Sona Akhundova-Garayeva
Sona Iskander gizi Akhundova-Garayeva (azéri : Sona xanım İsgəndər bəy qızı Axundov), née le 16 octobre 1898 et morte le 19 octobre 1971, est une poétesse azerbaïdjanaise et l'une des premières femmes d'Azerbaïdjan à recevoir une éducation supérieure[1]. Elle est la mère du compositeur Gara Garayev et du docteur Mursal Garayev (en)[2].
Naissance | |
---|---|
Décès |
(à 73 ans) |
Nationalité | |
Activité | |
Père |
Isgandar bay Axundov (d) |
Conjoint |
Abulfaz Garayev (en) |
Enfants |
Gara Garayev Mursal Garayev (en) |
Jeunesse et éducation
modifierSona Iskander gizi Akhundova est née le 16 octobre 1898 à Bakou[3]. Son père est Iskander Mirza Abdulhuseyn bey oglu Akhundov, diplômé de l'Université de Cracovie, et sa mère Zuleykha Bayramalibeyova, l'une des femmes instruites et éclairées de son temps[2].
À l'âge de 13 ans, les parents d'Akhundova l'envoient dans une école de filles relevant de la municipalité de Bakou[1]. Après avoir obtenu son diplôme de cette école, elle poursuit ses études à la succursale de Bakou de l'école Sainte-Nina[4]. Plus tard, Akhundova étudie le piano[1].
Akhundova montre un intérêt pour la poésie alors qu’elle est encore à l’école. Avec l'aide de Shafiqa Khanum, elle trouve et lit des poèmes de Mirza Alakbar Sabir et a également connaissance de poèmes satiriques, d'articles et de caricatures publiés dans le magazine Molla Nasreddin[1].
Sona Akhundova-Garayeva décède le 19 octobre 1971[3].
Œuvres
modifierL'un des poèmes les plus célèbres d'Akhundova, « Vatan », est inclus dans le livre Ashugs and poets of Azerbaijan publié en 1974[5].
Des critiques des poèmes de Sona Khanum sont publiées au début du siècle dernier dans Sada, Ishik, Kaspi, Zaqafqazskaya rech et d'autres journaux[2]. Akhundova coopère avec le premier journal féminin Ishig (en) et y publie régulièrement ses poèmes[1].
Vie personnelle
modifierAkhundova épouse Abulfaz Garayev (en), un éminent médecin, un scientifique honoré, et ils ont deux fils – Gara et Mursal Garayev[2]. Gara devient un compositeur de renommée mondiale, tandis que Mursal devient un médecin éminent[6].
Héritage
modifierLe 16 octobre 2018, l'Union des écrivains d'Azerbaïdjan présente un livre Sona Akhundova-Garayeva. A Memorial Book dédié au 120e anniversaire d'Akhundova-Garayeva à la Maison-musée de Gara Garayev[5]. Le livre est écrit en trois langues : azerbaïdjanais, anglais et russe[2].
Références
modifier- (az) « Maarifçiliyə yol açan cəsur Sona xanım Axundova... », Milli.Az, (consulté le )
- (az) « "Elə ailələr, elə sülalələr var ki..." Sona Axundova-Qarayeva - 120 - Səlim BABULLAOĞLU yazır », Edebiyyatqazeti.az, (consulté le )
- (az) « "Elə ailələr, elə sülalələr var ki..." », www.anl.az, (consulté le )
- (ru) « Воспоминания: дочь Гара Гараева: "Таким способом папа мотивировал нас, заинтересовывал и настраивал" », Новая Эпоха (consulté le )
- (az) « İlk maarifçi qadınlarımızdan Sona Axundova-Qarayevaya həsr olunan kitabın təqdimatı keçirildi - Xəbərlər », Azərbaycan Respublikası Mədəniyyət Nazirliyi, (consulté le )
- (ru) « Подводим итоги. О самых важных событиях в юбилейном году Гара Гараева - ФОТО », Day.Az, (consulté le )