers sont les plus grands : une nouvelle équipe éditoriale doit être rassemblée, et les articles commandés. Elkan Harrison Powell a identifié cette fluctuation de revenus comme un danger à toute encyclopédie. C'est pourquoi il a instauré la politique de révision continue.</ref>{{citation nécessaire}}. Par exemple la quatorzième édition est obsolète au bout de trente-cinq ans (1929-1964), malgré la politique de révision continue. Quand le physicien américain Harvey Einbinder détailla les manquements dans son ouvrage ''Le mythe de la Britannica''<ref>{{Ouvrage|prénom1=Harvey|nom1=Einbinder|titre=Le mythe de la Britannica|lieu=New York|éditeur=[[Grove Press]]|année=1964|pages totales=472|isbn=978-0-384-14050-9|isbn10=978-0384140509}}.</ref> en 1964, les éditeurs se sont attelés à la production de la {{15e|édition}}, ce qui a pris dix années de travail<ref name="kister_1994" />. Il est toujours difficile de garder la Britannica à jour, et certaines critiques font observer que les longs articles de la Macropædia sont davantage sensibles à ce problème<ref name="kister_1994" />. De même, les articles de la Micropædia sont parfois incohérents par rapport aux articles correspondants de la Macropædia, principalement parce que l’un ou l’autre n’a pas été actualisé<ref name="sader_1995" />{{,}}<ref name="library_association_1996" />. Les bibliographies de la Macropaedia ont également été critiquées pour être encore plus obsolètes que les articles eux-mêmes<ref name="kister_1994" />{{,}}<ref name="sader_1995" />{{,}}<ref name="library_association_1996" />.

Bien que certains auteurs de la Britannica fussent reconnus pour leur autorité, tels qu'[[Albert Einstein]], [[Marie Curie]], ou [[Léon Trotski]], d’autres en revanche furent critiqués pour leur manque de compétence<ref name="burr_1911">{{article|langue=en | nom1 = Burr | prénom1 = George L. | année = 1911 | titre = The Encyclopædia Britannica: A Dictionary of Arts, Sciences, Literature and General Information | journal = American Historical Review | volume = 17 | pages = 103–109 | url = http://jstor.org/stable/1832843 | numéro = 1 | éditeur = American Historical Association}}.</ref>.

==== Partialité ====
Le professeur américain Edward B. Titchener écrit en 1912 : {{citation|La nouvelle Britannica ne rend pas compte de l'état des recherches en psychologie de sa génération. Malgré le halo d’autorité et les vérifications des collaborateurs, la plupart des articles de psychologie ne sont pas adaptés aux exigences d'un lecteur intelligent}}<ref>{{article|langue=en | nom1 = Titchener | prénom1 = E. B. | année = 1912 | titre = The Psychology of the new 'Britannica' | journal = American Journal of Psychology | volume = 23 | pages = 37–58 | url = http://jstor.org/stable/1413113 | numéro = 1 | éditeur = University of Illinois Press}}.</ref>. Dans un ouvrage publié en 1988, Gillian Thomas signale que la {{11e|édition}} a été critiquée pour ses opinions bourgeoises et dépassées sur l’art, la littérature, et les sciences sociales<ref name="thomas_1992">{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Gillian|nom1=Thomas|titre=A Position to Command Respect|sous-titre=Women and the Eleventh Britannica|lieu=Metuchen|éditeur=Rowman & Littlefield|année=1992|pages totales=212|isbn=978-0-8108-2567-3|lccn=92009857}}.</ref>.

==== Choix éditoriaux ====
La ''Britannica'' est occasionnellement critiquée pour ses choix éditoriaux. Compte tenu de sa taille à peu près constante, l’encyclopédie a dû réduire ou supprimer certains articles pour en faire place à d’autres. Cela a abouti à des décisions controversées. On a reproché à la {{15e|édition}} initiale (1974-1985) d’avoir éliminé ou réduit les thématiques relevant de la littérature de jeunesse, des décorations militaires, ou encore du poète français [[Joachim Du Bellay]]. Des erreurs éditoriales ont également été relevées, comme le choix d’inclure ou non les biographies de certaines personnalités japonaises<ref name="Newsweek_1974" />, ou encore la répartition visiblement arbitraire des articles entre la [[Macropædia]] et la [[Micropædia]]<ref name="kister_1994" />{{,}}<ref name="15th_criticism" />. Une critique observe que la {{15e|édition}} se soucie beaucoup plus de ses formes que de la préservation de l’information<ref name="Newsweek_1974">{{article|langue=en | nom1 = Prescott | prénom1 = Peter S. | titre = La quinzième Britannica | date = 8 juillet 1974 | périodique = Newsweek |pages = 71–72}}.</ref>. Des critiques de l'{{lang|en|[[American Library Association]]}} ont constaté qu’un bon nombre d’articles pédagogiques ont été supprimés de la Macropædia en 1992, notamment l’article sur la psychologie<ref name="library_association_1992" />.

Les contributeurs de la ''Britannica'' ont eux-mêmes parfois des propos erronés ou non scientifiques. Une des illustrations notoires est le rejet de la [[loi universelle de la gravitation]] de [[Isaac Newton|Newton]] par l’éditeur en chef de la {{3e|édition}} (1788–1797), George Gleig, qui écrivit que la gravité était causée par le [[feu]], un des [[quatre éléments]]<ref name="kogan_1958" />. Cependant, la ''Britannica'' a aussi fermement défendu une approche scientifique des thèmes émotionnels, comme l’a fait [[William Robertson Smith]] dans ses articles sur la religion dans la {{9e|édition}}. Il affirme notamment que la [[Bible]] n’est pas historiquement exacte<ref name="kogan_1958" />. En outre, Wendy Doniger, qui est membre du comité de rédaction de la ''Britannica''<ref>[http://corporate.britannica.com/board/carr.html corporate.britannica.com].</ref>, a été critiquée pour sa présentation négative de l’[[hindouisme]]<ref>{{en}} Krishnan Ramaswamy (ed.), '' Invading the Sacred'', 2007, New Delhi, Rupa and co.</ref>{{,}}<ref>{{en}} Amy Braverman, [http://magazine.uchicago.edu/0412/features/index.shtml ''The Interpretation of Gods''], ''University of Chicago Magazine'', {{vol.|97}}, {{n°|2}}, 2004.</ref>.

==== Racisme et sexisme ====
On trouve des critiques envers le [[racisme]] et le [[sexisme]] des éditions précédentes<ref name="thomas_1992" />{{,}}<ref>{{article|langue=en | titre = The Origins of Racism in the Public School Art Curriculum | auteur=F. Graeme Chalmers| journal=Studies in Art Education| volume=33 | numéro=3 | année=1992 | pages=134–143| consulté le = 21 juillet 2010| url = https://www.jstor.org/stable/1320895}}.</ref>. Par exemple, la {{11e|édition}} (1910–1911) qualifie le [[Ku Klux Klan]] de protecteur de la race blanche, restaurant l’ordre dans les [[États confédérés d'Amérique]] après la [[guerre de Sécession]]. L’article cite le besoin de « contrôler le noir » et les « fréquents viols par les noirs sur les femmes blanches »<ref>{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Walter Lynwood|nom1=Fleming|titre=Lynch Law|éditeur=[[Encyclopædia Britannica (édition)|Encyclopædia Britannica, Inc.]]|année=1911|numéro d'édition=11|lire en ligne=http://1911encyclopedia.org/Lynch_Law}}.</ref>. De même, l’article sur la [[civilisation]] plaide pour l’[[eugénisme]]<ref>{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Henry Smith|nom1=Williams|titre=Civilization|éditeur=[[Encyclopædia Britannica (édition)|Encyclopædia Britannica, Inc.]]|année=1911|numéro d'édition=11|lire en ligne=http://1911encyclopedia.org/Civilization}}.</ref>.

Concernant le sexisme, la {{11e|édition}} ne comporte pas de biographie de [[Marie Curie]] malgré son [[prix Nobel de physique]] en 1903 et son [[prix Nobel de chimie]] en 1911. Elle est brièvement mentionnée en dessous de la biographie de son mari [[Pierre Curie]]<ref>{{Ouvrage|titre=Pierre Curie|éditeur=[[Encyclopædia Britannica (édition)|Encyclopædia Britannica, Inc.]]|année=1911|numéro d'édition=11|lire en ligne=http://1911encyclopedia.org/Pierre_Curie}}.</ref>. De plus, un grand nombre de rédacteurs de la Britannica étaient des femmes, qui ont contribué à des centaines d’articles sans que leur nom ne fût jamais mentionné<ref name="thomas_1992" />.

==== Inexactitudes ====
En 1912, le mathématicien L. C. Karpinski a critiqué la {{11e|édition}} de l’Encyclopædia Britannica pour ses inexactitudes dans les articles sur l’histoire des [[mathématiques]], dont aucun n’a été écrit par des spécialistes<ref>{{article|langue=en|prénom1=L. C.|nom1=Karpinski|titre=History of Mathematics in the Recent Edition of the Encyclopædia Britannica|journal=Science|année=1912|pages=29–31|volume=35|numéro=888}}.</ref>.

En 1917, le critique d’art [[S.S. Van Dine|Willard Huntington Wright]] publie l’ouvrage ''Désinformer la nation''<ref>{{Ouvrage|langue=en|prénom1=WH (pen-name S. S. Van Dine)|nom1=Wright|lien auteur1=S. S. Van Dine|titre=Misinforming a Nation|lieu=New York|éditeur=B. W. Huebsch|année=1917|isbn=978-1-112-18738-4|isbn10=1112187383|lire en ligne=https://archive.org/details/misinformingnati00vanduoft|id=ASIN B000861CHG}}.</ref>, qui fait remarquer les imprécisions et la partialité de certains articles sur les [[Sciences humaines et sociales|sciences humaines]] dans la {{11e|édition}}. Par la suite, il s’attaque aussi aux éditions ultérieures. Néanmoins, le livre de Wright a été lui-même critiqué par la presse comme étant un ouvrage polémique, et dont les critiques n’ont pas de fondement objectif<ref name="kogan_1958" />.

En 1947, l’[[écrivain]] et ancien prêtre Joseph McCabe prétend qu’après la {{11e|édition}} la Britannica a fait l’objet de censures, sous la pression de l’[[Composition de l'Église catholique|Église catholique romaine]]<ref>{{Ouvrage|langue=en|prénom1=J|nom1=McCabe|titre=Lies and Fallacies of the Encyclopædia Britannica|éditeur=Haldeman-Julius|année=1947|lire en ligne=http://www.infidels.org/library/historical/joseph_mccabe/lies_of_britannica.html|id=ASIN B0007FFJF4}}.</ref>.

Le physicien Harvey Einbinder détaille les inexactitudes de la {{14e|édition}} dans son ouvrage ''Le Mythe de la Britannica'' publié en 1964.

En février 2010, le journal irlandais ''Evening Herald'' déclare que la Britannica offre une « grotesque version inexacte » de l’[[histoire de l'Irlande|histoire de l’Irlande]]. Un sénateur de l’opposition affirme : {{citation|Cette version tordue des événements est une insulte grossière à notre peuple et notre histoire. Que ce soit utilisé pour éduquer nos enfants est encore plus ridicule.}} Le ministère de l’éducation irlandais, qui avait dépensé {{formatnum:450000}} euros pour donner aux élèves un accès en ligne à l’Encyclopædia, a avoué qu’il était « déçu »<ref>{{lien web|langue=en|url=http://www.independent.ie/national-news/britannica-errors-spark-unholy-row-2045150.html |titre=Britannica errors spark unholy row - National News, Frontpage |éditeur=[[Irish Independent]] |date= |consulté le=30 août 2010.}}.</ref>{{,}}<ref>{{en}} Clodagh Sheehy, [http://www.herald.ie/national-news/are-they-taking-the-mick-its-the-encyclopedia-that-thinks-the-civil-war-was-between-the-north-and-south-2048016.html « Are they taking the Mick? It's the encyclopedia that thinks the Civil War was between the north and south »], ''Evening Herald'', {{date-|4 février 2010}}.</ref>.

Les éditeurs de la Britannica ont toujours concédé que les erreurs étaient inévitables. À propos de la {{3e|édition}} (1788–1797), l’éditeur en chef George Gleig écrit que {{citation|la perfection semble être incompatible avec la nature du travail accompli sur un tel plan, et avec une telle variété de sujets}}. En mars 2006, les éditeurs écrivent : {{citation|En aucun cas nous ne laissons entendre que la Britannica soit exempte d’erreurs ; nous n’avons jamais prétendu une telle chose<ref name="fatally_flawed" />.}}

Dans la préface de la première édition de l’Encyclopædia Britannica<ref>{{en}} Préface à la {{1re|édition}} de la ''Britannica'', par William Smellie ([[:en:s:Preface_to_the_1st_edition_of_the_Encyclop%C3%A6dia_Britannica lire sur Wikisource]]).</ref>, l’éditeur William Smellie déclare : {{citation|En ce qui concerne les erreurs en général, que celles-ci soient qualifiées de mentales, typographiques ou accidentelles, nous sommes conscients d’être en mesure de signaler plus d’erreurs que n’importe quel critique. Les hommes qui connaissent les innombrables difficultés à la réalisation d’un travail d’une telle ampleur auront l’indulgence appropriée. C’est à eux que nous en appelons et resterons satisfaits du jugement qu’ils prononceront.}}

== Situation actuelle ==
[[Fichier:Encyclopaedia Britannica 15 with 2002.jpg|thumb|{{15e|édition}} de la ''Britannica''. Le premier volume (en haut à gauche) avec la cote verte est la ''[[Propædia]]'' ; les volumes rouge et noir sont respectivement la ''[[Micropædia]]'' et la ''[[Macropædia]]''. Les trois derniers volumes sont le ''Book of the Year'' de 2002 (cote noire) et l'index en deux volumes (cote cyan).]]

=== Version imprimée ===
Depuis 1985, la Britannica est composée de quatre parties : la Micropædia, la Macropædia, la Propædia, et un [[Index terminologique|index]] en deux volumes. Les articles se trouvent dans la Micropædia et la Macropædia, qui englobent respectivement douze et dix-sept volumes, chaque volume comportant environ mille pages. En 2007, la Macropædia comporte {{nobr|699 articles}}, d’une longueur variant de deux à {{nobr|310 pages}} et incluant les références et noms des contributeurs. En revanche, en 2007 la Micropædia comporte à peu près {{unité|65000 articles}}, dont la plupart (97 %) contient moins de {{nobr|750 mots}}, sans référence ni nom du contributeur<ref name="library_association_1996" />. Les articles de la Micropædia sont destinés à une vérification rapide des informations, et aident à trouver davantage de données dans la Macropædia. Les articles de la Macropædia sont reconnus comme étant de qualité, faisant autorité sur leurs thématiques, et regroupant des informations qui ne sont pas traitées autre part<ref name="kister_1994" />. L’article le plus long est consacré aux [[États-Unis]] ({{nobr|310 pages}}), et résulte de la fusion des articles sur chacun des [[État fédéré|États fédérés]].

Les informations de la Britannica peuvent être trouvées en suivant les références croisées de la Micropædia et la Macropædia. Cependant, ces références sont assez rares (généralement une référence par page)<ref name="sader_1995" />. Par conséquent, les lecteurs sont invités à consulter l’index alphabétique ou la Propædia, qui organise les articles de la Britannica par thème<ref name="index_preface" />.

Le cœur de la Propædia est sa « ligne directrice du savoir », qui a pour but de fournir une structure logique de la connaissance humaine<ref name="index_preface" />. Ainsi, cette ligne directrice est étudiée par les rédacteurs de la Britannica pour décider quels articles seront inclus dans la Micropædia ou la Macropædia<ref name="index_preface" />. Elle est également un guide qui place les sujets dans leur perspective, et qui suggère une série d’articles aux étudiants qui souhaitent approfondir un sujet. Cependant, les bibliothèques ont constaté que cet outil est peu utilisé, et les critiques recommandent de le supprimer de l’encyclopédie<ref name="library_association_1992">{{Ouvrage|langue=en|auteurs=reviews by the Editorial Board of Reference Books Bulletin ; introduction révisée par Sandy Whiteley.|titre=Purchasing an Encyclopedia|sous-titre=12 Points to Consider|lieu=Chicago|éditeur=Booklist Publications, American Library Association|année=1992|numéro d'édition=4|pages totales=48|isbn=978-0-8389-5754-7|oclc=27303718}}.</ref>. La Propædia comporte également des [[Transparent (projection)|transparents]] en couleur de l’[[anatomie humaine]], et plusieurs annexes énumérant le personnel, les conseillers et les collaborateurs de l’ensemble de la ''Britannica''.

Pris ensemble, la Micropædia et la Macropædia comprennent autour de 40 millions de mots et {{unité|24000 images}}<ref name="index_preface" />. L’index en deux volumes comporte {{unité|2350 pages}}, et liste les {{unité|228274 sujets}} traités par la Britannica, ainsi que les {{unité|474675 données}} secondaires relatives à chaque article<ref name="sader_1995" />. La Britannica préfère généralement utiliser l'[[anglais britannique]] plutôt qu’[[Anglais américain|américain]]<ref name="sader_1995" />.

Depuis 1936, les articles de la Britannica ont été révisés selon un calendrier régulier, avec au moins 10 % des articles révisés chaque année<ref name="sader_1995" />{{,}}<ref name="encyclopedia_1954" />. Selon la Britannica, entre 35 % et 46 % des articles ont été corrigés au cours des trois dernières années<ref>{{lien web|langue=en | url = http://www.eb.com/library/print/eb.html | titre = Encyclopædia Britannica: écoles et bibliothèques, contenu promotionnel pour la ''Britannica'' 2007 | consulté le = 11 avril 2007}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien brisé|consulté le=18 mars 2013 |url=http://www.britannica.com.au/product.asp?prod=HLMPKG07}}.</ref>.

L’ordre alphabétique des articles de la Micropædia et Macropædia suit des règles strictes<ref name="macropaedia_2007" />. Les [[Diacritique|signes diacritiques]] et les lettres non-anglaises sont ignorés, tandis que les entrées numériques telles que « 1812, Guerre de » sont alphabétisés comme si le nombre était écrit en toutes lettres (« Mille huit-cent douze, Guerre de »). Les articles dont les titres sont identiques sont ordonnés selon les personnes, puis les lieux, puis les objets. Les personnes célèbres ayant des noms identiques sont classées d’abord dans l’ordre alphabétique du pays, puis chronologiquement. Ainsi, le [[Liste des monarques de France|roi de France]] [[Charles III le Simple|Charles III]] précède [[Charles Ier (roi d'Angleterre)|Charles {{Ier}} d'Angleterre]] : dans l’ordre alphabétique, « [[France]] » se place avant « [[Grande-Bretagne]] ». De même, les lieux qui partagent le même nom sont organisés dans l’ordre alphabétique du pays, puis par la taille décroissante de l’entité [[géopolitique]].

=== Les produits dérivés imprimés ===
''Britannica Junior'' a été imprimée pour la première fois en 1934 en douze volumes. Elle a été étendue à quinze volumes en 1947, et renommée ''Britannica Junior Encyclopaedia'' en 1963. Elle a été retirée du marché après la version de 1984.

[[Fichier:Children's Britannica.jpg|vignette|''Children's Britannica''.]]

''Children's Britannica'', d’origine britannique, est éditée par John Armitage à [[Londres]] en 1960<ref>Children's Britannica. 1960. Encyclopædia Britannica Ltd. London.</ref>. Elle est publiée aux États-Unis en 1988, pour un public de sept à quatorze ans. En 1961, la ''Young Children's Encyclopaedia'' en seize volumes est destinée aux enfants qui apprennent à lire. ''My First Britannica'' est quant à elle destinée aux enfants de six à douze ans, et la ''Britannica Discovery Library'' (publiée entre 1974 et 1991)<ref>{{lien web|langue=en | url = http://britannicashop.britannica.co.uk/epages/Store.sf/?ObjectPath=/Shops/Britannicashop/Products/CHLD_PRNT_0551 | titre = Britannica Discovery Library (1974–1991) | éditeur = Encyclopædia Britannica (UK) Ltd. | consulté le = 11 avril 2007}}.</ref> aux enfants de trois à six ans.

Il existe plusieurs versions abrégées des encyclopédies Britannica. Le volume unique ''Britannica Concise Encyclopædia'' contient {{unité|28000 courts}} articles qui condensent les trente-deux volumes de la Britannica. ''Compton's by Britannica'', publiée en 2007, intègre l’ancienne ''Compton's Encyclopedia''. Elle est destinée aux {{nobr|10-17 ans}} et comporte {{unité|11000 pages}} dans vingt-six volumes.

Depuis 1938, la société Encyclopædia Britannica, Inc. a publié chaque année un « Book of the Year » couvrant les événements de l’année passée. Ce livre est également disponible en ligne jusqu’à l’édition de 1994 (qui retrace les événements de 1993). Par ailleurs, la société a publié plusieurs ouvrages spécialisés de référence, tels que ''Shakespeare. Guide essentiel sur la vie et les travaux du poète'', en 2006.

=== Versions numériques, optiques, mobiles ===
[[Richard Feynman]] prédisait en 1959 qu'il serait possible de stocker les vingt-quatre volumes de l'Encyclopædia Britannica dans une tête d'épingle. Le [[DVD-ROM]] Britannica Ultimate Reference Suite 2006 DVD contient plus de {{nobr|55 millions}} de mots et seulement un peu plus de {{unité|100000 articles}}. Cela inclut {{unité|73645 articles}} issus de la Britannica imprimée, le reste provenant de la Britannica Student Encyclopædia, de la Britannica Elementary Encyclopædia, et de la Britannica Book of the Year (entre 1993 et 2004), ainsi que quelques articles « classiques » des anciennes éditions de l’encyclopédie. Le DVD contient également du nouveau contenu, incluant des cartes, vidéos, extraits sonores, animations, et des liens Internet. Enfin, il propose des outils pédagogiques, un dictionnaire, et un [[thésaurus lexicographique|thésaurus]].

Le [[site web]] Encyclopædia Britannica Online compte plus de {{unité|120000 articles}}, mis à jour régulièrement<ref>{{lien web|langue=en | url = http://www.britannica.com | titre = Britannica Online|site=Britannica.com | consulté le = 28 septembre 2008}}.</ref>. Il comporte des nouveautés quotidiennes, des mises à jour et des liens renvoyant vers des articles d’actualité sur le site du [[The New York Times]] et de la [[British Broadcasting Corporation|BBC]]. Environ 60 % des revenus de la société ''Encyclopædia Britannica Inc.'' provient des services Internet, dont 15 % par les abonnements à la version grand public du site<ref name="econsultancy_20090210">{{lien web|langue=en |url=http://econsultancy.com/blog/3268-q-a-ian-grant-of-encyclopaedia-britannica-uk |titre=Q&A: Ian Grant of Encyclopaedia Britannica UK [interview] |auteur=Graham Charlton |éditeur=Econsultancy |date=10 février 2009 |consulté le=10 février 2009}}.</ref>. Les abonnements sont valables pour une durée annuelle, mensuelle ou hebdomadaire<ref>{{lien web|langue=en | url = http://www.britannica.co.uk/BT_Click_Buy.htm | titre = Britannica Online Store—BT Click&Buy|site=Britannica.com | consulté le = 27 septembre 2006 }}.</ref>. Des offres spéciales sont destinées aux établissements scolaires et aux bibliothèques. Ces institutions représentent la majorité de la clientèle de la Britannica. Les articles sont tous accessibles en ligne de façon gratuite, mais ne sont affichées que les premières lignes du texte. À partir du début 2007, la Britannica propose des articles entièrement gratuits, si ceux-ci disposent d’un lien sur un site externe<ref>{{lien web|langue=en | url = http://www.britannica.com/webmaster | titre = Instructions for linking to the ''Britannica'' articles |site=Britannica.com | consulté le = 26 mars 2007}}.</ref>. Ces liens externes permettent en effet d’améliorer la visibilité de la Britannica dans les [[moteur de recherche|moteurs de recherche]].

Le {{date-|20 février 2007}}, la société ''Encyclopædia Britannica, Inc.'' annonce qu’elle travaille avec la société de téléphonie mobile AskMeNow, pour lancer une version [[Téléphonie mobile|mobile]] de l’encyclopédie<ref>{{lien brisé|consulté le=20130318|url=http://www.mirror99.com/20070221/encyclopaedia_britannica_selects_askmenow_to_launch_mobile_geae.jspx}}.</ref>. Les utilisateurs peuvent envoyer leur question par [[Short Message Service|SMS]] et AskMeNow trouve parmi {{unité|28000 articles}} de la Britannica la réponse correspondante. Des actualités quotidiennes envoyées directement sur téléphone mobile ont également été prévues.

Le {{date-|3 juin 2008}} est annoncée une initiative visant à faciliter la coopération entre les collaborateurs experts et amateurs de la Britannica en ligne, dans l’esprit d’un [[wiki]], avec une supervision éditoriale du personnel de la Britannica<ref>Jorge Cauz, [http://www.britannica.com/blogs/2008/06/collaboration-ownership-and-expertise/ Collaboration and the Voices of Experts], {{date-|3 juin 2008}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien brisé|consulté le=20130318|url=http://blog.wired.com/business/2008/06/ency.html|titre=blog.wired.com}}.</ref>. Les contributions approuvées sont créditées<ref>{{en}} [http://www.pcpro.co.uk/news/204666/encyclopaedia-britannica-dips-toe-in-wiki-waters.html ''Encyclopaedia Britannica dips toe in Wiki waters''], PC Pro, {{date-|9 juin 2008}}.</ref>, bien que cela donne automatiquement à l’''Encyclopædia Britannica, Inc.'' des droits perpétuels et irrévocables sur la contribution<ref>{{en}} Encyclopædia Britannica, Inc., [http://corporate.britannica.com/termsofuse.html ''Usage Agreement – Terms of Use''], {{date-|19 décembre 2008}}.</ref>.

Le {{date-|22 janvier 2009}}, le président de la Britannica Jorge Cauz annonce que la société acceptera les modifications et ajouts par le public sur la version en ligne. La version imprimée de l’encyclopédie n’est cependant pas affectée par les changements<ref name="telegraph"/>. Les particuliers qui souhaitent contribuer doivent s’inscrire au préalable sous leurs vrais nom et adresse<ref name="tg">{{en}} [http://www.tgdaily.com/content/view/41163/113/ ''Britannica looking to give Wikipedia a run for its money with online editing''], ''TG Daily''.</ref>. Toutes les modifications sont soumises, vérifiées, et doivent être approuvées par les professionnels de la Britannica<ref name="tg"/>. Les contributions provenant des utilisateurs non-universitaires sont placées dans une section distincte du contenu rédigé par les experts<ref name="telegraph">{{en}} Matthew Moore, [https://www.telegraph.co.uk/culture/books/booknews/4318176/Encyclopaedia-Britannica-fights-back-against-Wikipedia.html ''Encyclopaedia Britannica fights back against Wikipedia''], ''The Telegraph'', {{date-|22 janvier 2009}}.</ref>{{,}}<ref name="times">{{en}} [http://technology.timesonline.co.uk/tol/news/tech_and_web/article5564836.ece Britannica 2.0 shows Wikipedia how it's done]. ''Times Online''. {{date-|22 janvier 2009}}.</ref> (autres que les contributeurs professionnels de la Britannica). Quant au contenu « officiel » de la ''Britannica'', il est lui-même distingué du contenu généré par les utilisateurs<ref>{{en}} [http://news.bbc.co.uk/1/hi/technology/7846986.stm Britannica reaches out to the web], ''BBC News'', {{date-|24 janvier 2009}}.</ref>.

== Personnel et management ==
=== Contributeurs ===
En 2007, la version imprimée de la Britannica comprend {{unité|4411 contributeurs}}, dont beaucoup de figures éminentes dans leurs domaines respectifs, tels que le [[Prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d'Alfred Nobel|prix Nobel d’économie]] [[Milton Friedman]], l’[[astronome]] [[Carl Sagan]], et le chirurgien [[Michael E. DeBakey]]<ref name="macropaedia_contributors">{{Ouvrage|titre=La nouvelle Encyclopædia Britannica|éditeur=|année=2007|numéro d'édition=15|passage=531–674|isbn=}}.</ref>. Environ un quart des contributeurs sont aujourd’hui décédés, et un quart est à la retraite ou [[Professeur émérite|émérite]]. Près de 98 % des contributeurs n’ont participé à la rédaction que d’un seul article. Soixante-quatre contributeurs ont rédigé trois articles, vingt-trois ont contribué à quatre articles, dix ont contribué à cinq articles, et huit ont contribué à plus de cinq articles. {{Dr|Christine}} Sutton, de l’[[université d'Oxford]], est particulièrement prolifique puisqu’elle a contribué à vingt-quatre articles sur les particules physiques.

=== Personnel ===
[[Fichier:Thomas Spencer Baynes painted 1888.gif|frame|Portrait de [[Thomas Spencer Baynes]], rédacteur de la {{9e|édition}}. Peint en 1888, il est aujourd'hui exposé à l'[[université de St Andrews]] en [[Écosse]].]]

La préparation et la publication de la Britannica requièrent une équipe expérimentée. Le personnel est organisé en dix départements, dont certains pratiquent une gestion [[hiérarchie|hiérarchique]] du personnel. Selon la page finale de la Propædia de 2007, l’organisation est la suivante :
* équipe éditoriale (dix-neuf rédacteurs et un assistant exécutif) ;
* art et cartographie (neuf employés) ;
* technologie de composition et design (quatre employés) ;
* département des reproductions (douze employés) ;
* technologie d’édition et de publication (cinq employés) ;
* management de l’information (neuf employés) ;
* contrôle de la production (quatre employés) ;
* bibliothécaires de référence (trois employés) ;
* données mondiales (cinq employés) ;
* manufacture (un employé).

Le [[sinologie|sinologue]] Dale Hoiberg est le premier vice-président et rédacteur en chef de la Britannica<ref name="propedia_staff">{{Ouvrage|titre=La nouvelle Encyclopædia Britannica|éditeur=|année=2007|numéro d'édition=15|passage=745|isbn=}}.</ref>. Ses prédécesseurs ont été notamment [[Hugh Chisholm]] (1902–1924), James Louis Garvin (1926–1932), Franklin Henry Hooper (1932–1938)<ref>{{en}} [http://www.time.com/time/magazine/article/0,9171,764506,00.html?iid=digg_share ''Franklin Henry Hooper – obituary''], ''Time'', {{date-|26 août 1940}}.</ref>, Walter Yust (1938–1960), Harry Ashmore (1960–1963), Warren E. Preece (1964–1968, 1969–1975), Sir William Haley (1968–1969), Philip W. Goetz (1979–1991)<ref name="kister_1994" />, et [[Robert McHenry]] (1992–1997)<ref name="Britannica History">{{lien brisé|consulté le=20130318|url=http://corporate.britannica.com/company_info.html}}.</ref>.

L’actuelle équipe éditoriale est constituée de cinq rédacteurs en chef et neuf rédacteurs en chef adjoints, sous la direction notamment de Dale Hoiberg. L’équipe éditoriale aide à la rédaction des articles de la Micropædia et certains passages de la Macropædia<ref name="EB_biochemistry">{{Ouvrage|titre=Biochemical Components of Organisms|volume=14|éditeur=|lien éditeur=[[Encyclopædia Britannica (édition)|Encyclopædia Britannica, Inc.]]|année=2007|numéro d'édition=15|pages totales=1007–1030|isbn=}}.</ref>.

=== Conseillers éditoriaux ===
L’Encyclopædia Britannica possède un [[comité de rédaction]] constitué de conseillers, dont douze éminents [[chercheur|chercheurs]]<ref name="propedia_editorial advisors">{{Ouvrage|titre=La nouvelle Encyclopædia Britannica|éditeur=|année=2007|numéro d'édition=15|passage=5|isbn=}}.</ref>{{,}}<ref>{{en}} [http://corporate.britannica.com/board/ ''Encyclopædia Britannica Board of Editors''], ''Britannica.com'', {{date-|24 février 2008}}.</ref> :
* l’écrivain Nicholas Carr ;
* le spécialiste des religions Wendy Doniger ;
* l’[[économiste]] politique Benjamin M. Friedman ;
* le président du [[Council on Foreign Relations]], Leslie H. Gelb ;
* l’informaticien [[David Gelernter]] ;
* le lauréat du [[prix Nobel de physique]] [[Murray Gell-Mann]] ;
* le président de la Carnegie Corporation of New York, Vartan Gregorian ;
* le philosophe [[Thomas Nagel]] ;
* le cognitiviste [[Donald Norman]] ;
* le musicologue Michael Randel Don ;
* le président de la [[Royal Society of Edinburgh]], Stewart Sutherland ;
* l’anthropologue Michael Wesch.

La Propædia et sa ligne directrice ont été élaborées par des dizaines de conseillers sous la direction de [[Mortimer Adler]]<ref name="propedia_other_editorial_advisors">{{Ouvrage|titre=La nouvelle Encyclopædia Britannica|éditeur=|année=2007|numéro d'édition=15|passage=524–530|isbn=}}.</ref>. Près de la moitié de ces conseillers sont décédés depuis, parmi lesquels [[René Dubos]], [[Loren Eiseley]], [[Harold Dwight Lasswell]], Mark Van Doren, [[Ritchie Calder]], et Mortimer Adler. En outre, la Propædia énumère presque {{unité|4000 conseillers}} consultés pour les articles non signés de la Micropædia<ref name="micropaedia_consultants">{{Ouvrage|titre=La nouvelle Encyclopædia Britannica|éditeur=|année=2007|numéro d'édition=15|passage=675–744|isbn=}}.</ref>.

=== Structure de l’entreprise ===
En janvier 1996 la Britannica, qui appartenait à Benton Foundation, a été rachetée par le millionnaire suisse Jacqui Safra<ref>{{lien web |langue=en | url = http://chronicle.uchicago.edu/960104/britannica.shtml | titre = Britannica sold by Benton Foundation | éditeur = University of Chicago Chronicle | date = 4 janvier 1996}}.</ref>. En 1997, Don Yannias, associé de longue date et conseiller en investissement de Safra, devient le [[Directeur général|CEO]] d’[[Encyclopædia Britannica (édition)|Encyclopædia Britannica, Inc.]]<ref>{{lien brisé|consulté le=20130318|url=http://corporate.britannica.com/press/releases/yannias.html}}.</ref>. Une nouvelle société, ''Britannica.com Inc.'', voit le jour en 1999 afin de développer les versions numériques de l’encyclopédie. Yannias assume le rôle de CEO de cette nouvelle société, tandis que le poste de CEO de l’''Encyclopædia Britannica, Inc.'' reste vacant durant deux ans. Le mandat de Yannias à la tête de la ''Britannica.com Inc.'' a été marquée par des faux-pas, des licenciements massifs et des pertes financières<ref>{{article|langue=en | nom1 = Abramson | prénom1 = Ronna | date = 9 avril 2001 | titre = Look Under "M" for Mess—Company Business and Marketing | journal = The Industry Standard | url = http://findarticles.com/p/articles/mi_m0HWW/is_14_4/ai_73746980 | consulté le = 26 mars 2007}}.</ref>. En 2001, Yannias est remplacé par Ilan Yeshua, qui reprend le contrôle des deux sociétés<ref>{{écrit |langue=en | titre = Ilan Yeshua Named Britannica CEO. Veteran Executive to Consolidate Operations of Encyclopaedia Britannica and Britannica.com | éditeur = Encyclopædia Britannica, Inc. |année=2001}} <!--| date = 16 mai 2001 | consulté le = 26 mars 2007-->.</ref>. Yannias reste néanmoins au [[conseil d'administration]] de la Britannica.

En 2003, l’ancien [[consultant]] en management Jorge Aguilar-Cauz est nommé président de l’''Encyclopædia Britannica, Inc''. Il est à la tête de l’exécutif et dépend directement du conseil d’administration. Il forme des alliances avec d’autres entreprises et étend la [[Droit des marques|marque]] Britannica à d’autres produits pédagogiques, continuant ainsi la stratégie de l’ancien CEO Elkan Harrison Powell dans les années 1930<ref name="propedia_Chair_President">{{Ouvrage|titre=La nouvelle Encyclopædia Britannica|éditeur=|année=2007|numéro d'édition=15|passage=2|isbn=}}.</ref>.

Sous Jacqui Safra, la société a connu d’importantes difficultés financières, et a dû y répondre en réduisant le prix de ses produits et mettant en œuvre des diminutions de coûts drastiques. Selon un rapport du ''[[New York Post]]'' en 2003, la société a décidé de licencier les salariés les plus onéreux, et a encouragé l’utilisation d’images gratuites. Ces changements ont eu des conséquences négatives. Par exemple, les contributeurs indépendants ont attendu jusqu’à six mois pour recevoir leur paye, et le personnel a travaillé des années sans augmentation de salaires.

''Encyclopædia Britannica, Inc.'' possède aujourd’hui les marques déposées sur les mots Britannica, Encyclopædia Britannica, Macropædia, Micropædia, et Propædia, tout comme son logo représentant un [[chardon]]. La société a notamment exercé ses droits de propriété en 2005<ref>{{lien web|langue=en | url = http://www.wipo.int/amc/en/domains/decisions/html/2002/d2002-0487.html | titre = WIPO Arbitration and Mediation Center, Case No. D2002-0487, ''Encyclopaedia Britannica, Inc. v. null John Zuccarini, Country Walk'' | éditeur = World Intellectual Property Organization | date = 12 août 2002 | consulté le = 29 mars 2007}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web|langue=en | url = http://www.wipo.int/amc/en/domains/decisions/html/2005/d2005-0865.html | titre = WIPO Arbitration and Mediation Center, Case No. D2005-0865, ''Encyclopaedia Britannica, Inc. v. Michele Dinoia/SZK.com'' | éditeur = World Intellectual Property Organization | date = 10 octobre 2005 |consulté le = 29 mars 2007}}.</ref>.

== Concurrence ==
Étant donné que la Britannica est une encyclopédie généraliste, elle ne cherche pas à concurrencer les encyclopédies spécialisées telles que l’''[[Encyclopædia of Mathematics|Encyclopédie de Mathématiques]]'', ou le ''Dictionnaire du Moyen Âge'', qui consacrent beaucoup plus de place à leurs sujets respectifs. Dès les premières années, le principal concurrent de la Britannica est l’encyclopédie générale de [[Ephraïm Chambers]], et peu de temps après la Rees's Cyclopaedia et l’[[Encyclopædia Metropolitana]] de [[Samuel Taylor Coleridge|Coleridge]]. Au {{XXe siècle}}, les concurrents sérieux sont la [[Collier's Encyclopedia]], l’[[Encyclopedia Americana]], et le World Book Encyclopedia. Néanmoins, à partir de la {{9e|édition}}, la ''Britannica'' a été largement considérée comme la plus importance référence en matière d’encyclopédies en langue anglaise<ref name="thomas_1992" />, notamment en raison de l’étendue des sujets traités et de l’éminence de leurs auteurs<ref name="kister_1994" />{{,}}<ref name="sader_1995" />. Cependant, la version imprimée de la Britannica est nettement plus chère que les encyclopédies concurrentes<ref name="kister_1994" />{{,}}<ref name="sader_1995" />.

Depuis le début des années 1990, la Britannica a dû relever de nouveaux défis, avec l’apparition de médias [[numérique]]s. L’[[Internet]], avec le développement des [[moteur de recherche|moteurs de recherche]], est devenu une source ordinaire d’information, et offre un accès facile à des ressources fiables et des opinions d’experts. En général, l’Internet tend à fournir des informations plus récentes que les médias sur papier en étant plus facile à mettre à jour. Dans des matières qui évoluent rapidement, comme la science, la technologie, la politique, la culture et l’histoire moderne, la Britannica a lutté pour rester à jour. Depuis 2015, bien que la Britannica comporte des versions multimédia et en ligne, sa prééminence est mise en question avec le développement d’autres encyclopédies en ligne, telles que [[Wikipédia]].

=== Encyclopédies imprimées ===
L’Encyclopædia Britannica a été comparée avec les autres encyclopédies sur papier, aussi bien sur le plan qualitatif que quantitatif<ref name="kister_1994" />{{,}}<ref name="sader_1995" />{{,}}<ref name="library_association_1996" />. En 1994, Kenneth Kister a réalisé une comparaison médiatisée entre la Britannica, la Collier's Encyclopedia et l’Encyclopedia Americana<ref name="kister_1994"/>. S’agissant de l’analyse quantitative, dix articles ont été choisis au hasard : la [[circoncision]], [[Charles Drew]], [[Galilée (savant)|Galilée]], [[Philip Glass]], les maladies cardiaques, le [[quotient intellectuel]], le [[panda géant]], le [[harcèlement sexuel]], le [[Suaire de Turin]], et l’[[Ouzbékistan]]. Des notes allant de A à F ont été attribuées selon quatre critères : couverture, précision, clarté, et actualité. Dans la catégorie précision, la Britannica et la Collier's Encyclopedia reçurent chacune un « D » et sept « A », tandis que l’Encyclopedia Americana reçut huit « A ». En 1994, la Britannica a été blâmée pour avoir publié un article controversé sur Charles Drew. Dans la catégorie actualité, la Britannica reçut un score de 86 %, l’Americana, 90 % et la Collier’s, 85 %. Après une analyse plus approfondie sur le plan qualitatif, Kenneth Kister a recommandé la Collier's Encyclopedia, avant tout pour son écriture excellente, sa présentation équilibrée et sa navigation facile.

Collier's Encyclopedia n’a pas été rééditée depuis 1998. Au contraire, la plus récente Encyclopedia Americana date de 2006. La Britannica a été publiée en 2010.

=== Encyclopédies sur les supports optiques ===
Le concurrent le plus notable face à la Britannica en matière de CD/DVD-ROM était [[Encarta]]<ref name="seymour_2006" />, aujourd’hui retiré du marché, qui intégrait trois encyclopédies imprimées : {{langue|en|Funk & Wagnalls}}, {{langue|en|Collier's}} et {{langue|en|New Merit Scholar}}. Encarta a été l’encyclopédie multimédia ayant enregistré les meilleures ventes aux États-Unis entre 2000 et 2006<ref>{{lien web|langue=en | éditeur = [[Microsoft]] | titre = Microsoft Encarta—Premium 2007: Overview | url = http://www.microsoft.com/products/encarta/ProductDetails.aspx?pid=002 | consulté le = 6 avril 2007}} Ventes entre janvier 2000 et février 2006, selon NPD Group.</ref>. Les CD/DVD de la Britannica et d’Encarta étaient tous les deux vendus environ au même prix, autour de cinquante [[Dollar américain|dollars]]. La Britannica contient {{unité|100000 articles}} ainsi que le {{langue|en|Merriam-Webster's Dictionary and Thesaurus}}, et du contenu pour les élèves d’[[Enseignement primaire|école primaire]] et [[Enseignement secondaire|secondaire]]. Encarta comportait des cartes [[Interactivité|interactives]], des outils de mathématiques et de langues, un dictionnaire anglais, et une version pour la jeunesse. Comme Encarta, la Britannica a été critiquée pour sa partialité en faveur du public américain. Les articles relatifs à la [[Grande-Bretagne]] sont actualisés moins souvent, les cartes des États-Unis sont plus précises que celles des autres pays, et le dictionnaire britannique comporte des lacunes<ref name="seymour_2006">{{lien web|langue=en |url= http://www.pcadvisor.co.uk/reviews/index.cfm?reviewid=502|titre= Encyclopedia face-off: Encarta vs Britannica|consulté le= 21 novembre 2006|nom1= Seymour|prénom1= Ursula|date= 9 novembre 2006|série= PC Advisor|éditeur= IDG}}.</ref>. Tout comme la Britannica, Encarta était accessible en ligne contre un abonnement, même si certains contenus étaient disponibles gratuitement.

=== Encyclopédies sur Internet ===
Le plus sérieux concurrent en ligne à la Britannica est [[Wikipédia]], une encyclopédie gratuite en ligne basée sur un [[Œuvre libre|contenu libre]]. Une différence majeure entre les deux encyclopédies réside dans la paternité des articles. Les 699 articles de la Macropædia sont généralement rédigés par des contributeurs identifiés, et les {{unité|65000 articles}} de la Micropædia sont le travail de l’équipe éditoriale et de consultants extérieurs bien identifiés. Ainsi, les articles de la Britannica sont bien attachés à un auteur ou à une équipe de rédacteurs. Les auteurs sont souvent des spécialistes dans leur domaine, certains sont même lauréats du [[prix Nobel]]<ref name="macropaedia_contributors" />.

À l’inverse, les articles de Wikipédia sont rédigés par une communauté d’internautes dont la compétence est variable. La plupart d’entre eux ne revendique aucune autorité particulière, et si c’est le cas, beaucoup sont anonymes. Une autre différence est le rythme de modification de l’article. La Britannica est rééditée à intervalle de quelques années, tandis que les articles Wikipédia sont en constante évolution. Wikipédia connaît elle aussi des critiques<ref>{{en}} [http://www.insidehighered.com/news/2007/01/26/wiki ''A Stand Against Wikipedia''], ''Inside Higher Ed'', {{date-|26 janvier 2007}}.</ref>. Par exemple l’ancien vice-président et rédacteur en chef de la Britannica, [[Robert McHenry]], a déclaré que Wikipédia ne pouvait pas espérer rivaliser avec la Britannica en matière de précision<ref name="FBE">{{article|langue=en | prénom1=Robert | nom1=McHenry | titre=The Faith-Based Encyclopedia | périodique=TCS Daily | date=15 novembre 2004 | url=http://www.tcsdaily.com/article.aspx?id=111504A}}.</ref>.

Le 14 décembre 2005, la [[Nature (revue)|revue scientifique ''Nature'']] a rapporté que sur 42 articles de sciences choisis au hasard, il y avait 162 erreurs sur Wikipédia contre 123 dans la Britannica<ref name="Giles_Nature_study_2005">{{article|langue=en|pages=900–1|journal=[[Nature (revue)|Nature]]|volume=438|doi=10.1038/438900a|année=2005|pmid=16355180|titre=Internet encyclopaedias go head to head: Jimmy Wales' Wikipedia comes close to Britannica in terms of the accuracy of its science entries|numéro=7070|nom1=Giles|prénom1=J.|bibcode=2005Natur.438..900G|url=https://www.nature.com/articles/438900a}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web|langue=en|nom=Terdiman|prénom=Daniel|titre=Study: Wikipedia as accurate as Britannica|url=http://news.cnet.com/Study-Wikipedia-as-accurate-as-Britannica/2100-1038_3-5997332.html|éditeur=CNET News |consulté le=5 juillet 2011}}.</ref>. Dans sa réponse détaillée de vingt pages, ''Encyclopædia Britannica, Inc.'' a qualifié le travail de ''Nature'' de défectueux et trompeur, et a appelé à une prompte rétractation<ref name="fatally_flawed">{{lien web|format=pdf|langue=en|url = http://corporate.britannica.com/britannica_nature_response.pdf |format électronique=Pdf|titre = Fatally Flawed - Refuting the recent study on encyclopedic accuracy by the journal Nature|année = 2006|mois = mars|éditeur = Encyclopædia Britannica, Inc.}}.</ref>. Le rapport note également que deux articles de l’étude étaient issus du livre annuel de la ''Britannica'' et non de l’encyclopédie elle-même. Il mentionne par ailleurs que certains des articles présentés aux examinateurs étaient des combinaisons de plusieurs articles, et que d'autres articles n’étaient que des extraits. La société note enfin qu’une partie des erreurs relevées par ''Nature'' étaient en fait des variantes orthographiques mineures, et que beaucoup de ces prétendues erreurs étaient sujettes à interprétation. La revue ''Nature'' a maintenu son analyse et refusé de rétracter ses propos, affirmant que la comparaison entre Wikipédia et la version en ligne de la ''Britannica'' impliquait l’utilisation de toutes sortes de contenus disponibles sur le site de celle-ci<ref>{{article|langue=en|url = http://www.nature.com/press_releases/Britannica_response.pdf|titre = Encyclopædia Britannica: a response|consulté le = 21 octobre 2006|date = 23 mars 2006|format = PDF|périodique=[[Nature (revue)|Nature]]}}.</ref>.

Interviewé en février 2009, le directeur de la branche britannique de l’''Encyclopædia Britannica'' a déclaré : « Wikipédia est un site amusant à utiliser et qui comporte beaucoup de pages intéressantes, mais son approche ne marcherait pas avec l’''Encyclopædia Britannica'' »<ref name="econsultancy_20090210"/>.

== Récapitulatif des éditions ==
{| class="wikitable" style="font-size:90%"
|-
! abbr="Édition"     | Édition/supplément
! abbr="Publication" | Années de publication
! Taille
! abbr="Editor" | Rédacteur en chef
! Remarques
|-
! style="text-align:right;"|{{1re}}
| 1768–1771
| 3 volumes, {{formatnum:2670}} pages
| William Smellie
| Essentiellement le travail d’un rédacteur, William Smellie ; 30 articles plus longs que trois pages
|-
! style="text-align:right;"| {{2e}}
| 1777–1784
| 10 volumes, {{formatnum:8595}} pages
| James Tytler
| 150 articles long ; toutes les cartes dans l’article « Géographie »
|-
! style="text-align:right;"| {{3e}}
| 1788–1797
| 18 volumes, {{formatnum:14579}} pages
| Colin Macfarquhar and George Gleig
| [[Livre sterling|£]]{{formatnum:42000}} de bénéfices pour {{nombre|10000|exemplaires}} vendus ; première dédicace au monarque
|-
! style="text-align:right;"| supplément à la {{3e}}
| 1801
| 2 volumes, {{formatnum:1624}} pages
| George Gleig
| Propriété de Thomas Bonar
|-
! style="text-align:right;"| {{4e}}
| 1801–1809
| 20 volumes, {{formatnum:16033}} pages
| James Millar
| Les auteurs autorisés à conserver les droits d’auteurs
|-
! style="text-align:right;"| {{5e}}
| 1817
| 20 volumes, {{formatnum:16017}} pages<sup>[[#editionnote1|1]]</sup>
| James Millar
| Pertes financières de Millar et des héritiers d’Andrew Bell ; vente à [[Archibald Constable]]
|-
! style="text-align:right;"| supplément à la {{5e}}
| 1816–1824
| 6 volumes, {{formatnum:4933}} pages
| Macvey Napier
| Recrutement de contributeurs célèbres, tels que sir [[Humphry Davy]], sir [[Walter Scott]], [[Thomas Malthus]]
|-
! style="text-align:right;"| {{6e}}
| 1820–1823
| 20 volumes
| Charles Maclaren
| [[Archibald Constable]] connait la banqueroute en janvier 1826
|-
! style="text-align:right;"| {{7e}}
| 1830–1842
| 21 volumes, {{formatnum:17101}} pages, index de 187 pages
| Macvey Napier, assisté de James Browne
| Extension du réseau de contributeurs connus, tels que Sir [[David Brewster]], [[Thomas de Quincey]], [[Antonio Panizzi]]
|-
! style="text-align:right;"| {{8e}}
| 1853–1860
| 21 volumes, {{formatnum:17957}} pages, index de 239 pages<sup>[[#editionnote2|2]]</sup>
| Thomas Stewart Traill
| De nombreux longs articles sont extraits de la {{7e|édition}} ; 344 contributeurs, incluant William Thomson
|-
! style="text-align:right;"| {{9e}}
| 1875–1889
| 24 volumes, plus un index
| Thomas Spencer Baynes (1875–80); puis W. Robertson Smith
| Édition la plus savante ; largement plagiée aux États-Unis<sup>[[#editionnote3|3]]</sup>
|-
! style="text-align:right;"| {{10e}},<br />supplément à la {{9e}}
| 1902–1903
| 11 volumes, plus les 24 volumes de la {{9e|édition}}<sup>[[#editionnote4|4]]</sup>
| Sir Donald Mackenzie Wallace et Hugh Chisholm à Londres; Arthur T. Hadley & Franklin Henry Hooper à New York
| Les partenaires américains achètent les droits le 9 mai 1901 ; nouvelles méthodes de vente
|-
! style="text-align:right;"| {{11e}}
| 1910–1911 || 28 volumes, plus un index
| Hugh Chisholm à Londres, Franklin Henry Hooper à New York
| Nouveau point culminant d’érudition ; plus d’articles que dans la {{9e|édition}}, mais plus courts et simples ; difficultés financières pour le propriétaire, Horace Everett Hooper ; droits vendus à Sears Roebuck en 1920
|-
! style="text-align:right;"| {{12e}},<br />supplément à la {{11e}}
| 1921–1922
| 3 volumes, plus les 28 volumes de la {{11e}} <sup>[[#editionnote5|5]]</sup>
| Hugh Chisholm à Londres, Franklin Henry Hooper à New York
| Résumé de l’état du monde avant, pendant et après la Première Guerre mondiale
|-
! style="text-align:right;"| {{13e}},<br /> supplément à la {{11e}}
| 1926
| 3 volumes, plus les 28 volumes de la {{11e}} <sup>[[#editionnote6|6]]</sup>
| James Louis Garvin à Londres, Franklin Henry Hooper à New York
| Meilleure perspective des événements de 1910-1926
|-
! style="text-align:right;"| {{14e}}
| 1929–1933
| 24 volumes <sup>[[#editionnote7|7]]</sup>
| James Louis Garvin à Londres, Franklin Henry Hooper à New York
| La publication juste avant la Grande Dépression est financièrement catastrophique
|-
! style="text-align:right;"| {{14e}} éd. révisée
| 1933–1973
| 24 volumes <sup>[[#editionnote7|7]]</sup>
| Franklin Henry Hooper jusqu’en 1938; puis Walter Yust, Harry Ashmore, Warren E. Preece, William Haley
| Politique de révision continue dès 1936 : chaque article révisé au moins deux fois par décennie
|-
! style="text-align:right;" rowspan="2"| {{15e}}
| 1974–1984
| 30 volumes <sup>[[#editionnote8|8]]</sup>
| Warren E. Preece, puis Philip W. Goetz
| Introduction de la structure en trois parties, division des articles entre la Micropædia et Macropædia ; création de la Propædia avec la suppression de l’index
|-
| | 1985–aujourd'hui || 32 volumes <sup>[[#editionnote9|9]]</sup>
| Philip W. Goetz, puis [[Robert McHenry]], actuellement Dale Hoiberg
| Restauration de l’index en deux volumes, fusion d’articles de la Micropædia et Macropædia, nouvelles versions publiées régulièrement
|}
{| border="0" cellpadding="2" style="font-size:90%"
|-
| class="toccolours" |'''Notes sur les éditions'''

<sup id="editionnote1">1</sup>''Supplément à la quatrième, cinquième, and sixième édition de l'Encyclopaedia Britannica. Avec des exposés préliminaires sur l'histoire des sciences.''

<sup id="editionnote2">2</sup>Volume d'index distinct de la {{8e}} à la {{14e|édition}}.

<sup id="editionnote3">3</sup>La {{9e|édition}} comporte des articles de notables contemporains : [[James Clerk Maxwell]] sur l'électricité et le magnétisme, [[William Thomson (Lord Kelvin)|William Thomson]] sur la chaleur.

<sup id="editionnote4">4</sup>La {{10e|édition}} inclut un volume de cartes et un volume d'index des {{9e}} et {{10e|éditions}}.

<sup id="editionnote5">5</sup> ''Volumes 30 à 32 qui constituent, avec les 29 volumes de la onzième édition, la douzième édition''.

<sup id="editionnote6">6</sup> Ce supplément remplace l'ancien supplément : ''Les trois nouveaux volumes supplémentaires constituant, avec les volumes de la dernière édition standard, la treizième édition.''

<sup id="editionnote7">7</sup> Cette édition est la première à adopter la politique de révision continue.

<sup id="editionnote8">8</sup> La {{15e|édition}} (appelée Britannica 3) a été publiée en trois parties : une ''Micropædia'' de dix volumes qui contient de courts articles et sert d'index, une ''Macropædia'' de 19 volumes, plus une ''Propædia''. L'édition a été réorganisée en 1985, pour garder la ''Micropædia'' (12 volumes) et la ''Macropædia'' (17 volumes).

<sup id="editionnote9">9</sup> En 1985, le système a été modifié en ajourant un index séparé de deux volumes, les articles de la ''Macropædia'' ont été par la suite consolidés dans des articles plus complets (par exemple, les cinquante États américains sont maintenant inclus dans l'article sur les États-Unis) ; les articles moins grands sont transférés dans la ''Micropædia''.

Le premier CD-ROM est sorti en 1994. Une version en ligne a également été proposée par abonnement.
|}

== Notes et références ==
{{Références nombreuses|taille=35}}

== Voir aussi ==
{{Autres projets
|commons=Category:Images from Encyclopædia Britannica
|commons titre=Images tirées de l'Encyclopædia Britannica
|wikiquote=Encyclopædia Britannica
|wikisource = en:Encyclopædia Britannica
}}
{{catégorie principale}}

=== Articles connexes ===
* [[Encarta]]
* [[Encyclopédie]]
* [[Liste d'encyclopédies sur Internet]]
* [[Encyclopædia Universalis]]
* [[Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers]]

=== Liens externes ===
{{Liens}}
* {{en}} [http://www.1902encyclopedia.com/ {{9e}} et {{10e|éditions}} en ligne]
* {{en}} [https://en.wikisource.org/wiki/1911_Encyclop%C3%A6dia_Britannica {{11e|édition}} (1911) en ligne]
* [http://www.britannica.fr/ Encyclopædia Britannica France]
* {{Lien archive|consulté le=18 mars 2013|horodatage archive=20070203041231|url=http://www.britannica.fr/TESTbritannica2.html|titre=1768–2005 : l'aventure Britannica}} (histoire officielle)

{{Portail|sciences de l'information et des bibliothèques|Édition numérique|culture|Royaume-Uni|Chicago|États-Unis}}

[[Catégorie:Encyclopædia Britannica|*]]
[[Catégorie:Entreprise ayant son siège à Chicago]]

Modèles utilisés par cette page :

Modèle:' (voir la source) (semi-protection étendue)
Modèle:, (voir la source) (protégé)
Modèle:10e (voir la source) (protégé)
Modèle:11e (voir la source) (protégé)
Modèle:12e (voir la source) (protégé)
Modèle:13e (voir la source) (protégé)
Modèle:14e (voir la source) (protégé)
Modèle:15e (voir la source) (protégé)
Modèle:1er (voir la source) (protégé)
Modèle:1re (voir la source) (protégé)
Modèle:2e (voir la source) (protégé)
Modèle:3e (voir la source) (protégé)
Modèle:4e (voir la source) (protégé)
Modèle:5e (voir la source) (protégé)
Modèle:6e (voir la source) (protégé)
Modèle:7e (voir la source) (protégé)
Modèle:8e (voir la source) (protégé)
Modèle:9e (voir la source) (protégé)
Modèle:Abréviation discrète (voir la source) (protégé)
Modèle:Article (voir la source) (protégé)
Modèle:Autorité (voir la source) (semi-protection étendue)
Modèle:Autres projets (voir la source) (protégé)
Modèle:Autres projets/styles.css (voir la source) (semi-protection étendue)
Modèle:Blanc (voir la source) (protégé)
Modèle:Catégorie principale (voir la source) (semi-protégé)
Modèle:Catégorisation badges (voir la source) (protégé)
Modèle:Citation (voir la source) (protégé)
Modèle:Citation nécessaire (voir la source) (semi-protégé)
Modèle:Citation étrangère (voir la source) (protégé)
Modèle:Classes début infobox (voir la source) (protégé)
Modèle:Code langue 2 (voir la source) (protégé)
Modèle:Commentaire biblio SRL (modifier)
Modèle:Country data Royaume-Uni (voir la source) (semi-protection étendue)
Modèle:Country data États-Unis (voir la source) (protégé)
Modèle:Date (voir la source) (protégé)
Modèle:Date- (voir la source) (protégé)
Modèle:Dictionnaires (voir la source) (semi-protection étendue)
Modèle:Dièse couleur web (voir la source) (semi-protection étendue)
Modèle:Dr (voir la source) (semi-protection étendue)
Modèle:En (voir la source) (protégé)
Modèle:Espace (voir la source) (protégé)
Modèle:Exp (voir la source) (protégé)
Modèle:Fix (voir la source) (semi-protection étendue)
Modèle:Identifiants biblio (voir la source) (semi-protégé)
Modèle:Ier (voir la source) (protégé)
Modèle:Indication de langue (voir la source) (protégé)
Modèle:Infobox/Début (voir la source) (protégé)
Modèle:Infobox/Fin (voir la source) (protégé)
Modèle:Infobox/Image (voir la source) (protégé)
Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle (voir la source) (protégé)
Modèle:Infobox/Notice (voir la source) (protégé)
Modèle:Infobox/Pictogramme/universite.css (voir la source) (semi-protection étendue)
Modèle:Infobox/Succession (voir la source) (semi-protection étendue)
Modèle:Infobox/Séparateur optionnel (voir la source) (semi-protection étendue)
Modèle:Infobox/Titre (voir la source) (protégé)
Modèle:Infobox Encyclopédie (modifier)
Modèle:Infodoc (voir la source) (protégé)
Modèle:IsNumeric (voir la source) (protégé)
Modèle:Lang (voir la source) (protégé)
Modèle:Langue (voir la source) (protégé)
Modèle:Lien archive (voir la source) (semi-protection étendue)
Modèle:Lien brisé (voir la source) (semi-protection étendue)
Modèle:Lien siècle (voir la source) (protégé)
Modèle:Lien vers modèle (voir la source) (protégé)
Modèle:Lien web (voir la source) (protégé)
Modèle:Liens (voir la source) (protégé)
Modèle:Module biblio/indication de langue (voir la source) (protégé)
Modèle:Module biblio/libellé (voir la source) (protégé)
Modèle:Module biblio/responsabilité principale (voir la source) (protégé)
Modèle:Module biblio/responsabilité principale/responsable (voir la source) (protégé)
Modèle:Mul (voir la source) (protégé)
Modèle:Multiparamètres (voir la source) (protégé)
Modèle:Méta lien vers portail (voir la source) (protégé)
Modèle:Méta lien vers portail/Catégorisation (voir la source) (protégé)
Modèle:Nobr (voir la source) (protégé)
Modèle:Nombre (voir la source) (protégé)
Modèle:Nombre romain vers arabe (voir la source) (protégé)
Modèle:Non vide (voir la source) (semi-protection étendue)
Modèle:Numéro (voir la source) (protégé)
Modèle:N° (voir la source) (semi-protection étendue)
Modèle:Ordinal (voir la source) (protégé)
Modèle:Ouvrage (voir la source) (protégé)
Modèle:P. (voir la source) (protégé)
Modèle:Pays (voir la source) (protégé)
Modèle:Pays/callback (voir la source) (protégé)
Modèle:Portail (voir la source) (protégé)
Modèle:Portail Chicago (voir la source) (semi-protégé)
Modèle:Portail Royaume-Uni (voir la source) (semi-protection étendue)
Modèle:Portail culture (modifier)
Modèle:Portail sciences de l'information et des bibliothèques (voir la source) (semi-protégé)
Modèle:Portail Édition numérique (modifier)
Modèle:Portail États-Unis (voir la source) (protégé)
Modèle:Portail édition numérique (modifier)
Modèle:Premier non vide (voir la source) (protégé)
Modèle:Recherche ISBN (voir la source) (semi-protection étendue)
Modèle:Royaume-Uni (voir la source) (protégé)
Modèle:Références (voir la source) (protégé)
Modèle:Références nombreuses (voir la source) (protégé)
Modèle:S (voir la source) (protégé)
Modèle:S- (voir la source) (protégé)
Modèle:Site officiel (voir la source) (semi-protection étendue)
Modèle:Suffixe siècle (voir la source) (protégé)
Modèle:Suivi des biographies (voir la source) (protégé)
Modèle:Taille em (voir la source) (protégé)
Modèle:Trim (voir la source) (protégé)
Modèle:Unité (voir la source) (protégé)
Modèle:Urldecode (voir la source) (semi-protection étendue)
Modèle:Vol. (voir la source) (semi-protection étendue)
Modèle:Vérification siècle (voir la source) (protégé)
Modèle:Wikilien (voir la source) (semi-protégé)
Modèle:XXe siècle (voir la source) (protégé)
Modèle:Écrit (voir la source) (semi-protégé)
Modèle:États-Unis (voir la source) (protégé)
Module:Autorité (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Bases (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Bases/architecture (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Bases/art (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Bases/astronomie (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Bases/audiovisuel (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Bases/bande dessinée (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Bases/géographie (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Bases/jeu (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Bases/jeu vidéo (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Bases/littérature (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Bases/militaire (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Bases/mode (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Bases/multidisciplinaires (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Bases/musique (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Bases/organisation (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Bases/pornographie (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Bases/recherche (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Bases/religion (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Bases/santé (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Bases/spectacle (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Bases/sport (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Bases/tourisme (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Bases/transport (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Bases/vie publique (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Bases/vivant (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Biblio (voir la source) (protégé)
Module:Biblio/Article (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Biblio/Commun (voir la source) (protégé)
Module:Biblio/Lien web (voir la source) (protégé)
Module:Biblio/Ouvrage (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Biblio/Références (voir la source) (protégé)
Module:Catégorisation badges (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Correction syntaxique (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Date (voir la source) (protégé)
Module:Date/Data (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Dictionnaire Wikidata/Codes langue (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Dictionnaires (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Dièse couleur web (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Fix (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Formatage du titre (voir la source) (protégé)
Module:Image (voir la source) (protégé)
Module:Infobox/Titre (voir la source) (protégé)
Module:Langue (voir la source) (protégé)
Module:Langue/Data (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Linguistique (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Multiparamètres (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Nombre2texte (voir la source) (protégé)
Module:Nombre2texte/Data (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Outils (voir la source) (protégé)
Module:P. (voir la source) (protégé)
Module:Site officiel (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Suivi des biographies (voir la source) (protégé)
Module:Suivi des biographies/données (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:TableBuilder (voir la source) (protégé)
Module:Unité (voir la source) (protégé)
Module:Unité/Data (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Urldecode (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Weblink (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Wikidata (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Wikidata/I18n (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Yesno (voir la source) (protégé)

Revenir à la page Encyclopædia Britannica.

Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/wiki/Encyclopædia_Britannica ».