exceptionnel

(Siècle à préciser) Dérivé de exception, avec le suffixe -el.

exceptionnel \ɛk.sɛp.sjɔ.nɛl\

1. Qui est relatif à une exception.
   • Brest, exceptionnelle enclave, est, en somme, la seule commune où un esprit anticlérical, se manifeste ouvertement. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : Le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
2. Qui est rare.
   • Le pape Innocent III (1193-1216) devait rompre avec cette tradition de tolérance et se faire l'inspirateur d'une politique hostile, qu'il mena avec une vigueur exceptionnelle. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
   • C'est un garçon fort agréable que Bernard. Soigné, rasé de près, le teint clair, il s'exprime dans une langue choisie et ne fait usage de l'argot qu'en d'exceptionnelles circonstances. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
   • Mais il fallait que ce bon mouvement ne demeurât point exceptionnel, et se prolongeât au-delà du succès. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)

• → voir exception

• France (Nancy) : écouter « exceptionnel [Prononciation ?] »
• Cornimont (France) : écouter « exceptionnel [Prononciation ?] »

• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (exceptionnel), mais l’article a pu être modifié depuis.