Remo Ruffini

astrophysicien italien

Remo Ruffini (né à La Brigue (prononcé Briga Marittima en italien), en Italie, le ) est un physicien italien et professeur de physique théorique à l'Université de Rome «La Sapienza» de 1978 à 2012. Depuis 2005, il est le directeur de l'ICRAN (International Center for Relativistic Astrophysics Network).

Biographie

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Après obtention d'un diplôme universitaire, Remo Ruffini obtient un doctorat à la Mainz Academy of Sciences en allemand et travaille avec Pascual Jordan. Ensuite, membre de l'Institute for Advanced Study à Princeton, puis instructeur et assistant professeur à l'université de Princeton.

En 1975, il est professeur associé aux universités de Kyōto (Japon) et de Perth (Australie-Occidentale). Dans les années 1975-1978, il collabore avec la NASA comme membre de l'unité pour l'usage scientifique des stations spatiales. En 1976, il est professeur de physique théorique à l'université de Catane, et en 1978, professeur à l'université de Rome «La Sapienza».

En 1984, il fonde avec Abdus Salam, les Conférences Marcel Grossmann[source secondaire souhaitée].

En 1985, il est élu président de l'ICRA - Centre international pour l'astrophysique relativiste[1].

En 1987, il est coprésident des conférences italo-coréennes sur l'astrophysique relativiste.

De 1989 à 1993, il est président du comité scientifique de l'Agence spatiale italienne[source secondaire souhaitée].

Également éditeur[source secondaire souhaitée] de plusieurs journaux scientifiques, Remo Ruffini est marié avec Anna Imponente et a un fils.

Son travail a conduit au concept de « Boson Stars »[2].

En 1971, avec John A. Wheeler[3], il introduit pour la première fois en astrophysique le concept de trou noir. Avec Demetrios Christodoulou, il a établi les transformations réversibles et irréversibles d'un trou noir. Il donne ainsi la formule pour un trou noir de Kerr-Newman doté d'une charge, d'une masse et d'un moment angulaire[4].

Ses recherches théoriques conduisent à l'identification du premier trou noir dans notre galaxie.

Avec son étudiant C. Rhoades[5], il établit la plus grande limite absolue de la masse des étoiles à neutrons et, avec son étudiant Robert Leach[6], il utilise cette limite pour fixer le paradigme qui rend possible l'identification du premier trou noir dans notre Galaxie, Cygnus X-1, en utilisant les données du satellite Uhuru de Riccardo Giacconi et son groupe[7],[8].

Avec ses étudiants, il développe le rôle de la structure des fractales en cosmologie[9],[10].

En collaboration avec T. Damour[11], il suggère l'applicabilité du processus Heisenberg-Euler-Schwinger de création de paires dans la physique des trous noirs, et il identifie la dyadosphère où ces processus se produisent. Les sursauts gamma semblent être la preuve de ce processus en astrophysique, avant l'observation d'un tel phénomène dans les expériences sur Terre et ils représentent la première preuve du processus de l'extraction d'énergie par les trous noirs[12].

Il est un membre de l'UAI[13].

Coauteur
  • Riccardo Giacconi et R. Ruffini, dirs. et coauteurs "Physics and Astrophysics of Neutron Stars and Black Holes", LXXV E. Fermi Summer School, SIF and North Holland (1978), aussi traduit en Russe.
  • R. Giacconi et Remo Ruffini, "Physics and Astrophysics of Neutron Stars and Black Holes" 2nd edition, Cambridge Scientific Publishers, Cambridge (2009)
  • R. Gursky et R. Ruffini dirs. et coauteurs, "Neutron Stars, Black Holes and Binary X Ray Sources", H. Reidel (1975).
  • H. Ohanian et R. Ruffini "Gravitation and Spacetime", W.W. Norton, N.Y. (1994) aussi traduit en Italien (Zanichelli, Bologna, 1997) et en Coréen (Shin Won, Seoul, 2001).
  • R. Gursky-R. Ruffini Neutron Stars, Black Holes and Binary X Ray Sources, H. Reidel (1975)
  • Bardeen-Carter-Gursky-Hawking-Novikov-Thorne-R. Ruffini Black holes, Ed. de Witt, Gordon and Breach, New York, 1973
  • M. Rees-J.A. Wheeler-R. Ruffini Black Holes, Gravitational Waves and Cosmology, Gordon and Breach N.Y. 1974
  • H. Sato-R. Ruffini Black Holes, Tokyo 1976
  • L.Z. Fang-R. Ruffini Basic Concepts in Relativistic Astrophysics, Science Press, Beijing 1981
  • F. Melchiorri-R. Ruffini Gamow Cosmology, North Holland Pub. Co., Amsterdam, 1986.

Notes et références

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  1. (en) « Special Seminar Princeton Gravity Initiative|Remo Ruffini|"The Role of Supernovae in Triggering the Formation of a Black Hole in Gamma Ray Bursts" », sur Department of Physics (consulté le )
  2. (en) R. Ruffini and S. Bonazzola, « Systems of Self-Gravitating Particles in General Relativity and the Concept of an Equation of State », Phys. Rev., vol. 187,‎ , p. 1767-1783 (lire en ligne)
  3. (en) R. Ruffini and J.A. Wheeler, « Introducing the Black Hole », Physics Today,‎ , p. 30039
  4. (en) D. Christodoulou, R. Ruffini, « Reversible Transformations of a Charged Black Hole », Phys. Rev. D, vol. 4,‎ , p. 3552-3555 (lire en ligne)
  5. (en) C. Rhoades and R. Ruffini, « Maximum Mass of a Neutron Star », Phys. Rev. Lett, vol. 32,‎ , p. 324 (lire en ligne)
  6. (en) R. Leach and R. Ruffini, « On the Masses of X-Ray Sources », Ap. J. Letters, vol. 180,‎ , p. L-15 (lire en ligne)
  7. (en) R. Giacconi, « An Education in Astronomy », Annual Review of Astronomy & Astrophysics, vol. 43,‎ , p. 1-30
  8. (en) R. Giacconi, « Nobel Lecture: The dawn of x-ray astronomy », Reviews of Modern Physics, vol. 75,‎ , p. 995-1010 (lire en ligne)
  9. (en) D. Calzetti, M. Giavalisco, R. Ruffini, « The normalization of the correlation functions for extragalactic structures », Astron. Astrophys., vol. 198,‎
  10. (en) R. Ruffini, D.J. Song, S. Taraglio, « The 'ino' mass and the cellular large-scale structure of the universe », Astron. Astrophys., vol. 190,‎
  11. (en) T. Damour and R. Ruffini, « Neutron Stars, Black Holes and Binary X-Ray sources », Phys. Rev. Lett, vol. 35,‎ , p. 463 (lire en ligne)
  12. (en) R. Ruffini et al., « Gamma Ray Bursts », Proceedings XI Marcel Grossmann Meeting, World Scientific, Singapore,‎
  13. « International Astronomical Union | IAU », sur www.iau.org (consulté le )

Liens externes

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