Étymologie

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(Verbe 1) Dérivé de marre, avec le suffixe -er. Dénominal de marre.
(Verbe 2) :(fin du XIXe siècle) D’origine incertaine. Probablement de l’ancien français se marrir (« s’affliger »)[1], ou[2] de l’espagnol marear (« ennuyer »), marearse (« avoir le mal de mer ») → voir noise. Il apparait avec le sens de « s’ennuyer » puis signifie, par antiphrase, « rire de quelque chose qui devrait plutôt ennuyer[2]. »

Verbe 1

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marrer \ma.ʁe\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Labourer la terre avec une marre.
    • Planter les margoutes et les crossettes, les provigner, tailler, marrer, et autrement traiter sa vigne, selon son merite et proprieté du climat. — (Olivier de Serres, 15, (XVIe siècle))

Verbe 2

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marrer \ma.ʁe\ 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se marrer)

  1. (Transitif) (Mode factitif de se marrer) (Utilisé uniquement dans faire marrer) Faire rire.
    • Vous me faites marrer ! dit Henri. Vous êtes tous là à attendre des choses de moi. — (Simone de Beauvoir, Les Mandarins, 1954, page 366)
  2. (Pronominal) (Familier) (Utilisé uniquement dans se marrer) Rigoler ; se bidonner ; se poiler.
    • J'aime pas combattre avec des capricieux. Pour l'instant il s'étale, pourtant, joue le héros ! De quoi se marrer. — (André Malraux, L'Espoir, 1937, page 678)
    • On se marre comme des fous en jouant à chat, chat perché, et même chat-bite quand on a un peu trop picolé. — (Bérengère Krief, La prochaine fois je vous montre mon chat, Flammarion, 2015, prologue)

Dérivés

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Traductions

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Prononciation

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Homophones

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Apparentés étymologiques

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Références

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  1. « marrer », Larousse.fr, Éditions Larousse
  2. a et b « marrer », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage