Saint-Léger-Dubosq
Saint-Léger-Dubosq est une commune française située dans le département du Calvados en région Normandie, peuplée de 231 habitants[Note 1].
Saint-Léger-Dubosq | |
Église Saint-Léger. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Calvados |
Arrondissement | Lisieux |
Intercommunalité | Communauté de communes Normandie-Cabourg-Pays d'Auge |
Maire Mandat |
Thierry Cambon 2020-2026 |
Code postal | 14430 |
Code commune | 14606 |
Démographie | |
Population municipale |
231 hab. (2021 ) |
Densité | 57 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 13′ 35″ nord, 0° 01′ 38″ ouest |
Altitude | Min. 17 m Max. 131 m |
Superficie | 4,06 km2 |
Type | Commune rurale à habitat très dispersé |
Unité urbaine | Dozulé (banlieue) |
Aire d'attraction | Hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Cabourg |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
modifier |
Géographie
modifierClimat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Normandie (Cotentin, Orne), caractérisée par une pluviométrie relativement élevée (850 mm/a) et un été frais (15,5 °C) et venté[2]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat des plateaux abrités », correspondant à la plaine agricole de Caen à Falaise, sous le vent des collines de Normandie et proche de la mer, se caractérisant par une pluviométrie et des contraintes thermiques modérées[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 781 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Argences à 15 km à vol d'oiseau[4], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 742,9 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Saint-Léger-Dubosq est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Dozulé, une agglomération intra-départementale dont elle est une commune de la banlieue[9],[10]. La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (99,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (97,1 %), zones agricoles hétérogènes (2,8 %), zones urbanisées (0,1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
modifierLe nom de la localité est attesté sous la forme Sanctus Leodegarius en l286[14].
Saint Léger fit sa formation dans la région de Fécamp.
Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté le nom de Bosc-en-Auge[15] ; puis Saint-Léger-du-Bosc en 1801[15], c'est-à-dire « Saint Léger du Bois ».
Histoire
modifierPolitique et administration
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[18].
En 2021, la commune comptait 231 habitants[Note 2], en évolution de +37,5 % par rapport à 2015 (Calvados : +1,02 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Église Saint-Léger, chœur reconstruit dans la deuxième moitié du XIXe siècle. Pour ce qui est de la nef, selon Arcisse de Caumont dans sa Statistique monumentale du Calvados, tome IV, page 82,« il est très difficile d'assigner une date à ces murs [de la nef] qui manquent de caractère ».
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Façade occidentale de l'église Saint-Léger.
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L'église Saint-Léger.
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Le monument aux morts.
Personnalités liées à la commune
modifier- Neuf noms figurent sur le monument aux morts de la Première Guerre mondiale.
Héraldique
modifierVoir aussi
modifierNotes et références
modifierNotes
modifier- Population municipale 2021.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Altitudes, superficie : IGN[20].
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
- « Orthodromie entre Saint-Léger-Dubosq et Argences », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Argences » (commune d'Argences) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Argences » (commune d'Argences) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Dozulé », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Ernest Nègre - 1998 - Toponymie générale de la France: Formations dialectales (suite) et françaises, Page 1555.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Réélection 2020 : « Municipales à Saint-Léger-Dubosq. Quatrième mandat de maire pour Thierry Cambon », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Répertoire géographique des communes ([1]).