Orly

commune française du département du Val-de-Marne

Orly est une commune française de la banlieue sud de Paris située dans le département du Val-de-Marne en région Île-de-France.

Orly
Orly
La mairie.
Blason de Orly
Blason
Orly
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Val-de-Marne
Arrondissement L'Haÿ-les-Roses
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
EPT Grand-Orly Seine Bièvre
Maire
Mandat
Imène Souid-Ben Cheikh
2023-2026
Code postal 94310
Code commune 94054
Démographie
Gentilé Orlysiens
Population
municipale
24 482 hab. (2021 en évolution de +5,2 % par rapport à 2015)
Densité 3 659 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 44′ 38″ nord, 2° 23′ 34″ est
Altitude Min. 30 m
Max. 89 m
Superficie 6,69 km2
Type Grand centre urbain
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton d'Orly
(bureau centralisateur)
Législatives 2e circonscription du Val-de-Marne
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Orly
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Orly
Géolocalisation sur la carte : Val-de-Marne
Voir sur la carte topographique du Val-de-Marne
Orly
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Voir sur la carte administrative d'Île-de-France
Orly
Liens
Site web https://www.mairie-orly.fr/

Une partie de son territoire est occupée par l'aéroport de Paris-Orly.

Le siège et les centres de formation et d’entraînement du Paris FC sont également situés sur la commune.

Géographie

modifier

Localisation

modifier
 
Localisation d'Orly dans le Val-de-Marne.

Située en Hurepoix, à 9 km au sud de Paris, le territoire de la commune d’Orly[1] s’étire perpendiculairement à la rive droite de la Seine et s’étend à la fois sur la plaine alluviale à l’est, le coteau du plateau de Longboyau et le plateau lui-même à l'est, partiellement occupé par les terrains de l’aéroport.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 646 mm, avec 10,4 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Choisy-le-Roi à 3 km à vol d'oiseau[5], est de 12,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 607,2 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Statistiques 1991-2020 et records CHOISY-LE-ROI (94) - alt : 34m, lat : 48°45'35"N, lon : 2°25'04"E
Records établis sur la période du 01-01-1988 au 31-12-2021
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2,8 2,7 4,8 7,3 10,7 13,9 15,8 15,6 12,5 9,2 5,6 3,3 8,7
Température moyenne (°C) 5,3 5,8 8,8 12,1 15,6 18,9 21 20,9 17,2 12,9 8,4 5,7 12,7
Température maximale moyenne (°C) 7,7 8,9 12,8 16,9 20,5 23,8 26,2 26,2 21,9 16,6 11,1 8,1 16,7
Record de froid (°C)
date du record
−11,5
01.01.1997
−9,5
07.02.1991
−7
02.03.05
−1
14.04.19
1
07.05.1997
6
07.06.05
8
11.07.1993
7,5
28.08.1998
4
30.09.1995
−1
24.10.03
−7
24.11.1998
−8
31.12.1996
−11,5
1997
Record de chaleur (°C)
date du record
16
12.01.04
21,2
27.02.19
26,2
31.03.21
29,6
18.04.18
33,3
27.05.05
37,5
27.06.11
41,7
25.07.19
40,5
12.08.03
35,3
14.09.20
28,9
03.10.11
21
08.11.15
17
16.12.1989
41,7
2019
Précipitations (mm) 49,5 43,3 43,3 44,7 58,6 54,5 53 52,5 43,2 51,6 52,7 60,3 607,2
Source : « Fiche 94022001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Urbanisme

modifier

Typologie

modifier

Au , Orly est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[10],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[I 1]. Cette aire regroupe 1 929 communes[11],[12].

Morphologie urbaine

modifier
 
La mairie.

Orly compte de nombreux quartiers :

  • Le Vieil Orly, centre ancien de la ville.
  • Georges Méliès, quartier pavillonnaire situé à l'ouest du centre ancien, entre celui-ci et l'aéroport.
  • Cité Jardin, quartier pavillonnaire isolé à l'extrême ouest de la commune, coincé entre l'aéroport au sud et la zone d'activités du SENIA à l'est.
  • Le SENIA, zone d'activité située au nord-ouest de la commune.
  • Les Chaudronniers, zone d'activité située au sud-ouest de la commune, à proximité directe de l'aéroport.
  • Le Clos Pantin, zone d'activité située à l'ouest de la commune, à proximité directe de l'aéroport. Une partie de ce quartier est à l'état de friche urbaine, en cours de renouvellement.
  • Les Sentiers, quartier pavillonnaire situé au nord du centre ancien et à l'ouest du quartier de Grignon.
  • Grignon, quartier pavillonnaire situé au nord de la commune, à l'ouest du quartier de la Pierre au Prêtre qui marque le début du grand ensemble.
  • Le Parc de la Cloche, quartier pavillonnaire situé au sud du centre ancien et à proximité de la gare Orly-Ville.
  • Le Fer à Cheval, quartier à dominante d'habitat collectif situé au sud de la commune, autour de la place Gaston Viens. À l'ouest de ce quartier se situe la gare Orly-Ville et à l'est se situe la gare Orly-les-Saules.
  • Le Bas Clos, quartier pavillonnaire situé à l'est du centre ancien.
  • La Pierre au Prêtre, quartier faisant partie de l'ancien grand ensemble d'Orly. Ce quartier est à dominante d'habitat collectif et est classé en ZFU. C'est une zone sensible du grand ensemble et est actuellement en rénovation. Il est situé au centre-est de la commune. Le quartier est partagé en plusieurs secteurs : Alfred de Musset, Molière et le Noyer Grenot. La Pierre au Prêtre constitue un ensemble de 1 138 logements sociaux.
  • Les Hautes Bornes, quartier faisant partie du grand ensemble d'Orly. C'est un quartier à dominante d'habitat collectif et est classé en ZFU. Il est situé au nord-est de la commune.
  • Calmette, quartier faisant partie du grand ensemble d'Orly. C'est un quartier à dominante d'habitat collectif et est classé en ZFU. Il est situé à l'est de la commune.
  • Les Tilleuls, quartier faisant partie du grand ensemble d'Orly. C'est un quartier à dominante d'habitat collectif et est classé en ZFU. Il est situé à l'est de la commune. Les Tilleuls forment une petite cité de 309 logements sociaux.
  •  
    Vue aérienne des quartiers est de la ville devant le parc intercommunal des sports du Grand-Godet.
    Les Aviateurs, quartier faisant partie du grand ensemble d'Orly. C'est un quartier à dominante d'habitat collectif et est classé en ZFU. C'est la zone la plus sensible du grand ensemble et est actuellement en rénovation. Il est situé à l'est de la commune. Le quartier est partagé en plusieurs secteurs : Hélène Boucher, Saint-Exupéry et la Demi-Lune. Les Aviateurs constituent un ensemble de 1 564 logements sociaux.
  • Les Navigateurs, quartier faisant partie du grand ensemble d'Orly. C'est un quartier à dominante d'habitat collectif et est classé en ZFU. C'est une zone sensible du grand ensemble et est actuellement en réhabilitation. Il est situé au nord-est de la commune et est partagé entre Choisy-le-Roi (Jacques-Cartier) et Orly (Christophe-Colomb). Les Navigateurs constituent un ensemble de 1 334 logements sociaux (environ 50 % sur Choisy-le-Roi et 50 % sur Orly).
  • Les Cosmonautes, zone d'activité située au nord-est de la commune, à proximité directe du grand ensemble.
  • La Sablière, quartier faisant partie du grand ensemble d'Orly. C'est un quartier à dominante d'habitat collectif. Il est situé à l'est de la commune, à proximité de la gare Orly-les Saules. La Sablière est une petite cité constituée de 209 logements sociaux.
  • Les bords de Seine, quartier en friche urbaine situé à l'extrême est de la commune. Actuellement en renouvellement[13].
  • L'aéroport, plateforme aéroportuaire, située à l'extrême ouest de la commune.

Habitat et logement

modifier

En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 9 946, alors qu'il était de 9 140 en 2014 et de 8 665 en 2009[I 2].

Parmi ces logements, 94,7 % étaient des résidences principales, 0,8 % des résidences secondaires et 4,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 18,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 80,4 % des appartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Orly en 2019 en comparaison avec celle du Val-de-Marne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,8 %) inférieure à celle du département (1,8 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 32,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (34,1 % en 2014), contre 45,1 % pour le Val-de-Marne et 57,5 pour la France entière[I 4].

Le logement à Orly en 2019.
Typologie Orly[I 2] Val-de-Marne[I 5] France entière[I 6]
Résidences principales (en %) 94,7 92,4 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,8 1,8 9,7
Logements vacants (en %) 4,6 5,7 8,2

Voies de communication et transports

modifier

Voies de communication

modifier

Transports en commun

modifier

La commune est desservie par deux gares du RER C : Les Saules et Orly - Ville. À proximité, la gare Pont de Rungis - Aéroport d'Orly est située à Thiais.

La commune est desservie par la ligne 14 du métro, à la station Thiais-Orly (en limite de Thiais).

La ville est desservie par la ligne 7 du tramway d'Île-de-France, qui relie Villejuif à Athis-Mons et dessert l'aéroport d'Orly, dont deux stations sont situées sur le territoire de la commune : Caroline Aigle et Cœur d'Orly. Elle est également desservie par la ligne 9 du tramway d'Île-de-France, qui la relie à Porte de Choisy. Trois stations dont un terminus sont situées sur le territoire de la commune : Christophe Colomb, Les Saules et Orly - Gaston Viens.

Quatre lignes de bus relient Orly aux communes limitrophes, via les réseaux de bus de l'Île-de-France[14] :

La nuit, la commune est desservie par les lignes Noctilien N22, N31 et N133[14].

Toponymie

modifier

Les trois premières mentions écrites sont:

774 Aureliacum (D_K_I no. 193)

829 Aureliacum (Cart. Gén. de Paris, Tome 1, no. 035)

851 Aureliacum (D_Ch_II no. 137)

Le nom d’Orly est rendu en latin par Aureliacus en 851[15], Aureliacum dans les documents des IXe et Xe siècles. On trouve aussi Orleium au XIe siècle[16], Orliaco en 1201[15], époque à laquelle on écrit, désormais en ancien français non latinisé, Orli. Il dérive de façon tout à fait régulière du gallo-romain Aureliacum, c'est-à-dire « domaine d'Aurélius ». Il s'agit d'une formation toponymique basé sur le nom de personne Aurelius, suivi du suffixe d'origine gauloise -acum[15], marquant la localisation et la propriété. En Auvergne, le même toponyme gallo-romain Aureliacum a donné Aurillac

Grignon

modifier

Le hameau de Grignon, aujourd’hui partagé entre Thiais et Orly, est cité sous la forme Griniacus, Grisniacum à la fin du XIIe siècle. Grignon est un toponyme roman tardif, dont le radical Grigne, d’origine germanique, signifie une inégalité de terrain difficile à briser par la charrue, dans une terre forte. Au XVe siècle, on trouve la mention d’un lieu-dit Vaugriffier où des parcelles primitivement bâties avaient été mises en vigne. Au XIVe siècle, on y trouve Jean le Bouchier dit de Vaugriffier. Peut-être ce nom désignait-il Grignon.[réf. nécessaire]

Histoire

modifier

Préhistoire et antiquité

modifier

Un certain nombre d’outils, néolithiques dans leur grande majorité, quelques-uns peut-être paléolithiques, ont été trouvés à plusieurs reprises, et des fosses néolithiques ont été perçues dans les sablières, à la fin du XIXe siècle, au lieu-dit les Hautes Bornes, site toujours mentionné par erreur à Choisy-le-Roi.

Des découvertes ponctuelles eurent lieu dans les dites sablières à la fin du XIXe siècle puis au début du XXe siècle, vers les Hautes Bornes, mais aussi aux Grands Vœux et au Trou d’Enfer, jalonnant un ancien chemin d’Ablon dit Haut Chemin, Butte du Trou d’Enfer, dont le pavage antique est apparu.

Il semble que cette voie soit environnée, sur une longueur de cinq ou six cents mètres, d’une nécropole dont une partie date de la Tène, l’autre de la période gallo-romaine, avec des incinérations probables et également des sarcophages de basse époque, dont certains peut-être mérovingiens.

Le toponyme Les Hautes Bornes semble en relation avec la voirie antique, celui du Trou d’Enfer est probablement en rapport avec les sépultures de l’endroit, non chrétiennes et à ce titre diabolisées dans les traditions populaires.

Au XXe siècle, dans les années 1960, des vestiges apparemment antiques auraient été aperçus dans le centre-ville, et d’autre repérés à l’ouest, en bordure de l’aérodrome, au lieu-dit le Clos Pantin.

Moyen Âge et époque moderne

modifier

Une église est mentionnée fin Xe siècle.

Début IXe siècle, le domaine puis le village d’Orly sont la possession du chapitre de Notre-Dame de Paris.

Sous Inchadus (810-831), successeur d'Erchanrade Ier, eut lieu le le huitième concile de Paris où il fut décidé qu'Orly dépendrait de Saint-Germain-des-Prés.

Un moulin est mentionné au début du XIIe siècle, le four et le pressoir au XIIIe siècle.

Aux alentours de 1250, les chanoines de Notre-Dame-de-Paris décidèrent de lever la taille sur leurs terres d’Orly.

Les habitants, dont beaucoup étaient serfs, refusèrent le paiement de cet impôt. Seize d’entre eux furent arrêtés, puis le , mis en liberté provisoire après avoir promis, sous peine d’une amende de cent livres et sous cautions, de se rendre le suivant en la prison du chapitre. Aidés des paysans alentour, ils en appelèrent à la reine régente, Blanche de Castille.

Les chanoines refusèrent de permettre à la cour royale de se faire juges entre eux et leurs serfs. Selon les Grandes Chroniques : « les chanoines répondirent qu’à lui (la reine) n’affairait pas de connaître de leur sers et de leurs vilains, lesquels ils peuvent prendre, ou ocire, ou faire tel justice comme ils voudraient. Portant comme plainte en fut faite devant la reine, les chanoines emprisonnèrent leurs femmes et leurs enfants ; et furent à si grand méseise de la chaleur qu’ils avoient les uns des autres que plusieurs en furent mors. »

Blanche de Castille, accompagnée des deux prévôts de Paris, du châtelain du Louvre, de chevaliers de l’hôtel et d’hommes d’armes se rendit au cloître des chanoines, au nord de la cathédrale. À la suite de ce passage, les serfs furent mystérieusement délivrés. L’arbitrage de trois évêques fut requis en .

Les serfs d’Orly furent affranchis à la suite de l’acte de manumission signé en stipulant « qu’ils ne jouiront en aucune manière de cette liberté jusqu’à ce qu’ils aient payé intégralement au Chapitre 4 000 livres ».

Durant la guerre de Cent Ans, en 1360, Orly soutint un siège opiniâtre, les Anglais montent à l’assaut du village, tuant de nombreux habitants. 45 % de la population masculine adulte disparaît. De cette époque la tour de l'église d'Orly est restée écrasée.

 
Le château d'Orly au début du XVIIIe siècle, vue d'artiste depuis la demi-lune sur le château.

En 1697, M. Ogier[Note 4], y fit bâtir un château, ses héritiers le vendirent, en 1755, au maréchal de Coigny. Henri Lefèvre d'Ormesson en devint possesseur, et en 1804, fut vendu comme propriété nationale[17].

Époque contemporaine

modifier

En 1791, les Orlysiens (au nombre de 600) accueillent avec enthousiasme la nouvelle Constitution.

Durant la seconde moitié du XIXe siècle, la ville moderne voit la création du bureau des postes et des télégraphes, des deux premières écoles de garçons et filles, de l’écurie pour le cheval de la commune, de la remise pour le tombereau et de la pompe à incendie.

Un service de transports publics est organisé. La construction de la première mairie, place de l’église, est entreprise.

Pendant la Première Guerre mondiale, le château d'Orly devient l'hôpital complémentaire dépendant de l'hôpital militaire de Versailles (HCVR) no 70[18].

Entre 1910 et 1938 sont édifiés des centaines de pavillons et la population s'accroit : 982 en 1896 et 4 000 habitants en 1940. Parallèlement, le plateau d’Orly devient champ d’aviation réservé dans un premier temps aux exploits pionniers, puis aéroport mondial en 1945.

Depuis 1935, d’un point de vue politique, la municipalité, socialiste et communiste, restera d’union de gauche. Pendant la Seconde Guerre mondiale, de nombreux élus et responsables politiques locaux s’engageront dans la Résistance et seront victimes de la répression et de la déportation.

En 1956 débute la période de l’urbanisation sauvage : 24 000 nouveaux habitants s’installent en ville. Les champs de blé, de plantes médicinales et les vignes laissent ainsi place aux immeubles. Le petit village est devenu une véritable cité urbaine.

La période contemporaine donne lieu à la construction des équipements nécessaires pour « créer la ville » : collèges, écoles, gymnases, centres médicaux, centre culturel, centre équestre et implantation d’espaces verts protégés.

Au XXIe siècle, après l’installation de la nouvelle cité administrative et des nouveaux quartiers, la ville poursuit son développement avec pour perspective la reconquête des bords de Seine.

Politique et administration

modifier
 
Ancienne mairie dans le vieil Orly.

Rattachements administratifs et électoraux

modifier

Rattachements administratifs

modifier

Antérieurement à la loi du [19], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du l'Val-de-Marne et son arrondissement de Créteilʼ après un transfert administratif effectif au .

Elle faisait partie de 1801 à 1893 du canton de Villejuif, année où elle intègre le canton de Villejuif du département de la Seine. Lors de la mise en place du Val-de-Marne, elle devient en 1967 le chef-lieu du canton d'Orly[20]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

modifier

Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur d'un nouveau canton d'Orly constitué désormais de 3 communes.

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription du Val-de-Marne.

Intercommunalité

modifier

La commune n'était jusqu'alors membre d'aucune intercommunalité à fiscalité propre jusqu'en 2015.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[21].

La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT).

La commune a donc également été intégrée le à l'Établissement public territorial Grand-Orly Seine Bièvre[22].

Tendances politiques et résultats

modifier

Lors du second tour des élections municipales de 2014 dans le Val-de-Marne, la liste PS-PCF-EELV menée par la maire sortante Christine Janodet obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 3 446 voix (58,17 %, 28 conseillers municipaux élus), devançant très largement celle DVG menée par Brahim Messaci qui a recueilli 2 477 voix (41,82 %, 7 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin, 43,56 % des électeurs se sont abstenus[23].

Lors du second tour des élections municipales de 2020 dans le Val-de-Marne[24], la liste DVG-PS-PCF-GE-PP menée par la maire sortante Christine Janodet obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 873 voix (51,13 %, 27 conseillers municipaux élus dont 1 métropolitain), devançant très largement celle formée par la fusion de 3 listes du 1er tour (menées respectivement par Brahim Messaci : DVG, Philippe Bouriachi : EÉLV-DVG et Florence Aït-Salah-Lecervoisier : LFI[25]), qui a recueilli 1 307 voix (35,68 %, 6 conseillers municipaux élus).
La troisième liste, DVD-LR-UDI-SL, menée par Christophe Di Cicco, a recueilli 483 voix (13,18 %, 2 conseillers municipaux élus).
Lors ce scrutin, marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 67,33 % des électeurs se sont abstenus[26].

Liste des maires

modifier

Depuis la Libération, six maires se sont succédé à la tête de la commune.

Liste des maires depuis 1944[27]
Période Identité Étiquette Qualité
novembre 1944 mai 1945 André Gouy SE[28] Médecin, résistant FFI et CDLL
Président du Comité local de libération
mai 1945 octobre 1947 François Boidron[29] PCF Cheminot
octobre 1947 février 1955 Henri Flament[30] SFIO Sous-chef de bureau à la Caisse des dépôts
Démissionnaire
février 1955 mars 1965 François Boidron[29] PCF Cheminot
Conseiller général de la Seine (47e secteur) (1959 → 1967)
mars 1965 mars 2009[31],[32] Gaston Viens[33],[34] PCF puis
ADS-CAP
Ancien permanent politique, résistant déporté
Conseiller général d'Orly (1967 → 2001)
Président du conseil général du Val-de-Marne (1967 → 1970)
Démissionnaire
mars 2009[35] mars 2023 Christine Janodet DVG Cadre
Conseillère générale puis départementale d'Orly (2008 → 2023)
Démissionnaire en janvier 2023[36]
mars 2023[37] En cours Imène Souid-Ben Cheikh DVG Cadre de la fonction publique, ancienne adjointe
Conseillère départementale d'Orly[38] (2023 → )
Vice-présidente de l'EPT Grand-Orly Seine Bièvre[39]

Distinctions et labels

modifier

La commune, dont l'action en matière de fleurissement avait été reconnue par une fleur au concours des villes et villages fleuris en 2015, bénéficie d'une seconde fleur au concours de 2018[40].

Politique environnementale

modifier

En 2017, la Ville a élaboré un projet territorial de développement durable : un agenda 21 local, qui prévoit notamment la limitation de l’utilisation de produits phytosanitaires dans les espaces verts communaux dans une logique de développement durable et de préservation de la biodiversité, avec par exemple l’utilisation d'eau pluviale pour nettoyer les rues de la commune[40].

Jumelages

modifier
 
Villes jumelées avec Orly. 
Villes jumelées avec Orly. 
VillePaysPériode
 Campi Bisenzio[41] Italiedepuis
 Drobeta-Turnu Severin[41] Roumaniedepuis
 Kline[41] Russiedepuis
 Pointe-à-Pitre[41] Francedepuis

Population et société

modifier

Démographie

modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[42],[Note 5].

En 2021, la commune comptait 24 482 habitants[Note 6], en évolution de +5,2 % par rapport à 2015 (Val-de-Marne : +3,13 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
441508650511553558581542570
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
588659755704689666818839882
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
8568178931 3813 6915 4146 1326 0177 624
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
17 63730 19726 10423 76621 64620 47021 19721 31223 378
2021 - - - - - - - -
24 482--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[43].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations et festivités

modifier

La municipalité d'Orly organise des commémorations des 11-Novembre et 8-Mai avec les élèves des collèges d'Orly. Un club Histoire[44] a été créé pour lire[45] et chanter des chansons rappelant le sacrifice des Orlysiens lors des deux guerres mondiales : par exemple la chanson de Craonne.

Sports et loisirs

modifier

L'AS Orly est le club sportif local.

Depuis juillet 2018, les centres de formation et d’entraînement du Paris Football Club sont situés sur la commune dans le complexe de la Voie des Saules.

Catholique (diocèse de Créteil)
Musulman
  • Mosquée de la rue Elsa-Triolet.
  • Mosquée de l'association socio-culturelle et cultuelle des musulmans d'Orly, vaste mosquée construite en 2002, 9 avenue Marcel-Cachin.
  • Mosquée de l'aéroport d'Orly, terminal Sud.

Culture locale et patrimoine

modifier

Lieux et monuments

modifier
  • L'église Saint-Germain est le plus vieil édifice de la commune puisqu’elle date du XIIe ou du XIe siècle selon certains historiens. Elle se situe sur la place du Maréchal-Leclerc dans le quartier du Vieil-Orly. Sa partie la plus ancienne est la tour carrée du clocher. Détruite en 1360, pendant la guerre de Cent Ans, elle a été en partie restaurée durant le XIXe siècle. Pour permettre une meilleure évacuation de la pluie, la pente avait été accentuée ce qui avait conduit à réduire d'un tiers les vitraux du haut de l'édifice. Après de nouveaux travaux ces dernières années, elle a retrouvé son aspect d'origine, grâce à Jean-Pierre Jeusset, né à Orly, responsable chez « Les Charpentiers de Paris »[46] et Philippe Loup, Orlysien d’adoption, maître verrier : le premier lui a rendu son toit formé de sept chapelles, le second, grâce à ses vitraux, lui a redonné de la lumière.
  • Le château d'Orly, dessiné par Robert de Cotte au XVIIe siècle, propriété du président d'Ormesson, est de nos jours entièrement détruit.
 
Le château Guérin.
  • Le château Guérin, qui appartenait en 1896 à Auguste Louis Guérin, maire d’Orly. Une société d’entraide aux artistes en fut propriétaire et Georges Méliès, pionnier du cinéma, y séjourna. De nos jours, le parc et le château appartiennent à la commune qui en a fait l’acquisition le et y a établi sa mairie de 1949 à 1996. Son étang est alimenté par les sources du plateau de Rungis et l'ancien verger est devenu un stade[47].
    Depuis 1999, le château abrite l'école Georges-Méliès créée par Franck Petitta son directeur général, qui forme des réalisateurs de films d'animation traditionnelle et numérique, ainsi que des truqueurs d'effets visuels. Dans la lignée du pionnier Georges Méliès, son savoir-faire de tradition perdure avec cette jeune génération d'artisans de l'image animée.
  • Le hameau de Grignon s’étend sur les communes de Thiais et d’Orly. Son château, 110, avenue Paul-Vaillant-Couturier, figure sur la carte des chasses. Son jardin est devenu un parc à l’anglaise, avec une rivière, des allées sinueuses et des serres luxueuses. Le domaine est maintenant la propriété de la Fondation d’Auteuil.
  • La mairie conserve deux sculptures de Philippe Loup, maître verrier, réalisées à partir des anciens vitraux de l’église en les insérant dans une couche de résine.
  • En 1986, Olivier Agid réalise L’Oiseau Pylône, une œuvre monumentale à partir de pylônes électriques[48].
  • Une statue en bronze d'Henri-Louis Cordier, Lion rugissant, a été volée le [49].

Orly dans les arts et la culture

modifier

Orly dans la chanson

modifier

Orly au cinéma

modifier

Personnalités liées à la commune

modifier

Morts à Orly

modifier

Héraldique, logotype et devise

modifier
 
Logotype d'Orly.
  Blason
D'azur au chevron d'argent chargé de cinq avions de sable, le tout enfermé dans un orle d'or.
Détails
L'orle est un exemple typique d'armes parlantes. Les cinq avions indiquent l'importance de l'aéroport situé sur le territoire de la commune.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Annexes

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

modifier

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier

Notes et références

modifier
  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et 406 communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Il s'agit de Jean-Nicolas Ogier, auditeur à la chambre des comptes, ou son fils, Pierre-François Ogier, receveur général du clergé.
  5. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

modifier

Site de l'Insee

modifier
  1. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  2. a et b « Chiffres clés - Logement en 2019 à Orly » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2019 à Orly - Section LOG T2 » (consulté le ).
  4. « Chiffres-clés - Logement en 2019 à Orly - Section LOG T7 » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2019 dans le Val-de-Marne » (consulté le ).
  6. « Chiffres clés - Logement en 2019 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources

modifier
  1. Cartographie OpenStreetMap de la ville d'orly.
  2. « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée ».
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Orly et Choisy-le-Roi », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Choisy-le-Roi » (commune de Choisy-le-Roi) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Choisy-le-Roi » (commune de Choisy-le-Roi) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. La Seine en amont de Paris. Région Île-de-France, service patrimoines et Inventaire.
  14. a et b « Horaires bus », sur Île-de-France Mobilités (consulté le ).
  15. a b et c Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35000 noms de lieux, volume I, p. 464, no 6866, Genève, Droz, 1990 (lire en ligne) [1]
  16. A l'ablatif, et donc sous la graphie Orleio.
  17. Ermete Pierotti, Dictionnaire historique des environs de Paris.
  18. Marie-Claire Roux, En arrière toutes ! Des villes de banlieue dans la Grande Guerre, Athis-Mons, Maison de Banlieue et de l’Architecture, , 96 p. (ISBN 978-2-9538890-8-6), p. 35.
  19. « Loi no 64-707 du portant réorganisation de la région parisienne », JORF, no 162, , p. 6204–6209, fac-similé sur Légifrance.
  20. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  21. Décret n° 2015-1212 du 30 septembre 2015 constatant le périmètre, fixant le siège et désignant le comptable public de la métropole du Grand Paris, sur Légifrance
  22. Décret no 2015-1665 du relatif à la métropole du Grand Paris et fixant le périmètre de l'établissement public territorial dont le siège est à Vitry-sur-Seine sur Légifrance.
  23. Résultats officiels pour la commune Orly
  24. Marine Legrand, « Municipales 2020 : à Orly, la gauche part en ordre dispersé : Cinq listes de gauche, une LREM, une écologiste et une de droite s’affronteront dans l’ancienne ville communiste où les projets d’urbanisation créent le débat », Le Parisien, édition du Val-de-Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  25. Marine Legrand, « Municipales 2020 : à Orly, Messaci (DVG) s’unit à EELV et LFI face à Janodet (DVG) : Une triangulaire affrontera la maire sortante à une fusion de listes à gauche et, une fois n’est pas coutume, une équipe de droite », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  26. « Elections municipales 2020 », sur elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  27. « Les maires de Orly », sur francegenweb.org.
  28. « Dans tous les cas, ce changement s’effectue de la droite vers la gauche, sauf à Orly, précédemment communiste, dirigé en 1944 par le docteur Gouy, médecin membre des FFI et de CDLL. Il s’agit d’une anomalie liée à une situation locale confuse. Le docteur Gouy est un maire de compromis, mais la plupart des adjoints sont membres du PC. » [2]
  29. a et b Claude Pennetier, « BOIDRON François, Marcel : Né le 22 novembre 1900 à Thiézac (Cantal), mort en 1987 ; cheminot ; militant communiste ; maire d’Orly (Seine, Val-de-Marne) de 1945 à 1947 puis de 1955 à 1965 », Le Maitron en ligne, mis en jour le (consulté le ).
  30. Claude Pennetier, « FLAMENT Henri, Jules : Né le 24 juillet 1876 à Verneuil-sur-Serre (Aisne), mort le 10 juin 1960 à Paris (XIIIe arr.) ; sous-chef de bureau à la Caisse des dépôts ; militant socialiste ; conseiller municipal (1935- ? et 1944-1955) et maire (1947-1953) d’Orly (Seine, Val-de-Marne). », Le Maitron en ligne, mis en jour le (consulté le ).
  31. Sylvia Zappi, « Gaston Viens, 83 ans, envisage "avec fraîcheur" un huitième mandat à Orly : Voici quarante-trois ans qu'il règne sur Orly. Gaston Viens, ex-communiste en délicatesse avec le PCF, a décidé à la mi- de repartir à la bataille. Orly, cité ouvrière du Val-de-Marne à deux encablures de l'aéroport international, c'est "sa" ville, et il ne veut pas la lâcher. Début décembre, il déclarait vouloir prendre sa retraite. Mais l'arrivée tonitruante de Razzye Hammadi, ex-président du Mouvement des jeunes socialistes, comme concurrent, l'a fait changer d'avis. A 83 ans, il repart en campagne pour un huitième mandat. "Avec fraîcheur", dit-il, le regard amusé. », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  32. « Gaston Viens annonce son départ dans l'indifférence », Le Parisien, édition du Val-de-Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  33. « Gaston Viens (24 octobre 1924 - 21 décembre 2015) »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Consulter le dictionnaire des acteurs et témoins, sur Archives départementales du Val-de-Marne (consulté le ).
  34. Claude Pennetier, « VIENS Gaston, Émile : Né le 24 octobre 1924 à Cheval-Blanc (Vaucluse), mort le 21 décembre 2015 à Créteil (Val-de-Marne) ; ouvrier agricole, chauffeur de camions puis permanent ; résistant déporté ; membre du comité central du PCF (1950-1964) ; secrétaire général de l’Union des jeunesses agricoles de France ; secrétaire du comité central (1956-1959) ; maire d’Orly (1965-2009) ; premier président du conseil général du Val-de-Marne (1967-1970) ; exclu du PCF en 1989, militant de Alternative, démocratie et socialisme (ADS), puis de la Convention pour une alternative progressiste (CAP) », Le Maitron en ligne, mis à jour le (consulté le ).
  35. « Gaston Viens passe le relais - Orly tourne la page. : Une page de l’histoire d’Orly (Val-de-Marne) s’est tournée samedi 21 mars. Son maire Gaston Viens a passé le relais à sa première adjointe, Christine Janodet, élue en mars 2008 nouvelle conseillère générale siégeant, depuis, dans le groupe de la Gauche citoyenne », L'Humanité,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  36. Marine Legrand, « Val-de-Marne : Christine Janodet, maire d’Orly et conseillère départementale, démissionne : Maire depuis 2009, elle était élue du canton depuis 2008. Elle souhaite passer le relais à Imène Souid-Ben Cheikh, son adjointe à l’Éducation et la Petite Enfance, « dans la douceur et la transparence » », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ) « l'élue a d’ores et déjà prévenu la préfète du Val-de-Marne de sa décision. Pour le mandat de première magistrate de la commune, cela devrait être entériné lors d’un conseil municipal extraordinaire convoqué début 2023. Les élus d’Orly voteront alors pour désigner sa successeure. Pour le département, son départ se concrétisera en mars et la transmission de siège se fera automatiquement, sans vote ».
  37. Sylvain Deleuze, « Imène Souid-Ben Cheikh élue maire d'Orly pour remplacer Christine Janodet : Imène Souid-Ben Cheikh, l'ex-adjointe à l'éducation de l'ancienne maire démissionnaire Christine Janodet, a été élue au cours d'un conseil municipal extraordinaire ce samedi matin. », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  38. « Canton d'Orly : Les élus du canton », sur valdemarne.fr (consulté le ).
  39. « Élus d'Orly au Grand-Orly Seine Bièvre », sur grandorlyseinebievre.fr (consulté le ).
  40. a et b C.F., « Orly : la ville obtient une deuxième fleur : Elle a été décernée par le label Villes et Villages Fleuris », Le Parisien, édition du Val de Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  41. a b c et d « https://www.mairie-orly.fr/Decouvrir-Orly/Jumelage »
  42. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  43. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  44. Site internet du Club Histoire
  45. Lecture le 11 novembre 2015
  46. Le parcours de légende de Jean-louis-Favaron, cofondateur et dirigeant des charpentiers de Paris". Résumé d'un article de Michel Debonne in: Bulletin de la Société historique et archéologique du 15e arrondissement de Paris, nos 8 et 9.
  47. « Château Guérin », notice sur la base Mérimée.
  48. Voir sur jmpelletier52.over-blog.com.
  49. Gazette de l'Hôtel Drouot, no 44, , p. 170.
  50. (en-US) « Prix Georges Brassens 2017 » (consulté le ).
  51. « ORLy - LE MANS POP FESTIVAL »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  52. (en-US) « F&Z DEVIENT O.R.L.Y » (consulté le ).