Saint-Mamet-la-Salvetat
Saint-Mamet-la-Salvetat est une commune française située dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Saint-Mamet-la-Salvetat | |||||
L'église Saint-Mamet. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Cantal | ||||
Arrondissement | Aurillac | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Châtaigneraie Cantalienne (siège) |
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Maire Mandat |
Éric Février 2020-2026 |
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Code postal | 15220 | ||||
Code commune | 15196 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
1 543 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 30 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 51′ 32″ nord, 2° 18′ 28″ est | ||||
Altitude | Min. 499 m Max. 790 m |
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Superficie | 51,49 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Aurillac (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Maurs | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Cantal
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | Site officiel | ||||
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Géographie
modifierLocalisation
modifierDans le quart sud-ouest du département du Cantal, en Châtaigneraie, la commune de Saint-Mamet-la-Salvetat s'étend sur 51,49 km2.
Saint-Mamet-la-Salvetat est limitrophe de dix autres communes, dont Le Rouget-Pers au nord-ouest et à l'ouest, en deux endroits distants de plusieurs kilomètres, et séparés par la commune d'Omps.
Géologie et relief
modifierL'altitude minimale, 499 mètres, se trouve au sud-ouest, là où le Moulègre quitte la commune et entre sur celle de Boisset. L'altitude maximale avec 790 mètres est localisée au sud-est, près de la forêt de Fargues.
Hydrographie
modifierLa commune est bordée au nord par la Cère sur sept kilomètres, dont deux dans la partie amont du lac de Saint-Étienne-Cantalès. Elle est également arrosée par son affluent, le ruisseau de Roannes, et bordée au sud-ouest par le Moulègre.
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 396 mm, avec 13,2 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune d'Aurillac à 13 km à vol d'oiseau[3], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 134,7 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Saint-Mamet-la-Salvetat est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aurillac, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 85 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[8],[9].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (62,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (44,7 %), forêts (33,1 %), prairies (19 %), zones urbanisées (2,5 %), zones humides intérieures (0,5 %), eaux continentales[Note 2] (0,2 %)[10]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Habitat et logement
modifierEn 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 862, alors qu'il était de 806 en 2013 et de 752 en 2008[I 2].
Parmi ces logements, 80,3 % étaient des résidences principales, 12,4 % des résidences secondaires et 7,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 93,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 6,2 % des appartements[I 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Mamet-la-Salvetat en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (12,4 %) inférieure à celle du département (20,4 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 81,4 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (82,7 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 4].
Typologie | Saint-Mamet-la-Salvetat[I 2] | Cantal[I 5] | France entière[I 6] |
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Résidences principales (en %) | 80,3 | 67,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 12,4 | 20,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 7,3 | 11,9 | 8,2 |
Voies de communication et transports
modifierÀ l'intersection des routes départementales (RD) 20, 32, 58 et 66, le bourg de Saint-Mamet-la-Salvetat est situé, en distances orthodromiques, à treize kilomètres au sud-ouest d'Aurillac.
La commune est également desservie par les RD 64 et 861 mais son principal axe routier est la route nationale 122 qui relie Aurillac à Figeac, sous-préfecture du Lot.
Toponymie
modifierLe nom Saint Mamet vient de Saint Mammès, martyr aux environs de 275.
Histoire
modifierEn 1844, la commune de La Salvetat fusionne avec Saint-Mamet qui prend le nom de Saint-Mamet-la-Salvetat[11]. En 1945, Pers et Saint-Mamet-la-Salvetat cèdent une partie de leurs territoires pour créer une nouvelle commune : Le Rouget[11].
De 2000 à 2016, elle est le siège de la communauté de communes Cère et Rance en Châtaigneraie et depuis le , celui de la communauté de communes de la Châtaigneraie Cantalienne.
Les Hospitaliers
modifierL'église et commanderie Saint-Jean-Baptiste de La Salvetat, reconstruite au XIIIe siècle, ancienne commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem[12] au sein du grand prieuré d'Auvergne devenue ensuite membre de la commanderie de Carlat[13], inscrite au titre des monuments historiques en 1980[14] ainsi que la maison du Commandeur de la Salvetat, également inscrite en 1980[15].
-
L'église de la Salvetat.
-
La maison du Commandeur.
Politique et administration
modifierTendances politiques et résultats
modifierListe des maires
modifierJumelages
modifierÉquipements et services publics
modifierEnseignement
modifierPrimaire et Maternelle : une école existe sur la commune à l'adresse :9 rue Grange de Maziol Téléphone : 04 71 64 79 33. Elle est composée de huit classes de la toute petite section au CM2[18].
Collège Jean Dauzié: 2 Rue des Placettes Saint-Mamet la Salvetat Téléphone : 0471493350. Il accueille 270 élèves répartis en dix classes[19].
Justice, sécurité, secours et défense
modifierSécurité
modifierGendarmerie : Brigade de proximité, 4, rue de l'Hippodrome, St Mamet
Population et société
modifierDémographie
modifierÉvolution démographique
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[21].
En 2021, la commune comptait 1 543 habitants[Note 3], en évolution de +0,92 % par rapport à 2015 (Cantal : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
modifierLa population de la commune est plus jeune que celle du département. En 2021, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30,2 %, soit un taux supérieur à la moyenne départementale (26,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (27,5 %) est inférieur au taux départemental (36,6 %).
En 2021, la commune comptait 765 hommes pour 778 femmes, soit un taux de 50,42 % de femmes, inférieur au taux départemental (51,1 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Manifestations culturelles et festivités
modifier- Fête de la Saint-Laurent : 2e week-end d’août, festival de percussions brésiliennes, concerts, feu d'artifice, etc.
- Marchés de pays - vendredi soir de juillet et août - restauration sur place, bal.
Sports
modifier- Championnats de France de quad et/ou moto-cross en juillet.
Économie
modifierRevenus de la population
modifierEn 2019, le nombre de foyer fiscaux est de 681 et le revenu médian par unité de consommation est de 21 290 euros par an[24].
Emploi
modifierLa quantité d'emplois salarié et non salarié est de 662 en 2019[I 2].
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Site du Puy Saint-Laurent, chapelle Saint-Laurent, table d'orientation, panorama sur les monts du Cantal, jeux pour enfants et parcours sportif.
- Église Saint-Mamet.
- Campement préhistorique d'époque magdalénienne à Manhes, révélé par une fouille préventive en 1996 : atelier de taille de silex[25].
-
La chapelle au sommet du Puy Saint-Laurent.
-
L'église Saint-Mamet.
Personnalités liées à la commune
modifier- Arsène Lacarrière-Latour (1778-1837), fondateur de la ville de Baton Rouge en Louisiane, mourut à la Combaldie, commune de Saint-Mamet-la-Salvetat.
- Noël Cazals (1861-1942), homme politique, est né à Saint-Mamet-la-Salvetat.
- Léon Cabanes (1840-1886), Ancien sénateur de la IIIe République[26].
- Elie Bonal (1945), joueur de rugby
Héraldique
modifierVoir aussi
modifierArticles connexes
modifier- Liste des communes du Cantal
- Grand prieuré d'Auvergne
- Langue d'Auvergne (ordre de Saint-Jean de Jérusalem)
Liens externes
modifier
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Saint-Mamet-la-Salvetat sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifierSite de l'Insee
modifier- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Chiffres clés - Logement en 2018 à Saint-Mamet-la-Salvetat » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Saint-Mamet-la-Salvetat - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Saint-Mamet-la-Salvetat - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Cantal » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « ��volution et structure de la population en 2021 - Commune de Saint-Mamet-la-Salvetat (15196). », (consulté le ).
Autres sources
modifier- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Mamet-la-Salvetat et Aurillac », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Aurillac », sur la commune d'Aurillac - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Aurillac », sur la commune d'Aurillac - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Aurillac », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Georges Guigue, Inventaire-Sommaire des archives départementales antérieures à 1790 : Rhône - Archives Ecclésiastiques - Série H - H1 à H 702 - Ordre de Malte -Langue d'Auvergne , t. I, (lire en ligne), p. 197 (H. 244.)Ce document comptable permet de connaître le nom des principales commanderies de la langue d'Auvergne au XIVe siècle. Carlat, Celles et La Salvetat d'Aurillac étaient à ce moment-là sous l'autorité d'un commandeur commun.
- Hippolyte Bouffet, « Les Templiers et les Hospitaliers de Saint-Jean en Haute-Auvergne », Revue de la Haute-Auvergne, Aurillac, t. XVI, , p. 128-129, lire en ligne sur Gallica
- « Église de la Salvetat », notice no PA00093643, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 6 octobre 2015.
- « Ancienne maison du Commandeur », notice no PA00093644, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 6 octobre 2015.
- « Un troisième mandat pour Éric Février », sur La Montagne, (consulté le ).
- Robert Weinland, « francegenweb.org - votre service benevole d'assistance genealogique », sur francegenweb.org (consulté le ).
- « Ecole », sur stmamet-lasalvetat.com (consulté le ).
- « Collège », sur stmamet-lasalvetat.com (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Cantal (15) », (consulté le ).
- « Comparateur de territoires Commune de Saint-Mamet-la-Salvetat », sur Insee, (consulté le ).
- Frédéric Surmely, Préhistoire du Cantal, Clermont-Ferrand, 2005, pp. 18-19. (ISBN 2-9526017-0-4)
- « Anciens sénateurs IIIe République : CABANES Léon », sur senat.fr (consulté le ).