Étymologie

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(1842) Dérivé de central, avec le suffixe -isme.

Nom commun

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Singulier Pluriel
centralisme centralismes
\sɑ̃.tʁa.lism\

centralisme \sɑ̃.tʁa.lism\ masculin

  1. Doctrine qui prône la prééminence du centre sur la périphérie.
  2. (En particulier) Forme d’organisation d’un État où les décisions sont prises au centre (capitale, assemblée, parlement) d’un pays dont les sous-ensembles (régions, départements, provinces, localités, etc.) sont dépendantes financièrement et décisionnellement du niveau national et qui sont quant à eux de simples relais ascendants de l’information (ou de votes) d’une organisation générale descendante.
    • Le centralisme représente ainsi le mal absolu à tel point qu'en 1939, Gonzague de Reynold place sur le même plan nazisme et Révolution française, dont les Anschluss avaient été l'annexion de l’évêché de Bâle, de la Valteline et de Genève. — (Alain-Jacques Csouz-Tornare & Évelyne Maradan, « Les résistances suisses à l'Europe jacobine », dans L’identité culturelle, laboratoire de la conscience européenne : Actes du colloque de Besançon, 2-5 novembre 1994, textes réunis et édités par Marita Gilli, Annales littéraires de l’Université de Besançon, 1995, page 223)
    • Ils défendent de nouvelles pratiques de l’urbanisme, s’appuyant sur des principes de travail collectif, de pluridisciplinarité des équipes et de participation des habitants, sur fond de dénonciation du centralisme bureaucratique et technocratique, ou encore des méfaits de l’économie libérale. — (Jodelle Zetlaoui-Léger, « La programmation architecturale et urbaine : émergence et évolutions d’une fonction », Les Cahiers de la recherche architecturale et urbaine, no 24/25, 2009)

Synonymes

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Organisation d’État :

Antonymes

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Organisation d’État :

Dérivés

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Apparentés étymologiques

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Traductions

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Prononciation

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Anagrammes

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Voir aussi

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Références

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