Mygdonie

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La Mygdonie désigne quatre territoires différents et dispersés sur plus de 1 000 km d'ouest en est, et qui ont toutes été conquise par les Macédoniens[1] :

  • à l'ouest, l'un débouche sur la Mer Égée, autour de Therma (aujourd'hui Thessalonique) : parmi les cités de cette Mygdonie macédonienne, on trouve aussi Halastra et Lété ;
  • un autre[2] débouche en Crestonie (en Thrace) au nord de la Propontide autour de la cité de Perinthos (aujourd'hui Marmaraereğlisi ; parmi les cités de cette Mygdonie thrace, se trouve aussi Ærée, Beodizon, Cœnopharurion et Selymbrie ;
  • en face, sur la rive sud (mysienne) de la Propontide, au débouché du bassin du fleuve Maceste, autour de Panormos (aujourd'hui Bandırma) se trouve une troisième Mygdonie avec les cités de Lopadion (aujourd'hui Uluabat), Rhece mysiaca, Placia et Hiéra Germa ;
  • à l'est enfin, une quatrième fait partie de la Mésopotamie, autour de Nisibis (aujourd'hui Nusaybin) : parmi les cités de cette Mygdonie mésopotamienne, on trouve aussi Rhesænæ, Dara et Singara.

L'étymologie provient du grec ancien Μύγδων / Mygdôn, fils d'Arès, protecteurs des guerriers ; c'est pourquoi l'on suppose que c'est à leur statut de conquête militaire qu'est due l'attribution de ce nom à ces territoires[3].

Références

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  1. Hans-Erich Stier (dir.), Grosser Atlas zur Weltgeschichte, éd. Westermann, Braunschweig, Allemagne 1985, (ISBN 3141009198), p. 38-39.
  2. Selon Jean Tzétzès.
  3. Fragmenta (αποσπάσματα) ..όθεν σέο (αντί ορσέο= διαγείρουν) οι Μυγδόνες αυλοί. Dionysiaca, Scientific Work, Berlin 1959, p 509.