Saint-Sigismond (Maine-et-Loire)
Saint-Sigismond est une ancienne commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire.
Saint-Sigismond | |||||
Le centre du village. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Maine-et-Loire | ||||
Arrondissement | Segré | ||||
Statut | commune déléguée | ||||
Maire délégué Mandat |
Jean-Pierre Boisneau 2024-2026 |
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Code postal | 49123 | ||||
Code commune | 49321 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Sigismondais | ||||
Population | 390 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 31 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 27′ 16″ nord, 0° 56′ 29″ ouest | ||||
Altitude | 68 m Min. 24 m Max. 86 m |
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Superficie | 12,72 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Chalonnes-sur-Loire | ||||
Législatives | Septième circonscription | ||||
Historique | |||||
Fusion | |||||
Intégrée à | Ingrandes-le-Fresne-sur-Loire | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
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Le , elle devient une commune déléguée d'Ingrandes-le-Fresne-sur-Loire.
Géographie
modifierLocalisation
modifierCommune angevine du Segréen, Saint-Sigismond se situe au sud-ouest de Villemoisan en limite du département de la Loire-Atlantique, sur les routes D 102, Villemoisan, et D 25, Loireauxence[1].
Son territoire se situe sur les unités paysagères des marches du Segréen et du plateau du Segréen[2].
Évolution du territoire
modifierLe , la commune nouvelle d'Ingrandes-Le Fresne sur Loire est créée sous le régime de la commune nouvelle en lieu et place des communes d'Ingrandes (49160) et du Fresne-sur-Loire (49382)[3]. Cette opération a nécessité un décret en Conseil d'État () modifiant les limites départementales afin que la commune du Fresne-sur-Loire passe dans le ressort du département de Maine-et-Loire[4]. La fusion a été ensuite officialisée par un arrêté préfectoral du .
Le , la commune d'Ingrandes-le-Fresne-sur-Loire est créée sous le même régime par fusion des communes de Ingrandes-Le Fresne sur Loire et Saint-Sigismond par arrêté préfectoral du [5]. Les deux anciennes communes deviennent communes déléguées. Le chef-lieu est fixé à la mairie d'Ingrandes-Le Fresne sur Loire[5].
Climat
modifierLe climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[6]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[7].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Pommeraye », sur la commune de Mauges-sur-Loire, mise en service en 1980[12] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[13],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,1 °C et la hauteur de précipitations de 670,9 mm pour la période 1981-2010[14]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nantes-Bouguenais », sur la commune de Bouguenais, dans le département de la Loire-Atlantique, mise en service en 1945 et à 60 km[15], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[16], à 12,5 °C pour 1981-2010[17], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[18].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierSaint-Sigismond est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[19],[20],[21]. La commune est en outre hors attraction des villes[22],[23].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (46,2 %), prairies (37,8 %), zones agricoles hétérogènes (12,1 %), forêts (3,6 %), mines, décharges et chantiers (0,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,1 %)[24]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
modifierEcclesia Sancti Sigismundi en 1080-1096. Durant la Révolution, la commune porte le nom de Val-d'Auxance[25],[26].
Histoire
modifierSous l'Ancien Régime, la paroisse dépend du doyenné de Candé et de l'élection d'Angers[27].
À la suite de l'arrêté préfectoral no 2023-113 du portant création de la commune nouvelle d'Ingrandes-le-Fresne-sur-Loire, la commune de Saint-Sigismond fusionne avec Ingrandes-Le Fresne sur Loire et devient une commune déléguée d'Ingrandes-le-Fresne-sur-Loire au [28].
Politique et administration
modifierAdministration actuelle
modifierDepuis le , Saint-Sigismond constitue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle d'Ingrandes-le-Fresne-sur-Loire et dispose d'un maire délégué.
Administration ancienne
modifierIntercommunalité
modifierLa commune est membre de la communauté de communes des Vallées du Haut-Anjou. Elle était précédemment membre de la communauté de communes Ouest-Anjou[33], elle-même membre du syndicat mixte Pays de l'Anjou bleu, Pays segréen.
Autres circonscriptions
modifierJusqu'en 2014, Saint-Sigismond fait partie du canton du Louroux-Béconnais et de l'arrondissement d'Angers[34]. Ce canton compte alors dix communes. Dans le cadre de la réforme territoriale, un nouveau découpage territorial pour le département de Maine-et-Loire est défini par le décret du . La commune est alors rattachée au canton de Chalonnes-sur-Loire, avec une entrée en vigueur au renouvellement des assemblées départementales de 2015[35].
Population et société
modifierDémographie
modifierÉvolution démographique
modifierEn 2021, la commune comptait 390 habitants[Note 6], en évolution de +5,69 % par rapport à 2015 (Maine-et-Loire : +2,12 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Pyramide des âges
modifierLa population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 40,2 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 16,5 % la même année, alors qu'il est de 25,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 177 hommes pour 207 femmes, soit un taux de 53,91 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,37 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Économie
modifierSur 24 établissements présents sur la commune à fin 2010, 29 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 8 % du secteur de l'industrie, 25 % du secteur de la construction, 25 % de celui du commerce et des services et 13 % du secteur de l'administration et de la santé[40]. Fin 2015, sur les 25 établissements actifs, 16 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour 11 % sur le département), 12 % du secteur de l'industrie, 12 % du secteur de la construction, 52 % de celui du commerce et des services et 8 % du secteur de l'administration et de la santé[41].
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Église de Saint-Sigismond.
Personnalités liées à la commune
modifierNoëlla Rouget, née Peaudeau (1919-2020), résistante et déportée a vécu à Saint-Sigismond de mars 1946 à août 1947, chez son frère Georges, alors curé de la paroisse. Le , elle épouse le Genevois André Rouget, à la mairie de Saint-Sigismond, avant de s'établir à Genève (Suisse), jusqu'à son décès en 2020[42],[43].
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Célestin Port (édition révisée par André Sarazin et Pascal Tellier), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : S-Z, t. 4, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (1re éd. 1878) (BNF 35857376, lire en ligne), p. 238-240.
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Saint-Sigismond sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
modifierNotes
modifier- ↑ Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[8].
- ↑ L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- ↑ Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[9].
- ↑ La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- ↑ Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- ↑ Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- ↑ IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- ↑ IGN et BRGM, Géoportail Saint-Sigismond (49), consulté le 11 novembre 2012.
- ↑ Département de Maine-et-Loire - DIREN Pays de la Loire - DDE Maine-et-Loire, Atlas des paysages de Maine-et-Loire, Angers, Le Polygraphe Éditeur, , 205 p. (ISBN 2-909051-22-6), p. 56 — Données consultables sur WikiAnjou.
- ↑ « Métadonnées de la commune d'Ingrandes-Le Fresne sur Loire », sur insee.fr (consulté le ).
- ↑ Décret no 2015-1751 du 23 décembre 2015 portant modification des limites territoriales de cantons, d'arrondissements et de départements dans la Loire-Atlantique et le Maine-et-Loire
- « Recueil des Actes Administratifs du Maine-et-Loire N°161 du 17 Novembre 2023 » [PDF].
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de g��ographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- ↑ « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- ↑ 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- ↑ Glossaire – Précipitation, Météo-France
- ↑ « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
- ↑ [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Pays de la Loire », sur pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
- ↑ « Station Météo-France La Pommeraye - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- ↑ « Orthodromie entre Saint-Sigismond et Mauges-sur-Loire », sur fr.distance.to (consulté le ).
- ↑ « Station Météo-France La Pommeraye - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- ↑ « Orthodromie entre Saint-Sigismond et Bouguenais », sur fr.distance.to (consulté le ).
- ↑ « Station météorologique de Nantes-Bouguenais - Normales pour la période 1971-2000 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
- ↑ « Station météorologique de Nantes-Bouguenais - Normales pour la période 1981-2010 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
- ↑ « Station météorologique de Nantes-Bouguenais - Normales pour la période 1991-2020 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
- ↑ « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- ↑ « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- ↑ « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- ↑ « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- ↑ Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- ↑ « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- ↑ Célestin Port 1996, p. 238, formes anciennes du nom.
- ↑ Pierre-Louis Augereau, Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire, Le Coudray-Macouard, Cheminements, 2004-2005 (ISBN 978-2-84478-338-7, BNF 39295447), p. 184.
- ↑ Célestin Port 1996, p. 238-240.
- ↑ Préfecture du Maine-et-Loire, « Recueil des actes administratifs no 161 du » [PDF], p. 7-9.
- ↑ Bertrand Thouault, « Le maire Alain Tusseau scelle le destin commun d’Ingrandes-Le Fresne-sur-Loire et Saint-Sigismond », Ouest-France, (lire en ligne).
- ↑ Célestin Port 1996, p. 239, liste des maires jusqu'en 1995.
- ↑ Réélection 2014 : « Liste des maires élus en 2014 », sur le site de la préfecture du département de Maine-et-Loire (version du sur Internet Archive), consulté le 19 avril 2014.
- ↑ « Saint-Sigismond (49123). Premier conseil municipal pour les nouveaux élus », sur Ouest-France, (consulté le ).
- ↑ Insee, Composition de l'EPCI d'Ouest Anjou (244900858), consulté le 8 décembre 2013
- ↑ Insee, Code officiel géographique, Fiche de la commune de Saint-Sigismond (49), consultée le 15 février 2015
- ↑ Légifrance, Décret no 2014-259 du 26 février 2014, portant délimitation des cantons dans le département de Maine-et-Loire.
- ↑ Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- ↑ Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- ↑ Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Saint-Sigismond (49321) », (consulté le ).
- ↑ Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de Maine-et-Loire (49) », (consulté le ).
- ↑ Insee, Statistiques locales du territoire de Saint-Sigismond (49), consultées le 20 mai 2013
- ↑ « Dossier complet - Commune de Saint-Sigismond (49321) », sur Insee, (consulté le ).
- ↑ Brigitte Exchaquet-Monnier & Eric Monnier, Noëlla Rouget la déportée qui a fait gracier son bourreau, Paris, Tallandier, , 253 p. (ISBN 979-10-210-4482-1), p. 128-132.
- ↑ « Maine-et-Loire. L’Angevine qui fit gracier son tortionnaire : la « belle vie » de Noëlla Rouget », sur Le Courrier de l'Ouest, .