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V399 Carinae

étoile supergéante de la constellation de la Carène

V399 Carinae (en abrégé V399 Car), aussi connue comme P Carinae (P Car) et 195 G. Carinae, est une étoile variable de la constellation de la Carène.

V399 Carinae
Description de cette image, également commentée ci-après
Une courbe de lumière en bande visible de V399 Carinae, adaptée de Berdnikov & Turner (1997)[1]
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 10h 27m 24,46891s[2]
Déclinaison −57° 38′ 19,6914″[2]
Constellation Carène
Magnitude apparente +4,63 à +4,72[3]

Localisation dans la constellation : Carène

(Voir situation dans la constellation : Carène)
Caractéristiques
Type spectral A5Iae[4] ou F0Ia[5]
Indice U-B +0,22[6]
Indice B-V +0,46[6]
Variabilité SRd?[3] ou α Cyg[7]
Astrométrie
Vitesse radiale −0,5 ± 1,1 km/s[8]
Mouvement propre μα = −6,543 mas/a[2]
μδ = +3,184 mas/a[2]
Parallaxe 0,650 0 ± 0,226 7 mas[2]
Distance environ 2 308 pc (∼7 530 al)[9]
Magnitude absolue −8,8[1]
Caractéristiques physiques
Gravité de surface (log g) 1,00[10]
Luminosité 305 000 L☉[11]
Température 8 000 K[12]
Métallicité −0,06 [Fe/H][10]
Âge 12 × 106 a[9]

Désignations

P Car[13], V399 Car, 195 G. Car[14], HR 4110, HD 90772, CD-57 3230, CPD-57 3256, HIP 51192, SAO 238077, GC 14373[15]

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Page d’aide sur l’homonymie

Cet article concerne P Carinae (avec un P majuscule). Pour p Carinae (avec un p minuscule), voir PP Carinae

Il s'agit d'une supergéante lumineuse[16], à qui l'on a attribué divers types spectraux compris entre A5 et F0[17]. L'étoile est plus de 300 000 fois plus lumineuse que le Soleil[11] et sa magnitude absolue est estimée à -8,8[1]. Son spectre est décrit comme possédant un continuum non-photosphérique et des raies d'absorption du silicium, ce qui indique que l'étoile perd de la masse à un taux élevé[18].

V399 Carinae est depuis longtemps une étoile variable suspectée[19]. Sa luminosité varie entre les magnitudes +4,63 et +4,72[3]. Une étude de 1981 portant sur les étoiles supergéantes jaunes associe les observations de la variabilité de V399 Car à une courbe de lumière d'une variable de type céphéide, avec une période de 58,8 jours, bien que la luminosité et le type spectral de l'étoile ne la placent pas dans la bande d'instabilité des céphéides[17]. Dans la version de 1985 du General Catalogue of Variable Stars (GCVS), elle a été cataloguée comme une possible céphéide classique (de type δ Cep)[20]. Des observations ultérieures ont permis d'affiner sa période à 47,25 jours[1]. Le catalogue Hipparcos a quant à lui classé V399 Car comme une étoile variable semi-régulière avec une période de 88 jours et une amplitude moyenne de 0,04 magnitude[21]. Une classification automatisée effectuée avec la photométrie d'Hipparcos en 2011 a quant à elle suggéré que l'étoile est une variable de type α Cygni[22], et dans la version de 2015 du GCVS, elle est répertoriée en tant que telle[7].

V399 Carinae réside parmi les étoiles de l'amas ouvert IC 2581, dont elle est de loin le membre le plus lumineux. La probabilité qu'elle en soit effectivement membre est de 62,9 %, et si c'est bien le cas, alors elle est distante d'environ ∼ 7 500 a.l. (∼ 2 300 pc) de la Terre[23].

Notes et références

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  1. ↑ a b c et d (en) L. N. Berdnikov et D. G. Turner, « Photoelectric VIc and New Elements for V399 Carinae = HR 4110 », Information Bulletin on Variable Stars, vol. 4456,‎ , p. 1 (Bibcode 1997IBVS.4456....1B)
  2. ↑ a b c d et e (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
  3. ↑ a b et c (en) « VSX : Detail for V0399 Car », sur The International Variable Star Index, AAVSO (consulté le )
  4. ↑ (en) R. O. Gray et R. F. Garrison, « The late A-type stars - Refined MK classification, confrontation with Stromgren photometry, and the effects of rotation », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 70,‎ , p. 623 (DOI 10.1086/191349, Bibcode 1989ApJS...70..623G)
  5. ↑ (en) A. K. Dambis, « Revisiting the absolute-magnitude calibration of F-type supergiants and bright giants as a function of the equivalent width of the OIλ7774Å triplet », Advancing the Physics of Cosmic Distances, Proceedings of the International Astronomical Union, IAU Symposium, vol. 289,‎ , p. 379−381 (DOI 10.1017/S1743921312021758, Bibcode 2013IAUS..289..379D)
  6. ↑ a et b (en) R. E. Schild, R. F. Garrison et W. A. Hiltner, « UBV photometry for southern OB stars », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 51,‎ , p. 321 (DOI 10.1086/190852, Bibcode 1983ApJS...51..321S)
  7. ↑ a et b (en) N. N Samus', E. V. Kazarovets et al., « General Catalogue of Variable Stars: Version GCVS 5.1 », Astronomy Reports, vol. 61, no 1,‎ , p. 80-88 (DOI 10.1134/S1063772917010085, Bibcode 2017ARep...61...80S, lire en ligne). Voir l'entrée spécifique concernant V399 Car sur VizieR.
  8. ↑ (en) G. A. Gontcharov, « Pulkovo Compilation of Radial Velocities for 35 495 Hipparcos stars in a common system », Astronomy Letters, vol. 32, no 11,‎ , p. 759 (DOI 10.1134/S1063773706110065, Bibcode 2006AstL...32..759G, arXiv 1606.08053)
  9. ↑ a et b (en) R. Earle Luck, « Open cluster chemical composition. 1: Later type stars in eight clusters », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 91,‎ , p. 309 (DOI 10.1086/191940, Bibcode 1994ApJS...91..309L)
  10. ↑ a et b (en) R. Earle Luck, « Parameters and Abundances in Luminous Stars », The Astronomical Journal, vol. 147, no 6,‎ , p. 137 (DOI 10.1088/0004-6256/147/6/137, Bibcode 2014AJ....147..137L)
  11. ↑ a et b (en) Valter Arno, « RAPID APPROXIMATION OF FUNDAMENTAL PARAMETERS AND SCENARIOS - N GALACTIC OPEN CLUSTER STUDIES. »
  12. ↑ (en) A. Rest et al., « Light echoes reveal an unexpectedly cool η Carinae during its nineteenth-century Great Eruption », Nature, vol. 482, no 7385,‎ , p. 375 (PMID 22337057, DOI 10.1038/nature10775, Bibcode 2012Natur.482..375R, arXiv 1112.2210)
  13. ↑ (en) N. D. Kostjuk, « VizieR Online Data Catalog: HD-DM-GC-HR-HIP-Bayer-Flamsteed Cross Index (Kostjuk, 2002) », VizieR On-line Data Catalog: IV/27A. Originellement publié dans: Institute of Astronomy of Russian Academy of Sciences (2002), vol. 4027,‎ (Bibcode 2004yCat.4027....0K)
  14. ↑ (en) Benjamin Apthorp Gould, Uranometria Argentina: Brightness and Position of Every Fixed Star, Down to the Seventh Magnitude, Within One Hundred Degrees of the South Pole, Coni, , 159– (lire en ligne)
  15. ↑ (en) V* V399 Car -- Cepheid variable Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  16. ↑ (en) L. Evans et Ch. Francis, « The open cluster IC 2581 », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 146, no 5,‎ , p. 101 (DOI 10.1093/mnras/146.2.101, Bibcode 1969MNRAS.146..101L)
  17. ↑ a et b (en) A. Arellano Ferro, « A survey of variable yellow supergiants in the southern Milky Way », Astronomical Society of the Pacific, vol. 93,‎ , p. 351 (DOI 10.1086/130837, Bibcode 1981PASP...93..351A)
  18. ↑ (en) David R. Ardila et al., « The Spitzer Atlas of Stellar Spectra (SASS) », The Astrophysical Journal Supplement, vol. 191, no 2,‎ , p. 301 (DOI 10.1088/0067-0049/191/2/301, Bibcode 2010ApJS..191..301A, lire en ligne)
  19. ↑ (en) H. C. Arp, « Southern hemisphere photometry II Photoelectric measures of bright stars », The Astronomical Journal, vol. 63,‎ , p. 118 (DOI 10.1086/107703, Bibcode 1958AJ.....63..118A)
  20. ↑ (en) P. N. Kholopov et al., « The 67th Name-List of Variable Stars », Information Bulletin on Variable Stars, vol. 2681,‎ , p. 1 (Bibcode 1985IBVS.2681....1K)
  21. ↑ (en) M. A. C. Perryman et al., « The HIPPARCOS Catalogue », Astronomy & Astrophysics, vol. 323,‎ , p. L49 (Bibcode 1997A&A...323L..49P)
  22. ↑ (en) P. Dubath et al., « Random Forest automated supervised classification of Hipparcos periodic variable stars », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 414, no 3,‎ , p. 2602 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2011.18575.x, Bibcode 2011MNRAS.414.2602D, arXiv 1101.2406)
  23. ↑ (en) H. Baumgardt, C. Detbarn et R. Wielen, « Absolute proper motions of open clusters. I. Observational data », Astronomy & Astrophysics Supplement, vol. 146, no 2,‎ , p. 251 (DOI 10.1051/aas:2000362, Bibcode 2000A&AS..146..251B, arXiv astro-ph/0010306)

Lien externe

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