La paludification est l’accumulation de matière organique en forêt, causée par une augmentation de l’humidité du sol et de la colonisation par les sphaignes.[1] La paludification a pour effet de réduire la température du sol, le taux de décomposition, l’activité microbienne et la disponibilité des éléments nutritifs. Elle peut donc réduire la productivité des sites forestiers, en fonction du temps écoulé depuis le dernier feu de forêt majeur. Les feux de forêts brûlent en effet le surplus de matière organique au sol et redonnent une certaine productivité au milieu forestier.

La paludification est le processus par lequel la forêt se transforme en tourbière. Sur cette photo on voit la tourbière de Koitjärve, Estonie.

Le phénomène est particulièrement répandu dans le nord-est de l'Amérique du Nord, dans les basses-terres de la baie d'Hudson où le relief plat favorise les terrains tourbeux et mal drainés.

Au Québec, il est fortement étudié en Abitibi[2].

Notes et références

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  1. « Paludification : définition et explications », sur AquaPortail (consulté le )
  2. (en) « Paludification in black spruce (Picea mariana) forests of eastern Canada: Potential factors and management implications », Forest Ecology and Management, vol. 213, nos 1-3,‎ , p. 151–159 (ISSN 0378-1127, DOI 10.1016/j.foreco.2005.03.017, lire en ligne, consulté le ).