The Salt Lake Tribune

The Salt Lake Tribune est un journal quotidien publié à Salt Lake City. Le journal est fondé en 1870 sous le nom de The Mormon Tribune.

The Salt Lake Tribune
Image illustrative de l’article The Salt Lake Tribune

Pays Drapeau des États-Unis États-Unis
Langue Anglais
Périodicité Quotidien
Format Broadsheet
Genre Généraliste
Diffusion 74 043
le dimanche 84 137 ex. (2015)
Date de fondation 1870
Ville d’édition Salt Lake City

Propriétaire The Salt Lake Tribune, Inc.
(organisation à but non lucratif)
Directeur de publication Jennifer Napier-Pearce
ISSN 0746-3502
Site web sltrib.com

Histoire

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Fondation

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Le journal est fondé sous le nom The Mormon Tribune en 1870 par William Godbe, Elias L.T. Harrison et Edward W. Tullidge, en réaction aux positions économiques et politiques de l'Église mormone. Un an plus tard, la publication change de nom et devient Salt Lake Daily Tribune and Utah Mining Gazette, rapidement raccourci en Salt Lake Tribune.

L'entreprise est rachetée en 1873 par trois hommes d'affaires kansasais Frederic Lockley, George F. Prescott et A.M. Hamilton, qui en font un journal anti-mormon qui soutient le Parti libéral (en) local.

Epoque Kearns

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En 1901, le catholique Thomas Kearns, tout juste élu sénateur, rachète secrètement le journal avec son partenaire David Keith. Ils atténuent les connotations anti-mormones du journal pour maintenir de bonnes relations avec la législature locale, principalement mormone, qui avait élu Kearns au Sénat.

John F. Fitzpatrick devient l'éditeur du journal en 1924, et entame sept décennies de bonnes relations avec l'Eglise mormone.

Multiples rachats

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La famille Kearns est l'actionnaire majoritaire jusqu'en 1997, quand la société fusionne avec Tele-Communications Inc. (TCI). Après l'acquisition de TCI par AT&T, la famille Kearns fait valoir son accord de rachat et, sous la pression de l'Eglise mormone, pousse AT&T à vendre la Tribune à MediaNews Group en 2000[1].

En 2002, des employés du journal vendent des informations concernant l'enlèvement d'Elizabeth Smart au National Enquirer. L'éditeur de la Tribune James Shelledy démissionne à la suite du scandale, et deux journalistes sont démis de leurs fonctions.

Après sa banqueroute de 2010, MediaNews Group perd le contrôle de la publication, qui est rachetée par le fonds de pension Alden Global Capital. En 2016, le journal est racheté par Huntsman Family Investments, LLC, une entreprise contrôlée par le frère de l'ancien gouverneur de l'Utah et ambassadeur Jon Huntsman, Jr..

Pulitzer et association à but non lucratif

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En 2017, la Tribune est récompensée par le Prix Pulitzer du reportage local « pour une série de reportages forts révélant les traitements pervers, punitifs et cruels infligés aux victimes d'agression sexuelle au sein de la Brigham Young University, l'une des institutions les plus puissantes de l'Utah »[2].

En , la Tribune se sépare d'un tiers de ses journalistes, passant d'une rédaction de 90 à 56 personnes. La raison invoquée était la baisse de revenus due à une circulation en baisse et à de faibles revenus publicitaires en ligne[3].

En , le fisc américain autorise The Salt Lake Tribune, Inc. a devenir une association à but non lucratif. Ce changement de statut permet au journal de lever des fonds via la philanthropie. Le journal prévoit ainsi de lever 2 millions de dollars en 2020, tout en créant la Utah Journalism Foundation, qui doit permettre de financer The Salt Lake Tribune et d'autres structures[4]. Il s'agit du premier journal à effectuer ce changement aux Etats-Unis.

Références

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  1. (en) Felicity Barringer, « MediaNews Allowed to Buy Utah Paper from AT&T », sur The New York Times, (consulté le )
  2. (en) « Local Reporting », The Pulitzer Prizes (consulté le )
  3. �� (en) « The Salt Lake Tribune Lays Off One-Third of Newsroom Staff », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  4. Anaïs Moutot, « Le « Salt Lake Tribune », premier journal à se transformer en association à but non lucratif », Les Échos, no 23193,‎ , p. 22 (ISSN 0153-4831, lire en ligne, consulté le ).

Lien externe

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