Sofidif
La Sofidif - ou Société franco–iranienne pour l’enrichissement de l’uranium par diffusion gazeuse - a été fondée en [2] par le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) français via sa filiale la Cogema (compagnie générale des mines) et l'Organisation iranienne à l'énergie atomique, possédant respectivement 60 % et 40 % des parts. La Sofidif a acquis une part de 25 % dans Eurodif, part que la Suède lui a vendue, ce qui donnait à l'Iran 10 % d’Eurodif, soit une minorité de blocage.
Sofidif | |
Création | 4 juillet 1975 |
---|---|
Forme juridique | SA à conseil d'administration |
Siège social | Chatillon France |
Direction | Armand Laferrere (depuis 2016) |
Actionnaires | Orano Cycle Organisation de l'énergie atomique d'Iran |
Activité | Autre distribution de crédit (donnée INSEE) |
SIREN | 303 587 216 |
Chiffre d'affaires | 0 € en 2018 |
Résultat net | -192 000 € en 2018 (perte)[1] |
modifier - modifier le code - voir Wikidata |
Le Shah d'Iran Mohammad Reza Pahlavi prête un milliard de dollars à la France pour la construction de l'usine Eurodif, dont 10 % de la production d'uranium enrichi pourra en contrepartie être vendue à l’Iran. L’Iran prête de nouveau 180 millions de dollars en 1977, et envisage alors d'utiliser l'uranium enrichi d'Eurodif pour les réacteurs de la future centrale nucléaire de Darkhovin.