Saint-Thomas (Aisne)

commune française du département de l'Aisne

Saint-Thomas est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.

Saint-Thomas
Saint-Thomas (Aisne)
Mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Aisne
Arrondissement Laon
Intercommunalité Communauté de communes du Chemin des Dames
Maire
Mandat
Hervé Girard
2020-2026
Code postal 02820
Code commune 02696
Démographie
Gentilé Saint-Thomasien(ne)s
Population
municipale
72 hab. (2021 en évolution de −15,29 % par rapport à 2015)
Densité 29 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 29′ 53″ nord, 3° 49′ 20″ est
Altitude Min. 88 m
Max. 207 m
Superficie 2,5 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Reims
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Villeneuve-sur-Aisne
Législatives Première circonscription
Localisation
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Saint-Thomas
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Saint-Thomas

Géographie

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Localisation

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Cartographie (cliquer pour afficher)

Cartographies interactive et OpenStreetMap
 
  La commune dans le département
 
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Carte topographique
 
Avec les communes environnantes
 
Entrée de Saint-Thomas.

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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La commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le cours d'eau 01 de Saint-Thomas, le ru du Moulin[1] et un autre petit cours d'eau[2],[Carte 1].

 
Réseau hydrographique de Saint-Thomas[Note 1].

Gestion et qualité des eaux

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Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Aisne Vesle Suippe ». Ce document de planification, dont le territoire s'étend sur 3 096 km2 répartis sur trois départements (Aisne, Marne et Ardennes) et deux régions (Champagne-Ardenne et Picardie), a été approuvé le 16 décembre 2013. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le Syndicat d'aménagement des bassins Aisne Vesle Suippe (SIABAVES)[3].

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (°C)[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 779 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 9,4 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Martigny-Courpierre à 10 km à vol d'oiseau[6], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 734,4 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Saint-Thomas est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Reims, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[11]. Cette aire, qui regroupe 294 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (54,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (63,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (54,2 %), terres arables (25,5 %), zones agricoles hétérogènes (20,4 %)[14].

L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

 
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

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Le nom de la localité est attesté sous les formes Ecclesia Sancti-Thome (1151) ; Sainct-Thomas (1586)[15].

Saint-Thomas est un hagiotoponyme.

Histoire

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Camp des Romains avec le mur gaulois.

Le lieu-dit Camp des Romains est l'oppidum du Vieux-Laon qui domine le village. C'est sûrement le fameux Bibrax (et non pas Bibracte) cité par Jules César dans sa Guerre des Gaules.
L'oppidum de Saint-Thomas frappe par son étendue et constitue un site historique de premier ordre, sa flore particulière et son orientation raviront également les amateurs de nature et de randonnées.
Conquête de la Gaule par Jules César sur le site du ministère de la culture et de la communication du gouvernement

Avant 1081, le territoire de Saint-Thomas, inhabité, appartenait à la seigneurie de Berrieux. Un prieuré bénédictin est installé à Saint-Thomas en 1081 par l'abbaye Saint-Vincent de Laon. L'église Saint-Thomas est mentionnée en 1151, les murs de la nef en arêtes de poisson de l'actuelle église datent de cette époque[16].

La seigneurie de Saint-Thomas dépendait de ce prieuré. Le prieuré est supprimé à la Révolution et transformé en une pension de famille, où l'écrivain Anatole France a séjourné. Le , le village, partiellement détruit (3 bâtiments : le moulin et 2 maisons), est libéré par le 320e régiment d'infanterie.

Politique et administration

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Découpage territorial

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La commune de Saint-Thomas est membre de la communauté de communes du Chemin des Dames, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Craonne. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[17].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Laon, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[11]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Villeneuve-sur-Aisne pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[11], et de la première circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[18].

Administration municipale

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
septembre 1840 janvier 1871 Jean Louis Famelart   Vigneron
février 1871 février 1874 Auguste Froment    
mars 1874 avril 1884 Ernest Émile Famelart   Cultivateur
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1995 En cours
(au 13 juillet 2020)
Hervé Girard DVG Retraité de l'enseignement
Réélu pour le mandat 2020-2026[19],[20]

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[22].

En 2021, la commune comptait 72 habitants[Note 3], en évolution de −15,29 % par rapport à 2015 (Aisne : −2,08 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
269269256244247237222200204
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
188185185171168167154131143
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
146133119101107106113107109
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
979881918066777697
2015 2020 2021 - - - - - -
857472------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

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  • Oppidum du Vieux Laon : Bibrax
  • Église Saint-Thomas, église priorale du prieuré de même nom, fondée au XIe siècle et légèrement remaniée au XIXe[25].
  • Prieuré de Saint-Thomas.
  • Château de Saint-Thomas. Classé M.H.
  • Plaque monument aux morts sur la mairie.
  • Plaque commémorative de l'institutrice Marthe Lefèvre, déportée, morte à Ravensbrück.

Personnalités liées à la commune

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Voir aussi

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique de Saint-Thomas » sur Géoportail (consulté le 17 septembre 2024).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Sandre, « le ru du Moulin »
  2. « Fiche communale de Saint-Thomas », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le )
  3. « SAGE Aisne Vesle Suippe », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Saint-Thomas et Martigny-Courpierre », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Martigny-Courpierre » (commune de Martigny-Courpierre) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Martigny-Courpierre » (commune de Martigny-Courpierre) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  10. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  11. a b c et d Insee, « Métadonnées de la commune ».
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Reims », sur insee.fr (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. Auguste Matton, Dictionnaire topographique de l'Aisne, Paris, (lire en ligne), p. 253.
  16. [Dictionnaire topographique du département de l'Aisne comprenant les noms de lieu anciens et modernes, 1871, p. 253 [lire en ligne]
  17. « communauté de communes du Chemin des Dames - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  18. « Découpage électoral de l'Aisne (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
  19. Préfecture de l'Aisne consulté le 7 juillet 2008
  20. « Liste des maires de l'Aisne » [xls], Préfecture de l'Aisne, (consulté le ).
  21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  25. « Église Saint-Thomas - Sauvegarde de l'Art Français », sur Sauvegarde de l'Art Français (consulté le ).